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 [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead
Henry Watford
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  - Page 5 EmptyDim 10 Mar - 1:19

Kate ne m'avait laissée qu'une seule et unique chance pour la photo mais elle en avait pris deux. L'une dans laquelle elle faisait une grimace des plus adorables pendant que je déposais un baiser sur sa joue. L'autre pendant que je faisais une grimace qui la ferait sourire quand elle regarderait la photo pendant que c'était elle qui déposait un baiser sur ma joue. Deux photos des plus adorables qu'elle m'envoie par téléphone avant de s'enfuir rapidement vers la cuisine. Je regrette qu'elle s'enfuit déjà, sa tenue et ce canapé me donnaient des idées très particulières. Incapable de résister à un regard sur sa chute de reins, je ne me refuse pas ce bonheur, persuadé qu'elle avait oublié la tenue sexy qu'elle portait en ce moment alors qu'elle commençait à faire la vaisselle en me demandant ce que j'entrevoyais pour la suite. Se rendait-elle compte de la tenue qu'elle portait au moment où elle me demandait ça ?

Je n'aimais pas Kate pour son corps, même si ça en rajoutait indéniablement à son charme, mais pour tout ce qui faisait qu'elle était elle. Ses sourires et ses doutes, son courage et ses peurs, sa fragilité et sa force. J'aimais toutes les contradictions qui habitaient en elle parce qu'elle faisait d'elle une jeune femme complexe et j'adorais me confronter à sa complexité. D'accord, parfois j'aimerai qu'elle soit moins complexe, qu'elle comprenne qu'oublier des tomates au four n'était pas un motif d'excuses, ni tous ces petits motifs pour lesquels elle s'excusait sans cesse comme celui qui me rendait le plus fou : quand elle venait m'embrasser amoureusement ou passionnément et qu'ensuite elle me disait être désolée. Elle n'avait pas à être désolée pour ses envies, pas quand nous nous étions promis de vivre nos envies et nos désirs.

J'énonce des idées tout en venant profiter de sa tenue pour caresser ses fesses. J'agis avec tendresse, pas avec passion, désireux de réveiller des envies en elle, même si ce n'est pas très sage, même si ça allait exciter son désir. Je prends tout mon temps pour édicter des possibilités en cherchant à ne pas influencer son choix par mes mots mais plutôt par mes mains et mes lèvres dans son cou. Je crois faire un excellent travail vu les réactions que j'obtiens rapidement. Nous étions vraiment hors de contrôle dès les premiers contacts et j'adorais ça. Je pousse le vice jusqu'à faire glisser le string qu'elle portait jusqu'à ses pieds, sans le lui retirer, si elle était trop gênée elle pourrait ainsi le remettre. Mon but n'était pas de la mettre en situation inconfortable mais de l'enquiquiner un petit peu tout en titillant ses sens au maximum. Ses mots me font sourires, j'avais quelques idées mais elle ne parlait pas de tous les choix que j'avais donné, plutôt de deux que mes mains avaient laissé entendre et imaginer. Perdu dans ce bonheur je pense à ce soir mais le pincement agréable devient pincement douloureux quand je réalise qu'elle ne resterait sans doute pas. J'oublie cela, commençant à essuyer la vaisselle alors qu'elle vient essuyer ses mains dans le torchon que je tiens. Elle a approché de moi plus que nécessaire, elle caresse mon torse et descend très au sud, jusqu'à la limite de mon pantalon, me faisant comprendre que pour l'instant, elle ne souhaitait pas forcément passer à de la mécanique ou du sport. Enfin si mais en chambre le sport.

« Tu es magnifique sur la photo. »

C'est mon cœur qui vient de parler, sa grimace en rajoutait encore un peu à son charme. Il y avait de l'innocence dans cette grimace, quelque chose de très joueur qui me plaisait vraiment. Je m'attendais à un baiser, la sentir se coller à moi mais elle part dans l'autre sens, elle s'éloigne en direction de la chambre. Comment avait-elle réussi à créer autant d'excitation en moi en si peu de temps ? En quelques mouvements de ses doigts sur mon torse ! Elle me provoque verbalement en parlant de se changer, elle doit avoir compris combien j'ai envie de lui retirer cette tenue. Je constate que la pièce de lingerie que j'avais fait glisser au sol est encore au sol, je m'en empare, avant de la suivre dans la chambre.

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Kate Ward
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  - Page 5 EmptyDim 10 Mar - 10:42

21 Mars 2050

La belle s’était éloignée de son amant telle une provocation. Ses tendres mots concernant la photo n’avait pas effacé ce qu’il avait fait, le feu brûlant qu’il avait réveillé dans son entrejambe. Alors la jeune femme s’était éloignée pour faire croire qu’elle allait se changer. Elle n’en avait aucunement envie et ça, le beau brun devait bien s’en douter. Elle entendit rapidement ce dernier la rattrapait et la rejoindre au bord du lit alors qu’elle venait de dégager sa nuque de ses cheveux, les plaçant sur le côté pour ainsi lui offrir une ouverture directe sur son corps tout entier à commencer par son cou qu’elle avait d’autant plus dégagé par un léger penchement de la tête.
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Henry Watford
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  - Page 5 EmptyDim 10 Mar - 11:13

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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  - Page 5 EmptyDim 10 Mar - 13:05

21 Mars 2050

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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  - Page 5 EmptyDim 10 Mar - 13:54

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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  - Page 5 EmptyDim 10 Mar - 16:28

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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  - Page 5 EmptyDim 10 Mar - 17:29

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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  - Page 5 EmptyLun 11 Mar - 10:33

21 Mars 2050



Dans cette position, le monde semblait s’arrêter de tourner. Ainsi blottie contre le beau brun, l’étudiante semblait au paradis, sur un petit nuage. Elle adorait sentir la chaleur de son corps contre la sienne. Et dire que ce nigaud osait vouloir se comparer avec ses anciens clients. Il n’y avait absolument rien de comparable. Kate ne s’était jamais sentie en danger dans les bras de son petit ami, bien au contraire. L’écrivain était à la fois rassurant, apaisant et aussi libérateur. Il lui permettait de penser à autre chose pendant des heures, d’échapper à sa vie et ses tracas. Les choses semblaient si simples à son contact. Le garçon prit la parole et proposa de commencer par les réparations de sa voiture, seule vraie idée qu’ils avaient actuellement. Ils pourraient aviser la suite derrière, lorsqu’il leur restera le reste de la journée. Ils échangèrent un baiser tendre et amoureux et bien vite, le jeune homme l’abandonna pour se lever, la prenant au dépourvu. La brune serait bien restée encore quelques minutes ainsi. La réaction de son petit ami ressemblait un peu à de la fuite. C’est alors qu’il lui demanda de choisir sa tenue, comme il avait fait pour elle. L’étudiante se déplaça devant son armoire et attrapa le premier boxer, le premier jean et le premier tee-shirt qui lui passèrent sous la main et donc les couleurs semblaient aller ensemble. Puis elle se retourna pour constater que Henry avait ramassé ses affaires, faisant disparaître son débardeur au passage. La jeune femme ne put s’empêcher de rire avant de lui dire à moitié sérieuse et à moitié amusée :

Ah oui tu veux jouer à ça ? Tu fuis notre câlin de peur de craquer de nouveau mais à côté, tu me retires mon débardeur avant même que je l’ai enfilé. Puisque c’est comme ça ...

Elle se retourna et remit son tee-shirt à sa place avant de lui tendre la pile de vêtements, un sourire provocateur et amusé aux lèvres.

Tiens c’est pour toi.

C’est à ce moment là que l’écrivain lui proposa de laisser certaines affaires à elle chez lui, le nécessaire de base pour faire sa toilette. Kate entendit à peine le jeune homme lui faire part de ce côté désagréable de sentir sa propre odeur dans la chevelure de sa petite amie. Son coeur s’était accéléré à l’idée d’amener des affaires à elle chez lui, dans ce loft qui avait déjà accueilli une autre femme avant elle. La brune savait qu’elle ne devait pas réagir ainsi. Il ne lui avait proposé que de laisser le minimum vital. Mais elle ne pouvait s’empêcher de penser ainsi, de faire résonner la voix de son amant et ses mots “chez toi” dans son esprit.

Euh … Je verrais pour la prochaine fois ...

Attrapant ses affaires, elle s’habilla avec ce que Henry lui avait préparé avant de récupérer son tee-shirt et son débardeur. Puis la jeune femme s’approcha de lui prête à se mettre à son service pour bricoler sa voiture.

Je prends ça au cas où on est trop froid.

Ils se dirigèrent dans le garage et l’étudiante se fit attentive aux explications de son petit ami, ressassant cette proposition qu’il lui avait faite dans son esprit.
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  - Page 5 EmptyLun 11 Mar - 13:55

Notre moment brûlant appartenait déjà au passé, mais dans les bras de la jeune femme il semblait avoir eu lieu seulement quelques instants auparavant et pouvoir se renouveler n'importe quand. Je préférais me lever avant que nous ne recommencions, une fois de plus, à vouloir partager un moment ensemble, il fallait un minimum de sagesse pour le reste de la journée et puisque Kate se proposait gentiment de m'aider dans les travaux sur ma voiture, je voulais bien la laisser m'aider. Je n'avais qu'à la guider et lui dire quoi fait, cela me donnait quelques idées que je conservais dans un coin de ma tête pour l'instant, bien décidé à rester aussi sage que je le pouvais. Pourtant au moment de lui laisser choisir ma tenue, je profite qu'elle ait le dos tourné pour retirer le débardeur dans la pile de vêtements que je lui ai préparé. Je sais que je le payerai et que de savoir qu'il suffit que je retire une petite brassière pour exposer sa poitrine va probablement me travailler. Tout comme j'aurai pu choisir simplement de lui laisser le débarder. Mon choix était fait et Kate le prend avec humour, rangeant le tee-shirt qu'elle avait choisis pour moi en lançant une petite pique sur le fait de déjà la déshabiller. Je hoche la tête avec un air sérieux.

« Si je choisissais vraiment je crois qu'un shorty serait tout ce que je te laisserai porter. »

Je tire la langue, un peu moqueur avant de revenir sur mes mots, ça ne serait pas drôle de l'avoir déjà si nue.

« En réalité je ne le ferai jamais, j'aime beaucoup trop te déshabiller. Chaque fois que je le fais, que je voir ton corps nu une fois de plus je m'émerveille comme si c'était la première fois. Ca va paraître un peu enfantin mais te déshabiller est ma partie préférée des préliminaires. »

Surtout de m'émerveiller et de me faire la réflexion à chaque fois de sa beauté. De me dire que j'ai une chance insolente d'être avec cette merveilleuse petite ange qui partageait désormais ma vie. Alors lui proposer de ramener un petit kit d'hygiène pour être plus à son aise lorsqu'elle viendrait. En disant "chez toi", je suis loin d'imaginer ce qui allait se passer dans la tête de ma petite amie. J'avais le sentiment de dire quelque chose de simple, d'ordinaire mais je vois son expression surprise, je sens dans ses mots et son hésitation qu'elle n'est pas totalement à l'aise. Elle s'habille rapidement, tout comme moi et attrape débardeur et tee-shirt pour le cas où. Il y avait du chauffage dans le garage, chose à laquelle les gens sont peu habitués mais c'était déjà pour mon confort quand je travaillais sur mes voitures, pour le confort des voitures en soi mais également parce que le loft est mal isolé de ce côté-là. Ainsi le garage fait barrage entre le froid de la partie arrière qui servait désormais de salle d'entrainement et parcours du combattant géant. Donc je ne pouvais pas me permettre de laisser cette pièce être trop froide, sinon la température dans la pièce à vivre du loft tombait drastiquement.

Dans le garage, je regarde la jeune femme qui me sourit doucement, attendant visiblement de savoir ce qu'elle allait pouvoir faire. Je lui confie un petit sachet congélation dans lequel se trouve des vis, toutes les mêmes ainsi qu'un tournevis correspondant aux vis.

« Comme je te l'ai dit, il ne reste qu'à remettre le pare-chocs en place. Tu vas être en charge du vissage pendant que je le tiendrai en place. Ensuite on changera les roues. »

Ca allait prendre un peu de temps, il y avait une bonne vingtaine de vis et autre roues à changer. J'aimais ce moment parce qu'il permettrait de discuter l'un avec l'autre tout en étant occuper. Ca évitait de se regarder, ça rendait la discussion plus facile. Je place le pare-choc en place, m'assurant de le tenir et je désigne les quatre premières vis qui sont facilement accessibles avec les roues avant démontées.

« Tu sais, j'hésitais à te proposer d'amener des affaires ici. »

Kate est occupée avec les vis, rôles qu'elle prend visiblement à cœur, serrant autant qu'elle peut le pare-chocs en place.

« Je ne voulais pas te faire peur. Je crois que ceux sont ces semaines ensembles, j'étais vraiment bien à ton contact et on … fonctionnait plutôt bien. Ce n'est pas une proposition à vivre avec moi, je crois que … qu'on en est pas encore là si plaisantes que furent nos semaines ensembles. C'est juste un peu de confort pour toi pour ne pas que tu te retrouves toujours à trimballer une trousse de toilettes. »

J'espérais ne pas la choquer, ne pas la faire fuir en la mettant mal à l'aise.
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Kate Ward
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  - Page 5 EmptyLun 11 Mar - 17:14

21 Mars 2050

Le garçon entra dans son jeu, rétorquant une bêtise qui fit rire franchement la jeune femme. Il est vrai qu’il lui avait déjà dit aussi la préférer dans le plus simple appareil. Elle pouvait presque se réjouir que le beau brun lui ait laissé un shorty. Mais il est clair que pour ce qu’ils s’apprêtaient à faire, cela ne serait pas des tenues très adéquates. Le fait que Henry lui tire la langue en rajouta à son rire jusqu’à ce qu’il lui avoue bien trop aimer la déshabiller lors de leurs ébats. Evidemment, le compliment à son encontre lui fit monter un peu le rouge aux joues. L’écrivain avait vraiment le chic pour choisir ses mots, en tant normal. Elle lui tira la langue à son tour, telle une vengeance, avant de rétorquer :

C’est marrant j’aurais pas pensé vu la vitesse à laquelle tu vas pour m’ôter le moindre vêtement.

Kate était vraiment mal à l’aise. Non pas que ramener quatre objets aussi quelconques n’ait un réel impact sur elle. Mais elle était restée bloquée sur ce “chez toi”, ce qu’elle savait particulièrement stupide. Pour autant, la brune n’arrivait pas à sortir ces deux petits mots de sa tête. Rien ne pressait, peut-être qu’un jour elle aurait les mêmes envies que lui, cette volonté d’avoir un chez soi et de fonder une famille. Mais aujourd’hui, elle n’avait pas cet objectif en tête, même pas à très long terme. Elle avait trop peur de décevoir le jeune homme s’il devait apprendre sa vision de la vie : du combat, des tests scientifiques, le tout ayant le même résultat soit des enfoirés derrière les barreaux. Il faut dire pour sa défense que l’étudiante avait tracé un trait sur une relation avec un homme. Son passé l’avait vacciné contre les contacts avec la gente masculine. Et pourtant, avec Henry, tout avait été si facile. Sa délicatesse et sa tendresse ne l’avait jamais, pas même une seconde, ramenée en arrière. C’était une toute autre chose, une toute autre histoire. La jeune femme n’avait jamais eu peur avec lui, elle n’avait jamais craint le moindre de ses gestes. Au contraire même, elle les avait apprécié, elle l’avait remercié, tenant le coup en l’absence de sa mère que grâce au soutien de son petit ami. Lorsqu’elle y repensait, elle était consciente que sans lui, le concours elle l’aurait mis à l’eau, volontairement. Et ça Fallon ne se le serait jamais pardonnée. Elle avait tellement encouragé sa fille sur ces dernières années, depuis qu’elle l’avait recueilli. Jamais elle ne pourrait suffisamment le remercier de l’avoir sauvé de la noyade alors qu’elle l’avait fait souffrir volontairement en le quittant par message interposé.

Se dirigeant vers le garage, la brunette avait attrapé un élastique avant cela et était en train de s’attacher les cheveux en un chignon très vite fait. Le but était que ses cheveux ne la gênent pas. Une fois arrivé dans le garage, elle déposa leur haut sur le siège conducteur et regarda la voiture. Après ce qui était arrivé, Kate s’attendait à la trouver dans un état bien plus abîmé que cela. De toute évidence, le jeune homme avait déjà fait pas mal de travail dessus pour la réparer. Très vite, ce dernier lui donna un sachet plastique où il y avait un paquet de vis dans une main et le tournevis qui semblait aller avec de l’autre. Écoutant ses indications, elle lui adressa un simple sourire et un hochement de tête pour acquiescer ce qu’il avait dit avant de s’exécuter. Le garçon attrapa le pare-choc et le mit à sa place, le maintenant de sa force. A quel moment pensait-il faire cela seul au juste ? Cela paraissait impossible à l’étudiante. Elle s’activa alors, attrapant la première vis pour la mettre dans le premier trou. Utilisant le tournevis, elle s’appliquait à faire ça proprement, forçant pour fixer correctement le pare-choc sans déformer pour autant la pièce. C’est à ce moment précis que le beau brun trouva judicieux de parler de nouveau de cette proposition qu’il lui avait faite. La jeune femme passa à la seconde vis, se montrant autant attentive à ce qu’elle faisait qu’aux paroles de son petit ami. Il ne voulait pas lui faire peur mais la vérité c’est que ça avait été bel et bien le cas. Dans un coin de sa tête, elle était toujours en train de se demander s’il était prêt à aller de l’avant, à l’aimer elle aussi et pas que Sarah. La brune n’était pas naïve, elle avait bien compris, à la façon dont il parlait de son souvenir, qu’il était encore éperdument amoureux d’elle. Pouvait-on seulement le lui reprocher au vu de la façon dont sa fiancée lui avait été arraché ? Bien sûr que non, et puis, l’étudiante restait persuadée que l’on pouvait aimer plus d’une personne, toute n’étant pas aimée de la même façon. Seulement cette crainte de ne pas avoir le droit à un tel amour, à de tels sentiments à son égard, restait en permanence à l’esprit de la jeune femme.

Je ne pourrais jamais assez te remercier pour les deux dernières semaines. J’étais à bout et sans toi j’aurais pas pu continuer. Je ne méritais pas ton aide en plus.

Concentrée sur son oeuvre, Kate était très sérieuse. On pouvait sentir un léger tremblement dans sa voix, très faible mais bel et bien présent. Elle savait parfaitement qu’elle devait être honnête même si elle aurait préféré ne pas parler de ça.

Mais c’est vrai que j’ai cette sensation parfois que ça va vite pour nous deux. C’est sûrement pour ça que j’ai tiqué tout à l’heure et j’en suis désolée. En soit je ne vois pas de raison de ne pas ramener mes affaires de toilette en double chez toi. Mais ...

L’étudiante faisait en sorte de ne surtout pas regarder le beau brun dans les yeux. Son regard restait rivé sur les vis qu’elle s’appliquait à visser correctement et jusqu’au bout. Elle en prit une nouvelle et commença son oeuvre, sachant pertinemment que Henry attendait la suite.

J’ai peur d’aller trop vite pour moi parce que je ne connais pas du tout ce qu’est la vie de couple. Et j’ai peur qu’on aille trop vite pour toi par rapport ton passé. Je sais que tu as déjà dit que ce qui était passé restait derrière nous et qu’il fallait faire avec le présent. Rien ne ramènera Sarah parmi nous et j’en suis désolée pour toi sincèrement. Mais es-tu prêt à faire avec tes sentiments pour elle et pour moi en même temps ? Je me doute que ça ne doit pas être évident et je ne sais pas comment tu le vis ni comment tu le ressens. Mais je ne peux pas m’empêcher de croire que si on va trop vite, tu vas peut-être regretter quelque chose ou ne pas être prêt et nous mener dans une impasse. Je suis désolée de penser ça vraiment.

La jeune femme avait beau avoir été sali par le passé, sous ses airs de fille inatteignable, il y avait un grand coeur que Fallon avait toujours tenté de préserver et qui justifiait encore aujourd’hui qu’elle veuille non pas éliminer les malfrats mais les coffrer. Evidemment qu’elle avait peur de souffrir, mais elle avait peur également de lui faire du mal, rien que par sa présence, si jamais un jour il réalisait qu’il n’était finalement pas prêt.
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  - Page 5 EmptyLun 11 Mar - 18:09

« Avec l'envie j'ai parfois tendance à oublier que j'aime te déshabiller lentement mais si tu pouvais te voir comme je te vois à chaque fois que je pose les yeux sur toi, habillée ou peu vêtue … Je crois que tu te demanderais comment on peut aimer autant quelqu'un. »

Et l'admirer également car si je ne me lassais jamais de regarder la jeune femme avec son beau sourire et ses yeux captivants, son corps m’ensorcelait et m'envoûtait sans cesse. Il n'y a rien que je ne ferai pas pour cette jeune femme. Depuis que je l'avais rencontrée toute ma vie avait changé, avait basculé pour devenir ce qu'elle était aujourd'hui, une vie lumineuse et enthousiasmante à ses côtés. Seulement voilà, quand je l'invite à déposer des affaires de toilette chez moi pour ne pas sans cesse devoir les emmener avec elle, je la sens hésitante et perdue. J'ai l'impression d'avoir dit une énorme bêtise, de lui avoir fait peur et potentiellement de la faire fuir. Ce n'étaient qu'une brosse à dents et pourtant j'avais l'impression qu'elle croyait que je venais de lui demander de venir vivre avec moi. Je ne crois pas que nous en soyons déjà là, malgré les deux semaines à vivre ensemble, je ne crois pas que nous étions déjà arrivés à ce stade-là. Une partie de moi l'aimerait bien, avec tout ce que nous avions vécu en trois mois j'avais l'impression que ça faisait un an que nous nous côtoyons. Je vivais plus d'aventure en trois mois avec elle que j'en avais vécu en plusieurs années depuis ma naissance. J'adorais ça, malgré le côté dangereux de la chose. Je découvrirai rapidement l'envers du décor mais ça, je l'ignorais encore pour l'instant. De toute façon j'étais sur un petit nuage duquel j'avais vraiment du mal à redescendre et peut-être que c'était tant mieux en fin de compte.

Dans le garage, alors que nous nous occupons de remettre le pare-choc en place, chacun ayant son travail à faire, je décide de prendre la parole pour revenir à ce que nous nous disions un peu plus tôt. Tout en tenant le pare-choc, le regard sur ma charmante petite amie qui met les différentes vis en place, je reparle de cette histoire de brosse à dent. Enfin de kit de toilettes. Peu importe. Cette histoire de vivre ensemble qu'elle me donnait l'impression d'avoir perçu. Je regrette de ne pas pouvoir voir les expressions de son visage, je dois me contenter de ce qu'elle me répond alors qu'elle a de beaux yeux expressifs, je le regrette vraiment. Ses yeux en disaient parfois beaucoup plus longs que ses mots et c'était une discussion dans laquelle un échange de regards pourrait bien me permettre d'en comprendre plus ainsi que par ses seuls mots. Je devrai malheureusement me contenter de ce que ses mots me feront comprendre et rien de plus. Elle commence par me remercier pour les deux dernières semaines, je secoue doucement la tête sans qu'elle ne le voit, elle a tort. Elle a tellement tort sur cela.

« Je t'ai promis que je serai là pour toi quoi qu'il arrive. Je ne voulais pas dire tant que j'aurai le droit de t'embrasser, je voulais dire que je serai là pour toi, chaque fois que tu en auras besoin. »

C'était sans doute là que s'arrêterait jamais ma carrière héroïque, être présent dans la vie d'une héroïne. Qu'importe si elle demeurait ma petite amie ou non, ça ne changerait rien finalement. Kate serait ma Silk Specter et moi juste l'homme qui l'attend à la maison en se faisant un sang d'encre. Ce n'était pas ce que je voulais mais il fallait que je me fasse une raison, je n'étais pas fait pour l'héroïsme, m'y essayer serait même une énorme erreur.

Ce qu'elle dit ensuite à de quoi m'inquiéter et quand je pense que les choses ne peuvent pas devenir pires encore, elle termine sa phrase avec un "mais" qui laisse ses mots en suspends. Parce que ce n'était pas encore assez peut-être ? Qu'elle trouve que ça aille trop vite et que ça la fasse tiquer ça n'était pas encore assez. Je retiens un soupir, redoutant le pire et chaque mot qu'elle prononce alors crispe d'avantage ma main sur le pare-choc de la voiture. Elle a peur d'aller trop vite pour elle parce qu'elle ne connait rien à la vie de couple, je le comprends parfaitement. Elle a peur d'aller trop vite pour moi parce que Sarah ? Ses mots sont des aiguilles qui s'enfoncent lentement dans mon centre nerveux en essayant de voir laquelle parviendrait à provoquer la réaction la plus vive. J'écoute jusqu'au bout et ne réponds pas. Elle en a terminé avec les quatre vis de ce côté et je lui indique celles du côté opposé que je la laisse visser sans un mot. Sans un seul bruit. Dans un silence qui devient rapidement lourd et pesant. Je repense à ses mots, je me refais ses propos dans ma tête encore et encore. Elle en termine déjà avec les vis et je peux relâcher le pare-choc qui n'attend que les dernières vis pour tenir correctement.

Je m'approche de la ravissante étudiante et pose mes mains sur ses joues, encadrant délicatement son visage pour échanger avec elle un baiser profondément amoureux, intensément tendre et violemment délicat.

« Je t'aime, Kate. »

Après ce baiser elle ne pouvait pas en douter mais le dire donnait une autre dimension à cette vérité.

« Pendant presque deux ans j'ai cherché à savoir ce que je ressentais encore pour Sarah au fond des bouteilles et des verres, tout ça pour finalement trouver un ange sur mon chemin. »

Elle, mon petit ange, même si elle n'y croyait pas un instant et que je devrai la menacer de mort pour qu'elle accepte ce surnom un jour.

« J'ai aimé Sarah c'est vrai. Autant que je t'aime toi aujourd'hui. Jamais plus. Jamais moins. Tu n'es pas une remplaçante, une Kate de consolation dans ma vie. »

Je lui souris tendrement, un sourire un peu faible qui reflétait l'émotion qui étreignait mon cœur.

« Sarah sera toujours une partie de moi, elle sera toujours quelque part dans mon cœur, je ne l'oublierai jamais et ce n'est pas ce que je cherche à faire à tes côtés. Je veux démarrer une nouvelle vie avec toi, pas reprendre celle qui m'a été prise où elle était. Je ne vois pas notre couple comme de reprendre un film où il a été mis en pause. C'est un nouveau film, c'est une nouvelle histoire. »

Un baiser sur son front.

« Je suis désolé de ne pas pouvoir te donner tout mon cœur, que tu doives le partager avec une … avec un fantôme mais ça n'affecte pas l'amour que je te porte, en aucune façon. »

Un nouveau baiser, du bout des lèvres.

« C'est sans doute moi qui vais trop vite, parce que j'ai souvent hésité ou eu peur avec Sarah et je me demande à quoi aurait ressemblé nos vies si j'avais osé d'avantage, si je n'avais pas eu peur de m'investir et de m'abandonner totalement à notre relation. Je ne suis pas un fou, je ne répète pas encore et encore la même chose en espérant un résultat différent. Alors je vais peut-être vite, même sans doute beaucoup trop vite. J'oublie que c'est ta première aventure parce que tu ne me le fais jamais sentir. Parce que je t'aime à un point stupide et idiot qui me donne envie de m'investir tellement. »

Trop vite, trop fort mais je ne doutais pas une seconde de mes sentiments pour elle.

« Je vais trop vite parce que je ne veux rien regretter avec toi, parce que j'ai peur de te perdre mais surtout parce que je t'aime. »

Un soupir m'échappe, un sourire se dessine sur mes lèvres. C'est un sourire léger, comme le baiser qui arrive alors. Léger mais amoureux.[/color]
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  - Page 5 EmptyLun 11 Mar - 20:12

21 Mars 2050

Les mots du beau brun la flattèrent clairement tout en la gênant également. Elle ressentit aussi un faible pincement au coeur, ayant la sensation que ses propres sentiments pour l’écrivain n’étaient pas jugés à la hauteur par ce dernier par rapport à ceux qu’il éprouvait pour elle. Kate balaya bien vite cette pensée, espérant qu’il n’avait pas voulu lui faire passer un tel message. C’était entre autres pour cela qu’elle s’était intéressée à lui. En plusieurs mois, il n’avait pas eu un mot de travers ni un regard, se contentant du strict minimum. Puis à force, elle avait compris qu’il s’agissait plus de timidité qu’un manque d’intérêt. Le jeune homme n’avait jamais osé l’aborder avant et comment lui reprocher lorsqu’en quelques mois il avait dû voir l’ex-barmaid décliner plusieurs propositions. Seulement, sa curiosité avait été piqué au vif par cet individu qui ne cessait de taper sur les touches de son clavier et qui la contemplait comme une personne qu’il trouvait belle voire admirable et pas comme un simple objet. C’était le premier et le seul qui avait franchi ses premières barrières avec une facilité déconcertante puis les suivantes lors de leur premier rendez-vous. La brune l’avait laissé l’embrasser si facilement qu’on aurait pu croire qu’elle n’avait jamais cessé de côtoyer la gente masculine. Lorsqu’il avait appris pour son passé, cela avait quasiment ôté toutes les barrières que l’étudiante s’était mise. Ils n’en restaient plus que quelques unes concernant sa mère et leurs secrets à toutes les deux. Mais là encore, c’était à présent des barrières qui n’existaient plus depuis quelques semaines à présent.

Kate n’avait pas pensé qu’elle pourrait voir le garage comme un piège et pourtant, elle en ressentit presque l’impression lorsque son petit ami prit la parole concernant sa proposition qu’il lui avait faite un peu plus tôt et la réaction qu’elle avait eu et qui ne lui avait pas échappé. Oui, l’idée d’habiter avec lui, de continuer à avancer lui faisait peur, autant pour elle que pour lui. La brune s’était attachée à l’adorable écrivain plein de tendresse. Si demain, il se rendait compte qu’il ne pouvait pas y avoir assez de place pour Sarah et elle, son choix se porterait sur sa défunte fiancée qu’il aimait plus que tout et l’étudiante en serait blessée autant que lui le serait de prendre une telle décision sans en avoir le choix. Alors elle essaya de lui expliquer tout ça avec ses mots, en faisant attention de ne pas le blesser ou le braquer, tentant tant bien que mal de lui faire comprendre ce qu’elle pouvait ressentir ou penser de leur situation. L’étudiante n’avait strictement rien à lui cacher, plus maintenant. Henry avait déjà compris son pessimisme et était probablement conscient de ses craintes. La jeune femme n’avait jamais intéressé un homme de la sorte avant lui. Ils voulaient tous son corps sans se préoccuper de son âme. Mais l’écrivain lui s’était intéressé à elle à ses sentiments et ses envies, à ses objectifs dans la vie et ses craintes. Ses paroles étaient réconfortantes même si elle restait encore sur la réserve. Non pas qu’elle pensait que le chauffeur était en train de lui mentir. Seulement on ne pouvait jurer avec certitude agir d’une certaine manière dans une situation extrême. Fallon lui avait fait jurer de ne pas se mettre en danger pour elle lors de leurs sorties à deux sans promettre à son tour d’en faire autant. Mais dans l’action, aurait-elle pu s’empêcher de voler au secours de sa mère ? Elle n’en avait aucune certitude.

Je me souviens de ce que tu as dit.

La jeune femme termina de s’exprimer et ce fut au tour de l’écrivain de garder le silence. Elle semblait avoir échoué à ne pas blesser son petit ami ce qui lui fit un réel pincement au coeur. Suivant ses instructions silencieuses, elle passa de l’autre côté pour fixer les quatre mêmes vis de l’autre côté afin que le pare-choc puisse tenir un minimum de lui-même. L’étudiante s’appliqua du mieux qu’elle pouvait pour rendre un travail satisfaisant au beau brun. Seulement le silence qui s’était installé commençait à être source d’angoisse et de crainte. Elle termina les quatre vis et se redressa, permettant au garçon de relâcher la position ce qu’il fit rapidement pour s’approcher d’elle et l’embrasser comme jamais, caressant ses joues de ses mains. Puis il sortit ses trois petits mots, ces trois mots magiques qui semblaient pouvoir tout résoudre. Henry lui parla de nouveau de ce sauvetage qu’elle avait fait bien malgré elle. Ce n’était pas de son fait, même si elle ne regrettait pas d’avoir pu aider quelqu’un de part sa simple présence. La brune ne se voyait pour autant pas comme un ange parce qu’un ange était un être pur, ça n’avait pas été son cas, ou que pendant quelques années seulement. Elle avait été terni dès son jeune âge par l’espèce humaine. Le fait qu’il dise l’aimer autant qu’il avait aimé Sarah prit Kate au dépourvu. Même si elle ne doutait pas de ne pas être qu’une simple remplaçante, l’entendre dire ce genre de choses la touchait au plus profond d’elle tandis que son coeur se serrait, espérant qu’il dise vrai. Son sourire était sincère en tout cas. Après ce qu’ils avaient traversé ensemble, elle ne pouvait douter de sa sincérité. Ce qu’elle craignait, c’était l’erreur humaine, celle qui lui avait déjà coûté tellement. Il était conscient de ne pas reprendre là où il en était avec sa défunte fiancée avec elle. C’était déjà bien. Mais était-il conscient que leur chemin ne serait pas le même, entre autres à cause d’elle ? La seule chose qui pourrait être la même et que la brune n’évoquerait pas à haute voix, c’était sa mort prématurée qui pourrait survenir à tout moment au vue des risques qu’elle prenait le soir.

Le jeune homme déposa un nouveau baiser sur son front cette fois ci. Sa douceur était incroyable apaisante, envahissant le corps de la brune sans qu’elle puisse ne rien y faire. Elle aurait aimé avoir le même effet sur lui lorsqu’il avait paniqué à l’idée de détenir un don. Comment pouvait-elle le convaincre que le partager avec Sarah ne la dérangerait jamais ? Qu’elle ne souhaitait en aucun cas lui demander de l’oublier ? Il vint alors l’embrasser, effleurant ses lèvres du bout des siennes avant de s’excuser d’aller trop vite expliquant qu’il ne voulait plus avoir de regrets pour ne pas avoir essayé. L’écrivain avait peur de la perdre à son tour, à juste titre. Si Sarah n’avait jamais mené une vie dangereuse et avait simplement fait les frais d’une malchance, se trouvant au mauvais endroit au mauvais moment, ça n’était pas le cas de l’étudiante. La brune prenait des risques régulièrement, en étant la fille d’une tueuse à gage, ex-espionne Russe en fuite, en étant une justicière la nuit et bientôt en intégrant officiellement les rangs de la police. Il termina par l’embrasser de nouveau avec toute la tendresse et l’amour dont il était possible. Un petit sourire aux lèvres, Kate se mit à lui répondre, n’ayant pas voulu le couper avant cela.

Moi aussi je t’aime Henry. On ne peut pas jurer de ce que sera fait demain. Tu as déjà ressenti et vécu cela avant de me rencontrer. Ce n’est pas mon cas. Avant que tu n’entres dans ma vie, je m’étais jurée que plus aucun homme ne m’approcherait physiquement ou sentimentalement. Tu es passé à travers les deux murs que j’avais érigé.

Reprenant sa respiration, elle en profita pour venir caresser d’une main le bras du jeune homme dans un geste qui se voulait réconfortant.

Tu n’as cessé de remettre en question ma façon d’être et de penser. Tu m’as accepté malgré ce que je suis et ce que j’ai été. Tu m’as tellement inspiré confiance et fais part de tes sentiments, en plus de me les faire ressentir, que je t’ai tout dit de moi et de ma vie. Et tu es toujours là. Cela semble juste trop beau et je me dis qu’un jour, quelque chose changera pour nous retirer tout ça.

Venant chercher ses lèvres dans un baiser de consolation, la brune tentait de remettre ses idées en tête. Elle n’aimait pas ce genre d’échanges avec l’écrivain qui étaient épuisants. Mais cela semblait nécessaire parfois.

Je t’ai peut être permis de sortir de l’obscurité lorsque tu pensais que plus rien n’avait d’importance. Est-ce que cela nous garantit qu’une autre personne n’aura pas ce genre d’effet sur l’un ou l’autre à un moment donné ? Evidemment que non. Et même si avec des “si” on peut tout imaginer, aujourd’hui j’ai l’impression de trop goûter au bonheur et que cela me sera retiré, tôt ou tard, d’une manière ou d’une autre. Je sais que cette peur est irrationnelle et stupide, mais elle est là au fond de moi et je suis incapable de m’en débarrasser à l’heure actuelle.
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  - Page 5 EmptyLun 11 Mar - 21:32

Elle se souvenait donc de ma promesse. Que nous soyons ensemble ou non, je serai toujours là pour elle, pour l'aider et la soutenir. Elle semblait toujours avoir du mal à y croire ou avoir beaucoup de mal à l'accepter mais j'étais là et je n'entendais pas partir, je voulais être là, à ses côtés, maintenant et pour le reste notre temps à passer ensemble. J'espérais que ce temps dure toujours mais pour cela, il me fallait faire comprendre à la jeune femme la puissance des sentiments que je ressentais. Lui faire comprendre que Sarah est une partie de ma vie que je ne pourrai jamais oublier, que c'est une partie de ma vie qui sera toujours là et qu'elle n'est pas là pour reprendre mon histoire là où était resté le marque-page. Ce que je voulais avec Kate c''était une nouvelle vie, une nouvelle aventure, je voulais écrire une nouvelle histoire à ses côtés. Notre histoire. A elle, l'ancienne prostituée, fille et protégée d'une tueuse à gages, héroïne la nuit sous l'identité de Venom. A moi, écrivain veuf, fils de deux parents aux métiers ennuyeusement ordinaires et geek intense pendant les absences de la belle brune qui partage sa vie. J'aurai voulu l'accompagner et l'aider mais je ne serai qu'un boulet à sa cheville qui la tirerait vers le fond. Mes efforts les plus vaillants ne conduiraient qu'à sa mort et la mienne. Ou pire je pourrai lui survivre. Elle devait comprendre qu'elle n'était ni un lot de consolation pour mon cœur, ni une façon de continuer à écrire une histoire mais bien un premier prix avec qui j'espérais vivre une longue et belle histoire. Toute neuve avec une belle reliure en cuir et des dorures sur les majuscules. Je l'aurai volontiers écrite moi-même cette histoire magnifique de la rencontre d'une belle guerrière et d'un homme lambda. Elle comprendrait alors tout l'amour que je lui porte, elle verrait la folie amoureuse qui s'empare de moi rien qu'à penser à elle.

Mon discours terminé, c'est à elle de prendre la parole et je l'écoute en la regardant dans les yeux, le regard ancré dans ses beaux yeux verts. Je ne me lasserai jamais de l'entendre me dire qu'elle m'aime, je crois qu'elle le dirait en boucle comme un disque rayé que je n'arrêterai jamais de l'écouter. Elle parle du décès de Sarah et mon cœur se pince, non pas à la pensée de ma défunte fiancée mais de la possibilité de perdre Kate, celle qui me redonnait le sourire, qui m'avait redonnée envie de vivre. J'ignorais ce qu'elle me dit alors et ma bouche s’entrouvre dans un petit "o" de surprise. Elle s'était faite promesse de ne plus laisser un homme s'approcher et j'étais là, son visage entre mes mains, mes lèvres qui avaient trouvé les siennes plusieurs fois. Mon cœur se pince, se tord, prenant conscience de la chance inouïe et presque insolente que j'ai finalement de pouvoir la côtoyer et l'approcher. Je me demande même si c'est un reproche qu'elle me fait en disant cela. Non, son petit geste rassurant sur mon bras mais est-ce qu'elle m'en veut d'avoir frayé mon chemin ainsi dans son cœur ?

Je n'ai pas le temps d'y donner plus de pensées que la suite ne tard pas, arrivant bien rapidement et avec force. Ma bouche s'est refermée me donnant l'air moins stupide par chance. Je baisse un peu la tête en prenant conscience de la confiance qu'elle avait placé en moi en me disant toutes ces choses qu'elle m'avait dite. Elle parle comme si notre relation était un rêve et qu'un réveil allait bientôt sonner pour l'en réveiller. Ca me pince le cœur un petit peu plus encore, ma tête a du mal à se relever, j'ai du mal à rechercher son beau regard mais ceux sont finalement ses lèvres qui viennent s'emparer des miennes dans un baiser tendre et amoureux. La peur dont Kate me fait part trouve écho en moi, je ne peux que hocher la tête pour lui confirmer connaître ce sentiment affreux. Celui de tout avoir et qu'on peut tout perdre sur un simple claquement de doigts, sans prévenir, du jour au lendemain. Je connaissais parfaitement ce sentiment, je l'avais vécu avec Sarah bien trop souvent et je savais maintenant que c'était parce que j'avais peur de vivre dans l'instant présent. Parce que je préférais vivre dans l'instant désormais et plus en anticipation constante du pire.

Je l'embrasse du bout des lèvres, un baiser tendre mais qui demeure un smack malgré les longues secondes pendant lesquelles il se prolonge. Je relève finalement la tête pour la regarder dans les yeux, le cœur encore ému par les mots qu'elle avait eu.

« Je ne savais pas que tu avais juré qu'aucun homme ne te toucherait plus sentimentalement ou physiquement. Je … Je ne sais pas si je dois m'en excuser et j'espère que ça ne soit pas le cas parce que je ne me sentirai pas de le faire. Si tu regrettes tes choix, tes décisions de t'ouvrir, de m'accepter dans ta vie, je n'ai pas envie de m'en excuser parce que ce que je vis avec toi est vraiment trop intense, me fait sentir trop vivant pour que je le regrette. »

Je ne voulais pas paraître méchant avec elle, décidant alors d'un baiser aux coins de ses lèvres avant de continuer.

« J'ai parfois moi aussi l'impression d'être dans un rêve et qu'un réveil ne tardera pas à sonner et m'arracher de toi. De nos sentiments et de ce que nous vivons. »

Je pose mon front contre le sien.

« C'est pour ça que je n'ai pas envie de rêver de beaux et tendres moments avec toi mais de les vivre. C'est pour ça que je ne veux pas imaginer qu'un jour tu auras ta brosser à dents à côté de la mienne et que tu ne viendras qu'avec un sac de vêtements mais de le vivre. »

Un baiser sur son front, mes mains quittent ses joues pour prendre les siennes.

« J'imagine toujours le pire et le meilleur me fait souffrir. Ceux sont les paroles d'une chanson et c'est ce que tu vis en ce moment. Je l'ai vécu aussi. Avec Sarah. J'avais l'impression que tout était si bien, si parfait et qu'il ne pouvait qu'arriver quelque chose de noir et de sombre. J'étais tellement obsédé par cette idée que j'ai oublié de vivre et de profiter bien trop souvent. »

Je frotte ma joue contre la sienne, ça crisse un peu, je ne me suis pas rasé ces deux derniers jours, ça se sent.

« Ne te focalise sur tes inquiétudes. Ton esprit doit rester concentré sur l'instant présent. Ceux sont plus ou moins les mots d'un grand maître jedi et il a raison. La vie est brève, peut s'arrêter n'importe quand, demain matin quand je vais acheter du pain, ce soir quand tu seras de sortie. L'important ce n'est pas de savoir combien de temps ça va durer et d'imaginer ce qui peut arriver. L'important c'est de profiter de chaque seconde, de chaque instant et de n'avoir aucun regret si les choses s'arrêtent que de se dire qu'on en voulait plus. Je ne veux rien regretter avec toi, Kate. Alors je vais sans doute trop vite sur certaines choses et tu as raison de me le dire. Mais voilà pourquoi je le fais. Parce que je ne veux pas avoir de regrets. »
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  - Page 5 EmptyLun 11 Mar - 22:43

21 Mars 2050

Les baisers qu’ils échangeaient par moment étaient doux et sincères. Ils étaient bien loin de l’échange sauvage sur le lit qu’ils avaient eu plus tôt. Là, ils étaient deux personnes amoureuses en train de se faire des confessions, de parler sérieusement de leur relation et de leurs sentiments, à coeur ouvert. Et même si cela pouvait être douloureux, c’était aussi nécessaire la communication entre deux êtres humains. La jeune femme l’avait appris un peu à ses dépends au début de sa vie commune avec Fallon. La tueuse n’était pas une grande bavarde avant de devenir plus proche de sa fille adoptive. Les débuts de la cohabitation avaient été un peu chaotique. L’une ne disait strictement rien et l’autre marchait sur des oeufs en permanence, ne sachant pas ce qu’elle pouvait ou pas faire. Puis avec le temps, Kate avait réussi à ouvrir le dialogue, à échanger avec elle, à comprendre son fonctionnement à force d’observation. La jeune fille qu’elle était à l’époque n’avait aucune envie de faire la difficile, elle était prête à s’adapter à tout tant qu’elle pouvait rester et profiter le strict minimum de cette situation pour trouver quoi faire de sa vie et s’en sortir par ses propres moyens. Depuis les choses avaient évolués, la fillette était devenue une femme qui terminait ses études et avait lié un lien particulier, une véritable complicité avec sa mère adoptive. Elles se disaient tout et savaient qu’elles pouvaient compter l’une sur l’autre quoi qu’il advienne. Mais aujourd’hui, si la brune arrivait à jongler avec l’arrivée d’Henry dans sa vie, elle ne savait pas vraiment si sa sauveuse allait réussir à la garder dans sa vie et dans son coeur comme avant une fois qu’elle aura mis au monde son enfant, le sien, celui qui aura son sang qui coule dans ses veines.

L’écrivain était amoureux d’elle, si elle avait encore une once de doute qui pouvait se dissimuler dans son âme, celle-ci aurait été balayé bien vite en cet instant. Il semblait surpris de la promesse qu’elle s’était faite. Pourtant, avec ce qu’elle avait vécu, cela pouvait sembler logique qu’elle ne veuille plus que quiconque puisse la toucher, la manipuler ou la blesser de quelques façons que ce soit. La jeune femme s’était jurée de préserver le peu qu’il devait rester de son âme si toutefois il lui en restait encore un petit bout intact. Non, le beau brun n’avait pas besoin de s’excuser de cela, elle ne lui avait pas raconté cela dans ce but.

Je ne veux pas que tu t’excuses Henry ...

Son baiser au coin des lèvres de la belle l’arrêta dans sa phrase, le laissant alors reprendre. L’image qu’il utilisa pour illustrer leur histoire, depuis qu’ils s’étaient remis ensemble, était assez juste. Elle avait peur de souffrir d’un mal qu’elle avait à pein effleuré jusqu’à présent avec Fallon. Ce mal, cette souffrance, semblait tellement plus dur à surmonter, à subir que tous les coups qu’elle avait pu prendre jusqu’à présent. C’était ça le fond de son angoisse, souffrir et le faire souffrir. Parce qu’elle savait pertinemment que si elle partait du jour au lendemain, comme elle l’avait déjà fait pour tenter de le protéger, le jeune homme allait en souffrir, que son départ soit volontaire ou non. Elle écouta le garçon du début à la fin une fois de plus. Bien sûr qu’imaginer le pire n’allait rien changer. Cela n’allait pas l’empêcher de potentiellement se réaliser. Pour autant, débrancher le cerveau de la brune n’était pas une tâche aisée. Avec tous les aveux de son bien aimé, elle avait le souffle coupé. Ce qui était certain c’est qu’il l’aimait et comprenait parfaitement de quoi elle parlait. Elle déjà amoureuse, ne pouvait que l’aimer davantage. Il avait raison. Même si c’était bien plus facile à dire qu’à faire, l’étudiante devait apprendre à chasser ses pensées négatives plus facilement encore que ce qu’elle arrivait à faire aujourd’hui et profiter de tous ces instants avec lui. De la même manière, elle devait profiter de chaque instant avec Fallon, surtout à présent qu’il y avait un décompte avant qu’un nouveau petit être ait besoin de son attention. Kate devait profiter un peu plus de la vie et cesser cet engrenage dans lequel elle s’était mise depuis six ans à présent, vivant un train train quotidien qui la rassurait, la maintenait le plus loin possible de la douleur.

Je ne veux pas avoir de regrets non plus. Mais je ne peux pas gommer cette peur d’un claquement de doigts. Mais je te promets d’essayer.

Prenant à son tour son visage rugueux entre ses mains, la jeune femme lui caressa les joues brièvement avant de venir déposer un baiser sur les lèvres de son amant, un baiser plein d’amour, de compréhension, de résignation et de promesse. Elle ne voulait pas le décevoir, plus jamais. Et même si elle ne pourrait tout contrôler, la brune était déterminée à l’idée de faire de son mieux pour profiter de tous ces instants de joie et de bonheur qui leur étaient offerts de vivre. Lorsqu’elle relâcha les lèvres de l’écrivain, elle plongea de nouveau ses yeux émeraudes dans son regard noisette.

Je ramènerais le nécessaire pour mon hygiène et ne plus dégoûter mon petit ami avec son odeur dans mes cheveux si tu en fais de même.

Un sourire, un baiser au coin de ses lèvres et elle avait retrouvé ce petit sourire un peu enfantin qui montrait qu’elle allait aller de l’avant, une fois de plus. Jetant un oeil au pare-choc, elle reporta son attention sur le beau brun et lui dit :

On a pas fini le boulot chef. On s’y remet ?

Ce petit surnom faisait référence au dernier sujet abordé hier avant de parler de quelques banalités. Pour le coup, la jeune femme ne l'avait pas fait exprès mais le mot avait résonné à ses oreilles, la faisant réaliser. Aussi lui adressa-t-elle un clin d'oeil, essayant de le taquiner en faisant appel à sa mémoire.
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  - Page 5 EmptyMar 12 Mar - 6:16

Un petit malaise quand Kate me disait que j'avais brisé ses barrières, que je l'avais faite renoncer à une promesse qu'elle s'était faite à elle-même, qu'elle s'était ouverte sur tous les secrets qui régissaient sa vie. Je ne savais pas si je devais m'en excuser ou pas. D'un côté une petite voix qui me disait que oui, je devrai m'excuser de l'avoir faite renoncer à sa promesse et ses secrets. D'un autre côté je n'en avais aucune envie parce que je n'avais rien forcé, je ne l'avais pas contrainte, j'avais "mérité" d'être où j'en était aujourd'hui. La belle brune ne tarde pas à me rassurer et me faire comprendre qu'elle n'avait pas dit cela dans le but d'obtenir des excuses de ma part. Je ne la laisse pas terminer, je dépose un baiser sur la commissure de ses lèvres, j'ai entendu de dont j'avais besoin pour être rassuré mais bien d'autres mots allaient venir de ma part pour la rassurer, pour lui faire comprendre que je comprenais sa peur, que je savais ce qu'elle ressentait. Je savais ce que c'est d'être sur ce petit nuage, j'y étais moi aussi, dans ce rêve éveillé où il semblait ne pouvoir arriver que quelque chose de mal. Seulement j'avais plus d'expérience et je savais qu'il ne fallait pas écouter cette peur irrationnelle, je savais que l'important était de vivre et profiter avant de perdre ce qu'on avait plutôt que de redouter de le perdre. Je ne voulais pas perdre ce bonheur mais le temps qu'il durerait je voudrai en profiter au maximum.

Je parle avec Kate de ma propre expérience, tant pis si je prononce le prénom de ma défunte fiancée, elle se douterait de toute façon que c'est avec elle que j'ai ressenti ce que je lui décris. Je veux qu'elle puisse voir que je ne parle pas en sous-entendu, en laissant croire que je sais ce qu'elle ressent, je veux qu'elle comprenne que je sais parfaitement ce qu'elle ressent, que je l'ai vécu moi aussi, bien avant elle et que je me souviens du goût doux-amer qui règne en elle. La douceur et le sucre de cette relation, d'être en train de flotter bien au-dessus des nuages. L'amertume de redouter si fort que ça puisse s'arrêter un jour. L'étudiante semble réceptive à mes mots, je sais parfaitement que ces discussions lui sont épuisantes, elles le sont pour moi aussi. Ce n'est pas un épuisement physique comme certaines activités que nous avons mais un épuisement sentimental, ça demande du courage de s'ouvrir et de parler ainsi. Je ne crois pas ma petite amie le réalise mais ce que nous faisons là, avoir cette ouverture pour se parler et échanger, il y a bien des couples qui ne le font pas et ne le feront jamais, qui disparaitront à cause de ça, parce qu'ils n'auront pas su se parler au bon moment.

A la promesse de son essai, un petit sourire encourageant, je ferai tout évidemment pour l'aider à tenir cette promesse-là, je crois en avoir fait briser bien assez pour devoir me rattraper en l'aidant à en sauver d'autres. Ses mains sur mes joues légèrement rugueuses sont plaisantes, tout comme son baiser dans lequel flottent tant d'émotions que je n'arrive pas à toutes les identifier mais ce baiser sonne comme une promesse de vraiment tenter de se défaire de la peur qui la dominait pour l'instant. Je m'apprête à répliquer quand elle dit qu'elle justifie la raison de ramener le nécessaire pour son hygiène mais un baiser m'en empêche et je me contente de lui tirer la langue avant de l'entendre changer le sujet. J'aurai aimé que nous parlions encore un peu de cette façon mais je crois que l'essentiel était dit et surtout je ne voulais pas la forcer. Elle voulait clairement changer de sujet, pas question d'y revenir donc.

J'étais surpris par le surnom que m'avait choisi ma petite amie, je ne me sentais pas vraiment comme un chef pour elle alors pourquoi ce … et puis le souvenir pas si lointain d'un dîner me revient en mémoire. Visiblement ce dîner où j'avais mis les petits plats dans les grands lui avait vraiment plu. Elle-même s'était bien défendue ce matin avec son petit déjeuner anglais, même si j'en avais été très largement distrait par sa magnifique tenue qui lui allait si bien et la mettait tant en avant.

« Tatata, on assume ses erreurs ma belle apprentie. Moi je devais tenir le pare-choc jusqu'à ce qu'il tienne, c'est toi qui n'a pas fini de mettre les vis en place. »

Je la charrie, récupérant un tournevis. Les vis étant en miroir, elle n'avait qu'à imiter mes mouvements mais de l'autre côté de la voiture. Rapidement elles furent toutes bien en place.

« Ne reste qu'à remonter les roues, je pense que tu sais faire alors chacun la sienne ? »

Ca me semblait un savoir assez essentiel, même si Kate m'avait confessée ne pas être une passionnée du volant et ne pas particulièrement aimer rouler, changer une roue était à la fois essentiel et fondamental en cas de crevaison. Et sinon je me ferai une choix de lui montrer et lui expliquer. Elle me dit ne jamais l'avoir fait … vérité ou non je m'en moque un peu et je décide de jouer au professeur. Je commence par rapidement remettre les deux roues en place, fixant la première solidement et la deuxième moins fortement, elle servirait pour l'exemple. Je retire les chandelles qui maintenaient la voiture et je lui montre. Où trouver le cric et la clé pour ouvrir les boulons, comme soulever la voiture de côté, ouvrir les boulons, retirer la roue, mettre la suivante, puis la boulonner en place, redescendre en douceur la voiture du cric, ranger le matériel.

« A ton tour maintenant. Après tout c'est en forgeant qu'on devient forgeron, non ? »

Bien sûr je veillais à ce qu'elle faisait, prêt à la conseiller et la corriger même si elle n'en eut pas besoin sinon pour placer correctement le cric sous la voiture. Tout est prêt, tout est rangé, plus qu'à tester la voiture mais c'est dans sa main que je glisse les clefs.

« Pas de mais, pas de négociations. »
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  - Page 5 EmptyMar 12 Mar - 8:14

21 Mars 2050

La brune avait bien vu que son aveu stupide sur sa propre promesse avait mis Henry mal à l’aise. Là n’avait jamais été le but. Kate s’en était voulue à elle-même de baisser ses barrières ainsi, pour elle mais surtout pour Fallon. Faire entrer une personne dans leur vie était un risque supplémentaire, un risque dont elle n’avait pas besoin en Janvier après que la fin de la Crows League avait été décidé en collaboration avec le lieutenant Hart. Cet accord pour laver les Ward de tout soupçon vis à vis de la tentative d’attentat qui avait tout de même fait pas mal de victimes était un accord salé. La brune s’était inquiétée pour sa sauveuse qui s’exposait une fois de plus pour la protéger. Cela n’avait pas été négociable de toute façon. Même si elles n’avaient pas pu en parler seules avant que l’accord soit trouvé, l’étudiante avait bien compris que la tueuse ne lui aurait pas laissé le choix. Elle ne voulait pas entacher sa carrière future. Dans tous les cas, sa mère adoptive se méfiait de l’écrivain, bien trop. Mais cela ne suffisait pas à compenser le manque de vigilance qu’il avait créé chez la jeune femme. Sa façon d’être, sa petite tête d’ange, sa gentillesse et sa tendresse flagrante étaient des éléments qui l’avaient en confiance bien trop vite, bien trop facilement. Comme s’il était impossible au garçon de mentir. Bien sûr ce n’était pas le cas et c’était pour ça qu’elle avait mis de la distance avant de finalement le quitter. Elle devait se protéger mais aussi le protéger d’elle. Alors elle l’avait vu au port, l’étudiante avait voulu mettre un terme à tout ça. Mais elle n’en avait pas eu le temps, les événements ne lui avaient pas permis d’exprimer sa pensée, de dire au beau brun qu’elle ne pouvait pas. Elle avait fini par faire ça lâchement, par message interposé, pensant faire le bon choix. Le fait que le jeune homme se soit immiscé aussi facilement dans sa vie, l’ait atteinte aussi aisément lui avait fait peur. Elle craignait d’être blessée elle ou que cela n’atteigne sa mère. Elle avait peur aussi que leur vie un peu hors normes ne l’affecte. Alors Kate avait tout lâché, le regrettant bien vite amèrement avec la disparition de Fallon.

Peut-être allaient-ils trop vite mais qu’est-ce que c’était de ramener deux flacons de savon et deux brosses pour son confort personnel ? Cela ne signifiait pas que dans une semaine elle allait emménager aux côtés du beau brun. La jeune femme était loin de se douter que sa mère allait bientôt s’autoproclamer chef d’entreprise et lui proposait un appartement. La venue de cet enfant était une des dernières sources de stress chez l’étudiante qui avait peur de se voir remplacée. Elle aimait sa sauveuse plus que tout et même si elle ne doutait pas qu’il pouvait y avoir la place pour deux enfants dans son coeur, contrairement à ce qu’elle pensait elle-même, la brune avait peur d’être mise de côté, de ne pas être traité à égalité ne partageant pas le même sang que Fallon. Mais elle chassa vite cette idée. Elle venait de dire à Henry qu’elle allait faire en sorte de plus vivre dans l’instant présent, cela était valable sur tous les pans de sa vie. Son sourire est sincère, encourageant et craquant. Comment faisait-il pour faire bondir son coeur dans sa poitrine de cette façon sérieusement ? Puis elle observa leur travail qui était loin d’être achevé. Evidemment, Henry lui remit la faute dessus ce qui ne manqua pas de la faire rire tandis qu’il allait s’équiper à son tour d’un tournevis. L’observant, elle copia ses mouvements trait pour trait, vissant les mêmes vis que lui au même endroit par effet miroir. Puis il lui annonça qu’ils pouvaient remettre les roues avant à leur place, laissant la brune prendre la sienne.

Euh … Comment dire … Moi je sais pas faire ça en fait. Tu aurais dû mieux regarder mes qualifications avant de m’embaucher.

Le sourire aux lèvres, cela fit bien rire le jeune homme qui s’empressa de lui montrer comment faire, faisant une roue puis la seconde. Cela ne semblait pas bien compliqué comme ça mais lorsque Henry lui mit le cric et la clé dans les mains pour qu’elle s’exerce, la brune ne faisait clairement pas la maligne. Posant un genou au sol, elle commença par vouloir mettre le cric, rapidement rectifiée par son petit ami avant qu’elle ne fasse une bêtise en s’appuyant sur une partie fragile de la voiture. Puis elle pompa sans trop de mal pour soulever son côté de la voiture, libérant ainsi la roue du poids de cette dernière. Un à un, elle dévissa chaque boulon pour pouvoir ôter la roue puis lorsqu’elle eut retirer la roue, elle la remit en place et commença à visser de toutes ses forces, ne voulant pas qu’elle se fasse la malle par sa faute. Un regard au beau brun et celui ci semblait convaincu parce ce qu’elle venait de faire.

T’es sûr que c’est assez serré ?

Il le lui confirma sans hésitation et ils rangèrent le matériel. Puis en se retournant, l’écrivain en profita pour mettre la clé de la voiture dans sa main. Le regard de la belle n’était pas très serein mais au vue des paroles de son petit ami, elle n’avait pas trop le choix. Elle attrapa son débardeur qu’elle enfila avant de donner son tee-shirt à son voisin. Ils n’allaient pas risquer l’amende pour ça, c’était bête. Kate retourna dans la maison cherchant son portefeuille, histoire d’avoir ses papiers sur elle, le beau brun en fit de même au cas où puis elle s’installa derrière le volant, réglant le siège conducteur à son aise. Un dernier regard à Henry pour vérifier qu’il n’avait pas changé d’avis et elle démarra tandis qu’il ouvrait la porte du garage. La jeune femme avait une conduite assez souple et tranquille.

Monsieur est-il satisfait ?

En réalité, la brune n’attendait qu’une chose, qu’il lui dise de faire demi-tour. Conduire n’était vraiment pas son truc. Ils finirent par faire marche arrière et revenir dans le garage après un petit tour qu’un quart d’heure. Sortis du véhicule, elle le regarda et ne put s’empêcher d’ajouter un petit sourire aux lèvres.

Je préfère amplement marcher.
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  - Page 5 EmptyMar 12 Mar - 9:22

Il y avait finalement un côté très agréable à ce que je faisais. Pouvoir apprendre quelque chose à Kate qui pourrait bien lui être utile dans la vie de tous les jours. Apprendre à changer une roue, quelque chose qui pouvait être utile n'importe quand. Certainement moins que de savoir se battre dans une ville comme Europolis mais ça serait toujours une corde en plus à l'arc de Kate. D'ailleurs je me demandais si elle avait une voiture. A son discours je crois que je connais d'ores et déjà la réponse mais ne savait-on jamais qu'elle en ait eu besoin un jour et qu'elle en ait acheté une. Je pourrai toujours m'en occuper. Je possède de bonnes petites bases en mécanique, même si les opérations les plus délicates sont faites dans un garage pour d'évidentes raisons de technique et de matériel. J'avais tout ce qu'il fallait pour l'entretien courant et même un peu de carrosserie mais si je devais sortir des parties entières du moteur ou accéder à des zones spécifiques, je n'avais pas les connaissances, les gestes et le matériel adéquat. Savoir reconnaître quand on ne peut plus rien faire de plus, il paraît que c'est une qualité mais j'avais parfois bien du mal à l'accepter pour tout dire. D'autant qu'on parlait là de ma voiture personnelle, une vieille, très vieille BMW qui tournait encore parfaitement rond grâce à l'entretien que j'en faisais. Je l'avais achetée épave lorsque nous avions emménagé avec Sarah et depuis j'avais fait beaucoup de travaux dessus, j'avais énormément investi dedans, minimisant les frais toutefois en faisant beaucoup de choses moi-même. Les pièces pouvaient être onéreuses mais jamais autant que la main d'oeuvre et se l'économiser était une excellente chose. D'autant que je travaillais avec un petit garage, le patron et son apprenti, et que j'avais un accord avec le patron pour lui amener la voiture, la pièce et que la main d'oeuvre soit payée sans frais d'état. Au black comme on dit.

Ma petite amie, après sa confession, se veut une excellente étudiante, elle écoute, elle regarde, vraiment intéressée. Je doute que ça l'intéresse réellement mais elle fait l'effort et ça me fait vraiment plaisir. J'avais fait l'effort avec ses cours pour ses examens et l'aider à réviser, m'improvisant professeur en lui posant des questions. Ca ne m'intéressait pas vraiment, d'autant que je ne comprenais pas forcément tout, ce qui compliquait la chose et mon implication mais j'avais fait ce que je pouvais pour lui venir en aide. Un effort que j'avais fait pour elle comme elle en faisait un aujourd'hui pour moi. Elle s'en sort particulièrement bien, attentive à ma remarque sur la position du cric, je lui explique que bien souvent les constructeurs laissent une marque, un petit quelque chose de distinctif pour savoir où placer le cric. Je ne lui explique pas le principe et fonctionnement d'une chandelle, je doute que ça l'intéresse et franchement je doute qu'elle en utilise une un jour. Constatant son excellent travail, je souris à sa question et je hoche la tête pour lui confirmer qu'elle a bien serré.

« Oui, tu as fais un excellent travail. J'avais pensé installer une boulonneuse, plus communément appelée pêteuse, mais avec mon audition ce n'est pas compatible. Et de toute façon rien ne vaut une clé dynamométrique pour bien faire. »

Nous allons faire un tour et je mets les clefs dans ses mains. Elle n'a jamais roulé en ma présence, s'est toujours laissée conduire et puisqu'elle a le permis, j'étais curieux de voir comment elle roulait. Je crois qu'elle n'est pas enchantée par l'idée mais j'insiste un peu et elle cède. Nous nous rhabillons, question de décence, pour ensuite nous mettre en route le temps d'un petit tour. Je constate avec plaisir que le moteur fait un joli son, que mes travaux ont payé. Ma petite amie roule tout en souplesse et en délicatesse malgré la puissance du moteur qui semble parfois la surprendre lorsqu'elle appuie un peu plus fort sur la pédale d'accélérateur. Je ne sais pas avec quoi elle a l'habitude de rouler, si seulement elle a l'habitude de rouler, mais clairement elle se laisse surprendre au début. Bien vite nous voilà revenu et j'ai le sentiment que la belle brune soupire intérieurement de soulagement que ça soit enfin terminé. Un peu comme moi quand je fais une prise de sang en fin de compte. Je déteste les prises de sang.

« Oui, très satisfait. »

Je lui souris tandis qu'elle termine de garer la voiture et qu'elle me fait savoir qu'elle préfère marcher et je ne peux que sourire.

« Je préfère amplement rouler. »

Mais je pouvais comprendre qu'elle n'aimait pas rouler. Je m'approche d'elle, récupérant les clefs pour fermer la voiture et les ranger à leur place. Je reviens et l'embrasse tendrement.

« Vous avez fait un très bon boulot, je vous engage, Mademoiselle Ward. La prochaine fois nous apprendrons à faire une vidange en changeant le joint par la même occasion. »

Un nouveau baiser puis un autre, plus doux, qui se pose sur sa joue. J'attrape le bas de son débardeur et lui enlève, retirant mon t-shirt avant de revenir quêter un baiser et de murmurer.

« Et si vous voulez discuter vos horaires ou une augmentation, ça se fera dans mon bureau. »

Je mordille son oreille, comment est-ce que je peux ENCORE avoir envie ? C'est inhumain. Nous sommes comme un de ces couples qui ne peut jamais se contenter de plaisir, qui en veut toujours plus. J'adore ça. Ce petit nuage.

« Est-ce qu'un petit café te tenterait ? Après ça … Et bien je n'ai plus vraiment de programme, je pensais écrire un petit peu mais puisque tu es là … Tu t'y connais un peu en jeux vidéos ? »

Une autre passion à moi mais je n'étais pas certain que nous partagions celle-là pour le coup.
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  - Page 5 EmptyMar 12 Mar - 10:59

21 Mars 2050

Conduire n’avait jamais été une passion pour la jeune femme. Elle le faisait par nécessité et non par envie. Cela ne lui déplaisait pas outre mesure lorsqu’elle allait sur les extérieurs de la ville, là où la circulation était bien moins nombreuses. Mais en centre ville, les gens semblaient être plus tarés que d’habitude derrière un volant. C’était hallucinant et Kate n’aimait pas du tout cette impression. Aussi, se faire conduire les rares sorties où la voiture était nécessaire ne l’avait jamais dérangé, bien au contraire. Elle espérait bien que le beau brun ne lui imposerait pas de conduire à chaque fois parce qu’il risquait de se confronter rapidement à un mur. Sa voiture personnelle semblait puissante, elle se faisait parfois avoir par la pédale d’accélérateur qui n’avait pas du tout la même sensibilité que la voiture de sa mère qui était une sportive. Rendre les clés de la voiture à son petit ami était clairement plus un soulagement qu’une déception. En attendant, cela semblait lui avoir fait plaisir et c’était le principal. Sa remarque concernant sa préférence pour la marche à pied amusa le jeune homme qui s’empressa d’avouer préférer la voiture.

Conduire loin des autres voitures ne me dérange pas mais en ville, les gens sont fous au volant je trouve.

Une fois les clés rangées, l’écrivain revint vers elle et l’embrassa. Ses baisers étaient toujours aussi enivrants et désirables. Il y avait tant d’amour dans ses gestes et ses attentions. Puis, dans le rôle du mécanicien en chef, il la fit rire avant de la faire taire d’un doux baiser puis un autre sur sa joue avant de la faire rire de nouveau alors que ses mains baladeuses lui enlevaient son débardeur avant d’enlever son propre tee-shirt. Un nouveau baiser, tandis que le contact entre leurs deux bustes chauds la fit frissonner. Puis le garçon s’approcha de son oreille pour lui murmurer quelques mots qui eurent le don de faire monter la température radicalement, alors que son coeur s’emballait à une vitesse folle. Ses lèvres et ses dents sur son lob d’oreille la firent frémir. C’était inhumain d’avoir toujours autant envie mais surtout, c’était inhumain de pouvoir l’allumer de la sorte, avec une telle facilité. Le ventre serré, les cuisses contractées, sa respiration devenait déjà un peu irrégulière rien qu’à imaginer ce qui pouvait traverser l’esprit de son amant. C’est alors que tout naturellement, Henry proposa de boire un café afin de réfléchir au programme du reste de la journée. C’était à la fois frustrant et très motivant. Le jeune homme adorait se jouer d’elle et elle ne comptait pas être en reste. La brune aussi pouvait le titiller, l’émoustiller et le provoquer sans lui donner satisfaction. Il avait éveillé ses sens cruellement et elle comptait bien lui en faire se mordre les doigts. Le suivant dans la cuisine elle lui répondit :

Absolument pas. Tu sais à part les études et le bar, quand je te disais que ma vie était assez morose, ce n’était pas juste pour passer pour une fille simple.

Arrivés dans le coin cuisine, la jeune femme laissa son petit ami s’occuper de les servir tandis qu’elle s’appuya de ses coudes sur le plan de travail, juste en face de lui, offrant une vue dont elle était bien consciente sur sa poitrine. Elle en profita pour détacher ses cheveux qui n’avaient plus besoin d’être noué en chignon et passa l’élastique autour de son poignet.

Tu joues à quoi comme jeux alors ? Et pourquoi ne pourrais-tu pas écrire un peu ? Si tu es inspiré, je m’en voudrais de t’empêcher d’écrire la suite de ton roman. Je compte bien finir le premier tome dès que mes épreuves seront terminées.

Attrapant la tasse qu’il lui tendit, elle le remercia d’un signe de la tête, lui adressant par la même occasion un regard flamboyant et un sourire malicieux, consciente qu’il avait compris, histoire de lui confirmer qu’elle le faisait bel et bien exprès. Buvant le liquide noir, elle réfléchissait à ce qu’elle aimerait faire avec lui et là tout de suite, une seule réponse lui venait en tête. Sauf que l’étudiante ne devait pas céder aussi facilement. Elle l’avait déjà fait quelques heures auparavant. Et puis, elle se doutait bien que les couples ne faisaient pas que ça de leur journée. Se poser devant un film ou une série ne la tentait pas des masses pour le coup. Une fois installés, ils n’allaient plus bouger et ça n’allait pas arranger ses affaires. Par contre, un jeu vidéo, c’était actif, cela lui permettrait de plus échanger avec lui, discuter voir venir chercher un baiser par moment.

Quel jeu aurais-tu voulu me faire tester dis moi ? Je vais être nulle au départ mais je vais apprendre.

Kate voulait se créer des occasions pour pouvoir titiller son petit ami de manière discrète ou non mais en tout cas de manière logique et censée. Le beau brun avait voulu jouer alors ils allaient jouer, de plusieurs manières d’ailleurs. Elle le suivit au salon et ils s’installèrent dans le canapé alors qu’il lançait la console et lui donna une manette.
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  - Page 5 EmptyMar 12 Mar - 11:29

Ca se sentait dans sa façon de conduire, elle n'était pas détendue derrière un volant et je me fis rapidement la promesse de conduire le plus souvent possible pour ne pas la mettre dans une situation inconfortable. Si elle n'aimait pas ça alors que j'adorais c'était ridicule de la forcer parce que je crois que c'est ce que je ferai. D'ailleurs elle ne manque pas de me confirmer cette impression en me disant aimer conduire hors de la ville mais pas à l'intérieur. C'est vrai que les gens peuvent être nerveux voir même agressifs quand ils sont au volant et si Kate n'était pas à l'aise, c'était un coup ce qu'elle soit mal à l'aise et je ne voulais pas ça. Alors les clefs ça serait pour moi et ma petite amie dans le siège passager. Et puis cela lui permettrait de boire si nous sortons, j'aime la façon dont l'alcool fait rougir légèrement ses joues mais aussi ses oreilles, ça lui donne un charme supplémentaire que je n'arrive pas à m'expliquer vraiment mais que j'adore.

« D'accord, j'ai compris, je jouerai les chauffeurs pour vous, Mademoiselle. Mais il me faut vous prévenir, cela risque d'être un service que vous devrez payer en baisers … Et peut-être bien plus si affinités. »

Je souriais, la charriant un petit peu tout en parlant de la suite de la journée qui était, finalement, plutôt libre. Je proposais quelques idées, pas franchement sérieux lorsque je m'exprimais sur le le bureau, c'est vrai que c'était un fantasme qui me tentait énormément mais je ne voulais pas le vivre ainsi. Je dois bien avouer que je préférais que ma petite amie m'en fasse la surprise, même si cela voulait dire attendre un mois ou plus. Je pouvais attendre mais je ne résistais pas à la provoquer, j'avais ridiculement envie. A nouveau. Nous venions à peine de pratiquer et je désirais la posséder une fois de plus, quelque chose ne tournait pas rond dans ma tête c'est certain. Ca avait à faire avec le charme évident de la belle brune, avec son corps somptueux mais je crois aussi avec le petit nuage plaisant sur lequel nous flottions.

Dans la cuisine, elle est bien loin d'être sage, s'installant de façon à m'offrir une vue désirable sur sa poitrine, mes efforts pour conserver un contact visuel sont assez rapidement vains et mes yeux ne parviennent à s'empêcher de petits regards furtifs vers son décolleté. Pourquoi j'ai choisi cette brassière de sport ? Juste le débardeur ça aurait été tellement plus … sympa. Ok … Finalement la brassière c'était peut-être mieux. Elle savait y faire pour me donner des envies, juste retour des choses, je l'avais provoquée par mes mots mais aussi par mon attitude et finalement je crois que j'aimais bien ce jeu qui s'installait. Même s'il signifiait que nous allions probablement céder à nos envies rapidement.

« Plein de gens n'ont pas joué à des jeux vidéos, ça ne fait pas de leur vie une existence morose. Il est toujours temps de découvrir et évoluer. »

Je lui souris, ses cheveux détachées elle est encore plus sexy c'est incroyable. Je souris en l'entendait dire qu'elle compte finir mon roman, j'espère qu'elle acceptera d'être relectrice pour le second et de me donner son avis sur l'écriture de ce dernier.

« Principalement des jeux d'aventure ou de tir mais j'avoue apprécier des jeux avec de bons scénarios. Sur ordinateur je joue essentiellement à des jeux de tir en ligne. Mais le temps que tu appréhendes la manette, on va commencer par quelque chose de plus calme, un jeu de plate-formes. »

Quand à l'idée d'écrire ? Non, je n'y avais pas la tête pour l'instant.

« Je n'ai pas vraiment la tête à écrire quand tu es là, je préfère partager quelque chose avec toi, comme de la mécanique ou un jeu vidéo. Ou que tu me bottes les fesses en entrainement. »

Je tirai la langue, la narguant un peu avant que nous nous installions dans le salon pour l'initiation de Kate aux jeux vidéos.

« Crash Bandicoot 3. Plus facile à prendre en main que les deux premiers. C'est un vieux jeu mais tellement bon qu'il a été remasterisé plusieurs fois. C'est un jeu de plate-forme, le but est de traverser le niveau, sans mourir. Et tous les cinq niveaux accomplis, il faut battre un boss. Je suis sûr que ça sera une formalité pour toi. »

Je lui explique les différentes touches du jeu, m'asseyant tout contre elle et la laissant faire ses premiers pas dans l'aventure. Je regarde son visage angélique marqué par la concentration, entourant ses épaules d'un bras sans perturber son jeu, la gardant tout contre moi et déposant un baiser sur sa joue pour l'encourager. Je la guide à travers le premier niveau, comme utiliser la toupie pour éliminer les adversaires, sauter pour éviter trous et pièges. Kate ne tarde pas à prendre ses marques, sans doute aidée par ses entrainements au combat qui semblaient lui donner une bonne coordination oeil-main et de bons réflexes. Sa concentration est des plus ravissantes, ne manquerait que de voir sa langue sortir d'un coin de ses lèvres et le tableau ne pourrait être plus mignon.
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Kate Ward
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  - Page 5 EmptyMar 12 Mar - 12:47

21 Mars 2050

Henry était le genre de petit ami compréhensif. Jouer les chauffeurs ne semblait pas le déranger. En même temps, au vue du sa profession, le contraire aurait été plus que surprenant. Il en profita pour marchander quelques baisers voir plus. Après l’avoir tenté comme il venait de le faire, le jeune homme se fichait réellement d’elle. Elle ne put s’empêcher de sourire franchement avant de lui répondre :

En baisers et plus si affinités ? Rien que ça ? Je vais peut être continuer d’opter pour la marche alors. Je sens que ma dette va devenir bien trop lourde bien trop vite au vue de vos envies régulières.

Un clin d’oeil en prime et Kate rentrait clairement dans son jeu, se moquant de lui en retour. Elle allait devoir trouver un moyen de lui rendre la monnaie parce que l’écrivain semblait bien s’amuser de sa capacité à éveiller ses sens et ses sentiments. En quelques secondes seulement, il avait réussi à faire monter la pression en elle sans faire aucun effort. Et après il osait dire qu’elle avait l’avantage sur ce point là. Vraiment n’importe quoi. La brune n’avait toujours pas décelé de réels défauts chez lui. Il en avait, c’était certain. La perfection n’était après tout pas de ce monde. Mais il fallait reconnaître qu’à l’heure actuelle, le jeune homme devait être ce qui s’en rapprochait le plus. C’était sûrement ce genre d’impression qui avait mené à l’expression “l’amour rend aveugle”. Perchés sur leur petit nuage, elle avait l’impression d’être la seule capable de ternir le tableau. L’étudiante chassa bien vite cette pensée négative qui n’allait rien lui apportait du tout. Alors ils se dirigèrent vers la cuisine pour boire un café et Kate en profita pour se venger doucement, relâchant ses cheveux et adoptant une posture mettant en avant sa poitrine. Au fur et à mesure que le regard de son petit ami faisait des allers-retours entre ses yeux et sa poitrine, son sourire ne faisait que grandir, telle une provocation supplémentaire.

Je n’ai jamais dit que ne pas avoir joué aux jeux vidéos fait de ma vie une vie morose. Par contre, ne faire que travailler, au bar ou pour les études, ça a dû rendre ma vie morose, très simple. Mais je ne m’en plains pas, c’était mon choix après tout.

Ecoutant les types de jeux auxquels il jouait, réellement intéressée par les passes-temps de son petit ami, la jeune femme restait dans la même position, sirotant sa boisson chaude. Elle ne savait pas qu’il existait autant de jeux différents. Lorsqu’il lui parla jeux de tirs, il n’était pas bien difficile d’imaginer ce que cela pourrait être. Par contre, elle n’avait aucune idée de ce que pouvait être un jeu de plate-formes. L’étudiante releva le fait qu’il ne voulait pas écrire, surprise de sa remarque. Elle n’allait pas rater une telle occasion de le taquiner une fois de plus, surtout après ce tirage de langue en bonne et due forme qui venait la narguer, lui donnant plus envie d’avoir cette langue sur son corps que tirée ainsi. Changeant immédiatement de pensées pour ne pas s’embourber dans ce sujet, elle lui répondit :

Alors pendant plusieurs mois tu venais au bar chercher ton inspiration et maintenant que tu m’as à domicile, je ne t’inspire plus. Je comprends, Monsieur a fini par se lasser.

Kate lui tira la langue à son tour, le provoquant une fois de plus. Son petit ami avait voulu jouer, elle n’allait pas se priver. Ils finirent par se diriger vers le salon tandis que le beau brun lui expliquait qu’elle allait jouer à un vieux jeu du nom de Crash quelque chose. Peu importait le nom, le garçon se montrait bon professeur, expliquant petit à petit les boutons, la façon de jouer, le fonctionnement de certains éléments du jeu. Son bras était venu se placer autour de ses épaules. Il ne semblait plus vouloir la chercher mais simplement passer un bon moment avec elle et la jeune femme se prit rapidement au jeu, tentant de faire de son mieux mais se trompant tout de même de boutons parfois. Puis au bout d’un moment, elle fourra la manette dans les mains de l’écrivain.

Vas-y à moi de te regarder.

Appuyée contre lui, le laissant tout de même récupérer son bras pour pouvoir jouer, la brune cala sa tête sur l’épaule de son petit ami et le regarda faire. Sa façon de jouer était bien plus fluide et logique que la sienne. Cela se voyait qu’il avait un peu plus l’habitude qu’elle pour jouer, à ce jeu comme à n’importe lequel. Tournant la tête, elle déposa un baiser sur son épaule nu avant de réorienter son regard sur l’écran de la télé.

C’est un paiement d’avance, note le bien. Et sinon, ton second bouquin avance tout de même ? Je suppose qu’avec les dernières semaines où je t’ai pas franchement permis d’écrire, tu as dû prendre du retard. Ton éditeur t’as donné un délai, ça se passe comment au juste la vie d’un livre et le partenariat d’un écrivain avec son éditeur ?

Kate était vraiment curieuse de connaître la vie du célèbre auteur de best-seller. Elle n’avait strictement aucune idée de comment cela se passait. L’étudiante se doutait bien que tous les livres ne pouvaient être publié aussi facilement mais elle était curieuse de connaître ce fonctionnement si particulier et surtout le cheminement que son amant avait suivi pour sortir son oeuvre. Etait-il sûr de pouvoir publier le second volet après avoir eu un tel succès ?
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  - Page 5 EmptyMar 12 Mar - 13:14

J'aimais beaucoup le moment qui se profilait entre Kate et moi. Loin de l'excitation sexuelle, loin de la tension et du désir que le sexe peut parfois engendrer et provoquer chez nous. Un moment tendre et câlin, cela faisait trop longtemps qu'il n'y en avait plus eu un qui ne dérape pas. Seulement j'ai provoqué ma petite amie, involontairement je voulais juste un peu de douceur et lui proposer une idée pour un jour, pas maintenant mais un autre jour. Je n'avais fait que provoquer et attiser son envie, je m'en voulais un peu. Si elle continuait à me chercher, je me laisserai céder à ses avances, de toute façon je doutais pouvoir vraiment y résister mais je m'y laisserai prendre d'avantage. C'est qu'en très peu de temps l'étudiante a appris comment appuyer sur les bons boutons pour me donner des envies brûlantes et torrides de son corps.

« Moi qui pensais, au contraire, que tu avais déjà un crédit d'avance sur des courses en voiture. »

Avec tous nos baisers et moments torrides, il faudrait que je promène ma petite amie un paquet de kilomètres avant que nous ne soyons quittes. Mais j'appréciais l'humour qui régnait, même si sa provocation, en abusant du charme de sa poitrine, faisait son effet. Je me sentais bien faible face à sa provocation, cette petite brassière commençait sérieusement à être de trop, je veux dire, de quel droit ce bout de tissu retient captif d'aussi beaux seins, d'abord ? Et qui est donc le sombre crétin qui n'a pas décidé de la laisser topless ? Si je le tenais, je lui adresserai une paire de gifles amplement mérité tiens ! Je vois le sourire de l'ange face à moi qui grandit de plus en plus, chaque fois que mon regard dérape, que je ne parviens pas à me contenir et que mes yeux glissent sur le décolleté qu'elle m'exhibe par provocation. Un peu plus sérieusement et avec un sourire amoureux, je me permets quand même de répondre à ses mots.

« Je suis content que tu aies changé un peu tes habitudes pour me faire de la place. »

J'avais bousculé toute la vie de la jeune femme et je ne m'en étais jamais vraiment rendu compte. Maintenant que nous échangions, je prenais d'avantage conscience des choses, d'avantage conscience de ce que j'avais apporté à sa vie comme bouleversement. Un vrai boulet de destruction quand on y réfléchissait. C'était fascinant et effrayant à la fois. Et dire que j'étais désormais en couple avec ma muse, j'avais encore beaucoup de mal à en revenir mais c'était la vérité. Je baisse la tête, un peu confus malgré l'humour des mots de la jeune femme. Je ne voulais pas qu'elle le prenne comme ça et je crois que ça n'était pas le cas mais je choisis quand même de préciser, sur un don sérieux et humoristique en même temps.

« Ca me fait deux fois plus de Kate quand je fais à ma façon. Avec elle à pouvoir la toucher et profiter quand elle est là. Avec elle à m'inspirer en me souvenant des moments passés ensemble quand elle n'est pas là. »

Je pense qu'elle comprendrait ce que je disais, après tout Kate était intelligente, je n'avais jamais aucun doute là-dessus, ni ne me permettrait jamais d'en avoir. Par exemple quand je lui donne la manette, elle s'adapte rapidement au jeu, patiente et maitrisée, parvenant très rapidement à comprendre les mécanismes. Si son style est lent et très calculé, ça fonctionne plutôt bien, quand ses doigts ne se trompent pas de bouton. Il faut dire que le plus long dans un jeu reste d'appréhender les contrôles, c'est comme ça depuis toujours. Et encore Crash comptait bien de fonctionnalités différentes en réalité.

La manette finit dans mes mains après de longues minutes à essayer et réussir à passer les premiers niveaux. Elle n'en était pas encore au premier boss mais peu importait, je la découvrais joueuse et en plus plutôt douée. J'allais devoir faire attention, elle risquait bien de me surpasser rapidement à ce rythme. D'ailleurs je me demandais si elle ne pouvait pas déjà me surclasser sur certains jeux de tirs, notamment ceux en réalité augmentée. Cette dernière avait beaucoup évolué jusqu'à atteindre aujourd'hui une précision quasi-réelle. Elle ne pouvait toujours pas recréer la douleur ou le recul d'une arme mais elle était devenue terriblement précise et réaliste. Tout en jouant, un peu distrait par les mots de Kate, je prends mon temps pour passer les niveaux, la laissant voir et comprendre ce que je faisais. Rien de pire que quelqu'un qui traverse les niveaux à la vitesse de l'éclair sans comprendre pour être dégoûté.

« Il avance, ne t'en fais pas. J'ai noté beaucoup d'idées pendant que nous vivions ensembles et je les retranscris désormais par écrit. Je n'ai pas de délai, mon éditeur ne voulait m'acheter qu'un tome, il doutait du succès alors quand il m'a recontacté j'ai pu imposer mes propres conditions. Notamment sur l'adaptation en film et en jeu vidéo mais aussi l'absence de délai au profit de la qualité. Cela dit ces derniers temps c'est surtout sur l'adaptation en film que je planche. A lire et corriger les scripts qui me parviennent de la production. Dernièrement ils m'ont parlé casting, je suppose que ça ne t'intéresse pas de devenir actrice ? »

Je la charrie un peu, tournant la tête pour déposer un baiser dans ses cheveux, tant pis pour la vie que je perds. Je reprends au dernier point de contrôle, termine le niveau, le premier boss arrive, je rends la manette à ma petite amie.

« Prends ton temps, apprend ses attaques et tu verras, ce n'est pas bien difficile. »

Comme un combat, exactement comme un combat finalement. Kate se rassoit dans le canapé, visiblement concentrée à nouveau. J'aime son expression sérieuse et grave, comme si le destin du monde se jouait entre ses mains. J'hésite un instant, un petit peu mais tandis qu'elle est en difficulté contre le boss mes doigts se posent sur sa cuisse couverte d'un legging très près du corps. Lentement mes doigts caressent sa cuisse, glissant de plus en plus à l'intérieur de ses cuisses, s'approchant de plus en plus de son entrejambe.

« C'est très important de rester concentré. »

Je dis cela joueur et taquin. Je voulais de la tendresse, un moment câlin mais la vérité est aussi cruelle que plaisante : nous sommes tous les deux complètement hors de contrôle quand nous sommes ensembles. Ma main est de moins en moins sage et même si elle tente de rester concentrée, je devine que Kate adore ça.
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Kate Ward
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  - Page 5 EmptyMar 12 Mar - 15:11

21 Mars 2050

Le beau brun finit par lui accorder tout de même une longueur d’avance concernant la cagnotte fictive qui allait lui servir à payer ses courses en voiture. Ils n’avaient pas envisagé les choses de la même manière. Tandis que la jeune femme voyait cela comme le début d’une dette, imaginant qu’il demanderait baisers et plus si affinités dès que la course serait terminée. Lui avait pris en compte dès le départ ce qu’ils avaient déjà partagés, lui créant une cagnotte de départ composée de tous les moments qu’ils avaient déjà partagés, les tendres comme les plus intimes. Vu ainsi, son petit ami lui avait donné une sacrée avance avec leurs ébats de la veille. Y repenser était cependant pas une bonne idée, le jeune homme se débrouillant déjà à merveille seul pour réveiller ses sens. Alors Kate décida de se venger, de le titiller à son tour, prenant une posture des plus aguicheuses et provocatrices sur le plan de travail de sa cuisine tandis qu’il leur servait un café. Au regard et au sourire de l’écrivain, elle comprit rapidement qu’elle avait fait mouche. Sa remarque concernant le fait qu’elle lui réservait tout de même du temps la toucha.

Mais c’est que ça me fait plaisir de passer du temps avec toi aussi.

Alors il lui parla un peu de son absence d’envie d’écrire. Lui qui n’avait cessé de lui dire qu’elle l’avait inspiré pour le premier volume, voilà qu’elle ne semblait plus être sa muse à présent. Evidemment, l’étudiante ne l’avait pas du tout mal pris. Elle ne pouvait agir sur une telle chose. Elle espérait simplement que cela n’impacterait pas son travail et la qualité de son écriture et de son histoire. Le garçon s’embrouilla alors un peu tout seul dans ses explications, la faisant sourire. L’intention y était et elle avait grossièrement compris ce qu’il avait voulu dire. La jeune femme n’avait pas voulu de déstabiliser ou le blesser avec sa remarque après tout. Après avoir testé le jeu par elle même, elle rendit la manette à son petit ami pour le voir à l’oeuvre. Ce dernier n’allait pas beaucoup plus vite qu’elle. Etait-ce normal ? La brune ne se rendait pas du tout compte des capacités d’un joueur à performer. N’empêche que son petit jeu, elle y avait pris goût bêtement. Kate n’était pas le genre à passer sa journée sur la console, ça non. Mais ce petit moment de détente où ils jouaient à tour de rôle lui allait bien, laissant ses sens se rendormir et oubliant cette envie que le garçon avait suscité chez elle peu de temps auparavant. Il faut dire qu’elle était tellement sur son petit nuage à proximité du jeune homme. Ce dernier la rassura sur l’avancée de son bouquin, lui avouant avoir tout de même continué de noter ses idées lorsqu’il en avait, même chez elle. Puis Henry lui parla de l’adaptation de son livre en film et en jeu vidéo. C’était tout simplement extraordinaire que son travail soit reconnu à ce point. Puis il aborda le sujet du casting et il lui demanda confirmation concernant le fait qu’elle n’était probablement pas intéressée par le fait de devenir actrice. Même si elle avait bien saisi l’ironie de la question de son petit ami, l’étudiante n’en restait pas moins scotchée, appréciant tout de même le baiser de consolation.

Moi actrice ? Ca serait très certainement une mauvaise blague en plus d’être le meilleur moyen de ruiner la retranscription de ton best-seller. Je n’avais pas pensé que tu avais tant de choses à t’occuper. Toi aussi tu as une vie plutôt bien remplie et tu trouves tout de même le temps de venir chez moi pendant plus de deux semaines. Je crois que je te remercierais jamais assez pour ça. Mais attend, ça veut dire que tu vas devenir encore plus célèbre si le film sort. Tu as songé à des acteurs et actrices en particulier que tu aimerais avoir pour un rôle précis ?

Henry profita de cette discussion pour lui refiler la manette. Comme par hasard, il fit ça au moment où il fallait affronter le gros boss de fin. Il restait tout de même de bon conseil, ne l’abandonnant pas seule à la dérive. La brune était réellement concentrée sur ce qu’elle faisait, échouant deux fois d’affilées à deux moments différents, lui permettant d’en apprendre plus sur son adversaire. La troisième tentative était pas si mal partie, si toutefois la belle avait su garder sa concentration. Mais ce n’était sans compter sur l’attitude sage du jeune homme qui s’était envolée tandis qu’il avait revêtu son masque de perversion. Ses doigts s’étaient glissés entre ses deux cuisses, venant caresser l’intérieur du bout de ses doigts, remontant petit à petit vers son entrejambe ce qui ne manqua pas de lui faire contracter ses cuisses et son entrejambe. Son esprit n’était plus focalisé sur le jeu et elle mourut très bêtement. Son murmure joueur et taquin vint en rajouter une couche tandis que sa main ne cesse de la perturber. Son coeur battait un peu plus vite, sa respiration s’était accéléré aussi. La jeune femme était dans une piètre situation. Son envie était revenu au grand galop, ravivant les cendres de cette flamme qui brûlait au creux de son ventre. Des frissons parcouraient tout son corps depuis ses épaules jusqu’à ce point culminant que ses doigts menaçaient.

Peut-être que Monsieur pourrait m’aider à me concentrer plutôt qu’à me déconcentrer.

Instinctivement, ses dents vinrent se refermer sur sa lèvre inférieure, puisant dans ses ressources pour garder le contrôle de ses émotions qui s’agitaient dans tous les sens. Finalement, après six essais, Kate passa le niveau et défit le boss. Elle en profita pour se tourner un peu, venant appuyer son dos contre l’épaule du beau brun et ainsi éloigner de sa main tortueuse l’objet de ses convoitises. Bizarrement, elle allait beaucoup plus vite pour tenter de passer les niveaux, les ratant entre autres à cause de ça. Plus vite elle pourrait lui refiler la manette, mieux ça serait. Aussi, l’étudiante atteignit le nouveau boss et remit la manette à son petit ami, un sourire aux lèvres.

C’est à ton tour je crois.

Evidemment, à peine, avait-il commencé le premier affrontement qu’elle était revenue dans sa position initiale afin de pouvoir savourer sa douce vengeance. Ses doigts commencèrent par effleurer ses abdos, bougeant au rythme de sa respiration. Puis petit à petit, elle descendit, effleurant le haut de son jean, glissant le bout d’un doigt en-dessous par moment. La brune ne comptait pas aller trop loin, elle voulait surtout lui montrer ce qui pouvait lui en coûter de chercher à l’embêter de la sorte. Elle se doutait bien que les échecs du jeune homme provenait de ce qu’elle faisait. Au moment où il fut sur le point de réussir, elle ne put s’empêcher d’attraper le lob de son oreille entre ses lèvres et ses dents, le suçotant très brièvement, juste ce qui était nécessaire pour le déconcentrer et le faire perdre.

Tu devrais appliquer tes propres conseils et te concentrer mon chéri.

Sur ces mots, Kate arrêta de l’embêter, reposant à nouveau sa tête sur son épaule pour le regarder terminer le niveau. Bizarrement, elle avait beau avoir stoppé tout ce qu’elle faisait, l’écrivain ne semblait pas beaucoup plus doué pour s’en sortir avec ce niveau.
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Henry Watford
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  - Page 5 EmptyMar 12 Mar - 19:54

« Ca me fait plaisir à moi aussi. »

Pas qu'à moitié. Chaque seconde que je passais avec elle était un plaisir et un enchantement. Même les plus mauvais finissaient par laisser un goût agréable dans ma mémoire. Chaque dispute que nous pouvions avoir permettait à, notre couple d'évoluer, chacun en apprenant un peu plus sur l'autre, sur ses habitudes, sur ce qu'il aime et ce qu'il n'aime pas. C'est un peu comme cette discussion devant un jeu vidéo. Le jeu vidéo n'a pas vraiment d'importance, ce que j'apprécie c'est son contact doux et tendre, c'est de passer un moment ensemble, de parler et d'échanger. Je me rends soudainement compte qu'en deux semaines à vivre ensemble, Kate et moi avions surtout beaucoup travaillé ses révisions et son avenir. J'adorais l'entendre parler de son futur emploi, elle avait une passion lorsqu'elle en parlait qui débordait dans chacun de ses mots. Elle avait vraiment à cœur de rentrer dans la police scientifique, quand elle parle de son combat contre le crime ses yeux s'enflamment et tout son corps semble prendre vie, elle est animée par un feu ardent. Une vraie héroïne dans l'âme. Encore une fois j'aimerai qu'elle puisse se voir comme je la vois chaque fois qu'elle parle de rassembler des preuves, de les analyser et de prouver la culpabilité ou l'innocence d'un suspect. C'était comme quand elle parlait de Venom, qu'elle sortait, elle avait toujours un radieux sourire en rentrant, même quand elle était épuisée, elle était fière. Pas de cette fierté arrogante et puante, non c'était une fierté réservée, très timide, elle était fière d'avoir réussi à rendre cette ville un peu meilleur. Je n'étais pas certain d'avoir la même passion quand je parlais de mon métier mais je lui dis tout ce qu'il y a à savoir sur mon emploi. Je lui cache, petit mensonge innocent, que j'étais souvent levé avant elle le matin et que je passais une, parfois deux heures à répondre à des mails concernant les adaptations. Je n'avais pas voulu lui dire, je voulais être là entièrement pour elle.

« C'est dommage, pour une raison que j'ignore tu ressembles comme deux gouttes d'eau à l'héroïne de mon roman. Tu gagneras tous les prix de cosplay, ça c'est certain. Pour te répondre je n'ai encore pensé à aucun acteur ou actrice pour les personnages, il y a des gens plus qualifiés que moi pour imaginer quels acteurs pourraient faire vivre mes personnages, je ne garde qu'un droit de veto si vraiment le choix me paraît illogique. »

A sa remarque sur la célébrité, je hausse les épaules, laissant la jeune femme affronter le boss une première fois tranquillement.

« La célébrité ne m'intéresse pas. J'espère que ça sera comme avec Jurassic Park où les gens crieront au scandale en tombant sur le livre et dirons que l'écrivain a plagié le génie du réalisateur du film. »

La célébrité était vraiment quelque chose qui ne me plaisait pas ou, en tout cas, qui ne me faisait aucunement envie.

« Ces deux semaines chez toi, tu m'as déjà largement remerciée pour elles. Et puis ça m'a fait du bien de mettre tout ça en pause un petit peu, ça m'a permis de réfléchir à ce que je voulais. Je crois que je vais proposer la réalisation du jeu à CD Projekt Red, j'adore leurs différents jeux. »

Je décide alors de déconcentrer un peu ma bien-aimée, pas trop toutefois, le but n'est pas qu'elle perde tout contrôle. Pourtant à peine le premier contact réalisé je suis pris d'un doute, j'aimais ce moment tendre, ces envies sont vraiment stupides. Dans quelques mois je serai sans doute bien plus sage mais pour l'instant j'avais une folle envie de prendre du plaisir avec elle à chaque fois. Et ce sentiment semblait réciproque. Je souris à ses mots mais bien vite elle bouge, elle se met hors portée de mes attentions et, étrangement, son niveau de jeu remonte rapidement, jusqu'à me rendre la manette pour le boss suivant, un sourire coquin et joueur aux lèvres.

C'est son tour de m'empêcher de me concentrer par de douces caresses, je me laisse faire pour ma part, ne fuyant pas ses délicates attentions, perdant ma concentration sur le jeu ce qui ne manque pas de la faire s'amuser. Cependant si ma concentration ne parvient pas à remonter même après l'arrêt de ses attentions c'est pour une toute autre raison. Deux mots qui tournent en boucle dans ma tête. "Mon chéri". Je n'ai pas encore l'habitude à ces surnoms, elle semblait encore avoir du mal à les prononcer et là, dans cet instant de tendresse elle glissait un "mon chéri" tout naturellement. Je pose la manette et prends ses épaules pour la faire se tourner vers moi. Je l'embrasse très amoureusement. Elle avait dit "mon chéri". C'est con d'être aussi surpris par deux petits mots mais c'était le cas pourtant.

« Je t'aime ma chérie. »

Je reprends la manette pour arrêter le jeu en cours et récupérer deux lunettes et deux joysticks qui arboraient vaguement la forme d'armes de poing. Je pose les lunettes sur le nez à Kate et les miennes avant de lancer un nouveau jeu, en réalité virtuelle celui-là. La technologie avait fait du chemin, on aurait dit des lunettes de soleil, légères et confortables, mais il fallait regarder devant soi vers la télévision pour profiter de l'immersion.

« Ce jeu là est assez basique mais on peut jouer ensemble. Le scénario est d'un grand classique : des méchants aliens tentent d'envahir la Terre, on va les en empêcher en les tuant et en faisant exploser leur vaisseau-mère. Ne fais pas attention au réalisme du scénario ou de l'histoire, je crois que scientifiquement tout est faux dans ce jeu. Mais il demeure amusant. Je ne t'explique pas comment utiliser le joystick, j'imagine que tu connais le fonctionnement d'une arme. »

Et je crois bien que tous mes meilleurs scores allaient s'envoler avec Kate à mes côtés.
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