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 [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead
Henry Watford
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MessageSujet: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  EmptyDim 24 Fév - 21:56

Depuis le retour de Fallon j'avais repris ma vie dans mon loft, je voyais Kate bien plus rarement et j'avais pris goût à la vie de couple à ses côtés. D'autant que nous avions vécu ensemble pendant près de trois semaines et pas les meilleures pour Kate. Maintenant que sa vie avait repris son cours, même si elle avait toujours des examens, elle avait retrouvé sa mère. J'étais très heureux pour elle mais être à nouveau seul ne m'était pas vraiment agréable. J'avais pris la mauvaise habitude de la côtoyer au quotidien. Alors j'avais repris un travail de chauffeur, parfaitement légal, ça ne payait pas une fortune mais l'argent n'était pas un problème. J'avais plus qu'il ne me faudrait pour une vie. Je vivais simplement, les placements de l'argent gagné par mes ventes de livre me suffisait amplement et c'était sans compter les droits que j'étais en train de négocier pour un film et un jeu vidéo basé sur mon roman. J'avais pourtant repris un emploi de chauffeur dans une société qui gérait de l'import-export et dont les pontes ne voulaient pas avoir à rouler. Je les amenai le matin dans les locaux de l'entreprise, puis je passais la matinée à les transporter eux ou des collaborateurs. Parfois je faisais de simples courses pour des documents que j'emmenai ici et là, que je ramenai ensuite. Ca occupait mes matinées. Mes après-midi s'occupaient entre les modifications que j'apportais sur ma voiture professionnelle, celle de ma vie illégale que j'allais mettre de côté et à écrire tout en regrettant l'absence de Kate à mes côtés. Cet après-midi était un peu différent. Je lui avais envoyé un SMS alors que je venais de rentrer, l'invitant à un dîner ce soir. Nous avions une Saint-Valentin de retard et j'avais acheté alors un cadeau pour elle. Cadeau que je n'avais pas osé lui offrir depuis parce que après l'avoir acheté je l'avais trouvé bien trop … enfin pas logique. Et nous voilà un peu plus d'un mois plus tard, une expérience récente m'avait confortée dans l'idée de lui offrir ce cadeau à présent. Je ne lui avais jamais dit que le premier dîner que je proposais en février était en fait pour mon anniversaire. Le second j'imagine qu'elle se doutait que c'était celui de la Saint-Valentin. A moins qu'elle n'ait jamais su ce qu'est la Saint-Valentin ? Je ne m'étais jamais posé la question. Et pour l'instant j'avais les yeux fixés sur mon téléphone et son dernier SMS.

Kate Ward, reçu le 20 Mars à 13h10 a écrit:
Pour toi, ça devrait pouvoir s'arranger <3

Un petit cœur ? Pourquoi cela me faisait-il bloquer ainsi alors que nous nous étions dit "Je t'aime" ? Pourquoi ce petit cœur avait-il fait faire un bond à mon petit palpitant ? C'était idiot. Je crois bien qu'elle me manquait, au quotidien. J'avais l'impression d'être en pleine période de sevrage et c'était sincèrement désagréable.

En tout cas ce soir, je ferai tout pour que la soirée lui soit agréable et cela commençait par organiser le dîner. Choix des ingrédients, des recettes, des vins, les petits plats seraient dans les grands ce soir. Devais-je poser le cadeau à côté de son assiette à table ? Non … Je ne sais pas. Je voulais lui offrir, de ça au moins je suis certain mais non, pas à côté de l'assiette, pendant l'apéritif, ça semblait mieux. Ensuite elle porterait ce que je lui offre ou pas, ça serait son choix, sans obligation d'aucune sorte. Mais quand même ! Un petit cœur dans son SMS ! Je secoue la tête pour chasser cette pensée et je termine de mettre l'ambiance de la soirée en place. Lumière tamisée, petit feu dans la cheminée. Table avec une belle nappe d'un rouge sombre, assiette en porcelaine, argenterie pour les couverts et verres en cristal. Quand à moi j'ai enfilé un jean bleu traditionnel et une chemise blanche à manches longues qui s'accompagne d'une cravate noir et d'un gilet de costume. Un peu solennel mais je me mettais sur mon 31. J'avais même prévu une rose, faute de savoir quelle était la fleur préférée de Kate pour l'accueillir dignement. Je contrôlais encore une fois tout quand elle toqua à la porte. Dernier passage de mon regard sur les lieux, dernier contrôle pour vérifier que je ne portais plus la bague de fiançailles. Cela faisait plusieurs jours désormais que je ne la portais plus, depuis que je l'avais enlevée alors que Kate et moi entamions un moment intime. J'ouvre la porte, je l'accueille d'un grand sourire et viens l'embrasser très tendrement, très amoureusement. Le baiser se rompt à bout de souffle, la rose apparaissant entre nous, tendue à son adresse.

« Bonsoir Mademoiselle. »

Je souris, bienheureux de la voir et de savoir qu'elle était là pour la soirée.
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Kate Ward
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  EmptyLun 25 Fév - 7:59

20 Mars 2050

Cette semaine, la jeune femme était en période d’examen. Quatre jours d’examen cette semaine, quatre autres la semaine suivantes, elle n’allait pas s’ennuyer. Fallon était rentrée depuis quelques jours maintenant et surtout, elle allait bien. La brune n’aurait pu être dans de meilleures circonstances pour le concours d’entrée qu’en ayant retrouvé sa mère qui se souvenait finalement d’elle. Mais même si les retrouvailles avec l’africaine avaient fait un grand bien, elle s’était retrouvée également avec une sensation de vide. Pendant plus de deux semaines, elle avait vécu avec le jeune homme dans leur appartement et à présent, elle ne le voyait quasiment plus. Aussi, lorsqu’il lui avait proposé de passer dîner, l’étudiante avait immédiatement accepté. Pourtant, le fait qu’il lui parle de dîner et non tout simplement de passer la fit tiquer. Elle commençait à croire qu’elle allait devenir paranoïaque à force. Dans tous les cas, la belle comptait bien en profiter pour rattraper le temps loin de lui. Parce que oui, il lui manquait clairement. En un peu plus de deux semaines, l’écrivain avait su se rendre indispensable, la rendant dépendante, accroc à lui. Aussi sortant de son épreuve matinale, elle opta pour aller faire un tour en ville. Il fallait qu’elle trouve une tenue qui lui convienne et qui ferait plaisir à Henry. Dans sa tête, la liste faisait un peu peur mais elle savait que ça lui passerait. Le plus important, il lui fallait acheter une robe. Le chauffeur lui avait fait comprendre qu’il aimerait la voir dans une telle tenue, et même si ça n’arriverait clairement pas tous les jours, il n’était pas impossible pour la jeune femme de faire ce petit effort, en renonçant à son confort personnel, pour enfiler une tenue qui la mettrait plus en valeur.

Seulement elle commença de faire les magasins et déjà certains problèmes se soulevaient. Trouver une robe verte n’allait pas être une mince affaire et très vite, elle finit par abandonner l’idée. Si elle ne pouvait allier la tenue à la couleur de son petit ami alors elle devrait faire ressortir le vert de ses yeux qui semblait tant lui plaire et pour ça, rien de mieux que le noir. Evidemment, il y avait tout de suite plus de choix et la brune finit par trouver son bonheur dans l’une des boutiques qu’elle avait arpentée. Côté chaussure, elle prendrait ses petits escarpins à bout ronds pas trop haut qu’elle avait déjà. Par contre, même si les températures s’étaient un peu améliorées étant donné qu’ils étaient à la sortie de l’hiver, ce n’était pas encore l’été. Elle attrapa donc une paire de bas noir très simple pour compléter la tenue. Il ne restait plus qu’à chercher de quoi mettre en-dessous. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas mis ce type de lingerie et pour le coup, ça lui faisait plaisir de faire ça pour Henry, surtout qu’elle allait pouvoir choisir ce qu’elle souhaitait. Pénétrant dans le magasin, une vendeuse vint rapidement la trouver pour la conseiller en terme de modèle. Même s’il s’agissait de sous-vêtements, elle ne voulait pas de choses trop voyantes et très vite elle trouva un ensemble en dentelles qui semblait parfait. Il existait en noir et en bleu marine. Elle opta finalement pour celui en bleu marine histoire d’avoir un peu de couleur pour une fois.

La jeune femme était fin prête pour sa soirée. Mais surtout, elle était en retard pour les cours avec Lily. Elle s’activa au mieux, se mettant à courir dans la rue parfois pour se rapprocher au plus vite du gymnase. Finalement, elle n’eut que deux minutes de retard. Elle s’excusa auprès de la Valkyrie avant de commencer à animer le premier cours sous sa tutelle, avec ses directives. L’après-midi passa très lentement par rapport à d’habitude. Kate ne comprenait pas ce besoin qui l’habitait de regarder la pendule à intervalles bien trop réguliers et trop courts. Clairement, elle était impatiente. L’après-midi prit fin et elle se hâta de rentrer chez elle pour se doucher et se préparer surprenant réellement Fallon au passage. La jeune femme donna un coup de lisseur sur ses cheveux séchés afin de faire quelques finitions après avoir enfilé son nouvel ensemble, ses bas et sa robe. Elle passa au maquillage optant pour une fine ligne d’eye-liner au-dessus de sa paupière, en bordure de cils, et une en dessous de son oeil, en bordure de cils également. Les deux lignes se rejoignaient sur l’extérieur de ses yeux finissant par un petit trait courbé, comme un début d’arabesque. Une touche de mascara et de parfum et la belle était finalement prête à sortir. Enfilant ses escarpins, elle croisa le regard de sa mère qui semblait plus que surprise. L’étudiante fut un peu gênée, pensant que sa mère allait encore revenir sur le fait qu’elle faisait bien trop confiance à Henry. Mais il n’en fut rien. Fallon lui proposa simplement de la déposer chez lui afin que cela soit plus confortable que de marcher dans la tenue qu’elle arborait. Elle fit un bisou à l’africaine et la remercia avant d’accepter et d’attraper sa veste. C’est alors qu’une petite boule au ventre apparu. Et si cela ne lui convenait pas ? Et si elle avait tout fait à côté de la plaque ? Ces pensées restèrent jusqu’à ce qu’elle arrive au loft. Un dernier bisou à sa sauveuse qui ne lui posa même pas la question de si elle rentrerait ce soir. Elle-même n’en savait rien mais n’ayant pas vu le jeune homme depuis un moment, elle en doutait clairement. En fait, elle n’en avait pas envie. Elle voulait profiter pleinement de cette soirée avec lui. Devant la porte d’entrée, la brune sentit la nervosité monter encore un peu plus. Il n’y avait pourtant aucune raison mais elle avait peur que quoi que ce soit vienne gâcher cette soirée en tête à tête. Elle finit par frapper à la porte et patienta, ne doutant pas que le garçon ait pu entendre qu’elle était là.

Elle était debout derrière la porte, tenant un petit sac ballotin avec quelques affaires dedans, les pieds joints, l’air un peu gênée, lorsque l’écrivain ouvrit la porte. Evidemment, lorsque leur regard se croisèrent, toutes craintes, tous stress s’évanouit dans la nature, comme s’ils n’avaient jamais existé. Cela fut encore plus le cas lorsqu’il s’empara de ses lèvres, rappelant à son bon souvenir cette sensation délicieuse et brûlante que lui procurait leurs baisers. Non la distance n’avait rien changé à ce qu’ils pouvaient ressentir l’un pour l’autre de toute évidence. Lorsque leurs lèvres s’écartèrent finalement, la jeune femme était à bout de souffle, lui aussi d’ailleurs. Puis vint une magnifique rose accompagnée de salutation à son adresse ce qui étira un peu plus le sourire de la belle. Elle attrapa la rose et déposa un nouveau baiser rapide sur les lèvres de son petit ami.

Bonsoir et merci Monsieur.

Elle pénétra dans le loft, laissant le jeune homme refermer la porte derrière elle tandis que, dos à lui, elle laissa ses yeux se poser sur chaque élément de la pièce à tour de rôle. Entre la tenue charmante d’Henry et l’effort de la mise en scène, la brune ne regrettait pas d’avoir pris le temps de se préparer. Le garçon attrapa son sac et sa veste et alla les déposer plus loin. Il y avait de bonnes odeurs dans l’air dont de la cuisine, sans savoir réellement quoi, et le feu de cheminée qui crépitait. Kate n’avait jamais passé de soirée de ce genre en si charmante compagnie. Elle vit l’écrivain revenir vers elle et elle lui demanda :

Comment ça va ? T’as passé une bonne journée ?
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Henry Watford
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  EmptyLun 25 Fév - 15:06

J'avais tout prévu et tout préparé pour ce soir, sans avertir pour autant Kate que cette soirée je la voulais aussi romantique que possible. Elle me manquait énormément au quotidien, je voulais que cette soirée le lui fasse comprendre la rendant aussi romantique que possible. Elle m'avait dit qu'elle aimait quand je la rendais folle de désir et c'est bien ce que j'espérais faire. Pour cela j'avais multiplié mon soin aux détails pour que tout soit parfait. Je m'étais mis sur mon 31, portant même une cravate ce que je ne faisais normalement que dans le cadre de mon travail. J'avais acheté une rose, faute de connaître sa fleur préférée quoi qu'elle m'aurait sans doute dit ne jamais y avoir songé. Sa vie avait été faite de trop de choses pour que, libérée, son premier soucis ait été de savoir quelle était sa nourriture préférée, la couleur qu'elle aimait le plus ou la fleur dont le parfum la ravissait. Alors la rose. Une valeur très classique mais sûre. Un parfum délicat et agréable. Le rouge de la passion bien que le blanc aurait convenu également, celui d'un amour pur et sincère. L'humeur de la soirée était plus au rouge toutefois. Seulement de tout ce que j'avais prévu et anticipé, il y avait une chose que je n'avais pas vu venir. C'était ce que ma petite amie allait faire dans son coin. Elle n'aurait pu choisir une plus parfaite soirée pour cela et je n'aurai pas pu choisir d'organiser mon dîner un meilleur jour. Débarrassant la jeune femme de son sac et sa veste, je reviens vers elle en prenant le temps de la regarder, très amoureusement. Une robe. Ce que je devinais être des bas. Je n'étais pas le seul à avoir mis les petits plats dans les grands. Et puis il y avait ce maquillage autour de ses yeux, accentuant son magnifique regard pour le mettre en valeur, le dessin de ce trait léger qui semblait vouloir dessiner une arabesque appuyait encore un peu plus son regard.

« Ca va. J'ai passé une bonne journée et j'espère que tout ce que j'ai préparé te plaira. Et toi alors ? Ca a été à la salle de sport ? Lily va bien elle aussi ? »

Des discussions légères tandis que je prenais sa main pour la guider vers le canapé où je l'invite à prendre place. Elle est belle. Enfin je veux dire elle est belle au quotidien, dans ses leggings et jeans avec ses débardeurs et hoodies mais là … C'est encore autre chose. J'espérais la séduire un peu plus encore ce soir mais c'est moi qui était complètement séduit en cet instant. Je m'installe à côté d'elle, presque intimidée par sa beauté.

« Tu es … whaou … Je voulais te faire la surprise d'une soirée super romantique mais tu es … magnifique. »

Je ne trouvais pas de mot assez fort pour exprimer le bonheur que je ressentais à la voir en ce moment. Le sentiment de manque s'était estompé et j'étais totalement charmé.

« Tu as mis une robe c'est … Je t'avoue que je ne pensais pas te voir en robe un jour … Même après notre discussion. Tu es vraiment magnifique. Je veux dire tu l'es tout le temps mais cette robe et le maquillage sous tes yeux. Déjà que j'adore tes yeux en temps normal, là c'est … autre chose. »

Mon sourire mêlant surprise et bonheur ne laissait pas à s'y tromper sur la nature de l'autre chose : on parlait de positif, on parlait de magnificence. Mes propres yeux, totalement amoureux, me donnaient le sentiment de l'admirer pour la première fois. Je l'avais déjà vue de nombreuses fois mais chaque fois j'avais l'impression que c'était la première tant je m'émerveillais. Détachant mon regard d'elle, enfin, je me saisis de la bouteille de champagne sur la table, un magnum que j'espérais bien que nous finirions plus tard, sans doute à l'occasion de jeux d'adultes. Le bouchon saute et je serre deux coupes, en déposant l'une dans la main de la belle brune.

« En fait je voulais aussi faire un dîner pour rattraper la Saint-Valentin dernière. Je me doute que ça doit être ta toute première et comme tu as annulé cette fois-là … Du coup on a un mois et demi de retard, j'aurai pu faire une soirée Saint-Patrick mais la bière verte c'est moins romantique qu'un bon champagne je trouve. »

Je lui souris, levant ma coupe en prenant un air un peu trop solennel, me forçant à regarder ses yeux et rien que ses yeux … Quand même elle porte une robe. Rien que pour mon petit plaisir à moi.

« A notre première Saint-Valentin. »
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Kate Ward
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  EmptyLun 25 Fév - 16:31

20 Mars 2050

De toute évidence, le beau brun avait sorti le grand jeu et il fallait avouer que cela faisait son effet. L’ambiance romantique et chaleureuse alliée au charme naturel du garçon ponctué par sa tenue élégante impressionnaient grandement la jeune femme qui ne s’attendait pas à ça. Elle qui avait peur d’en avoir fait trop avec sa tenue, elle n’aurait probablement pas pu mieux faire même si elle avait été au courant qu’une telle soirée l’attendait. D’un côté, elle aurait pu en vouloir à son petit ami de ne pas l’avoir prévenu mais en réalité, il était préférable que la brune ne l’ait pas su avant de venir. Le stress du concours aurait paru comme inexistant à côté du stress qu’elle aurait ressenti à l’idée de passer ce genre de soirée avec le jeune homme sans savoir comment cela allait se passer. C’était la plus grande crainte de Kate de faire un pas de travers concernant les trucs de couple que toutes les personnes de son âge connaissaient mais pas elle. Elle savait que l’écrivain était patient et compréhensif, c’était un plus c’est vrai. Mais d’un autre côté, elle voulait faire les choses correctement, pour lui. Lorsqu’il revint vers elle, elle admira sa tenue élégante jusqu’à retrouver ce regard qui l’avait tant manqué. Le garçon lui avait extrêmement manqué. Le revoir ce soir était comme une bouffée d’air frais. Un sourire sincère naquit sur ses lèvres alors qu’elle lui demandait comment il allait. Il faut dire qu’à part des textos, ils avaient guère parlé de vives voix ces temps-ci et l’étudiante voulait entendre le chauffeur lui parlait de lui. Seulement la chose qui semblait l’importer était cette soirée qu’ils allaient partager et qui commençait tout doucement à stresser la jeune femme.

Bien bien. Lily va bien, elle prend soin d’elle.

Alors qu’elle était en train de lui répondre, le beau brun s’était saisi de sa main pour la guider jusqu’au canapé afin qu’ils puissent prendre place. Kate sentait le regard de son petit-ami sur elle et clairement, elle était contente d’avoir visé aussi juste. Il semblait ravi de ce qu’il voyait et c’était tant mieux parce que ce genre de tenue lui plaisait bien à l’occasion, même si moins confortable qu’un jean ou un legging. Elle ne se serait pas vue dans une longue robe de soirée par contre ni avec du maquillage en telle quantité qu’on aurait pu croire qu’elle aurait utilisé un pot de peinture. Le fond de teint, le rouge à lèvres, le fard à paupières, tout cela commençait à faire trop pour elle. Les commentaires qui suivirent confirmèrent ce qu’elle avait cru déceler dans son regard. Cependant, les compliments qui lui fit suffirent à la faire rougir quand même un petit peu. Surtout que le jeune homme ne s’arrêta pas là. Il reprit de plus belle, soulevant le fait qu’elle portait une robe, qu’elle était magnifique pour la seconde fois et que son maquillage lui plaisait. Ce n’était que des bons points de marqué par la miss Ward qui était tout de même un peu gênée par ses compliments. Ses yeux plongés dans les prunelles noisettes de son petit ami, elle se pencha pour l’embrasser avant de lui murmurer.

Merci. C’est toi qui m’a inspiré.

Cet aveu pouvait être un peu gênant pour l’un comme pour l’autre, mais il était vrai. Pour autant, le fait qu’il dévie son regard pour déboucher la bouteille qu’il avait prévu arrangea la brune qui avait besoin de respirer un peu normalement, loin de la pression et de l’envie que la présence de l’écrivain provoquaient. Quatre jours sans se voir, cela n’était rien en somme. Et pourtant, l’absence du jeune homme lui avait pesé. Elle s’était habituée à l’avoir à ses côtés tous les jours, à s’endormir dans ses bras chaque nuit. En tout cas, lorsque Henry prévoyait quelque chose, il faisait les choses en grand. Il avait prévu un magnum de champagne. Il n’était que tous les deux et il avait prévu des bulles et en plus en quantité, songeant de toute évidence qu’une bouteille ne suffirait pas. Lui tendant une coupe, Kate la prit en lui disant merci avant de lui laisser la parole. Seulement, l’étudiante ne s’attendait absolument pas à ce qu’il parle de la Saint Valentin. Lorsqu’il évoqua son annulation, elle se mit à paniquer intérieurement. Merde, qu’avait-elle fait à ce moment là ? Elle ne s’était jamais préoccupée d’une telle fête qu’elle trouvait être plus commerciale qu’autre chose et puis elle n’avait jamais été concerné avant cette année. Bordel, le 14 février, elle avait été de sortie le soir avec sa mère sur les traces de la Crows League. La jeune femme se gifla mentalement d’avoir planté son petit ami. Il faut dire que les choses étaient tellement floues à ce moment là. Elle songeait déjà à quitter le beau brun, pour sa sécurité. Ne pas le voir à cette période lui avait paru une bonne idée. Aujourd’hui, elle se demandait à quel point sa décision avait pu blesser ou mettre dans l’embarras le chauffeur. Alors qu’elle semblait sur le point de se crisper, Henry lui adressa un sourire sincère en levant son verre pour trinquer. La belle leva le sien à son tour pour venir le faire tinter contre celui de son petit ami. Elle se rattraperait, il le faudrait. Elle s’en voudrait trop.

A notre première Saint-Valentin alors et désolée d’avoir raté notre vraie première. Tu aurais quand même pu me prévenir de tout ce que tu avais manigancé pour ce soir.

Le sourire aux lèvres, Kate voulait rester positive. La jeune femme porta sa coupe à sa bouche pour déguster ce fameux champagne en même temps que son hôte. Une fois une gorgée de ce délicieux pétillant avalée, elle rebaissa son verre, le tenant de ses deux mains, calé entre ses doigts par la tige, les bras reposant sur ses genoux, légèrement penchée en avant en direction du garçon. Ses yeux plongés dans ceux du beau brun, elle lui avoua, préférant expliquer la gêne et le stress qui étaient peut-être apparent.

Tu sais, j’aurais peut-être dû te prévenir que les surprises et moi, ça fait rarement bon ménage. Mais j’avoue que tout ça, j’apprécie franchement. Tu n’aurais pas dû te donner autant de mal pour autant. Je veux dire, j’ai pas besoin de tout ça Henry.

En disant le “tout ça”, la brune l’avait lâché du regard et avait zieuté les environs pour faire comprendre qu’elle parlait du cadre, de l’ambiance, des petits plats dans les grands, de l’énorme bouteille de champagne, de lui en quasi-costume. Elle avait cette sensation que cela faisait trop pour elle.
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  EmptyLun 25 Fév - 17:13

« Le club a l'air de drôlement bien marcher. Et ça te tiens très occupée aussi ce qui doit te permettre de souffler entre les examens en t'épuisant. »

Je me demandais si elle aussi avait le sentiment d'être en sevrage à mon contact, si elle se sentait également comme en manque de ma présence. Je me sentais comme en manque de sa présence. Ce n'était pas le sexe qui me manquait, quoi que un peu aussi, mais c'était simplement sa présence dans les moments qui étaient le plus tendre ou le plus anodin. C'était de me retrouver seul le soir dans mon lit à chercher le sommeil et parfois tendre le bras pour chercher sa présence et constater uniquement son absence. C'était d'être dans le canapé à regarder un film, sans l'avoir près de moi, contre moi, sans pouvoir profiter du parfum de ses cheveux ou de la douceur de ses lèvres. C'était dans la cuisine, quand j'étais en train de préparer un repas pour une seule personne et qu'elle n'était pas à mes côtés, que nous ne plaisantions pas en cuisinant, riant de tout et de rien. C'était tous ces moments presque ordinaires de la vie courante qui me manquaient. Elle me manquait à un point stupide. Alors ce soir, puisque nous nous retrouvions, je voulais mettre les petits plats dans les grands et si possible les plats en argent. Je voulais que tout soit parfait et dans sa robe, soigneusement maquillée pour accentuer ce regard qui m'hypnotisait déjà en temps normal, elle a participé sans le savoir à rendre cette soirée plus magique encore.

« Comme tu m'as inspirée cette soirée. »

J'avais pensé à chaque détail en me demandant s'il pourrait lui plaire. Dans chaque préparation culinaire je m'étais interrogé à savoir si elle pouvait aimer ou non ce que je préparais. Le choix de la fleur, de ma tenue, du feu dans la cheminée. Je m'étais interrogé sur tous les détails avec une seule volonté : lui faire plaisir autant que cela serait possible et j'espérais réussir. Je crois que j'y parvenais même si je sentais Kate incroyablement tendue pour l'instant. Finalement je n'aurai peut-être pas dû parler de la robe, elle ne se sent peut-être pas à l'aise habillée ainsi. A moins que ça ne soit les escarpins qu'elle avait choisis de porter ? Je l'avais pourtant vu au bar plusieurs fois avec des chaussures similaires. Est-ce que ça pouvait être ma présence qui la dérangeait ? Non elle ne serait pas venue dans ce cas. Quoi qu'il en soit, je décidais d'avancer, espérant qu'elle allait se détendre au fil de la soirée.

Je lui explique pourquoi cette soirée, sans me douter qu'à l'époque de la fête des amoureux l'étudiante était déjà en train de planifier notre rupture par petit ami imaginaire interposé. Elle avait annulé plusieurs soirées au début du mois de février, celle de la Saint-Valentin, celle de mon anniversaire mais ce soir j'entendais en rattraper au moins un. Elle ignorait ma date d'anniversaire, tout comme j'ignorais la sienne, encore une question qu'il faudrait que je lui pose pour quand même pouvoir lui souhaiter son anniversaire le jour venu. Les verres tintent, je bois une petite gorgée de champagne, écoutant la suite des mots de ma petite amie. Elle expliquait la tension que je sentais en elle et cela me rassura de savoir que ce n'était que la soirée et pas moi ou autre chose. Cela dit "que la soirée" ça restait mes efforts de la journée et l'organisation de ce moment. Doucement je viens saisir une de ses mains pour la porter à mes lèvres et y déposer un baiser, gardant sa main dans la mienne, la caressant du revers de mon pouce.

« J'aurai pu te prévenir mais je voulais t'en faire la surprise. Au moins je saurai maintenant qu'il ne faut pas que je recommence, ou que je te prévienne. »

Je lui souris, m'approchant un peu plus d'elle, presque assis côte à côte avec la belle brune.

« Je sais combien tu as du mal à accepter que les autres veuillent prendre soin de toi, que tu n'as jamais l'impression de le mériter mais je ne me suis donné aucun mal pour organiser ce soir juste pour nous deux. Ca a été un plaisir de penser à comment te faire plaisir avec une belle soirée en tête à tête. »

Je regarde autour de nous, c'est vrai que j'avais vraiment poussé la chose mais elle me manquait énormément ces derniers jours et puis je l'aime cette fille.

« Personne n'a besoin de tout ça pour être heureux ou amoureux. Seulement on est encore dans la phase facile et agréable des débuts où tout semble parfait et possible parce qu'on dirait que l'amour qu'on ressent est un incendie que rien ne peut éteindre. En réalité l'amour c'est une petit flammèche qui peut s'éteindre à la première brise, aux premières gouttes de pluie. "Tout ça" c'est ma façon d'entretenir cette flammèche, de te dire que je t'aime. »

Je l'embrasse du bout des lèvres d'abord, puis amoureusement, terminant ce baiser avant de manquer de souffle, ne résistant pas à déposer un baiser dans son cou avant de me reculer et de lui sourire … amoureux.
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Kate Ward
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  EmptyLun 25 Fév - 18:18

20 Mars 2050

Henry avait raison, l’aide qu’elle apportait à la Valkyrie lui prenait beaucoup de temps. Certes, il voyait juste dans le fait que ça l’épuisait physiquement, complétant ainsi la fatigue mentale liée à ses examens. Mais il lui manquait une chose et c’était un vrai sommeil réparateur. Non pas qu’elle dormait réellement mal mais la jeune femme n’avait jamais aussi bien dormi que dans les bras de son petit ami, chose qui n’avait pas eu lieu depuis quatre jours et elle sentait un peu la différence. Mais surtout, cette remarque venant du beau brun, elle le prenait un peu comme un reproche qu’elle se faisait à elle-même. Elle était persuadée que l’écrivain ne lui ferait pas un tel reproche, même s’il aurait raison. Mais l’étudiante se l’était fait à elle-même, se rendant compte du peu de temps libre qu’elle avait à accorder au jeune homme. Hors, à présent, elle se rendait compte de ce manque qui lui avait pesé depuis qu’elle ne voyait plus Henry. Pour dormir mais aussi à table, devant un film, pour faire des choses banales en soit mais cela lui faisait vraiment bizarre de refaire ses choses là seule. Elle le sentait moins en présence de Fallon, mais cela n’avait tout de même rien à voir. Elle avait l’impression d’être une droguée en manque de sa came, la brune était accroc à l’écrivain. Evidemment la remarque de ce dernier pour rétorquer concernant le fait qu’elle avait été inspiré par lui pour sa tenue fit mouche. Le rouge monta à nouveau un peu à ses joues. Se rendait-il compte à quel point tout ce qu’il avait fait était bien trop pour elle ? Il aurait commandé une pizza à manger devant un film qu’elle aurait adoré cette soirée. Mais il fallait dire aussi que même si la belle était gênée qu’il se soit donné autant de mal, cela faisait son effet, lui donnant l’impression d’être une princesse ou une dame à courtiser ou un autre truc du genre.

La brune opta donc pour quelques explications afin d’anticiper les potentielles tensions que le garçon pourrait ressentir chez sa petite amie. Elle ne voulait surtout pas qu’il le prenne mal, pas avec les efforts faits pour rendre cette soirée la plus magique possible. Et clairement, le résultat était au rendez-vous. Les yeux brillants, en extase devant cette mise en scène qu’il avait fait expressément pour elle, son attention se reporta bien vite sur le jeune homme qui s’était saisi de sa main, la portant à ses lèvres pour y déposer un baiser qui provoqua un petit frisson à la belle. Il garda sa main, la caressant de son pouce, un de ces gestes tendres qui lui avaient réellement manqué : Henry dans toute sa splendeur. Son sourire s’étira à l’écoute de la réponse du beau brun. Un peu amusée, elle s’attendait à ce qu’il la prévienne d’une manière abracadabrante ou alors qu’il la prévienne à son arrivée, une fois que tout serait prêt. Après tout, c’était un peu ce qu’il avait fait concernant cette histoire de surnom qui avait un peu surpris la jeune femme au départ. En même temps, les rares fois où on avait pu l’appeler “chérie” étaient plus du genre “Hé chérie ramène ton cul”. Cela n’avait donc rien avoir avec le “ma chérie” amoureux que l’écrivain employait.

Bizarrement, je me dis que ça ne t’arrêtera quand même pas pour une prochaine fois.

Le garçon en profita pour se rapprocher un peu sur la canapé, faisant réagir l’étudiante qui se redressa un peu tout en portant son verre à ses lèvres. C’était bête mais un peu d’alcool lui permettrait peut-être de se détendre un peu plus vite. La brune ne voudrait pas gâcher la soirée en restant raide comme un bâton alors qu’il avait fait tant d’efforts. Evidemment, si le jeune homme poursuivait dans les commentaires gênants, cela n’allait peut être pas aider non plus. Le rouge de ses joues s’accentua encore un peu et Kate en profita pour garder le silence, buvant une autre gorgée du délicieux et potentiellement onéreux champagne qu’il lui avait servi. Elle ne s’était pas intéressée à l’écrivain pour sa notoriété ou son argent. C’était aussi pour cela qu’elle était gênée par tout ça. Qu’avait-il prévu d’autres que ce champagne ? L’ex-prostituée espérait qu’il n’y aurait aucune autre surprise mais bizarrement, elle était persuadée qu’elle se tromperait si elle se convainquait qu’il n’y aurait rien d’autres au cours de cette soirée. Puis Henry énonça une vérité qui stoppa la belle dans sa réflexion. Il est vrai qu’il n’y avait pas besoin de faire tout ça, ni pour eux ni pour personne. Mais la remarque suivante la fit tiquer. Doutait-il de leur histoire ? Avait-elle tort d’y croire malgré toutes les difficultés et les risques pris ? Ses dernières paroles semblaient montrer qu’il ne doutait pas de lui mais d’elle. Quel genre de signe avait-elle pu lui faire pour lui laisser croire qu’elle ne voudrait plus de lui ? Etait-ce l’absence de ces quatre derniers jours ? La jeune femme avait le cerveau qui était de réfléchir à cent mille à l’heure lorsque tout se stoppa sous l’effet des douces lèvres de son amant. L’embrassant d’abord très légèrement, il commença à insister un peu plus, comme pour prouver les paroles qu’il venait de lui dire avant de la laisser à bout de souffle. Cerise sur le gâteau, le beau brun vint déposer un baiser dans son cou, générant à la fois une envie de lâcher-prise et donc d’arrêter de se prendre la tête mais aussi un frisson qui parcourut tout son corps. Enfin, Henry lui adressa un sourire à tomber parterre. Comment faisait-il pour la rendre aussi dingue de lui tout en ayant un impact aussi conséquent sur elle, ses pensées et son corps ?

Tu sais très bien t’y prendre pour entretenir cette flammèche de toute évidence. Même si je ne suis pas persuadée que cela soit nécessaire.

Portant à nouveau sa coupe à ses lèvres, elle savoura sa gorgée avant de reprendre la parole.

En tout cas ton champagne est excellent. Je n’y connais pas grand chose mais j’aime beaucoup. Donc ça veut dire que je t’avais fait gâcher toutes ces choses la dernière fois ? Pourquoi ne pas me l’avoir dit avant ?

Dans le ton de sa voix, on pouvait sentir que la jeune femme s’en voulait un peu. Difficile de ne pas s’en vouloir lorsqu’on avait ruiné un moment magique avec son petit ami pour aller courir dans les rues après des tueurs à gage.
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Henry Watford
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  EmptyLun 25 Fév - 19:59

Elle avait parfaitement raison. Ca ne m'arrêterait pas une prochaine fois de lui faire une nouvelle surprise de ce genre et de ne surtout pas la prévenir. Je sais que l'étudiante n'est pas habituée à toutes ces attentions, elle qui était une ancienne prostituée avait plus eu à faire avec des hommes qui se moquaient éperdument de ce qu'elle voulait ou de prendre soin d'elle. Seulement voilà, ça n'était pas mon cas. J'entendais prendre grand soin d'elle et quoi qu'elle fasse, quoi qu'elle dise, elle ne me ferait pas changer d'avis sur cela. Prendre soin d'elle, comme je lui avais déjà expliqué à de maintes reprises, était pour moi un plaisir, un bonheur et en rien une obligation. C'était ce que je voulais faire faire, je prenais autant de plaisir à veiller sur elle qu'à la laisser prendre soin de moi. Pourtant elle avait du mal à le comprendre et encore plus de mal à l'accepter. Comme si une partie d'elle refusait le bonheur auquel elle pouvait désormais aspirer. Cette modestie étrange provoquait une retenue de sa part qui avait le don de me rendre plus amoureux encore. C'est pour ça que je voulais lui offrir tout ce que je pouvais. Parce que je voulais que cette relation soit réussie. Je voulais que même si notre relation finissait mal pour une raison X ou Y, elle puisse se souvenir aussi des bons moments et qu'elle n'oublie pas le bonheur de ces instants pour les chercher à nouveau. C'était une responsabilité d'être son premier petit ami. Ca faisait peser un poids sur mes épaules. Si notre relation échouait et se passait mal parce que je n'y mettais pas du mien pour qu'elle réussisse, elle risquerait de se refermer à jamais et j'aurai été la cause de cela. Même si Kate semblait incapable de s'en rendre compte, je pouvais parfaitement le voir : elle rendrait un homme heureux. Pour l'instant j'étais ce chanceux effronté, j'espérais simplement que ça puisse continuer.

« En effet, ça ne m'arrêtera pas. »

J'essayais de lui parler de l'amour, de ce que c'était finalement d'être en couple parce qu'elle ne connaissait pas cela. Notre relation était encore naissante, à son balbutiement, c'était l'étape de la vraie lune de miel. Nos insouciances se rencontraient, quoi que déjà mises à rudes épreuves par cette ville et nos vies respectives. Ensuite il pourrait éventuellement s'installer une routine qui pourrait étouffer la flammèche dont je lui parlais, elle ne connaissait pas cela je pense. Alors il était important d'avoir des attentions, même minimes et parfois bien plus importantes comme ce soir, pour rappeler à l'autre qu'on l'aime. Avais-je besoin de faire cette soirée ? Non, nous étions tous les deux d'accord, seulement je voulais que les choses soient le mieux possible pour elle. Je voulais que cette romance soit aussi belle que Kate pouvait l'espérer. Sa remarque provoque un petit sourire pincé, tout ça n'était pas nécessaire, ou peut-être pas encore mais j'étais rassuré de l'entendre me dire que je savais m'y prendre pour entretenir notre amour débutant. Cependant le sourire s'amoindrit vraiment aux questions qui suivent. Pourquoi veut-elle toujours avoir fait quelque chose de mal ? Pourquoi cherche-t-elle toujours une raison d'être coupable et responsable ? Je n'avais aucune envie de lui expliquer pourquoi je ne l'avais pas dit avant. Entre la disparition de sa mère, notre "rupture" et ses examens, elle avait bien trop à penser pour ne pas se retrouver encore en plus au milieu d'un dîner romantique. D'autant qu'elle n'y aurait sans doute pas pris autant de plaisir qu'elle pourrait le faire ce soir. Alors pourquoi poser ces questions auxquelles elle avait déjà réponse ?

« Kate, tu n'as rien fait de mal, on a tous des imprévus de temps en temps qui nous empêchent de passer une soirée ailleurs. Et puis si je t'avais dit que c'était pour un dîner plutôt que de vouloir te faire la surprise, tu serais sans doute venue me rejoindre. Tu as fait ce que tu estimais important alors et je ne t'en voudrai jamais pour ça. »

Je me fais rassurant dans mes mots, caressant toujours sa main de mon pouce, souriant doucement pour l'assurer qu'elle n'avait rien fait de mal et qu'elle ne devait surtout pas s'enfoncer dans ses craintes de ne pas être à la hauteur, de ne pas me mériter et toutes ces inepties auxquelles elle voulait croire avec tant de force.

« L'important c'est ce soir et la chance que j'ai de pouvoir partager cette soirée avec toi et pourquoi pas d'en découvrir un peu plus sur l'autre. Par exemple un truc facile sur lequel je ne me suis jamais interrogé jusqu'à maintenant, ta date de naissance. Après tout … Pour autant que j'en sache tu pourrais être mineure … Quoi que Fallon m'aurait probablement déjà fait eunuque si c'était le cas. »
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Kate Ward
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  EmptyLun 25 Fév - 21:58

20 Mars 2050

Kate ne doutait pas d’avoir encore bons nombres de choses à apprendre au sujet de l’écrivain. Pour autant, elle restait persuadée qu’elle ne pourrait le faire changer d’avis si facilement et encore moins le faire changer sur sa façon d’être. Dans un sens, c’était aussi ce qui faisait son charme et ça, elle ne voudrait pas y changer pour rien au monde. Bien vite le beau brun lui confirma ce qu’elle pensait de manière un peu amusée. Même si cela la gênait d’être au centre de ses attentions et de ses soins, la jeune femme n’en restait pas moins charmée également. Jamais un homme n’avait agi de la sorte avec elle. En fait, jamais personne n’avait agi avec elle ainsi avant Fallon. Il était la seconde personne à lui donner l’impression de la faire passer avant lui. D’un autre côté, l’étudiante faisait la même chose dans le fond, que cela soit pour Fallon ou pour lui, même inconsciemment. Un petit sourire aux lèvres, la brune était amusée de voir son petit ami aussi direct et spontané dans sa réponse. A croire qu’il mettait un point d’honneur à lui faire des surprises du genre, bien loin d’imaginer qu’il pourrait peut-être faire encore plus. Le garçon restait plein de surprises et risquait de mettre encore les nerfs de sa petite amie à rude épreuve.

Vous me semblez incorrigible Mr Watford. A croire que cela vous amuse de me voir réagir ainsi.

Commençant un peu à se détendre, usant un peu du champagne pour ça, la jeune femme restait attentive aux paroles de son bien aimé. Evidemment, Kate n’imaginait pas du tout la suite à donner à leur relation et encore moins qu’il y aurait spécialement besoin de certaines attentions pour continuer d’être amoureux. A vrai dire, elle ne s’était pas réellement posée de questions jusque là. Elle avait déjà bien du mal à suivre le beau brun sur certains points comme certains sujets de conversation. Le dernier en date portait sur leur sexualité et même plus précisément la sienne à elle. Il s’inquiétait de faire les choses correctement, des choses qui lui plaisaient, lui convenaient, par peur d’être assimilé à l’un de ses anciens clients. La belle avait été à la fois touché et blessée. Elle avait tout de suite imaginé qu’elle avait agi de telle sorte à le faire penser ainsi et non que l’écrivain pouvait imaginer tout cela tout seul comme un grand. Une fois de plus, elle pensait avoir mal agi en ayant annulé ce rendez-vous du 14 Février, n’ayant pas fait le lien seule entre la date et cet événement dédié aux amoureux. Rassurant, Henry se positionnait un peu en faiseur de leçons. Il était clair que la brune manquait cruellement de confiance en elle, y compris concernant leur relation. Elle pouvait comprendre qu’il puisse en avoir marre d’être réconfortant à chaque fois.

Peut-être. Désolée.

Le contact de son pouce sur le dos de la main de la jeune femme était plus rassurant que ses mots. Elle savait qu’il cherchait à bien faire, mais elle ne pouvait cesser de s’en vouloir d’avoir tout gâché. L’étudiante avait l’impression de faire régulièrement si ce n’était tout le temps des faux pas. Non, ce soir, elle avait réussi à lui faire plaisir en s’apprêtant comme elle était. De par son attitude et ses mots, le beau brun l’avait clairement conforté dans le fait qu’elle avait fait carton plein sur ce coup là. Si elle avait imaginé qu’il serait si simple d’allier les goûts du chauffeur aux siens. Il reprit alors la parole sur une note plus légère, induisant un peu plus la belle à se détendre. Elle but une nouvelle gorgée de sa coupe et avala le liquide savoureux avant qu’elle n’ait une raison d’avaler de travers. Non elle n’était plus mineure sinon elle ne serait pas là mais entre les mains de Keaton. Chassant bien vite cette pensée qui n’avait rien à faire là, il lui semblait pourtant avoir déjà donné son âge au jeune homme. Devait-elle lui préciser qu’elle ne connaissait sa vraie date de naissance que depuis quelques années, grâce à Fallon qui avait retrouvé son acte de naissance ? Kate ne trouvait pas cette précision très utile aussi lui répondit-elle très simplement, un peu amusée :

Je suis née le 27 Mai 2026 à Europolis donc je ne suis pas mineure non. Et toi alors, qui me dit que tu n’es pas mineur, conduisant sans permis ? Laisse ma mère où elle est et dis m’en plus sur toi, ce que tu as fait par le passé, d'où tu viens ... Je veux apprendre à te connaître à mon tour.

Il est vrai que ces dernières semaines, la brune avait beaucoup parlé d’elle, lui révélant beaucoup de secrets sur son passé ténébreux. Elle savait déjà qu’il avait eu une autre femme dans sa vie, sa fiancée Sarah, qu’il avait perdu dans un terrible accident. L’étudiante savait également qu’il avait pris le vaccin universel ce qui avait modifié sa génétique lui donnant une ouïe tellement sensible qu’elle en était douloureuse et des réflexes, du moins une anticipation de l’avenir sur un laps de temps très court. Elle savait qu’il était devenu depuis le début de l’année un écrivain célèbre grâce à un ouvrage dont elle avait inspiré le physique de l'héroïne mais aussi la rédaction de l’ouvrage, elle la simple barmaid. Seulement, l’étudiante ne savait rien de sa vie avant la perte de sa fiancée. Avait-il toujours vécu à Europolis ? Avait-il fait des études ? Comment était-il devenu ce charmant jeune homme qui l’enivrait par sa présence et ses attentions ? A-t-il une famille ?
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  EmptyMar 26 Fév - 5:46

Je souris quand elle me dit incorrigible, ce n'était pas la première fois que j'entendais cela de sa bouche. Malheureusement pour elle si je n'étais pas le plus courageux ou le plus brave dans la vie de tous les jours, quand je voulais faire quelque chose j'étais capable d'un entêtement à toute épreuve. Quand en plus l'objectif était de lui faire plaisir ou d'organiser quelque chose pour elle, les choses étaient encore très différentes, je voulais réussir à faire en sorte que tout soit parfait. Selon elle je n'y arrivais que trop bien, même si je n'étais pas franchement certain que ça soit le cas. On pouvait toujours faire mieux, je voulais toujours faire mieux.

« Te voir réagir ainsi ? Tu veux dire avoir un joli sourire sur le visage ? »

Je la charriais un petit peu mais je préférais de loin ce sujet de discussion très léger que celui qui allait venir ensuite avec les deux questions de la brune. Comme si elle ne voulait pas profiter de l'instant présent, elle semblait tout simplement chercher les questions parfaites pour se faire du mal. Elle savait très bien que j'avais organisé un dîner, peut-être pas aussi abouti que celui-là d'ailleurs, le soir de la Saint-Valentin qu'elle avait alors annulé parce qu'elle avait d'autres projets. Puis en me demandant pourquoi je ne lui avais pas dit avant qu'elle avait annulé un dîner en ma compagnie. Je n'avais rien dit parce qu'elle avait trop de choses à penser et qu'elle se trouvait toujours beaucoup trop de choses à se reprocher sur nous deux et notre relation pour ne pas rajouter un dîner. Même ce soir, ce n'était pas un reproche que je lui faisais, simplement un constat, je voulais simplement lui expliquer pourquoi ce dîner et l''importance d'entretenir une petite flamme d'amour. Seulement je suis déjà presque sûr qu'elle s'en veut et qu'elle se flagelle intérieurement pour ce qu'elle avait fait alors que ça n'avait absolument pas lieu d'être. J'essaye de dédramatiser ce qui n'est dramatique que dans son esprit mais malgré mes mots, je sens dans sa réponse brève et efficace que je suis loin d'y être parvenue. Pourquoi faut-il toujours qu'elle veuille se faire du mal ? Ce soir c'est juste un dîner pour rattraper d'un autre, c'est un moment plaisant, pas un moment où se torturer sur ce qui aurait pu être.

« Moi en tout cas, je ne t'en veux pas et je te pardonne. »

Mon choix de mots n'avait pas été au hasard pour le coup, pour lui faire comprendre qu'il n'y avait que elle qui s'en voulait pour le choix qu'elle avait fait le 14 février dernier. D'ailleurs pour ne pas continuer dans ce sujet gênant et de toute façon pas à sa place dans cette soirée, je décidais de relancer quelque chose de beaucoup plus léger comme sa date de naissance. J'écoute la réponse de Kate, je note sa date de naissance dans un coin mais cette fois pas de surprise, je la préviendrai si j'organise un petit dîner. Je souris à sa remarque sur le permis, sur le fait de laisser sa mère où elle est et de parler de moi. C'est vrai que j'ai peu parlé de moi ces derniers temps alors que j'en ai appris vraiment beaucoup sur elle, notamment sur son quotidien dans son ancien métier. Je comprenais qu'elle veuille en savoir plus mais mon histoire risquait bien d'être beaucoup moins intéressante que la sienne. Moins riche en rebondissements en tout cas. Je commence par une remarque mi-amusée mi-inquiète.

« Il faut un permis pour conduire ? Et de quel droit vous me le demandez d'abord ? Vous êtes de la police peut-être ? »

Qu'elle se rassure, j'avais mon permis et il était parfaitement dans les règles.

« Le 3 février 2024 en Angleterre dans la belle ville de Manchester. C'est là que je suis venu au monde. Mon père travaille sur une chaine d'assemblage de munitions dans une usine et ma mère y est comptable. On a toujours eu une relation assez saine eux et moi, je les aime même si on se voit très peu, entre nous on a toujours été très peu expressifs sur nos sentiments, on se voit assez peu. »

Je n'avais pas un lien fusionnel avec mes parents comme c'était le cas entre Kate et Fallon, je crois qu'ils m'en voulaient d'être partis vivre à Europolis avec Sarah. Ils ne l'ont jamais vraiment aimée, enfin ma mère ne l'a jamais vraiment aimée, mon père lui je crois qu'il s'en moquait un peu de ce que je faisais. Il a toujours été rustre de toute façon.

« J'étais un élève plutôt dissipé en cours, j'avais de bonnes notes mais toujours les mêmes remarques "N'écoute pas toujours", "A souvent l'air ailleurs", "Touriste distrait par tout sauf mon cours, résultats inexplicables". Je n'ai jamais aimé l'école, à aucun niveau, c'est peut-être pour ça que je n'ai pas fait d'études. A 17 ans j'ai publié mon premier roman, ça n'a pas été un franc succès, j'avais du potentiel mais trop d'idées qui s'éparpillaient d'après les critiques. A 18 ans le vaccin universel et un an plus tard j'ai commencé à subir les premiers effets néfastes quand mon ouïe est partie en vrille. »

Je regarde la belle brune, bois une gorgée de champagne.

« Tu es sûre de vouloir que je continue ? Je ne voudrai pas que tu piques du nez avec ma petite vie banale. »
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  EmptyMar 26 Fév - 6:51

20 Mars 2050

Si la situation de départ avait le don pour l’angoisser et la pousser à se mettre la pression toute seule, l’attitude de son petit amie avait plutôt tendance à l’amuser et à la détendre. Evidemment, lorsque Kate avait parlé de sa réaction à tout ça, elle parlait de sa gêne équivoque depuis son arrivée. Mais le beau brun n’en avait que faire, ne s’arrêtant pas sur ce “détail” mais préférant lui dire qu’il continuait d’admirer son sourire. Il était en train de se jouer de la jeune femme dont le sourire s’était légèrement agrandi. Elle ne retrouvait nullement le client gêné et timide qu’elle avait connu au départ et qui ne cessait de commander des Cosmopolitan qu’il lui avait avoué après coup ne pas aimer. Aussi répondit-elle à son tour, amusée de cette situation et commençant à se détendre au contact de son petit ami :

Non je voulais parler de cette gêne qui a l’air plus de t’amuser que de t'inquiéter tant tu arrives à la disperser facilement.

Le jeune homme avait cet impact sur elle qui défiait toute logique. En plus de cela, il avait appris à la connaître et comprenait à présent bien des non-dits de la part de l’étudiante comme le fait qu’elle s’en voulait d’avoir raté une telle soirée, d’avoir gâché ses efforts la première fois. Evidemment qu’elle avait eu une raison de ne pas venir, même plusieurs. Fallon avait eu besoin d’aide pour une sortie nocturne. Elle devait veiller sur les arrières de sa mère, étant la seule personne de confiance pour faire cela. Et puis, il y avait eu cette réflexion sur laquelle l’africaine l’avait entrainé. Pouvait-elle réellement attirer Henry dans leur monde, leurs problèmes et leurs dangers ? La réponse avait été inévitable et elle cherchait donc comment faire fuir le garçon pour le mettre à l’abri loin de sa propre vie. Le deal qu’elles avaient passé avec Christopher suite aux attentats les mettait en danger constant. Si la Crows League l’apprenait, les Ward savaient pertinemment qu’elles auraient de la visite et pas des plus courtoises. Mais de toute évidence, sans connaître ses raisons et ses motivations, l’écrivain acceptait sans rechigner qu’elle ait pu ne pas répondre favorablement à son invitation ce jour là. Un faible sourire, un petit regard, la jeune femme semblait avoir compris le message et décida de laisser le sujet couler pour ainsi pouvoir mieux profiter de leur soirée en tête à tête.

Evidemment, elle ne s’attendait pas à ce que le beau brun ne s’intéresse à sa date d’anniversaire. En même temps, qui s’en était soucié jusqu’à présent à part Fallon ? Kate pouvait d’ors et déjà doubler le nombre de nom en ajoutant celui de son petit ami. Quelque chose lui disait qu’il n’avait pas choisi cette question au hasard et elle était loin de se douter de la suite à venir. Évidemment, le chauffeur fit l’ignorant concernant un quelconque permis de conduire et une boutade sur sa potentielle future appartenance à la police. La brune se rapprocha dangereusement de lui, comme si elle allait l’embrasser sans rien n’y faire au départ. Puis elle dévia de sa trajectoire pour déposer un tendre baiser sur sa joue avant de lui murmurer :

Très drôle mais je te rappelle que dans la branche que je vise, je ne demande pas les preuves, je les prends et je les examine avant de rendre un verdict.

Menace amusante à moitié dissimulée, évidemment, il n’y avait rien de sérieux dans l’attitude de Kate, tout comme dans celle de l’écrivain. C’est alors qu’elle prit une douche froide qu’elle dissimula au mieux, difficilement. Le jeune homme n’était pas né à Europolis comme elle. Il était d’origine Anglaise. Cela expliquait son goût pour le thé noir qu’elle avait tant de mal à apprécier sans qu’il ne soit parfumé. La façon dont il parle de ses parents lui fit un peu de peine. Elle avait l’impression de ressentir comme un regret chez Henry concernant sa relation avec ses parents. Puis il lui parla de sa vie en cours, de sa première publication et de la prise du vaccin universel. C’était impressionnant de savoir que l’écrivain qui lui faisait face et qui n’avait que vingt-six ans était auteur d’un best seller au bout de quelques livres à peine. La seule tâche au tableau était cette date qu’elle n’arrivait pas à chasser de son esprit. Buvant une gorgée de son champagne, un peu plus conséquente que les précédentes, elle finit par se lever du canapé en posant la coupe sur la table basse au moment où le beau brun lui demanda si elle souhaitait continuer de l’écouter parler, faisant une boutade qui ne prit pas cette fois. Faisant quelques pas dos à lui, en pleine réflexion, la jeune femme reprit la parole sans pour autant se tourner ni le regarder. Sa voix n’était pas vacillante mais on pouvait sentir la déception dans le timbre de cette dernière, cette déception vis à vis d’elle même et de toutes les bourdes qu’elle faisait subir à son petit ami. Elle n’était pas énervée, mais clairement, elle s’en voulait.

Je veux vraiment en apprendre plus sur toi. Mais avant ça, j’aimerais éviter d’avoir d’autres surprises désagréables …

Kate finit par se retourner, plantant son regard émeraude dans les magnifiques prunelles noisettes incompréhensives du beau brun. Elle se demandait à combien de reprises elle pouvait l’avoir blessé ou ignoré sans forcément sans être rendu compte. L’étudiante espérait franchement qu’il lui avoue qu’il n’y avait pas d’autres fois, sans mentir. C’était déjà bien bien trop en si peu de temps. A croire qu’elle cherchait à remporter le concours de la pire petite amie qui soit.

J’ai fait combien d’autres bourdes si tu enlèves la rupture, ton anniversaire et la Saint Valentin Henry ?
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Henry Watford
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  EmptyMar 26 Fév - 14:23

« Tant que je ne provoque de la gêne que parce que je te fais des surprises et je prends soin de toi, je n'aurai aucune raison de m'inquiéter. Le jour où je te mettrai mal à l'aise parce que je fais quelque chose d'autre … ce jour-là sera le jour où je commencerai à m'inquiéter. »

Je n'allais pas me stresser et m'angoisser de bien faire quand même, ça serait complètement idiot. Non, je préférais que les choses soient ainsi et ne pas la gêner parce que je disais quelque chose qui la blessait. La gêner en faisant quelque chose qui la mettait mal à l'aise ou ne lui donnait pas envie. Tant que je ne ferai pas une chose comme ça, je ne voyais aucune raison de m'inquiéter ou de m'angoisser. Et le jour où je la mettrai mal à l'aise par mes agissements je serai sérieux comme il le faudrait, je ne prendrai pas les choses à la légère ou avec une petite blague comme je le faisais en ce moment. Ca m'avait demandé du courage d'oser lui parler, d'oser m'ouvrir à elle, désormais que c'était chose faite j'étais beaucoup plus à l'aise et j'étais redevenu naturel, celui que j'étais normalement. Souriant, un peu plaisantin. Il fallait simplement que je surpasse ma timidité et j'avais mis trois mois entiers à faire ça. Trois mois à boire des Cosmopolitan insupportables tout ça parce que j'avais trop peur de parler avec une belle jeune femme qui se révéla presque aussi adroite que moi pour séduire. Autant dire que nous avions de la chance d'être ensemble en ce moment.

Je ne regrettai rien de ce qui était arrivé, sauf peut-être qu'elle m'ait quittée comme elle l'avait fait, mais même cela elle l'avait fait pour une "bonne" raison. Elle voulait me protéger. Je ne pouvais pas la blâmer ou lui en vouloir pour cela. Je lui en voulais de l'avoir fait à un moment de sa vie où elle était seule. Vraiment toute seule. Où elle avait besoin de quelqu'un à ses côtés, où elle avait besoin de quelqu'un pour prendre sa main et l'aider à remonter du fond du trou dans lequel elle avait totalement sombré. Mais même ça appartenait au passé. La mort de Sarah m'avait appris plusieurs leçons importantes parmi lesquelles l'injustice de la vie, combien la vie est courte et l'importance de ne pas s'accrocher trop au passé ou au futur pour pouvoir profiter de l'instant présent. Faire des plans c'est bien, vivre ce qu'on veut vivre c'est mieux. On ne sait jamais de quoi demain est fait. C'est pour ça que je voulais vivre des aventures aux côtés de Kate. Je ne parle pas de sortir avec Venom pendant ses tournées nocturnes, je serai un fardeau plus qu'autre chose mais de voyager, de croquer la vie à pleines dents, de profiter au maximum de tout ce dont il était possible de profiter. Incluant ce dîner ce soir.

« Très bien Poulette. Alors voilà les preuves : je n'ai pas de permis de conduire mais je roule quand même. Quel est le verdict ? »

J'avais souris en me moquant un peu en la surnommant Poulette. Non ce surnom n'entrerait pas dans mon répertoire, je ne l'appréciais pas. Je n'en userai que pour l'embêter de temps en temps quand l'occasion se présenterait. Par exemple si elle recommençait à tout analyser de ce qu'elle faisait à mes côtés pour essayer de trouver ce qu'elle a mal fait. Ce qui allait arriver bien plus tôt que je ne l'imaginais. En demandant sa date de naissance j'avais choisi quelque chose d'anodin, d'un peu stupide mais finalement que j'ignorais sur elle. En lui donnant ma date de naissance je n'avais pas pensé un seul instant que ce dernier avait eu lieu le mois dernier et que je l'avais invitée mais qu'une fois encore, elle avait décliné. C'est en terminant de parler, de lui raconter un peu mon enfance que je comprends que quelque chose ne va pas. Je m'attendais déjà à son discours où elle me salit par sa présence à mes côtés et à cause de son passé. Je ne comprends pas ses mots et cela doit se sentir à la fois dans mon regard et dans l'incompréhension totale qu'affiche mon visage. Elle reprend la parole et un "oh putain" franchit en silence mes lèvres. J'avais complètement oublié l'avoir invitée ce soir-là. Soudainement l'innocence de ma question sur sa date de naissance s'était envolée, brisée par ce qu'elle venait de me dire. Je me lève pour m'approcher lentement d'elle.

« Une seule. »

Je la sens se tendre un peu, certainement à redouter ce qu'elle avait pu faire. Je m'arrête juste devant elle, je ne sais pas si son regard tente de fuir le mien mais qu'elle lutte ou si elle est en train de s'emporter contre elle-même. Doucement je prends sa main gauche dans ma main droite, mêlant mes doigts aux siens. Je serre délicatement mes doigts, assez pour qu'elle ne puisse s'enfuir de ce contact.

« Tu crois que tout ça à la moindre importance. »

Ma main gauche vient installer sa main droite sur mon épaule. Je ne dis rien mais mon regard laisse peu de place pour elle de croire que je lui laisse le choix. Ma main gauche se pose sur son omoplate gauche. Un petit air de valse envahit ma tête et je la guide doucement, conscient qu'elle n'était pas à son aise dans la danse. Le rythme lent de cette valse me permet de lui parler.

« Le passé c'est le passé, tu peux regretter ce que tu as fait ou ce que tu n'as pas fait mais j'ai arrêté de le faire quand j'ai appris que ça ne sert qu'à se faire du mal d'y songer encore et encore. Même le futur est incertain et tout ce qui compte finalement c'est le moment présent. Je ne sais pas de quoi demain sera fait et je n'ai que des espoirs le concernant, celui de passer du temps avec toi, de te faire voyager et découvrir des endroits que j'aime, de t'aimer encore dans cent ans de ça. Je n'ai pas envie de m'attarder sur le passé et d'y chercher des raisons de m'en vouloir de choses que j'aurai faites ou que j'aurai dû faire avec toi. Je préfère rester là, avec toi, à danser, à essayer de te faire comprendre que la seule qui s'en veut de ce qui est arrivée c'est toi. »

Je l'embrasse du bout des lèvres.

« Tu me rends heureux, tu me donnes l'impression que tout est possible quand je suis avec toi. Tu m'as redonnée goût à la vie, l'envie de profiter et pas juste d'être là à attendre que passe le temps et vienne mon heure. Il suffit que tu sois là pour que je me sente bien, pour que j'ai envie de sourire. Alors peut-être que ça te gênerait que je t'offre des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas mais je le ferai. Parce que je t'aime. »
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Kate Ward
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  EmptyMer 27 Fév - 6:08

20 Mars 2050

La réponse du garçon était logique, gênante, mais logique. Elle adressa un sourire un peu plus appuyé comme pour avouer sa défaite. La brune devait se rendre à l’évidence, qu’elle songe mériter ou pas ses attentions, il semblait complètement s’en moquer, agissant à sa guise. Le client timide qu’elle avait connu était bien loin à présent. Dans un sens, c’était bien mieux ainsi. En réalité, le jeune homme n’avait craint que de l’aborder et elle comprenait bien cela. Qui s’essayerait consciemment d’approcher une barmaid qui repoussait les avances de toutes les personnes qui se risquaient à tenter sa chance ? Seulement Henry était différent. Il lui avait déjà prouvé qu’il aimait son physique et qu’il voulait son corps pour lui dans certaines circonstances. Mais il n’était pas avec elle pour ça, pas uniquement en tout cas. Il avait été curieux de savoir qu’elle jeune femme se cachait derrière la fille qui lui amenait ses Cosmopolitans. Il s’était intéressé à elle, l’avait charmé d’une manière bien unique, la faisant danser dès la fin de leur première discussion, déposant un baiser sur sa joue avant de partir. Cela pouvait paraître anodin voir ridicule pour certaines personnes. Mais Kate attachait de l’importance à tous ces petits détails qui l’avaient poussé à le revoir en dehors de son lieu de travail. Parmi les nombreux prétendants qu’elle avait repoussé, combien auraient agi de la sorte, privilégiant sa présence à son physique ? Est-ce que cela voulait dire qu’un autre aurait eu tort de se risquer à un premier baiser ce soir là dans le bar où ils étaient seuls ? Pas forcément, mais la réaction de l’écrivain avait clairement fait son effet.

Alors que le beau brun lui avait posé une question concernant sa date de naissance, l’étudiante lui avait retourné la pareille, cherchant à en savoir plus sur cet homme qui partageait actuellement sa vie. Immédiatement, il avait cherché une fois de plus à détendre l’atmosphère à travers une boutade qui ne reflèterait jamais la réalité. Le pire fut qu’il continua dans sa bêtise, la surnommant “poulette”, affreux surnom qu’elle espérait qu’il n’allait pas garder pour habitude. Cependant, sa petite provocation la fit tout de même doucement pouffer de rire. Prenant un air très sérieux, portant l’une de ses mains à son visage afin de prendre son menton entre ses doigts et de mimer une réflexion intense qui n’avait pas lieu d’être, la jeune femme finit par lui dire :

Humm conclusion difficile mais je dirais à froid comme ça que tu es un vil menteur et que tu as plutôt intérêt à avoir un permis en règle sinon ma première action lorsque j’aurais intégré la police sera de te balancer.

Elle termina sa phrase en la ponctuant d’un clin d’oeil et d’un petit bout de langue tiré comme une enfant. La brune pouvait également s’amuser après tout et se moquer de lui. Puis elle finit par sourire au jeune homme sincèrement, en admiration devant son sourire amusé et charmeur. Ce moment était léger, très agréable. Mais surtout, il était éphémère et bien vite, le cerveau de l’étudiante la ramena à cette cruelle réalité où elle avait déjà fait souffrir le beau brun bien trop de fois. Il y avait une chose qu’elle avait fait consciemment, pensant le protéger. Un mois auparavant, Kate avait rompu, par message interposé. Avec la disparition de sa mère amnésique, elle s’était sentie incapable de faire une telle chose en face à face. Elle n’aurait alors eu qu’une seule envie, c’était de s’écrouler dans ses bras. C’était lâche et cruel, mais la jeune femme avait préféré faire cela rapidement, avant de ne plus en être capable. Seulement c’était sans compter sur le fait que Lily s’emmêlerait involontairement en le prévenant de son attitude différente de celle habituelle. Et c’était surtout sans compter sur le grand coeur de l’écrivain qui n’avait pas franchement hésité avant de débarquer à son appartement pour constater le désastre qu’elle était devenue. Pire encore, il avait tout fait pour l’aider. A y repenser, elle n’arrivait pas à comprendre comment elle avait pu le blesser volontairement. Malheureusement, l’ex-barmaid avait fait son choix, son erreur. Seulement elle pensait jusqu’à présent que cela avait été la seule. Aujourd’hui, elle apprenait qu’elle n’en avait pas fait une, ni deux, ni trois mais même encore une de plus, en à peine trois mois. Elle ne comprenait pas comment elle pouvait être une aussi horrible petite amie. Le garçon s’était levé avant de lui avouer avoir fait encore une erreur de plus. Kate se mordilla la lèvre inférieur, anxieuse. Elle s’en voulait. Le beau brun n’avait jamais rien fait à son encontre mais elle ne cessait de faire des faux pas, le blessant à chacun d’eux. Quelle était cette dernière erreur dont elle n’avait pas encore connaissance ? Maintenir son regard dans les belles prunelles noisettes de son petit ami était difficile mais elle voulait affronter la vérité en face. Le contact de sa main avec la sienne la fit tressaillir. Il en profita pour lui dire une phrase qui ne semblait ne rien à voir à faire là. Son incompréhension vis à vis de ses paroles fut complétée par une incompréhension vis à vis de ce qu’il était en train de faire jusqu’à ce que cela lui rappelle deux souvenirs : leur première “soirée” et cet action-vérité dans son salon. Sans aucune musique, le garçon la guida très lentement dans ses pas de danse, la laissant faire monter la pression en l’absence d’explications supplémentaires.

Puis l’écrivain reprit la parole. Ses paroles étaient à la fois moralisantes et pleine de bon sens. Henry avait le chic pour trouver les mots. En même temps, c’était mieux vu son métier. Il avait raison, elle culpabilisait. Son baiser léger vint assouplir très rapidement cette pression qui l’écrasait. Son raisonnement était logique excepté qu’il ne prenait pas en compte la nature humaine, facteur incompréhensible et difficile à anticiper. La brune pensait ainsi de manière instinctivement. C’était plus fort qu’elle de s’en vouloir. Elle ne supportait pas de blesser les gens qui lui étaient proches comme Fallon ou lui. Les vérités suivantes étaient agréables à entendre même si parfois elle doutait de réussir réellement à faire ça. Forcément, la dernière phrase du jeune homme la fit rougir de honte et de plaisir. Toujours guidée par le garçon dans cette valse silencieuse, Kate finit par reprendre la parole.

J'ai compris ce que tu voulais me dire Henry. Tu as raison je pense de raisonner ainsi. Pour autant, je ne peux m'empêcher de me dire que je t'ai fait du mal, à plusieurs reprises, alors que tu n'avais rien demandé. Je… Je suis vraiment déso…

Sa phrase fut coupée par un baiser de l'écrivain alors qu'il arrêta de les faire tourner. Ses lèvres étaient douces mais aussi envieuses. Cet échange était à couper le souffle, à croire qu'Henry avait décidé de mettre un terme à ce sujet en faisant monter la température. Elle sentait déjà le bas de son ventre se tortiller juste pour un baiser qui était plus qu’agréable. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, la respiration de la jeune femme était irrégulière. Ses yeux brillants cherchèrent ceux de son petit ami. L’écrivain semblait serein contrairement à elle. Les yeux dans les yeux, se mordillant rapidement la lèvre avant de lui murmurer pour la première fois en face à face :

Moi aussi je t’aime.

Il fallait qu’elle arrête de lui montrer ses inquiétudes. Non parce que concrètement, la brune ne pourrait pas arrêter de se stresser pour ce genre de choses. Mais elle devait arrêter de gâcher des moments aussi sympathiques pour des pensées qui étaient effectivement nocives et sans intérêt dans le présent. Ressasser ne permettrait pas à l’ex-prostituée de changer quoi que ce soit de son passé, en lien ou pas avec le jeune homme. Gardant sa main dans la sienne, Kate l’attira à nouveau sur le canapé où ils reprirent chacun leur place respective. Attrapant sa coupe, elle but rapidement une gorgée pour tenter d’oublier cette emprise qu’il avait eu à l’instant et qu’il avait quand il voulait sur son corps. Elle chercha à reprendre le fil de la conversation.

Si tu étais originaire d’Angleterre, pourquoi être venu ici ? Europolis donne envie à ce point de l’extérieur ?
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Henry Watford
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  EmptyMer 27 Fév - 6:56

« Tu me balancerais ? Comme ça, pour te débarrasser de moi ? Méfie-toi quand même, je pourrai dire des trucs à tes collègues que tu ne veux pas qu'il sache. Par exemple je pourrai leurs dire que aimes être fessée. »

Je lui souris, taquin à mon tour, j'espère qu'elle est bien consciente que ses secrets sont en sécurité avec moi. Je ne me voyais pas aller répéter quoi que ce soit qu'elle ait pu me dire un jour sur elle, sur Fallon ou sur quoi que ce soit qui soit vraiment important. Je l'aime cette fille. Répéter les secrets qu'elle m'a confiée c'est la perdre pour sûr et je n'ai aucune envie que ça arrive. C'est un peu comme quand elle me demande de parler de mon passée, je n'ai aucune envie de le faire mais je le fais parce qu'elle me l'a demandée. Son passé est empli de noirceur, d'anciens clients dont elle voulait sans doute me cacher ce qu'ils avaient pu lui faire physiquement comme mentalement. Le mien était surtout plein d'une personne : Sarah. Or Kate avait cette difficulté à se faire confiance, elle pensait toujours faire des erreurs, des faux pas, ne pas être à la hauteur, je n'avais aucune envie de lui offrir la possibilité de se comparer à Sarah et de l'entendre me dire qu'elle ne sera jamais à la hauteur. Mon ex-fiancée et moi avions une relation très particulière, qui a commencé dès notre plus jeune enfance et qui n'a fait que grandir, c'était presque logique que nous finissions ensembles et ni elle, ni moi n'avions connu ce que Kate a connu dans sa vie. Nous avons été entourés d'amour malgré tout au près de nos parents, au près des deux frères de Sarah. D'ailleurs j'avais eu plus de mal à trouver ma place aux côtés de Sarah en affrontant ses deux grands frères hyper protecteurs que ses parents. C'était un peu comme avec Fallon, il allait falloir que je caresse le dragon dans le bon des écailles pour éviter de me faire flamber. Avec les frères ça avait été simple, ils étaient fan de foot, moi je ne m'y étais jamais intéressé, mais j'étais devenu en quelques jours un véritable expert sur l'histoire de Manchester United pour les amadouer.

Seulement voilà, je n'en suis même pas encore à parler de Sarah que Kate est déjà en train de s'éloigner, l'air inquiet et troublé sur le visage à me parler de bourdes, à me demander combien elle en a encore commise. Je ne comprends pas tout de suite mais quand elle édicte je comprends soudainement qu'elle avait annulé aussi mon anniversaire. Je n'y pensais même plus ! Elle s'en voulait pour un truc qui m'était sorti de la tête ! Je ne m'étais jamais inquiété de mes anniversaires, ça n'était jamais une grande fête ou un truc épique, c'était un jour que je vivais de façon ordinaire, plus gêné qu'on me le souhaite. Ce n'était pas un jour où je devais être le roi du monde. Je l'avais invité à boire un café ce jour-là, café et pâtisserie, ça faisait un peu anniversaire quand même mais ça n'avait aucune importance. Sauf que pour Kate, ça en avait. Et qu'il fallait maintenant réussir à la rassurer. Une valse, pour lui rappeler notre premier rendez-vous, pour l'aider un peu à se détendre en ayant une activité physique (autre que botter mes fesses en combat). Quelque chose d'un peu plus sensuel et nous rapprochant d'avantage. J'explique mon point de vue à la belle étudiante qui, fidèle à son habitude veut quand même s'en vouloir et, plus fidèle encore à son habitude, qui veut s'excuser. Pas cette fois. Je l'interromps d'un baiser. Pas sage ce baiser. C'est un baiser de passion, il n'a rien à faire au terme d'une valse, plus d'un tango enflammé ou d'un rock sulfureux voir même dans un lit mais pas là. Je m'en moque. Ca a eu l'effet escompté, Kate a le feu aux joues, elle n'a pas pu s'excuser pour la cent cinquantième fois depuis que nous sommes ensembles et elle m'entraine vers le canapé pour reprendre ses esprits d'une gorgée de champagne. Toutefois les mots qu'elle a eu trottent dans ma tête de la plus charmante façon. J'entends sa voix se répéter en écho et provoquer un petit sourire bienheureux sur mon visage. Ce n'était pas la première fois mais yeux dans les yeux ça l'était et c'est fou ce que ça pouvait me réchauffer le cœur et le corps entier.

A peine installé dans le canapé, quoi qu'après une gorgée de champagne frais, elle m'invite à reprendre mon récit et nous arrivons désormais à la phase que j'avais envie le moins d'aborder. Celle où j'allais devoir parler de Sarah. Elle devait le savoir mais je ne voulais pas qu'elle se compare à elle. Pourtant je joue le jeu de reprendre mon récit.

« J'ai suivis ma petite amie. Sarah voulait faire des études de thanatopraxie et il se trouve que les meilleurs enseignants et praticiens se trouvaient à Europolis. Alors je l'ai suivie jusqu'à ici. A ce moment-là mes oreilles faisaient déjà ce qu'elles voulaient et je portais mes écouteurs qui diffusaient de la musique en continu. Je sais même lire sur les lèvres depuis cette époque. Il m'a fallu une semaine pour trouver du travail en tant que chauffeur et ensuite j'ai été sur un petit nuage pendant deux ans. Le 19 décembre 2047, pour l'anniversaire de Sarah je lui ai demandée sa main, plus ou moins parce qu'elle me l'avait demandée en se doutant que je ne le ferai jamais sinon. Et puis il y a eu le 5 juillet 2048 et les deux policiers devant la porte. »

Une moue passe sur mon visage en évoquant ce jour que je n'avais pas oublié et que je n'oublierai sans doute jamais. C'était la raison pour laquelle j'avais tellement peur pour Kate quand elle sortait, la peur de voir à nouveau deux policiers et ce qu'ils pourraient me dire devant ma porte.

« Ensuite ça a été une descente aux enfers. Licencié de mon boulot pour des retards incessants, tendance alcoolique, herbes à fumer pour parvenir à trouver le sommeil, rouler pour des criminels, la gueule de bois au quotidien. Jusqu'au 4 octobre 2049 et l'apparition d'un ange dans un bar où je venais boire jusqu'à n'en plus pouvoir. Tu es apparue pour prendre ma commande, auréolée de lumière et j'ai bafouillé un Comopolitan que je n'aime même pas. Le lendemain tout l'alcool et toutes les herbes avaient disparu de chez moi, en trois mois j'ai écris un best-seller et la suite … tu la connais. Oh et si tu te demandes pour l'auréole, en fait je devais avoir les yeux embrouillés par les herbes et l'alcool, alors quand tu t'es arrêtée juste devant un sport et bien … mon imagination d'écrivain à faire le reste … mon ange. »
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Kate Ward
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  EmptyMer 27 Fév - 7:33

20 Mars 2050

La jeune femme rigola lorsque le garçon entra encore plus dans la bêtise en faisant croire qu’il prenait au sérieux ses menaces de le balancer aux flics. Il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre dans cette joute verbale ridicule mais au combien appréciable et drôle. Seulement, ce qui la fit moins rire fut de se rendre compte d’une nombre d’erreurs qu’elle avait déjà commise avec l’écrivain, en si peu de temps. Le beau brun avait cherché à la voir le jour de son anniversaire et le jour de la St Valentin. Si le premier elle n’aurait pu le deviner, le second rendez-vous était à une date normalement assez explicite. Mais Kate ne faisait pas attention à ce genre de choses, elle ne l’avait jamais fêté n’ayant jamais été en couple avec le jeune homme. Elle s’en voulait ce qui était sûr, elle n’arrivait pas à passer outre la chose. Alors elle lui avait posé la question de si elle avait commis d’autres impairs dont elle n’était pas encore consciente. Seulement du point de vue de son petit ami, la seule erreur qu’elle commettait était de ressasser tout ça, de rester bloquée dans un passé immuable alors que la brune pourrait profiter de l’instant présent à ses côtés. Il est vrai qu’elle était venue pour cela à la base. Sa jolie tête d’ange innocent lui manquait clairement. Dormir sans lui quatre jours d’affilés lui avait réellement fait bizarre. C’était aussi pour ça qu’elle avait fait tous ces efforts concernant sa tenue et son maquillage. L’étudiante avait voulu faire plaisir à l’homme qui faisait battre son coeur. Et même si elle pouvait douter d’elle, la réaction de Henry avait été assez explicite tant physiquement que par ses mots qui avaient été emplis de compliments à son égard. Inquiète de lui avoir fait encore du mal, il l’avait rapidement rejoint pour l’entraîner dans une valse silencieuse tout en lui expliquant combien elle était stupide d’agir ainsi, sans dire cela évidemment. Elle comprenait son point de vue, elle était même assez d’accord avec lui. Mais cela ne faisait pas tout, cela n’ôtait pas toute culpabilité d’un claquement de doigts.

Puis il y eut ce baiser qui interrompit ses excuses. Son petit ami n’aimait pas qu’elle s’excuse, le faisant trop souvent à son goût de ce qu’elle avait déjà compris avant. Mais là, la façon dont il interrompit ses paroles était exquise. Les lèvres du beau brun étaient à la fois douce mais aussi passionnée. Chaque seconde de plus faisant naître en son bas ventre une envie qui s’était endormie depuis quelques jours. Ne pas être au contact de Henry avait apaisé ces envies qu’il faisait naître chez elle. Lorsqu’elle était arrivée, cela ne l’avait pas frappé mais ce baiser était en train d’éveiller tous ses sens d’une manière bien dangereuse. C’est à bout de souffle que le jeune homme mit un terme à cet échange sulfureux. Un sourire vint étirer les lips de la brune tandis qu’elle prononça ces petits mots sincères en réponse aux siens. Le regard brillant, Kate allait devoir calmer ses ardeurs parce qu’elle comptait bien reprendre la conversation là où elle s’était interrompue par sa faute. Attirant l’écrivain sur le canapé pour reprendre leur place initiale, elle attrapa sa coupe et prit une gorgée du champagne frais pour se calmer un peu. Se rendait-il compte de l’état dans lequel il la mettait en un claquement de doigts ? Pour faire passer ce besoin qui n’avait pas sa place à l’heure actuelle, l’étudiante relança la conversation sur le passé du jeune homme, se demandant ce qui avait bien pu l’attirer dans cette ville qui semblait si convoitée de l’extérieure mais qui était si pourrie jusqu’à la moelle une fois qu’on y était. Elle apprit que c’était Sarah qui avait voulu rejoindre la capitale européenne pour des études en thanatopraxie. Le garçon en avait profité pour trouver un métier de chauffeur, expliquant que sa vie lui allait parfaitement, en tout cas au cours des deux premières années ici. C’était sa défunte fiancée qui avait enclenché les choses concernant un mariage entre eux. Bizarrement, cela l’étonnait un peu. Elle aurait pensé Henry capable de ce genre d’initiative. Mais peut-être était-ce la perte de sa bien aimée qui l’avait rendu plus surprenant, plus entreprenant. Ou peut-être que la jeune femme se faisait des illusions. Leur histoire était belle, touchante. Seule sa fin était tragique. Entendre l’écrivain parlait de la période pendant laquelle il tentait de survivre à sa souffrance, à sa perte, était touchant mais aussi douloureux. Les sentiments qu’il avait pu avoir pour Sarah étaient palpables à chaque fois qu’il en parlait. Puis il aborda sa sortie du tunnel dont il lui avait déjà parlé. Le beau brun n’avait pas besoin de lui raconter de nouveau de cette partie là de l’histoire et pourtant il semblait prendre ça à coeur. Cherchant à prendre toutes ses révélations de la manière la plus légère qui soit, ne voulant pas gâcher davantage la soirée, la jeune femme susurra amusée et moqueuse :

Un ange rien que ça. Ton imagination t’as joué un drôle de tour. Être trompé par un spot de lumière, je ne pensais pas que tu étais si facilement influençable.

Portant à nouveau sa coupe à ses lèvres, le liquide alcoolisé était en train de l’aider à se détendre petit à petit. Puis pour montrer au jeune homme qu’elle avait accepté d’être la deuxième, elle l’interrogea sur la façon dont le mariage avait pu arriver sur la table. Il faut dire qu’elle n’avait pas d’histoires aussi belles à raconter de son côté. Elle était loin de s’imaginer que le garçon avait acheté la bague sans oser l’offrir à sa petite amie de l’époque. Pour autant cet anneau, elle savait actuellement où il se situait et c’était au bout d’une chaîne que Henry portait en permanence. C’était son souvenir d’elle et la brune respectait totalement le fait qu’il veuille garder cette bague que sa fiancée avait porté durant un temps.

Je trouve ça mignon qu’elle ait dû te faire comprendre que c’était le moment pour que tu la demandes en mariage. Vous en aviez déjà parlé avant ?
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  EmptyMer 27 Fév - 8:13

Avait-on le droit de parler de son ex-fiancée à sa petite amie ? La réponse qui me venait spontanément était bien sûr que non. Seulement voilà, si je n'en parlais pas, j'allais taire à Kate toutes mes années à Europolis et c'est elle qui me demandait de parler de moi, sachant très bien combien ma vie avait été liée à celle de Sarah. Je ne lui avais jamais caché l'impact qu'avait eu Sarah dans ma vie, combien elle avait été présente dans mon existence et combien elle l'avait influencée. Il était donc inévitable que je finisse par parler d'elle et qu'elle occupe une place importante dans mon récit. Je pourrai noyer sa place dans mon récit en récitant à Kate mon succès en tant que chauffeur légal, pourquoi les clients m'appréciaient, qui ils étaient et lui raconter mille et une choses totalement inutiles dont elle ne voulait même pas entendre parler tant ça serait ennuyeux. Je préférais l'honnête, la dure et franche vérité. Celle qui allait ne pas lui plaire. Sarah avait été très importante pour moi. Je ne voulais pas qu'elle pense être la remplaçante, un choix par défaut faute d'avoir encore une chance d'avoir Sarah à mes côtés. Kate n'était pas un "lot de consolation" mais une petite partie de moi se dit qu'elle serait bien capable de le croire après mon récit. Je ne peux qu'imaginer combien ça doit lui être désagréable d'entendre les sentiments qui demeuraient encore pour Sarah. Je crois que jamais ne parviendrai à les faire taire totalement, la mancunienne avait été trop importante dans ma vie pour cela. Seulement aujourd'hui c'était avec Kate que je refaisais ma vie, que je repartais de l'avant, et cela plutôt bien que mal.

En arrivant sur la partie de notre rencontre, je choisis de la raconter, une fois de plus. Je ne voulais pas qu'elle soi oblitérée de mon récit, je ne voulais pas minimiser sa place dans mon histoire. Oui elle n'était entrée dans ma vie que depuis janvier, véritablement je veux dire, même si elle y avait déjà une place vague depuis octobre. Une place vague mais d'une importance capitale pour me redonner envie de vivre, de reprendre goût à la vie. Après plus d'une année plus bas que terre, elle était une lumière au bout du tunnel, un soupçon d'espoir dans la morosité du quotidien. Elle avait retrouvé une partie de moi que je croyais morte et enterrée. Alors je raconte nos débuts hasardeux, enfin moi surtout, le cosmopolitan que je n'aimais pas, le spot derrière ses cheveux. Pourtant quand Kate fait un trait d'humour sur cela, bien que conscient de la légèreté de ses mots, je ne veux pas qu'elle minimise son impact dans mon existence. Ma main prend la sienne, liant nos doigts alors que je bois une gorgée de champagne avant de lui répondre, mes yeux au fond des siens.

« Non, Kate. Ce soir-là ce n'était pas mon imagination. Et je n'ai pas été trompé par un spot pour m'influencer. Ce soir-là j'ai rencontré un ange, qui allait changer ma vie pour le meilleur. Ne minimise pas l'influence que tu as eu. Tu as éloigné toute la noirceur, la solitude et la détresse. Tu as fait disparaître jusqu'aux pensées les plus sombres, jusqu'à la petite voix qui murmurait que continuer ne servait à rien. »

Oui il y avait des pensées de mort dans ma solitude douloureuse. Quand l'alcool ou la drogue ne faisait plus assez effet, il y avait eu les pensées les plus sombres qu'on puisse avoir. Sans Kate je ne sais pas où j'en serai aujourd'hui mais certainement pas clean, avec un best-seller à mon actif et peut-être ne serai-je même plus vivant. Alors je ne voulais pas qu'elle minimise son impact, je voulais au contraire qu'elle le comprenne.

« Epouse-moi alors, crétin. »

La phrase avait passé mes lèvres avec une nostalgie que je n'aurai pas voulu qu'elle ait.

« Nous étions à Europa Park lors de la horror night pour Halloween et … je sais que ça va paraître stupide pour un romancier d'horreur mais je déteste tout ce qui est jump scare. Elle avait insisté pour faire la soirée d'horreur dans le parc et j'avais accepté. Je ne sais plus ce qu'elle a voulu faire comme attraction mais j'y suis allé à reculons, pas franchement à mon aise. J'ai tenté de faire un peu d'humour pour me rassurer en lui disant qu'elle avait de la chance que je l'aime autant pour accepter de faire ça et c'est là qu'elle me l'a dit. Epouse-moi alors, crétin. Je l'ai fait dans la seconde qui a suivis notre sortie de l'attraction, elle a dit "non". Que je devais faire les choses dans les règles de l'art si je voulais qu'elle dise "oui". Ensuite je n'ai plus rien dit et le jour de son anniversaire, je lui ai fait ma demande officielle, avec accord de ses parents et ses frères, dans les règles de l'art et de la tradition. »

Voilà l'histoire de comment elle m'avait fait comprendre qu'il était temps de demander sa main. Ca brisait un peu le mythe du super romantisme mais je crois que si elle ne m'avait pas poussée à le faire, je ne l'aurai jamais fait. Comme je l'avais dit à Kate, j'avais appris durement, avec le décès de Sarah, que la vie est courte et qu'il faut en profiter. Je fais avec ma petite amie des choses que je n'aurai jamais osé faire avec Sarah parce que je ne me rendais pas compte combien il est important de profiter de chaque instant comme s'il pouvait être le dernier. Ca n'empêchait pas les plans, comme un voyage par exemple mais ça voulait dire profiter au maximum, pendant qu'elle est là, à mes côtés. Mon pouce caresse le revers de sa main, je m'approche d'elle, j'évite ses lèvres, laissant mon souffle chaud caresser la peau de son cou où je dépose un baiser avant de venir y déposer un baiser, remontant de plusieurs baisers jusqu'à ses lèvres pour un baiser brûlant et profondément amoureux. Ma façon de lui dire qu'elle n'est pas une remplaçante et qu'elle n'a pas intérêt à penser ça sous peine de risquer des représailles. Je me recule un peu, presque encore lèvres contre lèvres.

« Je sais que tu n'es pas fan des surprises et que tu vas m'en vouloir énormément mais je t'avais acheté un cadeau pour la Saint-Valentin. Je t'avouerai qu'après coup j'ai réalisé que c'était vraiment prématuré, surtout … »

La phrase reste en suspens un bref instant.

« Mais enfin je me dis que ce soir est finalement le bon moment pour te l'offrir. Et je ne veux pas entendre que tu n'as rien, que tu es désolée, que tu n'y as pas pensé, que c'était une bourde … Crois-moi, quand tu l'auras ouvert, je pense que tu sauras comment te faire pardonner. Ou alors on peut attendre après le dessert, c'est comme tu préfères. »

Cela me permettrait aussi de découvrir quelque chose que je pense déjà savoir : Kate est-elle curieuse ? Je pense la réponse très évidente mais ça serait une façon de m'en assurer définitivement.
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Kate Ward
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  EmptyMer 27 Fév - 13:49

20 Mars 2050

Evidemment Kate rigolait de l’illusion qu’avait pu créer un simple spot pour le garçon. Le beau brun prit sa main dans la sienne, entrelaçant leurs doigts une nouvelle fois tandis qu’il but un peu de champagne. Pourquoi ce simple contact lui donnait des frissons ? Pourquoi à chaque fois qu’il parlait, elle avait la sensation qu’il allait faire une grande annonce ? De caractère plutôt affirmé, la jeune femme agissait de manière très gênée et impressionnée dès lors qu’ils étaient en face à face, rien que tous les deux sans personne pour venir les distraire l’un de l’autre. Puis Henry reprit la parole, précisant qu’elle se trompait, qu’il n’avait pas halluciné, insistant une nouvelle fois sur le fait qu’elle était ou qu’elle avait été un ange pour lui. Le rouge monta un peu à ses joues. Mais d’un autre côté, comment ne pas être ravie voir comblée face à un tel aveu ? Les pensées sombres qui l’habitaient étaient plus que compréhensibles au vue des circonstances de ce qu’avait été sa vie. C’était aussi pour cela que la brune avait du mal à imaginer pouvoir de par sa simple présence chasser tous les démons qui avaient pu hanter son petit-ami. Elle ne demandait qu’à le croire mais elle ne trouvait aucune logique dans ce fait. Puis, les yeux dans les yeux, elle se rappela que les sentiments humains n’avaient aucune logique. Ce qu’elle ressentait pour le jeune homme n’était pas raisonnable, n’était pas censé. Pour autant, elle était convaincue d’aimer l’écrivain. Elle se décida alors à l’embrasser pour le remercier de ce compliment qu’elle ne méritait pas forcément mais qu’elle accueillait avec plaisir. L’étudiante opta pour un baiser sage, tendre et amoureux. Puis elle l’interrogea sur le fait qu’il ait pu parler avec Sarah de mariage avant de faire sa demande. Telle ne fut pas sa surprise lorsque le beau brun lui sortit une réplique digne d’un film. Son esprit percuta rapidement sur l’emploi du masculin mais également sur le ton qu’avait employé l’écrivain. Sa voix autant que ses yeux étaient empreints d’une nostalgie douloureuse. Elle ne pouvait pas lui en vouloir, elle ne pourrait jamais lui reprocher d’avoir aimé et d’aimer encore à ce jour celle qui avait conquis son coeur la première. Il lui raconta alors comment ils en étaient venus à parler mariage ou comment Sarah lui avait balancé l’information à la tête, faisant comprendre au passage qu’il commençait à tarder un peu. Kate ne put s’empêcher de rire un peu, surtout lorsqu’il lui expliqua le rateau que son ex-fiancée lui avait mis à la sortie du parc.

C’était évident qu’elle allait te dire non. C’est elle qui t’a obligé à apprendre à faire les choses en fait. Je comprends mieux.

Un petit sourire amusé sur les lèvres, elle faisait référence à cette soirée qui semblait de bien trop grande envergure pour elle mais qui était en même temps très flatteuse. Le garçon s’était donné du mal pour préparer tout ça et même si la jeune femme était un peu mal à l’aise, elle ne pouvait qu’apprécier toutes ses attentions envers elle. C’est alors que le beau brun caressa le dos de sa main attirant son attention. Pensant qu’il allait ajouter quelque chose, l’écrivain se pencha vers elle, lui donnant envie de goûter un peu plus à ses lèvres. Sauf qu’il ne lui donna pas satisfaction fuyant sa bouche en se dirigeant dans son cou, la faisant frissonner sous son souffle chaud. La brune à fleur de peau frissonna une nouvelle fois lorsque les lèvres de son amant se posèrent à la base de son cou. Puis il remonta petit à petit, attisant la flamme au creux de son ventre à chaque fois que ses lèvres embrassaient son coup. L’envie de gémir se faisait sentir mais la brune se retint finalement, jugeant que cela n’était pas le bon moment. Seulement elle ne s’attendait pas à ce que Henry s’empare de ses lèvres de cette façon. Il était amoureux d’elle au même titre qu’elle l’aimait, c’était indéniable. Mais la fougue qu’il mit dans cet échange ne semblait pas coller avec le début de soirée qui se voulait sage, dans l’échange verbal, et non dans un partage physique. Puis il la laissa finalement respirer, ne s’éloignant pas trop non plus, comme s’il voulait maintenir une certaine pression sur elle et sur son corps qui ne cessait de réagir à la moindre des actions du jeune homme. Puis il reparla du fait qu’elle n’aimait pas franchement les surprises pour en amorcer une nouvelle. Que diable avait-il encore prévu ? Quel genre de cadeau avait-il pu penser être prématuré lors de la St Valentin ? Laissant le suspens s’installer, Henry finit finalement par lui faire comprendre qu’il souhaitait lui offrir maintenant, jugeant le moment opportun. Qu’est-ce qui avait changé depuis la St Valentin ? Beaucoup de choses, beaucoup trop de choses avaient évolué et changé entre eux depuis plus d’un mois pour qu’elle ne puisse faire le tri en une fraction de seconde. Le souci c’est qu’il avait à présent piqué la curiosité de la belle qui se mordit la lèvre inférieure, partagée entre son envie de savoir et sa crainte de ce qu’elle allait découvrir. Expirant un coup, encore réactive aux attentions qu’il venait d’avoir pour elle tout en lui faisant comprendre que ça n’était pas le moment derrière, Kate attrapa sa coupe et la termina. Puis elle la reposa sur la table basse, c’était une mauvaise idée de boire sans manger un bout même si l’alcool l’aidait à se détendre mais la rendait aussi plus réceptive encore aux baisers provocateurs de son petit ami. Elle commençait à se douter de ce qu’il se tramait mais sans certitude. Aussi craqua-t-elle sachant très bien qu’elle n’y échapperait pas.

De toute façon, tu ne me laisseras pas refuser ton cadeau alors vas-y, montre moi ce que tu trouvais prématuré de m’offrir un mois en arrière.

Elle avait parlé sur un ton amusé mais aussi un peu réservée, ayant peur que sa réaction ne soit pas à la hauteur. Parce que clairement, la jeune femme se doutait que le beau brun n’attendait que ça, de voir si cela lui plaisait ou pas. Il se leva quelques secondes, le temps d’aller se saisir du paquet et revint s’asseoir, remettant le cadeau à sa petite amie. La boite était assez légère, à croire que le carton était ce qui représentait la majorité du poids du paquet. L’étudiante prit soin de déballer le cadeau soigneusement et lorsqu’elle retira le couvercle de ce dernier, elle découvrit une nuisette noire, toute en dentelle avec quelques franges sur le bas qui pendait. Attrapant l’unique bretelle de la tenue, elle la sortit doucement de la boite pour admirer la merveille. Le rouge lui monta immédiatement aux joues, se rendant compte qu’elle allait porter cela probablement avant la fin de la soirée. Henry lui avait confié aimer les tenues de ce genre c’était aussi pour cela qu’elle avait acheté cet ensemble soutien-gorge et shorty en dentelles. Elle ne s’était pas imaginée mettre un string avec la robe qu’elle portait. Seulement avec la tenue qu’elle avait dans les mains était joint un string tout de dentelles aussi. Etonnament, elle s’imaginait parfaitement porter cette nuisette qui inspirait la classe et la sensualité.

Je … J’adore … Tu as très bon goût. Mais je dois reconnaître que je m’attendais à tout sauf à ça. Je comprends mieux ta remarque concernant le fait que je saurais me faire pardonner ...

Son regard plongé dans les prunelles du beau brun était flamboyant. Elle s’approcha de lui pour l’embrasser au coin de sa bouche, de manière très provocante puis s’éloigna dans son cou, cherchant à se venger des sensations qu’il avait fait naître chez elle un peu plus tôt. Puis la jeune femme fit demi-tour pour cheminer de nouveau le long de son cou, jusqu’à son menton puis ses lèvres qu’elle désirait tant et l’embrassa fougueusement. Son geste était plein d’envie, telle une pulsion qu’il avait provoqué avec ces tentations. Mettant un terme à ce baiser passionné, la brune était à bout de souffle. Elle adressa un sourire un peu gênée mais surtout satisfait à son petit ami.

J’avais envie
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Henry Watford
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  EmptyMer 27 Fév - 14:33

« Evident … Pour tout le monde sauf pour moi. J'ai cru que mes jambes allaient se dérober quand j'ai entendu "non". En l'espace d'une seconde, le temps qu'elle s'explique je me suis refait toute l'attraction en tête pour savoir ce que j'avais mal fait au point qu'elle change d'avis en quelques minutes. »

Ensuite il y avait eu la rencontre avec ses parents pour leurs parler de mon projet mais seulement après avoir choisi une bague de fiançailles. Le choix avait été difficile, j'avais pris du temps à imaginer quelle bague irait le mieux à son doigts et toutes semblaient pouvoir aller. La pauvre vendeuse avait dû me prendre pour un fou, elle a sorti un nombre incalculable de modèles alors que je lui avais dit en entrant que je savais exactement ce que je voulais. Seulement il y avait en vitrine des modèles qui n'étaient pas présentés sur internet et cela avait faussé la donne. Finalement je crois qu'elle n'en avait jamais autant sortie pour un seul et unique client, elle a dû me prendre pour un fou. Un fou d'amour ou alors un fou qui s'apprêtait à tenter de braquer le rayon bague de fiançailles de la boutique. Tout ça pour finalement repartir avec la bague que j'avais vu en première, celle pour laquelle j'étais venu spécialement dans cette boutique. Ses parents m'avaient toujours apprécié, cela dès le début, je crois même avoir eu de meilleures relations avec eux qu'avec mes propres parents. Toutes deux furent immédiatement très heureux que j'entre officiellement dans la famille très prochainement. Quand aux frères de Sarah, ils avaient accueilli la nouvelle de la seule façon dont ils en étaient capables : en me raillant sur le fait d'avoir mis du temps à me décider, que c'était donc moi qui offrait les bières ce soir ainsi que les billets du prochain match de Manchester que je n'aurai pas le droit d'éviter. Après quoi il y avait eu son anniversaire en tête à tête dans un petit restaurant qui nous correspondait mieux qu'un grand restaurant en grande pompe. Seulement je n'ai pas attendu le dessert et un prétexte stupide pour une coupe de champagne pour lui demander sa main. Je l'ai installée à table et à peine sa table rapprochée, j'avais mis genou à terre dans la pure tradition pour lui tendre la bague et entendre un "oui" franchir ses lèvres. Le repas est ensuite devenu très secondaire et je ne m'en souviens même plus.

Ce soir je n'entendais pas demander la main de ma petite amie mais j'avais envie d'écarter un peu le sujet de ma petite personne et surtout de Sarah. L'étudiante a trop tendance à se comparer à elle, à vouloir savoir qui avait fait mieux, qui était la première et franchement je ne voulais pas gâcher cette soirée avec mon passée. J'avais parfois le sentiment que Kate estimait que son passée allait me déranger et me blesser parce que le mien la blessait, parce que j'avais aimé une autre. Peut-être aussi parce que je portais toujours un signe de notre amour. Alors j'avais enlevé cette bague pour la ranger soigneusement dans une petite poche en velours. Les premiers temps avaient été étranges, je passais mon temps à la chercher du bout des doigts et puis finalement je m'étais fait à son absence. Ce soir pourtant, j'allais offrir un cadeau à Kate. Un cadeau prématuré il y a un peu plus d'un mois mais qui, depuis notre dernière conversation sur la découverte de sa sexualité pour son plaisir, prenait un sens très légitime je trouve. Lorsque je lui donne le petit carton, je précise quand même.

« Tu me demandais ce que j'aimais et je n'ai pas vraiment su te répondre, alors voilà. Ca c'est le genre de choses que j'aime bien. »

Tandis qu'elle ouvre le paquet mes yeux vont de ses doigts à son visage, je ne veux pas rater l'expression de son visage et savoir si ça lui plait mais dans le même temps je suis terrifié de sa réaction. Si elle n'aimait pas … Si elle me disait que ça ne lui plaisait … Si elle me disait que je suis un fou de croire qu'elle porterait jamais ça … Avais-je gaffé ? Son sourire me réchauffe un peu le cœur, ainsi que les mots qui suivent rapidement, un soupir de soulagement m'échappe et le nœud qui commençait à se faire dans mon estomac se délie finalement.

« Je ne t'ai jamais vu avec un … string … mais si ça te dérange ou ne te plait pas, je peux t'acheter plutôt un shorty, c'est juste que la vendeuse m'a expliqué qu'avec les petites lanières ça serait mieux, ça mettrait en valeur tes … fesses. »

Ok je ne m'en cachais plus vraiment, j'adore ses fesses mais la faute à qui ? Qui les entretient en faisant du sport ? Qui les met habituellement en valeur dans un legging moulant ? Suis-je vraiment blâmable de poser mon regard sur les belles choses de la vie ?

Et puis … et puis Kate me surprend. Elle approchait pour un baiser mais elle part pour toute autre chose et c'est beaucoup plus plaisant. Visiblement elle entendait s'amuser un peu avec moi comme je le faisais avec elle. Je me laisse sagement faire, tendant doucement mon cou à ses lèvres, savourant chaque nouveau baiser, l'une de mes mains s'est posée sur sa cuisse, sagement sur la robe, la massant doucement tout en continuant de me laisser faire. Un dernier baiser sur mes lèvres cette fois qui devient un échange brûlant de passion à faire tourner la tête et c'est effectivement avec un sourire un peu idiot qu'elle me laisse fait. Totalement charmé.

« J'adore tes envies. »

Je réponds dans un souffle partagé entre une brûlante envie de lui sauter dessus et un soupçon de sagesse, de qui je me moque, qui me dit qu'il y a un dîner, volontairement léger, dont il conviendrait de profiter d'abord. Je termine ma coupe d'une traite, il ne restait plus grand chose mais la fraicheur du liquide fait un bien fou. Je referme la bouteille et prends sa main, me levant du canapé avant de céder à mes envies.

« Tu dois avoir faim après cette journée de sport. »

Je la guide vers la table rectangulaire en bois massif et l'installe. J'aurai pu la dresser pour que nous soyons tous deux en bout de table, nous n'aurions pas été si loin l'un de l'autre mais je voulais plus de proximité et j'avais choisi de nous installer sur les longueurs de cette dernière, face à face. Avant de m'absenter je pose un bref instant mes mains sur ses épaules, un rapide massage et un baiser dans son cou. Je reviens avec les assiettes, une petite entrée soigneusement préparée. Je serre le vin, du pinot noir, tout en présentant l'entrée.

« Une petite papillote de truite avec une sucrine braisée. »

Je m'assois face à elle, espérant que ça lui plairait. J'avais fait attention à ce que je préparais, aux quantités, j'espérais bien que cette soirée finirait de la plus plaisante façon, un repas trop lourd aurait été dommage. Je lui souris, cherchant rapidement un sujet de discussion pour éviter que ne s'installe un silence gênant.

« J'ai un peu repensé au fait de voyager, quand tu me disais n'avoir jamais quitté Europolis et l'importance que tu attachais à ce que je ne me ruine pas, au fait que tu n'aimes pas les surprises. J'aimerai t'emmener en Angleterre, à Manchester. Pas pour rencontrer mes parents si tu ne veux pas mais pour que tu puisses voir où je suis né, où j'ai grandis. Sinon j'ai songé à l'Autriche, je connais un endroit magnifique dans les montagnes, on y serait tranquille, on pourrait y faire du ski et passer un moment très relaxant loin de tout. Tu m'as dit n'avoir jamais organisé de voyage alors si tu le souhaites, on peut le faire ensemble. Mais je tiens à te l'offrir, je ne reviendrai pas dessus. »
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Kate Ward
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  EmptyMer 27 Fév - 21:33

20 Mars 2050

La panique que le garçon lui raconta à l’écoute de la réponse négative de Sarah lui fit penser à sa façon à elle de stresser à chaque fois qu’elle avait l’impression d’avoir mal agi, d’avoir fait une bêtise. Le beau brun n’était pas si différent qu’elle sur certains points. L’avantage qu’il avait sur la jeune femme était son expérience de vie commune, de couple. Elle n’avait jamais connu ça avant et avançait pas à pas, épaulé par son petit ami qui restait très patient. Seulement, l’étudiante avait l’impression qu’il existait un code, un guide de la parfaite petite amie, qui aurait pu être écrit par l’ex-fiancée de Henry, mais qu’elle n’avait toujours pas trouvé le manuel en question. Un sourire aux lèvres, elle était obligée de se moquer de lui ouvertement, tout en restant gentille.

Et après ça se permet de me dire qu’il faut que j’arrête de paniquer.

Petit clin d’oeil moqueur, la brune fut rapidement surprise d’apprendre que le garçon avait un cadeau à son attention. Celui-ci anticipa toutes les remarques qui auraient pu lui venir en tête, cherchant à ce que Kate ne puisse se défiler. Malheureusement pour elle, le jeune homme avait plutôt bien réussi, ne voyant pas comment contourner la chose autrement qu’avec les idées qu’il avait énoncé. Aussi sa petite amie avoua sa défaite, acceptant de voir quel cadeau il avait pu vouloir lui offrir avant de juger que c’était trop prématuré de lui offrir un mois auparavant. Évidemment, lorsqu’elle vit le vêtement, l’étudiante comprit immédiatement ce qui avait changé. Les deux avaient échangé sur leur sexualité, surtout celle de la jeune femme, lors de leurs derniers ébats. Il est vrai que le beau brun lui avait appris aimer la lingerie en dentelles, ce qui expliquait les sous-vêtements qu’elle portait actuellement et qu’elle venait d’acheter. Mais ça l’écrivain n’en savait rien. Par contre ce qui était sûr, c’est qu’il avait du goût. La nuisette qu’il lui avait acheté n’avait rien de vulgaire. Au contraire, elle transpirait la sensualité et l’élégance. Avec ses petits franges comme jupette, l’ex-barmaid ne doutait pas une minute de l’effet que ça lui ferait de porter ce vêtement accompagné du joli string qu’il avait joint, et encore moins de l’effet que cela aurait sur son amant. A cette idée, le rouge lui montait déjà aux joues tandis que les papillons au fond de son ventre que Henry avait astiqué un peu plus tôt s’agitaient de nouveau. C’est alors qu’il lui fit une remarque concernant le port de string. Son sourire s’étira un peu plus face au début de gêne de son petit ami.

Il m’arrive d’en porter mais rarement quand je m’entraîne à cause du confort. Et puis la tenue de ce soir ne s’y prêtait pas réellement. Mais je prends note ...

Ne finissant pas sa phrase, le sous-entendu restait bien présent et assez explicite, elle finit par l’embrasser non s’en l’avoir provoqué auparavant de la même manière qu’il le faisait. Dans les moments brûlants, le beau brun semblait autant attiré par sa poitrine que par ses fesses. La jeune femme pensait que cela était moins vrai lorsqu’ils étaient dans d’autres circonstances, ayant l’impression d’avoir décelé une préférence pour ses fesses. Le baiser se termina et l’écrivain rétorqua qu’il adorait ses envies. Il faut dire que la réciproque était vraie également. L’envie de bien plus se faisait sentir. Entre les tendres attentions d’Henry depuis qu’elle était arrivée et ce baiser à son initiative, clairement il aurait pu vouloir la prendre tout de suite maintenant qu’elle aurait accepté volontier. Le fait qu’il achève sa coupe d’une traite lui donna soudainement espoir mais il n’était pas question de cela. En même temps, la brune s’en serait voulue de gâcher tous les préparatifs qu’il avait fait, à l’instar du premier petit-déjeuner qu’elle avait pris ici. Refermant la bouteille, il attrapa sa main et l’emmena jusqu’à la table. Sa remarque fit écho dans son esprit, lui amenant une pensée qui lui collait plutôt bien à la peau depuis qu’elle connaissait le jeune homme : “Si tu savais réellement de quoi ou plutôt qui j’ai faim…”. Evidemment, elle n’en dit mot, obéissant gentiment et essayant de jouer les invités modèles. Il lui désigna sa chaise et prit place après l’avoir remercié d’un regard et d’un signe de tête. Seulement une fois assise, le chauffeur profita de sa position, effleurant ses épaules nues avant de poser ses mains et de la masser rapidement en un geste très efficace et agréable, la faisant baisser sa garde. Il en profita pour déposer un baiser à la fois doux et sensuel dans son cou puis se volatilisa aussi vite. Une fois de plus, Kate réprima ce soupir, prémisse d’un gémissement qui en aurait réclamé plus. Son regard émeraude resta rivé sur le beau brun attendant qu’il revienne avec les entrées mais surtout afin de scruter le moindre signe chez lui qui pourrait lui prouver qu’il le faisait réellement exprès. Lorsqu’il lui présenta l’entrée, elle fut impressionnée par son contenu et sa présentation. Henry s’était dépassé, accompagnant l’entrée d’un verre de rouge, du pinot, l’un de ses cépages préférés. Un peu gênée, elle lui adressa un sourire en coin avant de dire.

C’est impressionnant tout ce que tu as préparé et ça a l’air délicieux. Merci pour tout ça.

Levant son verre comme pour souhaiter un bon appétit, elle but une première gorgée pour se délecter de ce nectar fabuleux avant de goûter l’entrée de son petit ami qui se révéla être un délice. Elle ne manqua pas de lui dire avant de poursuivre sa dégustation. Espérant qu’il n’avait pas préparé trop de choses non plus et surtout qu’il ne s’était pas trop cassé la tête, le garçon ramena le sujet du voyage sur la table. Il semblait avoir réellement réfléchi au sujet et la jeune femme fut surprise qu’il songe à la présenter à ses parents, même s’il lui laissait le choix. Dans son esprit, elle s’imaginait déjà se présenter comme étant étudiante potentiellement au crochet de leur fils même si ça n’était pas le cas, ex-prostituée adoptée par une tueuse à gage. Charmant tableau que celui-ci aussi la belle se dépêcha de chasser cette idée de son esprit. Il voulait également l’emmener en Autriche, à la montagne, pour faire du ski. Evidemment, n’ayant jamais quitté cette ville, Kate n’avait jamais mis ses pieds sur des skis. Sa proposition de l’aider à programmer le voyage lui plaisait bien même si son petit ami n’hésita pas à re-préciser qu’elle ne participerait pas au côté financier de cette excursion. Aussi la brune ne put s’empêcher de faire une remarque humoristique, le sourire aux lèvres.

A croire que tu aimes aller à l’encontre de ce que je voudrais pour tester mes limites. J’ai bien compris ne t’inquiète pas et tu viens de me donner la possibilité de vérifier que tu ne ferais pas de folie donc ça me va bien. Par contre je ne t’apprendrais rien je pense en te disant que je n’ai jamais skié de ma vie. Tu rentres régulièrement voir tes parents d’ailleurs ?

La jeune femme savait qu’il n’était pas si proche que ça de ses parents. Cela n’empêchait pas de leur rendre visite potentiellement. Elle eut rapidement finie cette succulente entrée et remercia le chef comme il se devait, se penchant au dessus de la table pour l’embrasser. L’étudiante en profita pour récupérer l’assiette du garçon qu’elle se fit prendre des mains bien rapidement, se faisant rabrouer par son hôte. Elle ne put alors s’empêcher une remarque que Kate regretta presque aussitôt tant il pouvait y avoir un double sens dans sa phrase.

Je suis destinée à rester bien sage toute la soirée alors ?

Henry revient bien vite avec des assiettes chaudes lui donnant le nom d’un plat où elle ne connaissait pas tous les mots. Il s’était surpassé mais surtout, la brune avait la sensation que ce dîner lui avait coûté une fortune. Entre le choix des produits et des boissons, le jeune homme en faisait bien trop. Attrapant son verre pour boire une gorgée, sentant toutefois que l’alcool était en train de prendre le dessus, elle commenta par la suite :

Lepoa ?

Une fois le beau brun installé et l’explication donnée, il donna le coup de feu pour goûter ce délicieux plat qu’il semblait avoir très méticuleusement confectionné. Le résultat était parfait, elle s’en régalait complètement et ne manqua pas de le dire à son petit ami qui semblait être un véritable cordon bleu.
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Henry Watford
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  EmptyMer 27 Fév - 23:01

« Oh euh … Non … Ce n'est pas ce que je voulais dire … C'est la vendeuse qui m'a conseillée, je euh … »

Lorsque j'avais parlé de lingerie, je ne pensais pas que Kate me dirait qu'elle prenait bonne note de ce qu'elle devait désormais croire une préférence sans que ça en soit vraiment une. D'accord, ses fesses font un effet fou sur ma petite personne quand je les vois mais de-là à lui dire que j'ai une préférence pour ce qu'elle porte ! Ce n'était pas du tout ce que je voulais, je préférais qu'elle mette ce qu'elle avait envie, qu'elle fasse ce qu'elle avait envie, comme quand elle s'était moquée de moi qui paniquait. Il faut dire qu'il y avait une différence entre ses paniques pour de petites choses et la fille que j'aime, qui me dit de l'épouser, qui refuse quand je lui demande de le faire ! Je n'avais pas eu le cœur à répliquer cependant, je voulais bien lui laisser cette victoire, je lui disais bien trop souvent qu'elle paniquait pour rien, assez pour que je reconnaisse quand moi aussi j'avais paniqué pour rien. Sarah m'avait dit de l'épouser, il était peu probable qu'elle ait changé d'avis le temps d'une attraction mais sur le moment j'avais été bien incapable d'aligner deux pensées cohérentes pour être honnête.

Et puis je préférais passer désormais au diner pour ne pas sauter sur ma belle petite amie. C'est fou ce que cette robe lui va bien. Je tâche d'en profiter, me doutant que ça n'allait pas être tous les jours mais elle avait choisis divinement, une robe la mettant parfaitement en valeur. Je la guide vers la table, bien décidé à garder la belle brune en appétit pour d'autres choses qu'un simple repas. J'avais senti dans son dernier baiser qu'elle avait une autre faim qui la rongeait et pour être honnête elle me rongeait moi aussi. Je ne faisais pas preuve de retenue parce que j'avais cuisiné, je m'en moquais bien, tout pourrait se réchauffer en temps et en heure. Je me retenais parce que j'avais envie qu'elle ait une vraie soirée romantique, avec un dîner et des attentions qui pousseraient ses sens à des envies qui n'avaient rien à voir avec une assiette. Ce n'était pas une façon de jouer avec elle ou de jouer d'elle mais bien de lui faire découvrir quelque chose de nouveau, quelque chose qui allait gâter ses sens, les affoler, la rendre ivre de désir comme je l'étais moi-même. Si je m'écoutais … Mais je me l'interdisais, même si prolonger le massage était tentant, un seul baiser dans son cou quand ça aurait pu en être de nombreux et la bretelle de sa robe serait tombée, puis l'autre et … ENTREE ! C'est l'heure de l'entrée ! Qui est accueillie d'ailleurs avec le sourire par l'étudiante dont les mots me font plaisir.

« Je voulais vraiment mettre les petits plats dans les grands, t'offrir une soirée romantique inoubliable. »

Elle complimente mon entrée dès la première bouchée et je souris, un peu timide face à ce compliment. Je m'étais donné du mal, j'avais suivis les recettes qui me semblaient les plus délectables, j'avais découvert bien des choses en préparant ce repas. Je reviens au sujet du voyage pour que nous puissions discuter un peu, planifier quelque chose, y réfléchir maintenant que Fallon était revenue. Je pensais avoir trouvé un bon compromis pour lui permettre de vérifier que je ne faisais pas de folie comme je l'avais promis mais également de l'emmener découvrir autre chose que Europolis qu'elle avait connu toute sa vie. Je souris à sa remarque sur le ski même si le sourire s'amoindrit un petit peu quand elle parle de mes parents.

« Je t'apprendrai à skier, même si ça fait un petit bout de temps que je n'ai plus pratiqué. Tu es agile et adroite, tu t'en sortiras sans doute très bien. »

Je repensais à la question sur mes parents. Fallon et elle avaient une relation vraiment fusionnelle, les circonstances l'avaient voulues, avec mes parents les choses étaient très différentes.

« Une fois par an. Parfois moins. On … On n'a pas une relation comme Fallon et toi pouvez avoir. On s'aime à dose homéopathique. »

Sur ces paroles, l'entrée se terminant, j'interdis à Kate de débarrasser après un tendre baiser pourtant encore empreint de ce soupçon de désir qui ne demandait qu'à s'exprimer. Sa phrase provoque un petit rire amusé.

« Pour l'instant au moins … Après le dessert … on verra. »

Je lui adresse un clin d'oeil et m'absente quelques secondes, revenant avec le plat que je lui présente. Purée légère de butternut accompagnant une tranche de lepoa de porc noir ibérique et une réduction de jus de viande. J'ignore qui sont ces petites génies de la cuisine qui mettent les recettes en ligne mais ils ont été mes héros pour préparer ce dîner.

« C'est un petit roti qui se situe dans le cou du porc, un peu plus gras que le filet mignon mais beaucoup plus tendre. »

Etant passé derrière elle pour déposer son assiette, une main traine un peu sur son épaule, caressant au passage sa joue du bout de mon index avec une grande délicatesse. Je regarde son cou, j'y déposerai un baiser et je pouvais presque imaginer qu'elle se lève et se retourne pour m'embrasser passionnément, on oublierait le plat, si tentant. Finalement je m'installe face à elle en réfléchissant un bref instant à un sujet de discussion pour accompagner le plat. C'est finalement à son alias que je m'intéresse, désireux de connaître aussi un peu cet alter-ego héroïque.

« Pourquoi Venom ? Je veux dire pas forcément pourquoi ce nom mais … qu'est-ce qui te motive, pourquoi ce maquillage que tu réalises quand tu sors. Je sais que j'en parle peu parce que je n'aime pas te savoir en danger mais c'est une partie de toi qui m'intéresse aussi, ce que ça t'apporte, comment tu te sens quand tu es … elle. »

Je n'avais pas forcément envie de l'entendre me dire qu'elle aime casse des dents aux méchants de la ville mais comprendre un peu mieux ce personnage qui fait partie d'elle. Qui est qui elle est.
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  EmptyJeu 28 Fév - 6:20

20 Mars 2050

Henry lui avait dit qu’elle ne serait pas obligée de porter le string si cela ne lui convenait pas. Evidemment, la brune en avait profité pour le taquiner, prenant ce cadeau comme un signe de sa préférence, chose qu’elle avait cru comprendre déjà avant. Seulement, ce qu’elle ne pensait pas, c’était que le jeune homme allait tomber complètement dans le panneau en balbutiant quelques bribes de phrases incomplètes. Son sourire s’élargit mais elle se retint de rire. Le but n’était pas d’enfoncer le garçon dans sa gêne. Cependant elle trouvait cela à la fois drôle et mignon. Le garçon semblait à l’aise avec le fait de lui offrir de la lingerie. Pour autant, sa petite remarque sur sa potentiellement préférence l’avait totalement mis mal à l’aise. C’était assez illogique ce qui faisait le comique de la situation. Alors qu’ils passaient à table, Kate observa un peu plus son petit ami qui était sur son trente-un. Son pantalon le moulait juste ce qu’il fallait et il en était de même pour sa chemise.Le gilet était peut-être de trop, faisant sa tenue encore plus chic que cela n’était nécessaire pour un tête à tête. Mais il était clair que la jeune femme était sous le charme. Il avait un charme naturel qu’elle adorait déjà et qui était totalement mis en valeur par ce type de tenue. C’était aussi pour cela qu’elle avait pensé préférer le beau brun en chemise. Cela le mettait en valeur en faisant ressortir ses muscles saillants. Il faut dire que l’étudiante aimait clairement ce corps musclé loin des mecs bodybuildés qui semblaient à la limite de l’explosion.

Le repas fut lancé non sans que l’écrivain ne profite une fois de plus de sa position pour faire frissonner Kate. Se rendait-il seulement compte de ce qu’il faisait au final ? La brune avait plus l’impression qu’il agissait instinctivement, se retenant lui aussi d’assouvir immédiatement cette envie brûlante de l’autre. Son baiser avec son souffle chaud dans son cou l’avait non seulement fait frissonner mais elle sentait aussi ses cuisses se contractaient doucement. Elle allait devoir contrôler tout cela et se calmer car ce n’était pas le prévu au programme, ou en tout cas pas dans l’immédiat. Heureusement, elle put rapidement se rattraper à l’entrée exquise du jeune homme et au verre de vin qui l’accompagnait alors qu’il lui avouait, comme si elle n’avait pas compris toute seule, qu’il avait voulu mettre les petits plats dans les grands. L’étudiante faisait tout pour rester naturelle mais elle n’était clairement pas habituée à tout cela. L’idée du voyage revint alors sur la table et de toute évidence, le garçon y avait beaucoup réfléchis. Celui-ci était prêt à lui apprendre à skier et pour le coup, la jeune femme était bien tentée. Même si elle n’était pas sûre d’être très adroite, elle ne doutait pas que le beau brun serait patient dans son apprentissage. Comme pour la rassurer, il précisa que cela faisait longtemps qu’il n’avait pas skié. Mais elle avait toujours entendu dire que c’était comme le vélo, que cela ne pouvait pas s’oublier. Ce qui étonna Kate fut le fait qu’il semblait esquiver sa question, mais cela fut finalement pas le cas. Sa réponse était pour le coup un peu étrange. Pourquoi comparait-il sa relation avec Fallon à la sienne avec ses parents ? Chaque relation humaine était différente paraissait-il donc il n’y avait pas lieu de comparer et pourtant, bien vite elle imagina qu’il n’était pas très proche de ses parents. Aussi une question la démangea rapidement. Parlant d’une voix douce, curieuse, la belle lui dit :

Dans ce cas, pourquoi souhaites-tu que je les rencontre si on se rendait en Angleterre ? Y a des choses qui se sont mal passées entre vous ?

Même si ses questions étaient un peu intrusives, elle en était consciente. Mais si elle devait rencontrer ses parents, la jeune femme préférait savoir ce qu’il en était. Déjà que l’idée de rencontrer les parents de son petit ami lui mettait plus la boule au ventre, surtout en passant après Sarah. Alors si en plus il y avait quelque chose qu’elle ne savait pas et qu’elle mettait les deux pieds dans le plat, le beau brun aura alors tout intérêt à l’enterrer ou ne plus jamais la ramener. Puis vint le moment de débarrasser pour passer à la suite et voilà que l’écrivain la rabrouait pour qu’elle reste sur sa chaise. Gênée de ne pouvoir rien faire, au vu de tous les efforts du garçon, elle lui demanda si cela allait être ainsi toute la soirée utilisant le qualificatif de sage qu’elle regretta presque aussitôt. Henry se moqua d’elle gentiment tout en précisant qu’elle allait devoir être sage jusqu’à la fin du repas en tout cas, mais qu’il reverrait peut-être son jugement après le dessert. Comment un petit rire et quelques paroles pouvaient la faire frissonner et provoquer en elle un feu grandissant ? La gorge sèche face aux aveux du beau brun et son envie qui la prenait aux tripes, l’étudiante attrapa son verre de vin et prit une bonne gorgée. Il allait falloir qu’elle arrête de boire, sa chaleur interne ne cessait de monter à croire qu’elle essayait de faire concurrence aux réactions que le jeune homme provoquait chez elle. Alors qu’il venait de déposer une assiette garnie de plein de bonnes choses, mettant clairement en appétit la brune, sa main vint frôler son épaule dans un geste qui ne pouvait être involontaire, venant jusqu’à caresser son visage tendrement. Alors qu’elle avait les yeux fermés, appréciant ce contact qu’elle réclamait depuis qu’elle était arrivée ou presque, le garçon fit le tour de la table et prit place, la ramenant à la dure réalité. Kate secoua très vite fait sa tête, cherchant à se rattacher à cette assiette qui semblait délicieuse plutôt qu’à ses pensées concernant les mains et les lèvres de son petit ami sur son corps. Elle restait persuadée qu’il le faisait exprès. Il fallait qu’elle trouve un moyen de le tester à son tour, de le provoquer un peu. Puis vint une question qui s’échappa de la bouche du jeune homme à laquelle elle ne se serait pas attendue. Un peu de concret l’aida toutefois à se concentrer un peu ce qu’elle accueillit avec plaisir. Elle se décida par commencer par une petite boutade pour se laisser plus de temps pour expliquer son point de vue.

Heureusement que tu ne veux pas d’explications en plus concernant mon pseudo parce que j’en aurais pas vraiment eu. Concernant le maquillage, le but n’est de pas être reconnu mais la praticité n’est pas au rendez-vous donc je suis en train de réfléchir à comment changer ça, peut-être un masque mais il faudrait qu’il ne soit pas trop gênant en terme de vue. Et je sais que tu t’inquiètes et j’en suis désolée. Mais depuis le jour où Fallon m’a sorti de ma situation merdique, je me suis toujours dis que je ne pouvais être la seule à être aidé. Je suis encore loin de mon objectif personnel. Pour le moment, je ne fais que m’en prendre à de petits gangs, des petits réseaux de dealers que je croise lors de mes rondes. C’est du menu fretin.

C’est d’ailleurs l’une des choses qui l’avait grillé auprès de Christopher. Elle espérait toutefois pouvoir lui faire confiance à ce sujet. Pendant qu’elle avait pris la parole, la jeune femme en avait profité pour étendre sa jambe venant caresser doucement celle du beau brun sous la table. Continuant de déguster son plat qu’elle trouvait somptueux, elle ré-engagea la conversation, ne cessant son petit jeu sous la table.

Tu sais, je ne prends pas plus de risques que toi au volant de ta voiture lorsque tu fais tes courses nocturnes. C’est bien pour ça que je ne t’ai pas demandé d’arrêter, faisant la même chose.

Elle s’en voulait un peu qu’il est réagi si promptement pour lui jurer qu’il allait arrêter. Le beau brun avait le droit de faire ce qu’il voulait, tout comme elle. Lui en voudrait-il si elle n’arrêtait pas comme lui ? Après tout, elle venait de commencer et le but n’était pas de s’arrêter tant que la ville n’irait pas un petit peu mieux. Elle termina finalement son assiette non sans mal. Malgré le sport qu’elle avait fait, qui était plutôt habituel chez elle, Kate n’avait plus faim. La jeune femme allait mettre un terme à son petit jeu alors qu’elle restait clouée à sa chaise, faute de se faire gronder par son petit ami.

J’espère que tu as prévu quelque chose de léger pour le dessert parce qu’après cette entrée et ce repas qui étaient délicieux, je n’en peux plus.


Dernière édition par Kate Ward le Jeu 28 Fév - 7:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  EmptyJeu 28 Fév - 6:56

L'idée d'aller à Manchester avec Kate me plaisait bien. Je connaissais la ville, je pourrai la lui faire découvrir, je pourrai lui montrer les endroits les plus sympathiques, l'emmener dans un pub pour qu'elle puisse goûter à l'ambiance endiablée qui y règne et puis j'avais à faire en Angleterre. Enfin j'avais à faire, je ne parle pas d'une affaire de classe internationale dans le cadre d'un trafic de drogue ou d'autres produits illégaux. Je parlais tout simplement de devoir revoir mes parents et rencontrer ceux de Sarah. Alors quand Kate me demande pourquoi je veux qu'elle rencontre mes parents, je secoue doucement la tête, ce n'était pas ce que j'avais dit. J'avais dit qu'elle le pourrait si elle voulait mais je n'avais pas vraiment envie que ça soit le cas. Dans le même temps elle est ma petite amie et j'ai envie de croire à notre relation alors qu'elle les rencontre serait normal et quelque part naturel.

« J'ai dit que tu les rencontrerai seulement si tu le souhaites parce que je n'ai pas forcément envie que tu les rencontres. Mes parents sont un brin patriotard. Sarah, dont la famille était venue des Etats-Unis pour fuir la guerre civile, ne passait pas du tout avec eux. Ils ne sont pas venus à son enterrement et ça fait depuis ce jour que je ne les ai plus vus. Que je n'ai plus donné de nouvelles et inversement. C'est pour ça qu'il faut quand même que j'aille les voir. Mais toi tu ne viendras que si tu le souhaites. »

Qui plus est mon père n'avait jamais aimé le choix de carrière de mon ex-fiancée. Travailler dans la mort ce n'était pas quelque chose de naturel que les gens sain d'esprit font, me disait l'ouvrier sur une chaine de production de munitions. Quand à ma mère elle ne supportait pas qu'elle soit américaine et non pas une lady anglaise comme par exemple la voisine avec qui elle aurait toujours souhaité me voir. Une vraie lady et fille de sa meilleure amie d'enfance, c'est la dernière chose qu'elle m'avait dit le jour de l'enterrement de Sarah : tu sais, elle est toujours célibataire et tellement plus adaptée à vivre avec toi. Je n'avais pas revu ou parlé à mes parents depuis lors. Même s'ils avaient été de parfaits crétins avec Sarah, ils étaient mes parents et ils me manquaient. Mais le pire était que quelque part je m'en voulais qu'ils me manquent et pire encore je m'en voulais de m'en vouloir parce qu'ils me manquent. En fait j'adorerai presque que Kate vienne et leurs dise être une héroïne qui a pour mère une tueuse à gage qui l'a sauvée d'un gang dont elle était esclave sexuelle pour le plaisir de clients. Mais elle ne ferait jamais ça et moi non plus. Dommage. Ca aurait été drôle de voir leur réaction. Je reviens au dîner et au combat contre moi-même pour ne pas sauter sur Kate et je parle de Venom, curieux d'en savoir d'avantage sur l'alter-ego héroïque de ma petite amie.

« Même le menu fretin peut avoir un jour de chance. »

Je manque de sursauter à ce que je venais de dire, me rendant compte de la façon dont elle pouvait le prendre.

« Kate, je ne doute pas un instant de tes capacités, je t'ai vu à l'oeuvre tu es vraiment étonnante. Et quelque part je trouve ça … sexy d'avoir une petite amie héroïque même si ça me terrifie chaque fois que je te sais dehors. Tout ce que je veux dire c'est … fait attention à toi. »

Quand à moi j'allais réfléchir à son histoire de masque, j'avais de l'imagination, je pouvais sans doute trouver un truc. J'avais lu assez de roman et vu assez de films pour pouvoir trouver une idée applicable et pratique.

« Je sais, tu ne me l'as pas demandée mais je le fais quand même. J'ai ma dernière course prévue cette semaine. Je ne veux pas que tu sortes un soir et que tu sois distraite à te demander s'il ne m'arrive rien. En plus je faisais ça pour l'argent avant tout et je n'en ai plus besoin aujourd'hui. »

Mensonge éhonté mais prononcé sans rougir. C'était à moitié vrai. J'avais commencé pour l'argent mais j'avais fini par adorer ces sorties nocturnes, j'y trouvais quelque chose d'apaisant et de plaisant. Seulement je ne mentais pas en disant que je ne voulais pas qu'elle soit distraite en pensant à moi potentiellement en danger et que ça puisse donner de la chance à ses adversaires.

Le contact de sa jambe sur la mienne est délicieux, j'en viens à regretter que les assiettes se vident, elle éveille beaucoup de désir par ce simple contact, par ses regards, pourquoi fallait-il rester sage ? Je me lève, à contre-coeur pour le coup, débarrassant les assiettes pour passer au dessert et effectivement, j'avais prévu quelque chose de léger et de sucré, de quoi mettre en forme pour ce que j'espérais, la suite des événements.

« Cantuccini et Vin Santo. »

Je pose la petite assiette avec les deux petites tranches de gâteau sec et le vin devant elle. Ramenant ma main, je caresse son bras, remontant de son coude à sa joue, mes lèvres se posent au coin des siennes pour clore ce geste. J'ai envie de m'emparer de ses lèvres un bref instant mais je me l'interdis, nous étions presque au bout de ce repas et j'avais voulu accompagner le repas d'une petite … surprise. Kate m'avait surprise en venant me faire du pied sous la table, manquant de me souffler mon idée mais qu'importe. J'entendais bien continuer dans mon idée. Je me ré-installe face à elle, souhaitons le pour la dernière fois de la soirée que cette table sera entre nous.

« Surtout n'essaye pas de croquer le gâteau comme ça, il est volontairement aussi sec et compact. »

Mon pied, que j'avais déchaussé, vient caresser son mollet, allant et venant doucement de bas en haut tandis que j'attrape mon gâteau.

« Il faut le tremper dans le vin quelques secondes, pour qu'il s'en gorge et se ramollisse. »

Mon pied remontait de plus en plus haut sur son mollet, je m'étais volontairement assis au plus près de ce que la chaise me permettait. Tandis que nous mangions le dessert dans un pieu silence, chacun souhaitant sans doute en finir plus qu'autre chose avec le repas, mon pied remonte encore et vient caresser l'intérieur de sa cuisse. Je profite de son choix vestimentaire, de cette robe qu'elle portait pour glisser mon pieds contre sa peau, remontant jusqu'à la lisière de ses bas. Je la caresse longuement, moins intéressé par mon dessert que par mon petit jeu. Mon pied s'aventure plus loin encore, caressant l'intérieur de sa cuisse de bout en bout. Même une fois le dessert terminé, je continue et pourtant cette table est désormais vraiment de trop. Seulement Kate semblait encore apprécier ce que je faisais … pour l'instant. Et quand elle en voudrait plus … je ne doute pas que je serai le premier à le savoir.
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  EmptyJeu 28 Fév - 7:38

20 Mars 2050

La jeune femme fut surprise de la réponse que lui apporta Henry. Ce dernier ne souhaitait pas réellement qu’elle rencontre ses parents alors pourquoi le lui proposer ? Mais très vite, les explications qui suivirent lui permirent de comprendre le raisonnement du beau brun. Evidemment qu’il n’avait pas honte d’elle, c’était plutôt de ses parents qu’il semblait avoir honte. En même temps, il y avait de quoi. Certaines personnes ne devraient jamais devenir parents, incapables d’assumer les responsabilités et les devoirs qui allaient de pair avec ce job à plein temps. Comment avaient-ils pu ne pas soutenir leur fils durant un événement aussi douloureux ? L’écrivain était en train de lui avouer qu’il n’avait pas donné de ses nouvelles à ses parents depuis près de deux ans. C’était énorme mais d’un autre côté, n’ayant jamais connu ses parents biologiques, elle n’avait pas ce besoin d’aller à leur rencontre. Sa mère était Fallon, quoi qu’en dise la génétique. Kate ne pouvait donc que comprendre qu’il puisse être déçu de ses parents. Sa main glissa sur la nappe jusqu’à rejoindre celle de son petit ami pour lui caresser le dos de la sienne doucement. La brune cherchait à l’apaiser par ce simple geste mais elle y joignit aussi quelques paroles.

Tu sais je n’ai actuellement pas de préférence donc on verra en temps voulu en fonction de ce que tu préfères et de comment tu le sens lorsqu’on y sera d’accord ?

Elle se moquait bien de rencontrer maintenant ou plus tard les parents de son petit ami. Si leur histoire durait, ce qu’elle espérait par dessus tout, l’étudiante aura bien assez le temps de rencontrer les parents du jeune homme cette fois là ou une autre. Puis vint sur la table le sujet de Venom, son pseudonyme nocturne. Le garçon semblait intrigué mais également inquiet vis à vis de son métier officieux. Elle ne pouvait pas lui en vouloir, la brune agissait de la même manière avec Fallon ou lui lorsqu’ils étaient en escapade nocturne. Si on lui avait dit qu’elle rencontrerait un garçon angélique au sourire dévastateur qui saurait être le parfait gentleman mais qui tremperait aussi dans son milieu, Kate aurait probablement éclaté de rire, pensant cela inconcevable. Et pourtant, l’écrivain existait bel et bien, et c’était d’elle qu’il était amoureux de toute évidence. Alors qu’il lui en avait demandé plus sur son statut de pseudo-héroïne, même si elle ne se considérait pas ainsi, la jeune femme fut surprise de la phrase qui suivit. Elle ne comprenait pas où il voulait en venir.

Un jour de chance ?

Puis Henry reprit, parlant du fait qu’il était impressionné par ses capacités, alors qu’elle ne le surpassait lors de leur entraînement à deux que de peu, qu’il trouvait cela sexy d’avoir une petite amie héroïque qu’elle n’était pas mais qu’il était terrifié à l’idée de la savoir en expédition dehors la nuit. Un sourire rassurant vint s’étirer sur les douces lèvres de la brune. Puis il enchaîna sur le fait qu’il comptait bien s’arrêter, même si elle ne lui avait rien demandé. Le jeune homme semblait résolu à cesser son activité de chauffeur clandestin. Il évoqua même le fait que son dernier contrat était déjà prévu dans la semaine qui allait suivre et qu’après cela, il ne le ferait plus. Sa remarque concernant le fait qu’il faisait cela pour l’argent la surprit pourtant. L’écrivain n’était pas une personne matérialiste, il lui avait déjà dit plus d’une fois en plus de le démontrer au quotidien dans sa façon d’être. Ce soir était évidemment une exception. La jeune femme fut cependant touchée qu’il fasse ça pour qu’elle n’ait pas à s’inquiéter de le croire dans de beaux draps.

Je comprends et je ne peux que t’en remercier. Mais es-tu sûr que tu ne me reprochera jamais ce que je fais ?

Son petit jeu avec sa jambe se poursuivait doucement, langoureusement. Kate prenait son temps, son regard planté dans celui de son amant qui semblait arborer une petite étincelle pétillante qu’elle appréciait. Le beau brun n’était pas le seul à avoir le droit de s’amuser un peu avec l’autre après tout. Seulement, lorsqu’il se leva pour débarrasser, elle fut obligée de stopper son geste, ramenant son pied sous sa chaise. Le dessert qu’il apporta semblait succulent et pas trop lourd. Même si elle n’avait plus faim, l’étudiante comptait bien goûter tout ce qu’il avait préparé. Seulement c’était sans compter qu’il avait également prévu un nouveau vin. Cherchait-il à l'enivrer ? Parce que clairement, il était en bonne voie. Seulement, Henry profita de leur proximité pour lui caresser le dos de la main, puis le bras, faisant dresser ses poils sur son passage alors que les frissons grouillaient à l’intérieur de son corps. Il arpenta tout le chemin jusqu’à sa joue avant de se pencher et de déposer un baiser au bord de ses lèvres. Mon dieu, pourquoi ne s’était-il pas emparé de ses lèvres ? Une fois installé, le jeune homme la devança, venant à son tour caresser de son pied le mollet de la belle. Son regard émeraude était inquisiteur. Qu’avait-il en tête ? Il lui expliquait tout naturellement comment manger son dessert alors que son pied se frottait délicieusement contre sa jambe. De toute évidence, l’étudiante lui avait donné quelques idées. Attrapant son gâteau, la brune le trempa dans le vin comme son petit ami le lui avait expliqué tandis qu’elle sentait son pied monter de plus en plus haut. Ses cuisses commençaient à se contracter par moment tandis qu’il se rapprochait de plus en plus du haut de ces dernières, aimant particulièrement la lisière de ses bas comme point de repère. Le regard de la jeune femme devenait de plus en plus fiévreux. Sa respiration était un peu moins régulière. Puis finalement, reposant son gâteau qu’elle était incapable de finir, Kate recula un peu sa chaise tout en fermant les yeux quelques secondes. Lorsque son regard se posa à nouveau dans celui de son amant, ses prunelles étaient endiablées.

J’espère que tu t’es bien amusé ...

Son coeur, son corps et son âme réclamaient plus, bien plus. Henry savait y faire pour faire monter la pression chez elle et même si au départ ses gestes avaient paru non intentionnels, elle était maintenant persuadée qu’il avait fait exprès tout le long. L’écrivain semblait mieux connaître ses réactions qu’elle-même. La brune avait voulu rentrer dans son jeu mais elle avait été trop timide.
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Henry Watford
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  EmptyJeu 28 Fév - 12:32

« Oui je pense que ça sera mieux d'aviser sur place. Je n'ai pas envie de te mettre dans l'embarras avec leurs idées stupides et patriotiques. Mais si tu demandes à m'accompagner, il est important que tu saches que quoi que tu dises ou fasses, ça ne sera jamais assez bien pour eux. Pour ma mère surtout. »

Mon père était moins loquace de façon générale mais il avait sa façon à lui de faire sentir quand quelque chose ne lui plaisait pas. C'était physique sans être agressif, il faisait comprendre sans toucher, sans parler, juste dans son attitude, dans ce qu'il dégageait. Ou alors parfois par des grognements ou des petits rires étouffés mais profondément moqueurs. Je ne voulais pas imposer cela à Kate mais je ne pouvais pas lui dire non plus que je ne voulais pas qu'elle rencontre mes parents. Avec sa paranoïa débordante elle s'imaginerait que j'ai honte d'elle, que je pense que la présenter après Sarah serait humiliant ou que sais-je encore qui la rabaisserait comme elle prend un vicieux et mauvais plaisir à le faire souvent.

« Je ne doute pas de ta capacité à botter les fesses du menu fretin, sans mon pouvoir tu m'aurais sans doute battu entre une minute sans t'essouffler mais même le menu fretin peut avoir un jour de chance. Te surprendre sans que tu t'y attendes, réussir à te piéger ou te battre. La chance ce n'est pas que dans les livres et les films. Et elle ne sourit pas qu'aux gentils dans la vraie vie. »

En gros … je lui demandais de faire très attention, de toujours être sur ses gardes. Je ne doutais pas que ça soit le cas mais même elle, qui était si mesurée et réfléchie dans les combats, elle pourrait un jour imaginer un combat gagné et se faire surprendre. Tout le monde peut sous-estimer un adversaire, même juste une petite seconde. Si elle l'empêche de se tenir debout par exemple après l'avoir désarmé, qu'il est face contre terre et qu'elle veut le relever … qui lui dit qu'il ne fait pas semblant et s'est armé d'une bombe au poivre ou d'un couteau en attendant qu'elle s'approche ?

Excuser par l'argent mon métier de chauffeur criminel est un peu facile, si ça avait été vrai ça ne l'avait été que les premiers mois. Ensuite j'aurai pu ralentir mais j'aimais ça. Et j'aime toujours ça. Ca me donne un frisson de rouler dans l'illégalité qui est délicieusement excitant mais je devais arrêter pour plusieurs raisons. La première étant que ma petite amie est une héroïne or conduire des tueurs ou collecteurs de dettes ça ne colle pas trop. La seconde, et plus importante, si nous sortons tous deux en même temps je serai incapable d'être totalement concentré donc elle ne le serait sans doute pas et c'est comme ça que les accidents arrivent. C'est comme ça que l'adversaire a de la chance.

« Non, je ne te le reprocherai jamais. Je comprends l'importance que ça a pour toi. J'aimerai simplement que le jour venu, et j'espère qu'il n'arrivera pas, où les choses seront trop compliquées pour toi seule, que tu sauras appeler de l'aide. M'appeler moi si tu as besoin de quitter rapidement un endroit. Je serai un fardeau à me battre à tes côtés mais te sortir d'une mauvaise passe, je peux le faire. »

Chacun son talent, chacun son point fort. En cet instant, sentant la jambe de Kate contre la mienne, je découvrais qu'elle aimait l'ambiance de cette soirée et s'y laissait aller. J'entendais venir la taquiner de la sorte dès le début de la soirée, je voulais simplement attendre le dessert, elle m'avait devancée mais j'adorai ça. La sentir s'investir dans le romantisme érotique de la soirée me faisait plaisir, provoquait un sourire et d'ailleurs, l'heure du dessert était arrivé. Lui aussi sur le thème de la légèreté et de l'ivresse.

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Kate Ward
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  EmptyJeu 28 Fév - 20:07

20 Mars 2050

Le beau brun était d’accord avec elle. Ils n’avaient pas besoin de statuer sur une telle question maintenant. Sa précision concernant le fait qu’il ne voulait pas la mettre mal à l’aise la fit légèrement sourire. De son point de vue, le garçon avait bien plus de raisons qu’elle d’être mal à l’aise à l’idée de la présenter à sa famille. La jeune femme n’avait pas un bagage très appréciable. Les gens n’aimaient pas forcément les membres de la police et c’était bien la seule chose qu’elle pourrait mettre en avant à côté de son passé de prostituée, de sa mère adoptive tueuse à gage ou de son abandon lorsqu’elle n’était qu’un bébé. On ne choisissait pas ses parents après tout, ni Henry ni elle. Même si l’écrivain connaissait ses parents et pouvait jouir de leur “présence” à ses côtés, à l’entendre en parler, cela ne restait pas enviable. Il lui avait précisé d’ailleurs qu’ils n’avaient pas apprécié Sarah. Le jeune homme craignait-il que cela soit pire avec elle ? L’étudiante aurait pu débattre longuement de ce sujet c’est sûr mais le timing était mal choisi. Elle était là pour profiter de la présence de son petit ami qui lui avait terriblement manqué au cours des quatre derniers jours. C’était incroyable d’avoir une telle dépendance à l’autre. Mais surtout, si la présence du chauffeur lui avait manqué, maintenant qu’elle était en sa présence et qu’il se jouait d’elle, la brune se rendait compte à quel point elle avait également envie de lui, de ses bras et de ses multiples attentions. Seulement le garçon la ramena à une conversation un peu plus sérieuse : elle et son alter-ego. Il craignait pour elle et sa vie, cela crevait les yeux. Mais la belle ne pouvait pas arrêter maintenant, alors qu’elle venait tout juste de commencer et qu’il y avait tant à faire dans cette ville pourrie jusqu’à la moelle.

Je n’ai jamais dit le contraire. Mais c’est bien pour ça que je ne cesse de m’entraîner Henry. Je veux pouvoir arrêter des organisations toute entière comme Fallon l’a fait. Cette ville a besoin que l’on arrête les criminels peu importe leur domaine de compétences. Je ne vois pas de différences entre les violeurs, les tueurs, les alcoolos, les maques, les dealers ou les membres de la pègre excepté que certains se protègent mieux du système que d’autres. Ils sont tous bons à enfermer sauf que le système ne permet pas qu’on puisse les attraper si aisément. Mais je ferais toujours tout pour rester sur mes gardes, sois en sûr.

Kate ne voulait pas lui jeter de la poudre aux yeux. Bien évidemment qu’elle prenait des précautions, qu’elle essayait d’être prudente dans la mesure du possible. Mais on parlait d’affronter des criminels. De petites ou grandes envergures, les crapules de ce genre étaient bien souvent capables de tuer sans réfléchir. Seulement dire cette vérité à voix haute risquait plus de faire paniquer le beau brun aussi avait-elle préféré le lui faire comprendre en énonçant le type de pourritures qu’elle pouvait croiser lors de ses sorties. Evidemment la liste n’était pas exhaustive. Derrière, la jeune femme ne put s’empêcher de lui demander si elle devait s’attendre à avoir des reproches de sa part un jour. L’écrivain lui affirma que non, qu’il souhaitait juste qu’elle soit consciente de ses propres limites pour ne pas les dépasser. Comment lui faire comprendre que dans ce qu’elle faisait la nuit, elle était obligée de repousser ses limites chaque jour afin de s’adapter et de survivre tout en arrêtant les criminels afin d’empêcher le mal de continuer sa propagation ? La brune ne se voyait pas lui expliquer une telle chose sans perdre le jeune homme, le faire angoisser jusqu’à céder à la panique. Aussi elle préféra s’abstenir même si elle répondit honnêtement à son petit ami.

Je serais incapable de t’appeler si je suis en réel danger Henry. Je ne voudrais pas que tu sois un dommage collatéral, je serais incapable de .... Je ne pourrais jamais me pardonner s’il t’arrivait quelque chose par ma faute. Mais je connais des gens qui pourraient m’aider oui.

La conversation avait viré de plus en plus sérieuse et le fait qu’ils s’éloignent du sujet convenait parfaitement à Kate. Heureusement, son geste sous la table permettait à son esprit de rester sur une chose bien plus délectable. Sa douce vengeance semblait faire son effet. Mais c’était sans compter sur la répartie du jeune homme qui n’était pas en reste. Une fois le dessert servi, alors qu’elle voulait goûter à ce gâteau sec trempé dans ce vin rouge sucré, le garçon la surprit en agissant de la même manière qu’elle juste avant. Enfin de la même manière, l’écrivain était bien moins sage qu’elle ne l’avait été, venant chatouiller le haut de ses cuisses, jouant avec la limite de ses bas. Manger devenait difficile aussi la brune finit par délaisser son dessert pour garder son regard enflammé dans celui de son petit ami. Elle recula sa chaise pour calmer les choses précisant sa pensée à voix haute alors qu’elle imita l’écrivain et prit son verre pour le boire rapidement. Enivrée, elle l’était clairement. Seulement, la jeune femme était persuadée de l’être bien plus à cause du beau brun qu’à cause de l’alcool qu’elle avait pu ingurgiter depuis son arrivée au loft.

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Henry Watford
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead    [Livre I - Terminé] Let it never be said, that romance is dead  EmptyJeu 28 Fév - 20:47

« D'accord. Fais bien attention. »

Kate venait de m'avouer qu'elle s'attaquait au menu fretin parce qu'elle ne se sentait pas prête, pour l'instant, à s'attaquer à plus gros poisson. Curieusement cela ne me surprenait pas. En revanche ça avait le don de m'inquiéter au plus haut point, l'idée qu'elle s'en prenne à plus dangereux que des délinquants de seconde zone ne m'emballait clairement pas. Je ne pouvais rien lui dire là-dessus, c'était sa décision mais une chose était désormais certaine : je ne fermerai plus jamais l'oeil avant de la savoir en sécurité lorsqu'elle sortait. D'ailleurs pour être totalement honnête, son aveux suivant ne me plait pas beaucoup plus. Je suis un peu rassuré quand elle me dit qu'elle connait des gens pouvant l'aider mais osera-t-elle les appeler quand le besoin s'en fera sentir ? Ou fera-t-elle comme avec moi en refusant de mettre un autre en danger ? En refusant de prendre le risque qu'ils souffrent par sa faute ? C'était terrifiant de savoir sa petite amie dehors à affronter des délinquants et des criminels. C'était pire encore de savoir qu'elle ne m’appellerait pas si elle était en danger. C'était douloureux de savoir que je ne pourrai pas lui être d'un grand secours si les choses se passaient mal pour elle. Ou même de pouvoir l'aider.

« Je … Oui … Je comprends … C'est logique. »

Les mots avaient du mal à franchir mes lèvres. Elle avait raison mais ça ne rendait pas plus facile d'admettre le fait qu'elle avait entièrement raison, que j'étais bien incapable de lui venir en aide. Pour l'instant. Comme elle le faisait, j'allais m'entrainer et j'espérais un jour pouvoir me battre à ses côtés, de concert avec elle et pourquoi pas former un duo héroïque. Mais encore une fois … notre amour serait notre force et notre faiblesse. Un avantage et un danger dans le même temps. Si j'allais au bout de mon idée, que je m'entrainais jusqu'à être capable d'embrasser moi aussi la voie de l'héroïsme, alors il faudrait que nous trouvions un équilibre lors de nos sorties. Pour que notre amour soit une force et le reste, pour ne pas qu'il puisse devenir une faiblesse. Apprendre à accepter que l'autre soit en danger et ne pas se précipiter bêtement en se mettant également en péril. Pour l'heure, j'en serai parfaitement incapable et je le savais, je le sentais. Si quelqu'un touchait un seul de ses cheveux je serai furieux … et vengeur. Bien au-delà de la raison et de la logique.

Je ne voulais pas que cette discussion gâche la soirée, je préfère servir le dessert, enchainer sur la suite de ma petite idée. Venir la taquiner encore d'avantage. Elle devait avoir compris désormais que tous les contacts que j'avais eu depuis qu'elle était arrivée avaient été volontaires. Je voulais éveiller ses sens, les alarmer, je voulais mettre sa tête sans dessus dessous et je crois que je réussissais dans ma perverse entreprise. L'alcool aidait sans doute également, je n'avais pas bu beaucoup, Kate un peu plus que moi mais aucun de nous n'avait été au-delà de la raison. Pour l'instant. Il restait du champagne et j'entendais bien que la bouteille finirait vide. J'entendais également que nos jeux durent un long moment, risquant ainsi de nous donner soif et de nous épuiser. Après tout même avec plus d'un mois de retard, c'est la Saint-Valentin.

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