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 [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs
Christopher Hart
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MessageSujet: [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs   [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs EmptyJeu 8 Mar - 19:56

Soirée d’empoigne chez les fondeurs


Christopher ϟ StubbornFallon ϟ Vyper
[Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs Chrisf10[Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs Fallon10
[Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs Tumblr_okkm79jHSM1vkfsowo1_500

Le marché de la contrefaçon d’alcool atteignait des sommets à Europolis, laminant les bénéfices de plusieurs grosses sociétés établies dans la capitaine européenne.
La majorité des produits contrefaits provenait d’Asie, des alcools frelatés qui se paraient d’étiquettes prestigieuses avec la complicité d’intermédiaires corrompus. Ces dossiers complexes concernaient la plupart du temps Interpol, bien que l’EPD apportait sa contribution pour débusquer les filières en bout de chaîne.
Le lieutenant Hart suivait une autre piste, bien plus spécifique, d’alcools bas de gamme vraisemblablement produits sur place.

Tout était parti d’un banal contrôle qualité, après plusieurs plaintes de clients avertis dans un bar huppé de Blue Island. Les analyses avaient révélé que le whisky et la vodka provenaient d’une base commune d’éthanol industriel, mêlée à divers additifs de synthèse pour simuler la couleur et le goût du produit ciblé. D’autres vérifications auprès d’établissements proches achetant en fûts, notamment les discothèques, avaient révélé que le rhum, l’eau-de-vie et d’autres spiritueux étaient aussi concernés.

Dans un monde où une valise de billets et une poignée de main suffisaient à conclure une transaction, remonter la chaîne des intermédiaires revenait à trouver l’issue d’un labyrinthe. Malins et organisés, les trafiquants prenaient soin d’emprunter des cheminements différents et de brouiller les pistes. Avec néanmoins une constante : tel un maelström, toutes les voies non caduques convergeaient vers l’immense zone industrielle de Milton's Ironworks pour s’y perdre.

Pour sortir de l’impasse où se trouvait son enquête, Christopher avait décidé de revêtir le masque de Stubborn.

ϟ

La fonderie qui accueillait les combats de la soirée n’était jamais totalement à l’arrêt. Des bruits de soufflements, de pompes, de lourdes pièces de métal qui s’entrechoquent et d’indicateurs sonores s’entendaient en permanence. Il y faisait relativement chaud, et la plupart des spectateurs portaient leur veste à la main pour éviter de transpirer. L’endroit sentait cependant la sueur, mêlée à des odeurs âcres de métal en fusion et de graisse brûlée.
Ici, le concept de « combat clandestin » perdait son aspect secret. Tout le monde, de l’ouvrier au gestionnaire, savait que l’usine remplissait de temps à autre le rôle de colisée. C’était une distraction, une coutume, au même titre que les pots de départ à la retraite. Les duels ne figuraient pas parmi les plus prestigieux du circuit, mais la Pègre n’avait pas beaucoup de pattes à graisser et le public ouvrier était enthousiaste, en particulier quand un des leurs pénétrait dans l’arène.

Si l’identité et les origines de Stubborn restaient un mystère (dans le milieu, on respectait l’anonymat, tant chez les compétiteurs que les spectateurs), sa sympathie et son langage familier lui permettaient de s’intégrer facilement dans ce monde ouvrier. Une de ses blagues avait d’ailleurs généré une série de fanfaronnades sur les distilleries clandestines de l’immense zone industrielle :

« Un flic arrête un camion de livraison pour un contrôle et lui demande :
- Des drogues ? De l'alcool ?
- Non merci, j'ai ce qu'il me faut ! répond le conducteur. »


Parmi la foule essentiellement masculine, le lieutenant de police infiltré avait remarqué la présence familière d’une habituée des combats clandestins. Passait-elle ces soirées dans ce genre d’endroit (moins barbant que les soirées cocktails) ? À moins qu’elle comptât parmi ses fans (à force de prendre des coups sur la tête, on s’imagine des choses) ? Il ne l’avait jamais abordée, elle non plus, pourtant leurs regards s’étaient croisés à plusieurs reprises. Voire accrochés, mais cette femme gardait un air énigmatique tandis que lui arborait un visage en latex. Leur niveau de communication avoisinait donc le zéro absolu.

L’adversaire de Stubborn était quant à lui un spécimen typique de Milton's Ironworks : un grand gaillard surnommé Melvin Grosses Paluches. Dans l’espace de six mètres sur six que se partageaient les lutteurs, le géant ressemblait à une poire montée sur deux échasses. Une quarantaine bien entamée, crâne luisant, regard aviné, joues violacées, mollets de coq qui soutenaient un abdomen d’hippopotame. Et comme le laissait entendre son sobriquet, il portait au bout des bras deux mains aux dimensions exubérantes, semblables aux pagaies que les indigènes d’Amazonie maniaient sur leurs pirogues. Des attributs mieux adaptés à la distribution de baffes qu’au pugilat.

Quelques minutes après le début du combat, Grosses Paluches distribuait les mandales sans que son adversaire réagisse, hormis quelques coups portés sur l’estomac gargantuesque.

Cette relative passivité ne surprenait guère les personnes qui avaient déjà vu Stubborn à l’œuvre. En effet, le combattant réputé pour sa ténacité se montrait rarement explosif en début de combat. Tactique d’évaluation ou penchant masochiste (sans doute les deux à la fois), il encaissait les coups comme un sac de frappes, se protégeant seulement le visage qu’un masque dissimulait en permanence.

Pareille attitude lui avait valu maintes railleries et sifflements au début de sa carrière, deux ans plus tôt. Aujourd’hui, le public se délectait au contraire de cette phase préparatoire, attendant le moment fatidique où Stubborn se prendrait un mauvais coup et passerait enfin à l’offensive (avec une violence extrême dans ses bons jours). Les goûts du public avaient peu évolué depuis les arènes de l’antiquité et les corridas, où on appréciait les préliminaires d’un spectacle violent avant la mise à mort.

Tel le premier impact de foudre annonçant l’orage à venir, la tension monta d’un cran lorsque Grosses Paluches cracha un mollard sur le côté, résidu de mucus verdâtre mêlé à une remontée de bile.
Stubborn baissa alors les poings, narguant son adversaire pour l’inviter à venir à lui.
La bouche déformée par la rage, Melvin poussa un grognement porcin et asséna un coup violent (une gifle monumentale) sur le crâne de l’impertinent masqué. Cette fois, Stubborn ne chercha même pas à se protéger. Il se contenta de pivoter légèrement la tête pour mieux épouser la forme de la paume.

Le coup aurait pu abattre un arbre. Lorsque Stubborn bascula sur le côté, certains crurent que l’attaque du géant avait été fatale. Mais il continua de s’éloigner en sautillant, comme si Grosses Paluches venait de presser le bouton d’un jouet placé sur ressorts.
Plus vivace que jamais, Stubborn fit le tour complet de son adversaire ahuri en cognant ses poings l’un contre l’autre, comme s’il s’échauffait avant le premier round d’un match de boxe. Ce geste sonna le début d’une offensive à laquelle le public réagit en scandant Stubborn ! Stubborn ! Melvin voulut profiter de son allonge supérieure pour porter le premier coup, mais c’est avec un puissant coup de pied dans l’abdomen que son adversaire inaugura son attaque. Grosses Paluches déglutit comme s’il s’apprêtait à vomir, les mains disproportionnées posées sur l’estomac. Stubborn passa sur le flanc de l’ouvrier et lui asséna un coup précis du côté du pied à l’arrière du genou. Le géant fléchit, son crâne perlé de sueur à hauteur des poings de Stubborn. Ce dernier prit de l’élan pour mieux pilonner son adversaire.

À ce moment précis une alarme sonna. La foule, déçue, crut d’abord que le signal marquait la fin du combat (à son moment le plus intéressant !), mais les cris de « Police ! » les ramenèrent aussitôt à la réalité.
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs   [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs EmptyMar 13 Mar - 12:47

janvier 2050



Kate travaille ce soir, après quoi elle aura un entraînement avec Aleksandr. De fait, Fallon est seule pour la soirée. La passer en tête à tête avec elle-même ne l’enchantait pas vraiment, elle avait donc fait appel à ses contacts. La veille, Raven lui avait refilé un contrat, avant qu’il ne soit exécuté, Fallon doit enquêter, réunir les preuves et c’est bien là le travail le plus fastidieux. Trois ans plus tôt, elle prenait tout ce que lui proposait Raven, sans prendre la peine de s’assurer que les cibles soient coupables ou innocents, entre ça et le pactole qu’elle avait touché des années plus tôt encore de la part des Chinois, elle avait plus que rempli son compte en banque. Ses comptes en l'occurrence.

Aujourd’hui, elle ne gagne pas moins selon les contrats, mais elle en a moins. Surtout, certains contrats lui prennent un temps phénoménal. Plus d’une fois, elle s’est demandé pourquoi elle se donnait tant de mal et le visage de Kate apparaît. Fallon n’aurait jamais imaginé que sa vie prendrait un tel tournant il y a 10 ans. Depuis qu’elle est entré dans sa vie, elle ne s’imagine plus vivre sans cette jeune fille, devenue une femme. Elle ne se l’explique toujours pas d’ailleurs. Kate fait partie de sa famille, une famille qu’elle n’a jamais eue. Si ce n’est son demi-frère, mais ils peinent à se construire et se définir en tant que tel.

Ce soir, Fallon suit sa cible. Une femme. Croyez bien qu’il n’est pas évident de rester inactive quand on sait que la personne que l’on poursuit est coupable de multiples méfaits, c’est pire quand ces derniers leurs vaudraient sans doute la peine de mort suite à son procès. La plupart du temps, ils ont déjà eu à faire avec les forces de l’ordre, les clients l’engage persuadé que le coupable est la dite personne et c’est à Fallon de chercher les preuves. Rarement, elle disculpe sa cible, mais toujours, elle met la main sur le coupable.

Kate s’amuse parfois à lui rappeler que son travail officieux se rapproche davantage de celui d’un inspecteur que d’une tueuse à gages. S’il n’y avait pas une part de vérité là dedans, Fallon en rirait volontiers. Sauf que sa manière d’enquêter est totalement différente de ce qu’autorise la Loi. Même quand elle était espionne, elle avait carte blanche, sous prétexte qu’elle assurait la défense de la Mère Patrie. En effet, elle avait permis de déjouer plus d’un attentat ou autres attaques. Malgré ça, ils avaient tout de même tenté de la buter. La trahison reste toujours amère pour Fallon après toutes ces années.

C’est donc jusqu’au Milton’s Ironworks et quelle surprise de découvrir qu’elle se rendait là où un combat clandestin s’y déroulait. Autre surprise, d’apprendre que Stubborn combattra ce soir. Elle croise des regards de connaissances et lance un regard de reproche à son indic lorsqu’elle l’aperçoit. Il aurait dû lui signaler qu’un combat aurait lieu ce soir ici. Elle n’a pas l’intention de s’attarder sur lui, elle cherche la femme qui l’a mené ici et qui entre temps a eu tout loisir de se perdre dans la foule de spectateurs, Fallon s’y faufile pour la retrouver.

Elle finit par le faire quand c’est le tour de Stubborn, de l’autre côté du ring improvisé, de fait elle a une vue parfaite de sa cible et des combattants. Quelques coups d’oeils, pour s’assurer que sa cible ne s’échappe pas et elle a toute liberté pour voir le combat. Elle échange un regard avec Stubborn avant qu’il se retrouve face à un adversaire assez impressionnant, mais elle ne s’inquiète pas. Certains combattants misent tout sur la force, comme Melvin, son corps est battit pour la force, mais elle parie sa main au feu qu’il n’a pas l’endurance nécessaire.

Stubborn, c’est un vrai chien, un molosse hargneux. De ceux que vous avez beau frapper de toutes vos force, ils ne lâcheront pas ce qu’ils ont dans la gueule et il faut y aller avant qu’il ne tombe KO. C’est l’image qu’elle a de lui et depuis le temps qu’elle suit ses combats, il n’a fait que confirmer ce qu’elle pense du combattant. Parfois, elle aimerait monter sur ce ring pour savoir lequel des deux l’emporterait, la hargne contre la ruse. Ils ont aussi des points similaires, quand ils se lâchent, ils sont incontrôlables. C’est pour ça qu’elle ne se trouve pas sur le ring pour le combattre, si elle l’emportait, elle le tuerait. Hors, elle a besoin de lui.

Il se prend une mandale qui mettrait n’importe qui KO, mais Stubborn l’a simplement mieux encaisser en ne cherchant pas à l’éviter. Un sourire en coin se forme sur le visage de la spectatrice, malin. La foule est en délire, les paris sont jetés, l’argent passe des poches des spectateurs dans celles des bookmakers. Fallon ne rate pas une miette du combat, ni de sa cible, elle n’est pas ici pour parier ou se faire de l’argent.

Fallon n’aura pas le plaisir de voir la fin de ce combat, quand l’alarme se déclenche. Rapidement, une descente de flic est annoncée et la foule s’éparpille en tout sens, se bouscule sans ménagement et elle n’y réchappe pas. Ca la fout en rogne, si tout le monde agissait avec calme la plupart pourraient s’échapper d’ici sans piétiner des pieds ou se prendre des baffes dans la gueule. Elle ne cherche pas à garder sa cible dans le collimateur, ça ne ferait que la ralentir. Elle aura d’autres occasions.

Alors que tout le monde se dirige vers les entrées et sorties de l’usine, Fallon se faufile à contre-sens. Ce n’est pas la première fois qu’elle vient ici et comme chaque endroit est susceptible d’être surveillé par la police, elle tient à connaître toutes les entrées et sorties de l’endroit, surtout ces derniers pour pouvoir faire face à ce cas particulier. Elle n’a pas l’intention de finir au poste de police si elle se fait arrêter et qu’ils découvrent qu’elle est armée.

C’est particulièrement difficile de remonter une foule quand ces derniers vont à contresens, elle n’hésite pas à pousser brutalement ou à cogner pour se frayer un chemin, elle préfère donner que recevoir, ou pire se faire piétiner par les brutes. Déjà qu’il faut chaud, l’effort et la proximité des autres l’étouffe, de fait, elle préfère abandonner sa veste. Elle doute que la police scientifique se donne la peine de chercher des traces ADN, vu ce que ça coûte et vu la quantité de vêtements qu’ils trouveront sur les lieux. Sa veste finira sans doute dans une poubelle.

Les pieds massacrés, elle poursuit sa remontée jusqu’aux machines, vers l’est. La chaleur est plus intense ici, le métal en fusion ne cesse d’être en activité. Mais ce n’est pas ce qui l’intéresse, alors qu’elle s’éloigne de la cohue, elle recherche la plaque au sol. Elle connaît d’autres sorties, mais elle ignore si la police ne se trouvera pas à la sortie de ces accès pour pêcher les fuyards. Peu de chance qu’ils aillent où elle va. L’usine avait subi une extension il y a quelques années, englobant une bouche d’égout qu’ils ne s’étaient pas donné la peine de condamner. Du moins, ce n’était pas le cas encore l’année dernière quand elle l’avait emprunté.

Essoufflée, elle retrouve la sortie improvisée entre deux hauts fourneaux. Elle prendrait bien le temps de reprendre son souffle, vu le nombre de gens à interpeller, il existe une infime chance qu’un flic l’ait poursuivie, mais elle ne tente pas le diable et commence déjà à soulever la plaque d’égout.


Dé Action : Si réussite, elle arrive à ouvrir la plaque d’égout. Si échec, la plaque d’égout est trop lourde pour elle.


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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs   [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs EmptyMar 13 Mar - 12:47

Le membre 'Fallon Ward' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Action' :
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs   [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs EmptyMer 14 Mar - 17:36

Une descente de police était la dernière chose à laquelle Christopher s’attendait. Certes, avec ses douze millions d’habitants, Europolis comptait plusieurs centaines d’affaires et opérations en cours. De quoi occuper les dizaines de milliers d’agents de police formant les effectifs de la capitale. Au sein de cette organisation tentaculaire, le lieutenant était un simple maillon qui ignorait tout de ce que les collègues mijotaient à l’autre bout de la chaîne.
N’empêche, cette intervention policière était quand même une sacrée poisse. Le genre de coïncidence fâcheuse qui n’arrive jamais, ou seulement aux autres. Jusqu’au jour où la roue tourne et s’arrête en plein milieu de la prévision météo Forte chaleur aux fesses, pensez à mettre de la crème. Heureusement, le flic malchanceux avait eu le temps d’obtenir quelques tuyaux sur l’emplacement des distilleries clandestines avant de rejoindre l’arène. La soirée n’aurait donc pas été un fiasco.
À condition qu’il sortît d’ici les mains libres.

Melvin, long à la détente quand il ne s’agissait pas de transvaser du tord-boyau dans l’importante réserve de son estomac, n’avait pas encore réalisé que la fête était terminée. Il profita de la diversion pour asséner à son adversaire un coup traître dans les côtes. L’air quitta les poumons de Stubborn comme un ballon en train de se dégonfler, au point qu’il n’eût même pas assez de souffle pour crier le bordel de merde que ses cordes vocales tentaient désespérément de faire entendre (un juron qui n’aurait pas plu à maman Hart, du temps où elle vivait encore).
Piqué au vif, Stubborn éprouvait le furieux désir de rester pour en découdre avec Grosses Paluches, mais son instinct de préservation lui dictait de filer au plus vite. L’occasion d’un match retour se présenterait tôt ou tard, et cette fois le combattant clandestin écraserait cet adversaire de seconde zone sans perdre de temps.
Avec un peu de chance, Melvin recouvrirait un peu de sa jeunesse en cellule et se présenterait en meilleure forme. Grâce à son régime bouffe inqualifiable et ses activités sportives bastonnades entre détenus, la prison était un lieu d’entraînement privilégié pour les amateurs de castagne.

Prenant les jambes à son cou comme n’importe qui, Stubborn se précipita d’abord vers ses affaires (un pull et un blouson). Dans ce genre de situation, distribuer des beignes pour forcer le passage était plus efficace que jouer des coudes. Et le combattant savait se montrer généreux envers son public. Les frusques de l’homme masqué ne valaient pas un clou, mais sortir vêtu d’un débardeur en pleine nuit de janvier risquait de compromettre la discrétion de sa fuite (le froid, il pourrait bon gré mal gré s’en accommoder dans les transports en commun de la ville).

Il se précipita ensuite vers l’Est, dans une direction à contre-courant des sorties principales, mais qui ne devait rien au hasard, ni à une volonté de se cacher en espérant que la police le manque (il y avait toujours une équipe canine pour finir le boulot, et on n’échappait pas au flair de ces nez sur pattes).

Quand le policier se rendait dans un espace clos (un piège potentiel), sa conscience professionnelle le poussait toujours à repérer les lieux, à envisager un scénario de sortie d’urgence. Cette bonne habitude lui avait sauvé les miches plus d’une fois, et il se félicita de cette rigueur tandis qu’il se frayait un chemin vers les machines.

Non sans surprise, il aperçut la femme mystère avec un train d’avance sur tous les petits futés comme lui, alors qu’elle luttait pour avancer dans la même direction. La frêle silhouette se heurta au troupeau que la police s’employait déjà à contenir, aboyant comme des chiens de bergers munis de boucliers et de matraques. Elle fit tomber sa veste, se glissant ensuite entre les corps agglutinés avec souplesse et détermination. De toute évidence, cette femme singulière n’avait pas le profil de la bourgeoise abonnée aux manucures, le genre qui matait les effusions brutales de sang pour chasser l’ennui du quotidien. Intrigué, Stubborn ramassa le vêtement dans le sillage d’un gros lard qui prenait le même chemin.

Tel un navire voguant sans encombre derrière un brise-glace (aussi bedonnant et humide qu’un bonhomme de neige en plein soleil), le combattant suivit sans effort le volumineux fondeur qui ouvrait la voie. Un coup d’œil en arrière lui apprit que deux jeunots avaient eu la même idée. L’opportuniste deuxième de cordée fronça les sourcils. À ce rythme, le passage vers les égouts auquel il pensait allait vite se congestionner. L’énorme poche abdominale qui se dandinait en première position accentua le froncement de sourcils du policier. Sans avoir un compas dans l’œil, il estimait le tour de ventre très (trop) supérieur à la circonférence de la bouche d’égout. Même le lubrifiant naturel qui recouvrait son aimable sauveur (sa chemise était imbibée de sueur, comme s’il se trouvait sous le pommeau une douche invisible) compenserait difficilement la différence de diamètres.
Quand le maillot de Gros Lard se releva à force de mouvements, libérant d’énormes poches de graisse sur chaque flanc, Chris en acquit la certitude.

Le duo de tête arrivait maintenant en vue de miss mystère, laquelle n’avait guère perdu de temps et soulevait déjà la plaque d’égout. Comment savait-elle ? En tant que flic, Christopher ne pouvait s’empêcher de s’interroger. Mais en tant que lutteur, il savait remettre ses questions à plus tard. L’instinct de survie passait toujours avant la recherche de réponses.

Que pouvait faire Chris pour empêcher Gros Lard d’écraser cette femme (il était peu probable qu’elle se glisse dans l’ouverture avant l’arrivée du monstre) et bloquer le passage de son corps ?
Il faut savoir improviser avec ce qu’on a sous la main, disait son père, un homme pratique. Chris tenait en main la veste de Fallon. Une idée lui vint à l’esprit.

À la suite d’une guerre, les vainqueurs deviennent généralement les gentils (privilège de ceux qui écrivent l’histoire). Les idées suivent une même logique similaire, imparable : celles qui réussissent le mieux sont classées parmi les fichtrement bonnes, les idées de génie qui déchirent. Quant à celles qui échouent, elles terminent leur sordide existence au fond des chiottes, comme des pensées dégueulasses dont on souhaite se débarasser en tirant la chasse.

Le hasard déciderait dans quelle catégorie se situait le coup de la veste faucheuse. Astucieux comme pas deux, Stubborn tenait fermement la veste de la femme mystère par les extrémités des manches, qu’il avait enroulée sur elle-même. Puis il avait projeté l’attrape-jambe en avant, comme un cowboy avec son lasso. S’il ne ratait pas son coup, Gros Lard se prendrait un de ses jambonneaux (le gauche, car Christopher était un vil gaucher) dans le collet improvisé et s’écroulerait de tout son long (et de tout son large) sur le sol noirci de la fonderie.

Au moment où Stubborn tentait de neutraliser le fondeur à l’allure porcine, les deux jeunes poursuivants atteignirent les fourneaux à leur tour.
Ils s’écrièrent simultanément, les yeux ronds et la bouche en cœur tels les petits cochons de la fable célèbre : « Papa ! »

Actions a écrit:
Christopher : 6 Points de Baston avant de finir en taule.
Gros Lard : 6 Points de Baston avant de rêver de charcuterie.
Lancer 1 : Si réussite, Chris fauche Gros Lard qui chute à terre. Si échec, Gros Lard se retourne de mauvais poil, Stubborn a le temps de porter le premier coup.
Lancer 2 : Dégâts sur Gros Lard (si échec Lancer 1).
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs   [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs EmptyMer 14 Mar - 17:36

Le membre 'Christopher Hart' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


#1 'Action' :
[Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs Action10

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#2 'A&P+Combat Rapproché' :
[Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs 1pt_pe13
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs   [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs EmptySam 17 Mar - 18:00

janvier 2050



Elle regrettera d’avoir abandonné sa veste quand elle sortira d’ici, les bras nus en plein hiver, y a pas mieux pour choper la crève. Elle n’envisage pas de rester alité pendant des jours, à combattre une grippe, ou même toute autre maladie, elle a horreur de ça. Mais elle sait aussi que s’encombrer dans une fuite vous porte plus souvent préjudice qu’autre chose. A choisir entre finir au lit ou en taule, le choix est rapidement fait. Avec de la chance, elle s’en sortira sans choper la crève, si elle rentre rapidement.

Cette putain de plaque d’égout pèse son putain de poids, les pieds bien écartés, les jambes fléchies, le dos bien droit, elle utilise les muscles de ses jambes pour soulever la charge. C’est la première chose qu’ils lui ont appris, répartir son poids pour faire usage de sa force. Il faut reconnaître qu’une jeune fille frêle n’a aucune chance contre un gaillard qui fait le double de son poids. Son avantage dans un combat ne réside pas dans sa force, mais dans la manière d’utiliser celle des autres pour avoir le dessus.

La plaque se soulève, centimètre par centimètre, jusqu’à ce qu’elle puisse la glisser sur le côté et dévoiler le trou obscur qui mène vers la sortie souterraine. Sans un regard en arrière, elle a bien l’intention de se barrer d’ici pendant que les autres se font coffrer. Sauf qu’elle entend le bruit de pas, d’une course, comme la sienne quelques secondes plus tôt. Pas irréguliers, donc ils sont au moins deux.

Fallon se retourne, d’une, pour évaluer la menace, de deux, parce qu’elle n’a pas l’intention de partager sa sortie. Ca attirerait beaucoup trop l’attention de voir au moins 3 personnes sortir des égouts. C’est pas vraiment l’idée. Quand elle aperçoit la bête, il n’y a pas d’autres mots pour expliquer cette chose graisseuse courant vers elle, la contrariété la saisit. Il ne passera jamais, à moins de trancher dans le lard. Il doit faire… 10 fois la taille mince de la tueuse. Derrière lui, 3 autres le poursuivent. Putain !

Elle en reconnaît au moins 1 parmi les 4. Surtout, parce qu’il porte toujours son masque de combattant. Stubborn, ça ne devrait pas l’étonner, en tant que flic, il doit bien connaître chaque sortie des lieux où sont organisés des combats clandestin. Ca ferait jaser, un Lieutenant de police interpellé sur un tel lieu, par ses collègues au grade inférieur. Ouais, elle en rirait bien si ce cochon ne se précipitait pas droit sur elle. Ou plutôt vers “sa” sortie. L’enfoiré ne passera pas, pas seulement parce que sa corpulence l’en empêcherait.

Elle est surprise de voir le Lieutenant utiliser une veste qu’elle ne reconnaît pas encore, en guise de lasso, mais sa tentative échoue. Il passe à l’offensive, et les autres s’inquiètent pour leur père. Surprise, surprise, comment peut-on forniquer avec autant de graisse ? Mesquine, mais réaliste. Elle ne s’attarde pas sur cette pensée et décide de passer à l’action avant que le père et les gosses ne se liguent contre elle pour emprunter la sortie avant elle, ce qui la coincerait inexorablement dans la fonderie.

Sans honneur, elle profite que Stubborn frappe son adversaire quand ce dernier se retourne vers lui. D’un coup de pied, elle le touche derrière le genou. Etonnamment, malgré cette masse lourde qui l’entoure, le type se retourne vers elle. Il va se taper le tournis s’il continue de passer du coq à l’âne. Bref, elle n’en perd pas une et distribue une volée de gifles et de poings, histoire d’assommer légèrement cette tête de truie qui tombe à genoux, avant de sortir un couteau papillon rangé dans un étui adapté à sa ceinture et de menacer la gorge de son adversaire. Elle est vive, rapide et s'il n'était pas si gras, il aurait peut-être une chance de se défendre. Malheureusement pour lui, être si gros ça ralentit. “Si vous avancez, je l’égorge comme un porc.” Lance-t-elle à l’intention des jeunes, ses enfants à priori. S’ils sont intelligents, ils l’écouteront, mais s’ils sont comme son père, ça va barder.

Sa main se referme sur la clavicule du porc, elle presse assez fort pour faire comprendre au gros qu’il a plutôt intérêt à ne pas bouger ou la lame qu’elle tient ne manquera pas de percer la peau de son triple menton. Les enfants se figent, des gosses intelligents donc, tant mieux. Mais ce n’est pas dit que leur père fasse preuve d’autant de sagesse, son temps est compté. Son regard se tourne vers Stubborn, ses lèvres pincées, elle réfléchit. Sa décision doit être prise rapidement. “C’est nous, ou eux. Personnellement, je préfère nous.” Une invitation tacite à emprunter la sortie avec elle, s’il accepte, il a plutôt intérêt à se bouger le cul ou elle se casse toute seule.


Il me reste 6 Points de Baston avant de tourner de l’oeil
J’ai encore 0 Bonus de Marave à cramer.

Gros Lard : 3 Points de Baston avant de rêver de charcuterie.

Lancer 1 : Attaque de Fallon
Lancer 2 : Attaque de l'adversaire
Lancer 3 : Réussite, les 2 jeunes restent en arrière. Échec, ils se mêlent au combat pour aider le père.


Dernière édition par Fallon Ward le Sam 17 Mar - 18:39, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs   [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs EmptySam 17 Mar - 18:00

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#1 'A&P+Combat Rapproché' :
[Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs 2pt_pe14

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#2 'A&P Combat Rapproché' :
[Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs Rate10

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#3 'Action' :
[Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs Action11
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs   [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs EmptyDim 18 Mar - 12:31

Le coup de la veste faucheuse terminerait donc dans les chiottes, rejoignant la ribambelle d’idées merdiques que Christopher avait imaginées au cours de sa carrière. À moins que l’échec fût imputable à la veste elle-même, dont le refus d’étreindre le gros mollet de sa cible mimait l’aversion de sa propriétaire.

Quoi qu’il soit, Gros Lard était toujours debout et Stubborn avait pu lui asséner quelques coups dans les côtes avant qu’il se retourne. La graisse agissait néanmoins comme une protection naturelle relativement efficace. Le fondeur en portait suffisamment pour fabriquer une palette entière de savons.

Rapide et agile comme un chat de gouttière, la femme mystère bondit sur l’empêcheur-de-s’enfuir-tranquile et le roua de coups. Une série de frappes peu puissantes, mais enchainées avec une fluidité experte. L’ensemble paraissait brouillon au premier abord, mais Stubborn haussa un sourcil masqué quand son adversaire tomba à genoux, puis un deuxième (pareillement masqué) quand la cogneuse tira un couteau papillon de sa ceinture. Le mystère autour de cette femme s’épaississait (l’épaisseur était le thème récurrent de cette soirée) et pour un lieutenant de police, c’était à la fois stimulant et inquiétant. En effet, il existait un risque, certes minime, qu’elle appartienne aux affaires internes et enquête sur les flics mouillés comme lui. Mouillé, mais pas sali, se jugeait-il.

En attendant, la coutelière avait tenu en respect papa cochon et ses petits, avec une menace de mort qui aurait pu faire hausser un troisième sourcil chez Stubborn. Aussi gênant et encombrant qu’il soit, l’ouvrier à l’appétit féroce était un simple spectateur de combats clandestins. Le fondeur n’était peut-être même pas mêlé au trafic d’alcool frelaté sur lequel Chistopher enquêtait. Pas plus que ses rejetons, qui ne méritaient pas de voir leur père saigner à mort pour un motif aussi trivial.
La femme bluffait peut-être, mais le policier ne voulait pas prendre de risque avec cette inconnue (visiblement très capable). Avec les lames, ce n’était pas comme avec les poings. La situation pouvait très vite dégénérer et virer au drame.

Stubborn se planta à côté de Fallon en se forçant à rouler des épaules, en mode gars pas commode qu’il faut pas contrarier. Exercé dans l’art de moduler sa voix, il adopta la tonalité grave et mauvaise du bad guy, crachant un geyser de postillons virils à chacun de ses mots.

— Écoute, gros. Tu vas t’enfermer dans un local avec tes deux merdeux (Stubborn pointa du doigt les deux jeunes) et attendre sag’ment les poulets. Tu leur diras qu’tes potes vous ont foutus là parce que t’approuvais pas le putain d’spectacle du soir. Avec les traces de coups et un peu d’persuasion, ils douteront assez pour t’foutre la paix. Tu sauras t’montrer convaincant, hein ? Parce que si tu caf’tes un mot sur nous, ma copine commencera par couper les tétons d’tes gamins avant d’aller tailler plus bas, si tu voix c’que j’veux dire. Maint’nant casse-toi. Sans rancune, mon vieux, dans l’milieu c’est chacun pour soi quand faut sauver son cul.

Gros Lard transpirait à grosses gouttes. Après cette soirée, il devrait boire un tonnelet de bière pour compenser la perte hydrique (boire de l’eau était bien entendu une option inenvisageable). Déjà au bord de la syncope après l’action sans faute de Fallon, il reçut l’injonction de Stubborn comme la voie royale vers le salut (sortir indemne de ce guêpier puant). Ses yeux profondément enfoncés dans leurs orbites passaient rapidement de Stubborn à Fallon comme des essuie-glaces en mode balayage rapide.
Après un « Allez ! » du combattant masqué, le fondeur recula d’un pas hésitant pour éloigner sa gorge de la lame, puis un deuxième moins timide, avant de trouver le courage de rejoindre ses deux fistons que la peur et l’indécision avaient paralysés pendant toute la scène. Tous trois filèrent à l’opposé de la bouche d’égout.
Peut-être suivraient-ils les instructions de Stubborn à la lettre, peut-être tenteraient-ils de s’enfuir par un autre chemin ; Chris ne chercherait jamais à l’apprendre.

— Merci, dit Stubborn à sa partenaire impromptue tandis que les hommes s’éloignaient.

La cohue se rapprochait, les directives musclées de la police dominant déjà les vaines protestations d’une foule prise au piège. Du côté de l’entrée principale, on entendait déjà les aboiements inquiétants de l’unité canine prête à intervenir, mobilisée pour rechercher des substances illicites et débusquer les pros de la cachette.

Le moment ne se prêtait guère aux palabres et Chris sentait l’impatience chez madame-pleine-de-surprises. Il l’avait retardée d’une trentaine de secondes supplémentaires, un mal nécessaire pour s’assurer que le sang ne coulerait pas inutilement. En outre, le trio (surtout le papa) ne risquait pas de les suivre et la réputation de Stubborn ne pâtirait pas de cet événement.

Il déroula en quelques rotations la veste-lasso puis la tendit à sa propriétaire, chiffonnée mais toujours aussi chaude.

— Passe devant, je replacerai la plaque en descendant. Et prends ça.

Stubborn avait plongé la main dans son blouson pour en sortir une petite lampe de poche. Peu puissante, mais sa tête conique suffirait à éclairer le passage dans l’obscurité des égouts.

Le combattant clandestin avait abandonné son numéro de macho postilloneur, mais il n’avait rien du policier so british. Ses manières se devaient de rester familières, comme l’illusion d’homme du peuple qu’il s’efforçait d’entretenir.
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs   [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs EmptyLun 19 Mar - 9:41

janvier 2050



Ses doigts refermés autour du manche, elle résiste. La jointure de ses doigts est blanche, parce qu’elle sert très fort, à s’en faire mal, pour ne pas faire couler le sang. C’est ce que sa psyché veut lui imposer, tuer. Ou c’est simplement elle, Fallon n’a jamais pu déterminer si elle est simplement défaillante ou s’il s’agit d’une conséquence à ses expérimentations. Pendant longtemps, elle avait accusé les expérimentations, mais étant donné que la première n’est pas déconnante au vu des trois personnalités de son frère, il y a de quoi semer le doute.

Elle se fait violence, pour rester immobile, ne pas bouger le moindre muscle, pas même ses orteils. Rien qui puisse la faire défaillir de son objectif et là tout de suite, c’est de ne pas tuer ce gros sous les yeux d’un Lieutenant. Elle ne veut pas finir en taule, c’est pour ça qu’elle prend la tangente, alors autant éviter la cellule en épargnant ce type. Certes, Stubborn n’est pas ici en tant que flic, il n’en est pas moins du côté de la loi et pire, il a vu son visage. Pas qu’une fois, il pourrait sans doute faire un portrait robot très ressemblant.

Stubborn se place à son côté et se met à parler, d’une voix bourrue et mal articulé, qui n’est absolument pas son langage habituel. Elle le sait, puisqu’elle l’a longuement espionné. A quoi il joue ? Ca a au moins le mérite de la détourner de son envie de meurtre, un petit peu, pas grand chose. Il les conseil, il va même jusqu’à suggérer de tourner la situation à l’avantage du père et ses gosses, enfin, ça fonctionnera s’ils ne balancent pas la vérité. Ou s’ils sont assez malins pour ne pas s’emmêler les pinceaux.

Stubborn dit quelque chose de vrai, il ne le sait sans doute pas, mais elle en est capable. Et franchement, ça l’aide pas trop à se contrôler. La pression de sa lame se fait plus pressante sur la peau grasse du colosse. Le gros la regarde, puis Stubborn, avant de revenir vers elle. Son visage est inexpressif, si ce n’est son regard un peu inquiétant. C’est à dire qu’elle mène son propre combat à l’intérieur, en général ça se perçoit dans ses yeux. Du moins, c’est que les rares survivants lui en ont dit.

Finalement, il commence à bouger après les derniers encouragements du combattant. Fallon desserre ses doigts de son épaule, mais elle le laisse de lui-même s’éloigner de sa lame, si elle bouge, elle l’égorge sans préambule. Toujours immobile, elle le regarde s’éloigner, ce qui lui permet de reprendre contenance. L’homme masqué la remercie, elle hausse une épaule, avant de ranger son couteau dans son étui accroché à sa ceinture. Elle ne pense qu’à deux choses, buter le gros, et se barrer fissa de là. Ils ont perdu assez de temps pour rien, c’est bien pour ça qu’elle n’est pas en train de courir après le père de famille.

Elle se tourne vers lui quand il semble lui tendre quelque chose, elle reconnait sa veste, celle qu’il a tenté d’utiliser en guise de lasso. Donc, il sait que c’est la sienne, donc, il l’avait dans le collimateur quand elle l’a laissé tomber. Est-ce qu’il la suivait ? Ou est-ce qu’il connaissait la sortie comme elle le pensait ? Vu qu’il n’y a aucune raison valable pour qu’il la suive, elle reste sur sa deuxième idée. Il lui tend ensuite un objet, sorti d’une poche, une lampe de poche. “Galant et généreux.” Et pourtant célibataire… Elle récupère sa veste et ceinture les manches autour de sa taille.

Et elle ne se le fera pas dire 2 fois. La femme se retourne et se penche au dessus de la bouche d’égout, une pression sur la lampe et le faisceau illumine l’obscurité, mais elle regarde plus attentivement l’échelle rouillée et branlante. Elle se bouge le cul pour l’emprunter, non sans prévenir le combattant masqué.“Il manque le 3ème et 7ème barreau.” La prudence est maîtresse pendant que ses pieds se posent sur les barreaux, ces derniers sont censés résister au temps, mais ça fait bien longtemps que personne ne vient les entretenir.

Son pied glisse tandis qu’un barreau se décroche et retombe avec fracas au sol, elle se raccroche rapidement aux montants pour ne pas suivre le même chemin. “La 4ème vient de se casser la gueule.” On pourrait croire qu’elle s’inquiète pour lui, ce n’est pas vraiment le cas, elle a besoin de lui et la nuance a toute son importance. Il ne lui servirait plus à rien s’il se brisait la nuque. 10 barreaux plus bas, ses pieds touchent enfin le bitume.

La femme se décale pour laisser le passage à Stubborn. Le faisceau lumineux tourne de gauche à droite pour se remémorer l’endroit et la direction vers la sortie. A priori, ils n’ont plus à s’inquiéter de ce qu’il passe en haut dans l’immédiat, la police a déjà fort à faire avec les spectateurs autant que les participants et les bookmakers, alors avant qu’ils trouvent la bouche d’égout… Ce n’est pas une raison pour s’éterniser par ici.

Le flux d’eaux usées ne déborde pas encore, mais c’est limite, ces derniers temps il a beaucoup plu. La première fois qu’elle avait emprunté ce passage, c’était en été, loin d’y avoir un risque d’inondation, par contre l’odeur était insoutenable. Aujourd’hui, leurs chaussures vont subir un assaut de microbes, ils seront bons pour finir leur vie dans une décharge. Une fois Stubborn à son côté, elle prend la direction de droite.


Lancer action : Si réussite, Fallon prend la bonne direction vers la sortie. Si échec, elle se loupe.


Dernière édition par Fallon Ward le Lun 19 Mar - 9:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs   [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs EmptyLun 19 Mar - 9:41

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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs   [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs EmptyLun 19 Mar - 19:49

En d’autres circonstances, Stubborn aurait requalifié la Femme Mystère en Flippante Matrone, mais son attention avait été trop focalisée sur leur gros problème pour capter la lutte intérieure qui se déroulait dans le corps et l’esprit de la tueuse. En outre, ce fichu masque limitait fortement la vision périphérique. L’esprit de déduction du policier se nourrissait néanmoins d’indices comme autant de pièces d’un puzzle.
Connaître la sortie discrète d’un bâtiment où elle ne travaillait pas, y parvenir en un temps record après le coup de sifflet, dissimuler un (voire plusieurs, Chris n’avait pas été fouillé) couteau papillon dans ses vêtements, venir frapper sans chichi un homme plus qu’imposant, flanquer la trouille à ces trois mâles en affichant une détermination (une folie) plus que crédible, tous ces éléments concourraient à dresser un portrait inquiétant. Le genre de danger qui allumait une petite lumière rouge dans l’esprit du policier, tout en l’attirant comme la flamme d’une bougie attire le papillon. À la différence que Christopher Hart n’était pas un abruti d’insecte qui se laisse stupidement cramer les ailes.

Galant et généreux. Chris apprécia le trait d’humour, sourit sous son masque en s’abstenant de commenter. Très galant, en effet, d’inviter une jolie femme à tremper les pieds dans la merde avant lui, histoire de bien reconnaître le terrain (gerbant). Très généreux, en effet, d’apporter suffisamment de lumière pour apprécier le décor art fangeux (avec ses petites bêtes poilues à longue queue) qui ornait les égouts de Milton's Ironworks.

FW (raccourci pour « Fatal Woman » ou « Fallon Ward », au choix) s’engouffra dans la bouche à l’haleine fétide avec la même grâce de chat de gouttière, peut-être une habituée de ces lieux d’immondices ?
Quoi qu’il en soit, elle descendit l’échelle rongée par la rouille en avertissant son coéquipier fuyard des barreaux absents. Une attention que Stubborn apprécia et qui leur profita à tous les deux, puisque le combattant avait besoin d’un appui solide pour faire glisser la lourde plaque d’acier au-dessus de leur tête. Quand l’épais couvercle rentra dans son emplacement dans un bruit sourd, il ne restait plus que l’éclairage de la lampe et le clapotement des eaux sales pour stimuler leurs sens. Avec l’odeur pestilentielle dont il commençait déjà s’habituer (un grand mot pour décrire la transition entre une envie de dégueuler et une puanteur qui retourne l’estomac) et d’autres bruits angoissants dont les tunnels colportaient le murmure occulte.

Stubborn choisit de descendre l’échelle à la seule force des bras, calant ses pieds sur les montants pour glisser tout du long. Les barreaux encore enchâssés risquaient de céder sous son poids nettement supérieur à sa partenaire d’évasion ; elle-même en avait brisé un autre sans perdre son calme (nouvelle pièce du puzzle). De toute façon, l’exercice n’avait rien de difficile pour le sportif rompu au grimper de corde par toutes les méthodes possibles.

Une fois en bas, FW eut le réflexe naturel de se décaler, là où une crétine de la ville se serait immobilisée comme un poteau à découvrir son environnement. Au pédigrée déjà prometteur de la femme, Chris ajouta une expérience certaine pour le travail en équipe.

Stubborn, qui n’avait aucune idée du chemin à prendre, laissa FW prendre la direction des opérations. Contrairement à sa partenaire, il découvrait l’endroit pour la première fois. Et bien sûr, il ne portait aucun objet électronique en mesure de les guider. Téléphone et autres dispositifs équipés GPS étaient proscrits pour les missions d’infiltration auxquels il s’adonnait. En outre, la géolocalisation serait une gageure dans ces souterrains recouverts de structures métalliques.
Pour préparer cette soirée, Christopher avait simplement consulté le plan du secteur au poste de police. Il avait ainsi relevé les voies d’accès, puis vérifié avant le début des combats la présence de la plaque d’égout. L’officier n’avait pas la rigueur et la minutie d’un espion lorsqu’il s’agissait de planifier ses soirées clandestines. Pourquoi gaspiller un temps précieux pour un risque aussi infime ? S’il devait vraiment fuir, il comptait sur ses capacités d’improvisation pour trouver son chemin du point de sortie à son domicile.

Stubborn suivit FW, et son petit doigt (non masqué) lui souffla après une longue marche qu’ils étaient aussi paumés que deux Esquimaux au milieu du Sahara.
Mais le désert n’était jamais véritablement désert. Une vie dangereuse s’y abritait, nichée dans les zones d’ombre à guetter son prochain repas.

ϟ

La bête se rappelait vaguement avoir été humaine. C’était il y a longtemps, ou peut-être récemment ; la bête avait perdu la notion du temps.
En revanche, elle se souvenait bien du jour où le libérateur lui avait ôté ses chaînes et ouvert les portes du Danvers Federal Hospital. La bête était une fan du Che, un héros du siècle passé, lorsqu’elle vivait encore à la surface.

Un gémissement guttural s’échappa de sa gorge chimérique quand la voix d’un homme effleura ses ouïes, une voix qui lui rappelait les blouses blanches de son ancienne prison. Cette voix résonnait dans les tunnels sombres où elle avait élu résidence, transmettant l’écho d’un « Tu es sûre de savoir où on va ? Au pire, il nous suffit de suivre l’eau… » que la bête ne savait plus interpréter. À l’époque, les voix des blouses blanches formaient des sons tels que vaccin universel, ADN, mutation, expression de gènes dormants, écailles, cerveau reptilien, monstre, danger, enfermer, secret ; l’être mutant comprenait jadis ces sons, mais plus aujourd’hui.
Aujourd’hui, la bête hibernait dans cet environnement chaud et humide, son habitat qui lui octroyait protection et nourriture (les petites bêtes poilues à longue queue évoquées précédemment). Elle ne laisserait personne lui disputer son territoire. Le seul humain à avoir essayé (un agent de l’entretien des eaux) avait fini dans son estomac (les miettes avaient servi à piéger ses délicieuses petites bêtes poilues à longue queue). L’époque où les blouses blanches contrôlaient sa vie était à présent révolue. Même si ces humains étaient deux (elle entendait distinctement leurs pas à présent qu’elle se rapprochait) ses griffes et ses crocs dépèceraient leurs chaires sans aucune peine. Les humains étaient faibles et fragiles, la bête avait un cuir épais, des dents et des griffes de crocodile.

La carte des lieux imprimée dans son cerveau primitif, très précise, permit à la bête d’intercepter les intrus en une poignée de minutes. Son œil jaune à la pupille ovale (l’autre œil avait périclité au cours des expériences répétées des blouses blanches) observait les humains avancer dans le tunnel poisseux tandis que son long corps humanoïde se confondait avec l’alcôve où elle attendait le passage de ses proies.
Une femelle marchait en tête, suivie d’un mâle. La bête ne savait même plus à quel sexe elle appartenait. En revanche, un filet de bave coula de sa gueule déformée lorsqu’elle devina la quantité de viande que le mâle cachait sous ses vêtements.

Allait-elle attaquer la femelle qui pointait une lumière menaçante, ou le mâle au corps de festin ?

Actions a écrit:
Chris : 6 Points de Baston avant finir dans le ventre de la bête.
Fallon : 6 Points de Baston avant que de finir rongée par les rats.
La bête : 7 Points de Baston (elle a la peau dure) avant de succomber.

La bête (Freakshow avec mutation reptilienne avancée) sort de l'ombre et attaque.

Lancer #1 : Si réussite, la bête attaque Fallon (eh oui, c'est une réussite pour moi ; sans rancune, hein ? ^^). Si échec, elle attaque Chris.
Lancer #2 : Jet d'attaque de la bête sur la cible désignée.
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs   [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs EmptyLun 19 Mar - 19:49

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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs   [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs EmptyDim 25 Mar - 12:40

janvier 2050



Elle fronce le nez, il parait qu’il faut 3 min pour qu’un odorat s’habitue à une odeur, aussi pestilentielle soit-elle. Elle ne sait pas qui a réalisé cette étude, mais il n’a jamais dû se retrouver dans des égouts. Oh, si elle le retrouve, elle ne manquera pas de remédier à cette erreur. Mais en attendant, l’idée c’est de sortir d’ici, pas d’y rester. Alors qu’elle prend la direction à droite, elle s’essuie les mains sur son pantalon, des mains qui ne manquent pas d’être recouvert de microbes de toute façon, elle ne fait que les étaler sur son jean.

C’est étrange d’entendre des pas derrière elle, d’habitude, elle est toujours seule. Rarement, elle fait équipe, même au sein de la ligue des corbeaux, elle travaille seule ou uniquement avec Aleksandr. Les autres sont ni foi ni loi, donc confier sa vie entre leurs mains si nécessaire ? Elle n’est pas suicidaire. Alors faire équipe avec un Lieutenant de police, elle n’y aurait jamais cru la semaine passée. C’est ça, ou le buter, et la deuxième option n’est pas envisageable.

D’une, parce qu’elle n’exécute que des contrats, du moins essaie-t-elle de s’y tenir si sa vie ou celle de sa fille n’est pas en danger, de deux, parce que le Lieutenant a son utilité. Pas si intègre et loyal aux lois d’Europolis, il semblerait qu’au contraire, il couvre les traces de Vyper. Depuis 3 ans, elle sème les cadavres de criminels, mais depuis quelques mois, il n’y en a qu’un qu’elle contacte pour s’assurer que le cadavre et les preuves soient bien retrouvés, c’est lui. Un Lieutenant, doublé d’un combattant clandestin. Ce dernier fait a attisé la curiosité de la tueuse à gages et c’est sur la menace de révéler son secret, que la collaboration s’était faite.

Le faisceau de la lampe illumine la même chose, un tunnel souterrain obscur et lugubre, dont elle ne reconnaît rien. Certes, les égouts se révèlent être un labyrinthe la plupart du temps, mais ils auraient dû pouvoir tourner à droite il y a 50 mètres déjà. Comme s’il avait le pouvoir de lire ses pensées, le Lieutenant l’interroge. “Tu savais comme moi qu’il y avait un passage par les égouts, donc tu connaissais le chemin, à toi de me dire si j’ai pris la mauvaise direction. Si on suit l’eau, on terminera dans une usine de traitement, l’idée c’est de rejoindre la surface, pas de se faire laver.” Elle commence sérieusement à se poser la question, peut-être qu’il fallait prendre à gauche, pas à droite.

Elle n’aura pas le temps de pousser davantage la réflexion, quand le faisceau rencontre de la résistance. Pas un mur, c’est encore plus terrifiant qu’un cul de sac. On dirait une espèce de crocodile ou un gros lézard, sur deux jambes, des membres plus long, très humanoïde et des griffes de la taille de sa main, paume et phalanges compris. Elle déglutit, ses pieds se figent au sol, tandis que la lumière dévoile la créature. Ca ne dure qu’une seconde, voir deux, avant que la bête se jette sur eux. Fallon n’est même pas certaine que son camarade l’ait vu, mais entre elle ou lui, c’est elle. Pris par surprise, elle laisse tomber la lampe, qui se met à tourner sur elle-même, le faisceau oscille, avant de finir sa course dans l’eau usée.

L’obscurité les entoure totalement, mais l’instinct de survie, c’est une seconde nature chez elle. Sa peau change littéralement de couleur pour se confondre avec les murs gris-noir, salis de moisissures, seuls ses vêtements gardent leur couleur, mais dans le noir, elle reste invisible. Le corps plaqué contre le mur, elle ne se fie qu’à son ouïe pour savoir que le Lieutenant a été touché et pour déterminer la position de la créature. Dans le même temps, elle dégaine sa seconde arme, arme à feu cette fois. On n'est jamais assez prudent dans la vie.

Le lieutenant ne peut que prier pour qu'elle atteigne la bonne cible.


Citation :
Il me reste 6 Points de Baston avant de tourner de l’oeil.
J’ai encore 0 Bonus de Marave à cramer.

Il reste 7 Points de Baston à la Bête.

Lancer 1 : Action pour savoir si la bête peut contre-attaquer. En cas de réussite, l'adversaire ne peut pas contre-attaquer dans son prochain post, mais seulement dans le suivant, à cause de l'effet de surprise.
Lancer 2 : Attaque par arme à feu de Fallon
Lancer 3 : Contre-attaque de la bête en cas d'échec au premier lancer.


Dernière édition par Fallon Ward le Dim 25 Mar - 12:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs   [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs EmptyDim 25 Mar - 12:40

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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs   [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs EmptyLun 26 Mar - 13:31

Christopher aurait bien aimé connaître le chemin comme sa partenaire d’infortune le supposait (une infortune non due au seul hasard : assister à des combats clandestins présentait plus de risque que regarder un match de foot à la télé), mais les seuls vrais guides des lieux étaient les charmants rats qui leur tenaient compagnie.
Et la bête, bien sûr.

Stubborn s’apprêtait à répondre sur le ton de la plaisanterie « Après avoir barboté dans la merde d’Europolis, un passage à l’usine de traitement ne nous ferait pas de mal » (la langue du combattant clandestin avait pas mal de retard sur sa pensée) quand leur expédition prit un virage inattendu.
Pas le genre de virage qui mène à une cache secrète aux allures de Caverne d’Ali Baba, version égouts d’Europolis 2050.
À la place, ils étaient tombés nez à nez avec une sorte de chimère que le policier eut tout juste le temps d’apercevoir. Ou plutôt (mais ils l’ignoraient), la créature leur tombait intentionnellement dessus après une traque de courte durée.

Évidemment, la bête fonçait vers lui bras (membres supérieurs ?) écartés, comme une grand-mère qui vient embrasser son petit garçon chéri après un an de séparation. Sauf que la mémé avait des griffes de la taille de ses doigts et la force d’un catcheur de la WWE. Stubborn avait déjà affronté des adversaires étranges, mais son esprit fit aussitôt le lien avec les bizarreries échappées du Danvers Federal Hospital. En tant que lieutenant de police, il avait assisté à un briefing sur le genre de « choses » qui s’étaient échappées des zones sécurisées. L’immense majorité ressemblait trait pour trait à des humains ordinaires, mais la minorité restante avait de quoi foutre les jetons.

Stubborn poussa un grognement mêlant la surprise et la douleur quand les griffes pénétrèrent la chair de son abdomen. Fort heureusement, les couches de vêtement avaient amorti les dégâts et le combattant avait eu le réflexe de repousser (mieux vaut tard que jamais) la « chose » avec ses deux bras.

L’obscurité était totale, mais le coup de feu résonna dans les tunnels sur plusieurs centaines de mètres. Putain, FW a un flingue ! Cette femme avait le sens des priorités, et Chris l’aurait bien félicitée sans ce monstre en face de lui qui le voyait comme son casse-croûte.
D’après le bruit, la balle avait touché le mur en manquant sa cible. Le tir avait néanmoins produit son effet sur la créature, figée sous l’effet de la surprise.

Contrairement à FW, chez Christopher l’instinct de protection l’emportait sur l’instinct de préservation. Celui de combattre, aussi, plutôt que fuir, et de façon pas très subtile.
S’il s’était trouvé seul dans les égouts, il aurait certainement pris les jambes à son cou. Mais FW était là. Et FW avait un pistolet dont elle savait se servir.

Pour Stubborn , la silhouette de la créature que le coup de feu avait brièvement éclairée ressemblait au drapeau rouge qu’on agite devant un taureau en rut.
Et comme un taureau (pas en rut), il chargea tête baissée à la manière d’un joueur de rugby. L’Humain plaqua la bête contre le mur, l’enserrant de toutes ses forces pour la maintenir immobile.

— Je la tiens ! Vide ton chargeur sur sa putain de gueule ! beugla le combattant.

Protecteur et combattif, mais pas suicidaire. Courbé sur lui-même, il n’avait pas envie de se prendre une balle dans le derche (masqué lui aussi, bienséance oblige) qu’il présentait à la tireuse. Car les pantalons n’arrêtaient pas les balles. Le policier en avait déjà fait la malencontreuse expérience, une période durant laquelle il avait maudit tous les sièges sur lesquels sa fesse sensible se posait.


Actions a écrit:
Chris : 5 Points de Baston avant finir dans le ventre de la bête.
Fallon : 6 Points de Baston avant que de finir rongée par les rats.
La bête : 7 Points de Baston avant de succomber.

Aucun jet pour ce tour, car Chris profite de l’effet de surprise créé par Fallon. À son prochain tour, il lancera les dés pour maintenir la créature immobile et subir les dégâts de ses griffes.
En attendant, Fallon peut donc utiliser cet avantage comme elle le souhaite.
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs   [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs EmptyMer 28 Mar - 18:52

janvier 2050



La dernière fois qu’elle est passée par ici, l’été dernier, cette créature ne s’y trouvait pas. Ou bien, les doutes de Fallon se confirment et elle n’a pas emprunté le bon itinéraire. Elle se serait éloignée de la tanière de cette chose, au lieu de s’en rapprocher, comme ce soir. Ou bien elle est apparue entre temps. Serait-il possible qu’elle sorte de l’hôpital Danvers ? Qu’elle soit un monstre, comme Fallon, mais derrière quoi se trouve une personne, un humain ? Elle aurait probablement pris le temps d’y réfléchir, de chercher une solution, au lieu de quoi la bête passe à l’offensive sans plus de cérémonie. Reste-t-il seulement une conscience humaine là dedans ?

2 armes, c’est toujours le minimum à avoir sur soi à l’extérieur. Le minimum pour assurer sa survie, pour le reste, elle est plutôt douée pour se trouver des armes improvisées. Elle a été formée pour. Un couteau papillon, une arme de poing, et le Lieutenant ne l’interroge toujours pas ? Certes, il n’est pas vraiment en mesure de le faire puisqu’une bête féroce le prend pour cible. Fallon a quand même le temps de voir la taille de ses griffes avant que l’obscurité reprenne son droit dans le souterrain.

Petite arme, signifie peu de munitions. Fallon bénéficie d’au moins 6 tirs. La détonation résonne, et lui vrille les tympans au passage, l’écho dans le souterrain perturbe ses sens. 5 tirs désormais. Elle ne voit rien, l’odeur est insupportable, quant au goût, elle compte bien garder sa langue dans sa bouche, les dents bien serrées. Il ne lui reste que l’ouïe et le toucher. Pourquoi ces bâtards lui ont pas greffé un sixième sens au lieu de lui coller une peau de caméléon.

Malgré tout, elle se concentre sur les bruits qu’elle entend. Une lutte se produit entre le Lieutenant et la créature, jusqu’à ce qu’il lui demande de tirer. Sans hésiter, elle braque son arme dans la direction de la voie. Elle se remémore la taille de la bête, et tire à hauteur de sa poitrine. 4. Et elle est certaine de ne pas avoir touché la bête, pas même effleurée, quand elle entend le ricochet de la balle contre le béton des souterrains. Putain.

“Écarte toi de cette chose putain !” Il la gêne, parce qu’il est trop près de la bête, de fait, elle n’ose pas vider son chargeur, de peur de le toucher. Enfin, pas vraiment de la peur, disons qu’elle serait sacrément emmerdée de trouer la peau d’un Lieutenant de police. Il n’a pas encore posé de question sur son attirail, mais ça pourrait venir. Si elle le tue pas. Alors qu’il se mette à l’accuser de lui avoir tiré dessus, y a mieux pour ne pas s’attirer d’ennuis.


Citation :
Il me reste 6 Points de Baston avant de tourner de l’oeil.
J’ai encore 0 Bonus de Marave à cramer.

Il reste 7 Points de Baston à la Bête.

Lancer 1 : Attaque par arme à feu de Fallon
Lancer 2 : Contre-attaque de la bête (si réussite au lancer action, c'est Christopher qui prend What a Face)
Lancer Action : Est-ce que la bête épargne Fallon parce qu’elle reconnaît une génétique assez semblable ? Si échec, osef. Si réussite, Fallon est assurée de ne pas être attaqué par la bestiole géante.


Dernière édition par Fallon Ward le Ven 30 Mar - 14:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs   [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs EmptyMer 28 Mar - 18:52

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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs   [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs EmptyVen 30 Mar - 21:51

Les égouts puaient la merde de chien malade plongée dans une marmite de vomi d’étudiant fêtard, qu’on aurait touillée à feu doux pendant des heures pour en libérer les arômes. De même, la créature que Stubborn étreignait émettait des effluves fétides, par la gueule principalement, mais Chris aurait juré que d’autres sortaient de son trou de balle depuis qu’il l’avait violemment plaquée contre le mur (car oui, même les pires monstres possèdent un expulseur à excréments et autres gaz mortels, surtout les pires).
Ce décor de film d’horreur (Les Cavaliers de l’Apocalypse, volume 2 : Pestilence), le policier même pas en service officiel pouvaient s’en accommoder. Bordel, il était Stubborn. Le combattant qui encaissait et n’abandonnait jamais, à moins d’être claqué au point d’entendre des rossignols chanter et rejoindre Alice dans son pays des Merveilles.
Mais comme si cela ne suffisait, voilà que FW se mettait à son tour à le faire chier. À le faire sérieusement chier, lui qui n’avait pas hésité à tâter la bête de près pour sauver son joli petit cul (leurs culs à tous les deux, se dirait-il si la rage n’avait pas déteint sur son impartialité).

Résultat des opérations : l’injonction de FW avait rendu Chris furibond (plus qu’avant). Désormais, il était même carrément en pétard.

Et comme aimait le répéter Lauren à propos des pétards « Le plus important n’est pas la taille du calibre, mais la façon de l’utiliser. » Chris se faisait peut-être des idées lorsqu’il croyait apercevoir de la concupiscence dans les yeux de son amante, mais son calibre à lui subissait des changements avec ces doubles-sens dont l’experte en armement était friande. En général, cela finissait par une partie de jambes en l’air après une journée de travail ponctuée d’échanges de SMS de plus en plus coquins. Son imagination lui jouait peut-être des tours là aussi, mais Chris était certain que Lauren faisait exprès de le manipuler ainsi (il aurait été fou de s’en plaindre).

FW, quant à elle, avait non seulement un petit pétard entre ses mains (la détonation ne laissait aucun doute à une oreille exercée), mais de surcroît elle semblait incapable de bien s’en servir.
C’était donc mal barré pour ne pas finir en chiure d’homme(femme ?)-croco-lézard après une transition dans un système digestif que moult zoologistes rêveraient d’étudier.

Stubborn aurait pris les choses en main si la voix de son père n’avait pas résonné dans sa tête masquée, porteuse d’une sagesse qu’il avait inculquée à son fils avant de mourir précocement : « Quand une personne pointe un flingue dans ta direction, fais ce qu’elle te dit à moins d’avoir un flingue plus gros. »
Et le respecté James Hart n’était pas du genre à lancer des insinuations à la Lauren Anders : les flingues dont il parlait étaient faits de métal et donnaient la mort.

Obéissant à son père plus qu’à FW, Stubborn choisit de s’écarter non sans lâcher un direct du droit dans la gueule de la bestiole, afin que son cri guttural aide la tireuse à orienter son tir. Bien sûr, la créature ne résista pas à l’envie de lui glisser une tape inamicale sur le côté.

— Cette fois, la rate pas, … ! beugla Stubborn.

À l’image de sa compagne d’infortune, il aurait bien ajouté putain à la fin de sa phrase, mais FW pourrait y voir un double-sens qu’il ne souhaitait pas donner.

Actions a écrit:
Chris : 5 Points de Baston avant finir dans le ventre de la bête.
Fallon : 6 Points de Baston avant que de finir rongée par les rats.
La bête : 7 Points de Baston (elle a la peau dure) avant de succomber.

Lancer 1 : Coup de poing de Chris sur la bête.
Lancer 2 : Coup de griffe de la bête sur Chris.
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs   [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs EmptyVen 30 Mar - 21:51

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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs   [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs EmptySam 31 Mar - 14:07

janvier 2050



Qu’elle la rate pas ? Putain, il croit que c’est si facile que ça ? Ca pourrait l’être s’il y avait de la lumière, foutue lampe torche tombée dans l’eau putride, mais comptez pas sur elle pour aller la récupérer. Elle préférerait encore vivre 1 semaine là dedans que de devoir plonger dans la merde des autres. Pas le temps d’y réfléchir, ni de lui répondre sur le même ton, il s’exécute et s’arrange même pour dessiner une cible aux oreilles de Fallon.

1, 2, 3 et 4 coups de feu sont tirés, elle vide son chargeur sans la moindre hésitation, mais n’obtient pas le résultat escompté lorsque la créature hurle encore. Elle ne l’a pas buté, au contraire, elle l’a rendu encore plus furax à en juger par le hurlement strident que la bête lâche. Tu parles d’une espionne surentraîné ! Elle se foire complètement quand il est temps d’abattre un ennemi. D’un côté tant mieux, il ne la considérera pas vraiment comme une réelle menace dans la mesure où elle est à chier au tir, il lui demandera peut-être même pas pourquoi elle a une arme.

Ca n’empêche pas de la rendre elle-même furieuse de se foirer à ce point. Elle ne désire plus qu’une chose, buter cette chose. C’est avec un cri de guerre, qu’elle se jette sur la chose pour la rouer de coups, sauf qu’elle est plus vive qu’elle en a l’air et à du répondant. Même si les échanges ne sont guères plus que des giflettes ou du vent étant donné que l’une comme l’autre parvient à parer ou éviter les attaques, malgré l’obscurité. C’est usant, de combattre dans le noir tout en faisant attention de ne pas chuter dans l’eau putride.

Quand elle reçoit un coup dans le ventre et que son dos se cogne violemment contre le mur, elle prend une décision. “C’est le moment de se barrer !” Ou essayer du moins. Ils ne sont clairement pas en position de force sur un territoire qui est celui de la bête. De surcroît, le Lieutenant est blessé et elle ne possède plus qu’un couteau papillon. Elle doute sérieusement de pouvoir achever la bête avec une arme blanche, c’est qu’elle a l’air d’avoir la peau très dure cette chose. “Si on veut pas finir dans son estomac.” Rajoute-t-elle en reprenant son souffle.

Pour l’instant, elle s’emploie à garder la bête loin du blessé, en sus de la fatiguer en l’obligeant à parer ses coups. Fallon ne peut que souhaiter avoir plus d’endurance que l’autre pour pouvoir s’enfuir et de la fatiguer suffisamment pour la dissuader de les suivre.


Citation :
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Il reste 6 Points de Baston à la Bête.

Lancer 1, 2, 3 et 4 : Un jet par balle, après plus de munitions.
Lancer 5 : Contre-attaque de la bête, si elle est pas tuée.


Dernière édition par Fallon Ward le Mar 3 Avr - 12:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs   [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs EmptySam 31 Mar - 14:07

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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs   [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs EmptyMar 3 Avr - 19:54

Était-ce le stress de la situation, l’obscurité totale ou une incompétence notoire ? Un chargeur vidé et seule une balle avait blessé la bête (déduction à la Sherlock Homes après un hurlement plus sauvage que les autres).
À en juger par la réaction hystérique de FW, Christopher penchait pour le stress. Un bon gros pétage de plomb des familles, capable de faire perdre ses moyens à une femme qui avait démontré une maîtrise stupéfiante, plus tôt dans la fonderie face au gros problème qui menaçait leur fuite.
Si FW pétait les plombs, Stubborn, lui, pétait toujours la forme (l’égratignure que la bête lui avait laissée en guise de cadeau de bienvenue le stimulait plus qu’elle ne le gênait) et il n’avait qu’une envie : écraser la gueule de cette monstruosité dans la merde liquide où ils pataugeaient depuis trop longtemps.

Prendre la fuite ? Pas avant que je pisse du liquide rouge par les oreilles, ma cocotte.
Stubborn avait déjà été privé de son combat du soir, dans l’arène, il comptait bien mener celui-ci jusqu’au bout.
En plus, il avait la bénédiction de son alter ego flic et guerrier du Christ (il doutait fortement de ce dernier point, mais quand on porte un prénom pareil, il faut assumer quelque part). Pas question de laisser pareille engeance dans la nature (une formulation maladroite, tant les égouts d’Europolis représentaient l’antithèse de paysages florissants aux senteurs agréables). La créature pourrait remonter à la surface, s’attaquer à d’autres personnes, semer la panique dans la ville et retourner se cacher lorsqu’elle se sentirait menacée.
Eux se trouvaient déjà sur place (malheureusement pour leur odorat), lui savait mieux se battre que la plupart des flics (bordel, il était Stubborn, l’acharné qu’on applaudissait dans l’arène !), elle possédait un couteau (tout furax qu’il était, Chris n’avait pas oublié) et le monstre était blessé (beaucoup moins que Chris l’imaginait).

Profitant de la diversion opérée par la féroce FW (son cri de guerre faisait penser à Jane, la compagne de Tarzan), Stubborn se glissa derrière la bête pour exécuter une Full Nelson, technique de contrôle consistant à passer les deux bras sous les aisselles de l’adversaire, puis de joindre les deux mains derrière la nuque ainsi exposée et pousser dessus. Tout de suite après, le combattant croisait ses jambes devant l’abdomen du monstre afin de perturber son équilibre et s’y cramponner fermement.

L’Humain se retrouva attaché à la Chimère comme un petit singe sur le dos de sa mère. Un fardeau dont celle-ci paraissait vouloir se débarrasser, puisqu’elle recula jusqu’à ce que le dos de l’indésirable percutât le mur. Ce fut le moment que Stubborn choisit pour dévoiler sa stratégie (toujours aussi subtile) :

— Je l’ai immobilisée, tranche-lui sa putain de gorge avec ta lame !

Chris se montrait sans doute optimiste sur la paralysie de la créature, d’autant qu’elle pouvait toujours mordre la main qui tenterait de l’égorger.
Mais si FW touchait la carotide ou une artère analogue, la bête serait condamnée sans dommage supplémentaire.

La poisse ne pouvait pas leur coller éternellement aux semelles, ils avaient déjà une bonne épaisseur de fange depuis le début de leur périple dans ces égouts.


Actions a écrit:
Aucun jet pour ce tour, car Chris profite de la distraction de Fallon pour exécuter sa prise. À son prochain tour, il lancera les dés pour maintenir la position (ou autre).
En attendant, Fallon peut donc faire ce qu’il propose ou s’enfuir lâchement et laisser la bête dévorer un poulet pour le dîner prendre la fuite.
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs   [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs EmptyMar 3 Avr - 20:44

janvier 2050



Elle n’aurait aucune honte à se tirer de là, elle en a abandonné plus d’un pour moins que ça par le passé. Fallon se fiche de l’honneur, tant qu’elle reste en vie et cette bête est en train de les massacrer à petit feu. Elle est clairement en position de force cette saloperie, il est même possible qu’elle voit dans le noir, contrairement à eux. Fallon sait quand il faut tirer sa révérence, mais pour le flic c’est une autre histoire. Comme s’il voulait la pousser à bout, il a pas compris qu’elle pourrait le tuer apparemment, comme si l’épisode avec le gros porc n’avait pas suffi à lui faire comprendre qu’elle est détraquée.

Non, il joue au héros l’imbécile. Quoi qu’il en soit, il n’a pas oublié qu’elle avait un couteau. Elle saute en arrière pour s’éviter un coup de griffe et rengaine son arme, hors de question de la perdre, et laisser l’occasion à celui ou ceux qui le ramasseront de récupérer ses empreintes. Puis, elle dégaine son couteau papillon. Fallon ne se fait pas d’illusion, elle est réaliste et ne rêve que de sortir de là. Vu l’épaisseur de la peau de la créature, son couteau n’a aucune chance, et le Lieutenant a beau l’immobilisé, la bête continue de secouer les bras dans tous les sens. “Abruti d’héros !” Qu’elle lâche. “Tu veux pas retirer ce masque et te battre nom d’une putain !”

Ouais, elle est furax contre l’idiot héroïque. En même temps, elle comprend ce que Lauren lui trouve. C’est bien pour elle que la tueuse est toujours là. Pour autant qu’elle sache Lauren ne serait pas ravie d’apprendre que son ex s’est fait buter dans les égouts et que Fallon l’y a laissé comme une lâche. Saleté de conscience, ça fait 3 ans qu’elle se trace un chemin dans l’esprit de la tueuse. Vyper la justicière... S’ils savaient !

Cette dernière frappe dans le vide plus souvent qu’elle n’atteint la bête, la poignée de son couteau bien en place dans sa paume, les bras de la bête humanoïde continuent de s’agiter dans tous les sens, mais Fallon ignore de quelle manière le flic immobilise la créature, comment savoir si elle ne va pas le toucher lui ? Manquerait plus qu’elle bute la mauvaise cible. Personne ne le saurait, la créature aura sûrement mangé le Lieutenant, mais Fallon le saura.

Elle ne peut pas se permettre de tergiverser longtemps, elle doit tenter le coup ou la bête les bouffera tous les deux. Hors, elle s’imagine un avenir plus glorieux que dans l’estomac d’une créature de Danvers hospital. Qui s’occupera de Kate si ce n’est elle ? Le simple fait de penser à sa fille lui donne le courage de fondre sur la bête, lame de son couteau en avant. Sauf qu’elle sent la lame déraper sur cette peau reptilienne. “C’pas vrai, elle a une carte increvable cette saloperie !” S’exclame-t-elle en faisant mention au mille bornes. Pourquoi pense-t-elle à ce jeu dans un moment pareil ? Aucune idée.


Citation :
Il me reste 6 Points de Baston avant de tourner de l’oeil.
J’ai encore 0 Bonus de Marave à cramer.

Il reste 6 Points de Baston à la Bête.

Lancer Action : Si réussite, la bête crève. Si échec, Chris repart pour un rodéo.


Dernière édition par Fallon Ward le Mar 3 Avr - 21:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs   [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs EmptyMar 3 Avr - 20:44

Le membre 'Fallon Ward' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs   [Livre I - Terminé] Soirée d’empoigne chez les fondeurs EmptyMer 4 Avr - 6:50

Aux yeux de Chris, FW était devenue HS, pour Hors Service ou Hysterical Slut (l’interjection « nom d’une putain » l’avait mis sur cette piste). Incapable de manier correctement son couteau de tafiole, dont le tranchant de la lame devait être aussi émoussé qu’une règle d’écolier, HS s’énervait davantage, raillait son compagnon d’infortune accroché à cette foutue créature, délirait en évoquant un jeu de société âgé de 100 ans.

Tant pis pour le plan D. Passage au plan E (à ce rythme, tout l’alphabet allait y passer). Bien que Stubborn serait probablement en train de se faire dévorer par la créature sans HS (ou plutôt FW, sa version self-control à l’efficacité diamétralement opposée), les paroles insultantes exacerbèrent son orgueil et prirent un chemin tordu dans son cerveau de combattant, dans une zone aussi reptilienne et primitive que leur invulnérable adversaire.

Connasse, tu vas voir à quoi ça sert, un masque en latex, songea-t-il tandis que ses lèvres s’étiraient dans un sourire mauvais. C’était petit, très petit, mais le mélange d’obscurité oppressante, d’odeurs nauséabondes, de rage partagée, de stress et de peur dans cette situation ubuesque renvoyait le policier aux tréfonds les plus sombres de sa personnalité.

— Écarte-toi ! beugla-t-il sur le ton méchant du bagarreur prêt à fondre sur la première personne à le regarder de travers.

Décroisant les jambes qui le maintenaient fermement contre la bête, il souleva son bassin vers l’arrière à la manière d’un gymnaste, afin de basculer la partie inférieure de son corps vers l’arrière. Ses pieds rencontrèrent la paroi, puis remontèrent à reculons pour lui offrir un angle surélevé. Ensuite, Stubborn secoua son adversaire en utilisant la force de ses bras, afin de se rappeler à son bon souvenir et l’obliger à reculer pour se débarrasser de cet encombrant parasite.
Bingo. La bête fit deux pas en arrière, une distance suffisante pour que les jambes de Stubborn se replient. Le combattant poussa alors de toutes ses forces sur ses cuisses, dans un mouvement d’extension vif et puissant semblable à un piston.
Déséquilibrée par cette poussée à demi-angle droit, incapable d’utiliser ses bras ballants pour se stabiliser, glissant dans la mélasse fangeuse qui recouvrait le sol, la bête chuta tête la première dans un « splash » rappelant un nageur plongeant dans une piscine.
Sauf qu’il s’agissait d’un ruisseau de merde, et que la mixture dégueulasse éclaboussa généreusement HS qui se trouvait à côté. Stubborn, lui, bénissait intérieurement son masque en latex qui avait protégé son visage des projections infâmes (à l’exception d’une malheureuse goutte sur une paupière). En revanche, ses mains plongeaient dans le liquide jusqu’au milieu des avant-bras. Elles pueraient pendant plusieurs jours.

Accroupi sur la bête dont la gueule plongeait entièrement dans la fange, Chris continuait à pousser sur les cervicales de toutes ses forces, les muscles bandés par la hargne et stimulés par l’adrénaline.

— Viens t’assoir derrière moi, on va noyer cette putain de saloperie de merde dans la chiasse des égouts !

C’était un ordre. Le commandement d’un officier de police furibard à une civile qui avait perdu ses moyens. Ignorant la nature véritable de Fallon et ses tourments intérieurs, Chris réagissait comme l’expérience lui avait appris : s’imposer comme une figure d’autorité dans une situation de stress, afin que l’esprit de la personne se subordonne entièrement dans une forme d’obéissance automatique.

Une image douloureuse lui revenait en tête, déclenchant une poussée de larmes irrépressible.
L’indic foireux qu’il avait jeté vivant dans les eaux du port, les mains menottées et une lourde batterie de voiture attachée aux chevilles. C’était peu après la mort de Lauren, et il se trouvait dans un état semblable à ce moment.
Des moments qu’il regrettait toujours par la suite.


Actions a écrit:
Chris : 5 Points de Baston avant finir dans le ventre de la bête.
La bête : 6-1 = 5 Points de Baston avant de succomber.

Lancer #1 :
Réussite : Chris maintient sa Full Nelson, mais pousse contre le mur avec ses jambes pour déséquilibrer la Bête, laquelle tombe tête la première dans la fange (1 point de baston en moins ; Fallon est éclaboussée).
Échec : La manœuvre ci-dessus échoue, Chris change sa prise en étranglement avec le creux de son coude. Dégâts de Chris et de la Bête (qui se défend) ci-dessous. Si la bête fait des dégâts supérieurs, elle réussit à se défaire de la prise (Chris trébuche ; Fallon est éclaboussée.


Dernière édition par Christopher Hart le Mer 4 Avr - 13:33, édité 1 fois
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