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 [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle
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MessageSujet: [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle    [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle  EmptyVen 6 Avr - 19:36


" “En fuyant la pluie, on rencontre la grêle.”"
Comme au bon vieux temps... ou presque
Ft Riley Wilson
Vendredi soir, 22h.

Je quittais à peine l'entreprise dans laquelle je travaillais comme trader, des dossiers à gérer et des magouilles à préparer. J'appréciais particulièrement travailler tard le soir car les bureaux étaient vides et je n'avais donc pas de commères pour surveiller mes moindres faits et gestes. Depuis plusieurs moi la police était très présente dans nos locaux pour démasquer ce fameux «  Ballhog » à l'origine de la disparition de milliers d'euros. Je devais donc redoubler de vigilance et même aussi tard, j'accordais une attention toute particulière aux dizaines de caméras qui veillaient sur moi. Pour une question de crédibilité, je travaillais quotidiennement en costard et à peine la porte de l'entreprise fermée, je savourais l'instant où je dénouais ma cravate de mon cou, déboutonnais le haut de ma chemise blanche et ôtait ma veste pour sentir l'air s’engouffrer plus facilement. Une véritable bouffée d'air après une journée de 12h devant des écrans et sous des lumières artificielles. Le week-end commençait donc pour moi et pour une fois, je n'avais aucun rendez-vous annexes prévus dans l'ombre d'Europolis. J'avais donc le loisir de pouvoir me la couler douce pendant deux journées d'affilées et une telle nouvelle méritait bien une petite cigarette pour commencer sur de bonnes bases. Je saisis donc mon paquet dans la poche intérieure de ma veste et vint porter la tige sur le bord de mes lèvres avant d'en extraire le poison. Fumer était mal, mais tuer l'était aussi et ça ne m'avait jamais trop posé de cas de conscience alors, je n'allais pas commencer aujourd'hui. J'inspirais donc à pleins poumons à deux ou trois reprises avant de réussir à sentir les premiers effets ; c'était apaisant !

Seul comme un rat mort dans cette ville, je n'avais absolument pas envie de rentrer chez moi et de m'étaler sur le canapé à boire de la bière devant des émissions pourries... c'était trop cliché et trop déprimant ! Je pris donc l'initiative de me rendre au Seven Keys. L'endroit était réputé dans le coin, le bar était sympathique et le sous sol l'était encore plus pour un homme célibataire. A cette heure-ci les shows des streap-teaseuses  auraient déjà commencés et je n'aurais donc plus qu'à contempler le spectacle en buvant un bon verre de sky. Ce scénario de soirée me plaisait beaucoup plus que le précédent ! Afin de ne pas arriver trop en retard et me prendre une porte à l'entrée, je pressais le pas en direction de Coal district. Cela faisait une éternité que je n'avais pas mit les pieds dans cet établissement, j'avais du y aller une fois ou deux lors de ma dépression après avoir quitté l'armée. Le contexte aujourd'hui était différent : je n'allais plus baver devant les pourboires de danseuses faute de tunes... ! Mon arrivée fut discrète, je n'avais pas envie de m'attirer les foudres d'autres gars trop alcoolisés et préférais faire profil bas. L'ambiance était déjà bien installée et les tables du -1 bien occupées, par chance, il en restait une pas très loin de la scène avec un angle de vue très prometteur. Je pris place, confortablement assis dans un siège en cuir digne des plus grands mac. Une serveuse au physique tout aussi aguicheur que celui des danseuses vint m'apporter un verre pour parfaire le moment. Par habitude, je fis tourner le liquide avant d'ingurgiter la première gorgée, exquis. Portant mes yeux sur le show en cours, je laissais mon imagination faire le reste sans tenter une seule fois de la brider sous prétexte que c'était malsain d'être ici. Pour les hommes à mes côtés c'était sûrement différent, tous avaient des alliances à leurs doigts et étaient ici – très probablement – dans le dos de leurs femmes qui devaient s'occuper des mioches à la maison ! Moi, j'étais célibataire et j'avais donc le droit de reluquer ces demoiselles en tenues sexy sans le moindre remords. L'une d'entre elle se démarquait particulièrement, elle était provocatrice et très sûre d'elle. Son physique était plus qu'avantageux et les hommes ne la quittait pas des yeux..mais... lorsqu'elle s'approcha du devant de l'estrade, son visage me revint en tête sous la forme d'un flash-back de guerre. Je la connaissais ! Et merde.
Instinctivement, mon regard se détourna de son corps car la jeune femme que je venais de mater avait été dans ma vie antérieur, une camarade de combat... et pas n'importe laquelle ! Il m'était impossible d'oublier la droite qu'elle m'avait collé lors de mes premiers jours dans leur équipe. Ma mâchoire s'en souvenait encore...
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Riley Wilson
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle    [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle  EmptyVen 6 Avr - 22:58

En fuyant la pluie, on rencontre la grêle × feat Ethan Becker
Il était temps ! J’avais attendu cette fin de semaine avec impatience. Le nouveau show que j’avais mis au point ainsi que ma ‘tenue’ étaient à tomber et il me tardait de voir les réactions de ces mâles qui ne pourraient que baver et m’effleurer légèrement pour me filer des billets. D’ailleurs, mieux valait pour eux qu’ils ne tentent pas plus ou ma réaction serait la même que la semaine dernière. Mon poing dans la gueule et interdiction de foutre à nouveau les pieds dans le club pendant un moment. Le type vicieux pourrait tout de même consommer au pub mais il s’était privé de pouvoir admirer mon nouveau numéro qui était pourtant annoncé, aux habitués seulement bien sûr… Tant pis pour lui.
Une fois sur scène ma tenue très légère sur le dos j’oubliais tout et assurais le spectacle… Mon numéro devait en quelques sortes clôturer le spectacle principal avant que chacune des danseuses – strip-teaseuses fassent des shows en solo de leur côté.
Sûre de moi, sensuelle et provocatrice je souriais aux visages que j’apercevais de temps à autre. Je le faisais dans l’unique but d’attiser un désir que je n’éteindrais jamais. Mes petits bonus je ne les offrais qu’aux femmes et encore fallait-il qu’elles me plaisent ! Cependant, elles étaient très peu nombreuses ce soir… Demain, ce serait différent puisque Chloé devait venir. Cette pensée me fit sourire alors que je me rapprochais de la barre de pôle dance.

J’attaquais la partie finale du numéro, tout en m’effeuillant  et j’étais plus concentrée que jamais… cependant, un visage manqua de tout me faire rater. Une chance pour moi, personne ne capta puisqu’il s’agissait d’un nouveau numéro ! Mais cela n’empêchait que même la tête en bas j’étais certaine d’avoir reconnu Becker…
Le deuxième visage que cette vision me rappela fut celui de mon frère d’armes tombé par sa faute… Erreur pour lequel j’avais déjà puni l’incompétent. Car oui, c’était lui ! Je le reconnaissais même s’il détournait le regard. Que faisait-il donc ici ?

La curiosité l’emporta sur le reste et mon numéro étant fini je faisais signe à l’un des deux agents de sécurité que je prenais une pause. J’envoyais quelques baisers aux mâles en rut avant de récupérer ma tenue que j’enfilais à nouveau avant de me tourner en direction de ce souvenir du passé… J’avançais vers lui à la manière d’un félin et ne le quittais pas des yeux. Une fois assez proche, avec souplesse je descendais de l’estrade… non pas pour me retrouver près de l’homme mais plutôt assise sur lui. Ma poitrine frôlait presque son torse et mon visage n’était pas très loin du visage. Avec un sourire charmeur, mon index effleura sa mâchoire et le fit du même côté où je lui avais autrefois envoyé une droite des plus violente.
 


- Tiens ! Il me semble reconnaître cette mâchoire, lui susurrais-je à l’oreille avant de déposer un baiser à l’endroit même que j’avais autrefois frappé. Puis je riais avant de débarrasser l’homme mon poids. Quelle surprise de recroiser ta route Becker, dis-je en m’asseyant sur l’accoudoir et en ignorant les regards des autres clients, enfin… en faisant semblant de ne pas remarquer. Ils crèvent tous de jalousie, m’amusais-je à dire avant de changer de sujet. Je ne t’ai jamais vu ici… c’est la première fois que tu viens ?


Comment ça ma tenue ne se prêtait pas à ce genre de conversation avec un ancien camarade de guerre ? Moui… peut-être. Après tout, mon très cher Becker ne m’avait jamais vu aussi peu vêtue et avec ce genre de vêtement qui changeait grandement des tenues militaires. Je me demandais donc comment il allait réagir à cette proximité impudique !



La fameuse tenue ^^:


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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle    [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle  EmptySam 7 Avr - 22:10


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La situation que je considérais jusqu'à présent comme anodine et banale devenait très embarrassante. La femme enfin, la camarade que je venais de reconnaître venait de terminer son show et s'approchait de moi avec beaucoup d'assurance. L'ombre de la salle n'avait donc pas suffit à masquer mon visage et elle aussi m'avait reconnue. Des limites ? Elle ne connaissait pas ce mot et c'est donc sans une pointe de gène qu'elle vint prendre place sur mes cuisses, son décolleté plongeant juste sous mes yeux. Impossible de ne pas y jeter un rapide coup d'oeil, par réflexe. Bordel, elle cachait donc ça sous ses tenues de militaire !? Je tentais de me ressaisir en me répétant en boucle qu'elle était une amie de longue date, une collègue de combat, une amie de longue date, une collègue de combat... une amie... bref, elle était plus que sexy et les regards des hommes autour s'étaient détournés sur moi ; j'étais devenu l'homme à abattre ou l'homme le plus chanceux de la soirée, au choix. Provocatrice dans tous les sens du terme, elle déposa un baiser sur l'angle de ma mâchoire, ce même angle qu'elle avait fracassé d'un violent coup de poing. Plus jamais je n'avais dénigré la force d'une femme depuis cet épisode !

«  A qui le dis-tu ! Je n'aurais pas penser te trouver ici Wilson. C'est un contexte bien différent et bien plus sympathique. Je suis très content de ne pas avoir découvert cette belle... personnalité avant aujourd'hui. J'en aurais mal dormi plus jeune. » dis-je d'un ton blagueur.

Riley était le genre de femmes sur qui je me serais retourné dans la rue et sur laquelle j'aurais déjà fais plusieurs tentatives si on ne m'avait pas mis en garde dès mon arrivée. «  Calme ta joie Becker, elle aime les femmes.  » Triste vie. J'étais donc un homme frustré, mais content de revoir une vielle connaissance. Assise sur le rebord du siège, je mettais toute ma concentration d'homme – c'est à dire assez peu dans ce genre de situation – à ne regarder que son visage pour tenter d'avoir une conversation cohérente. Mon verre était à sec, inconsciemment je l'avais siroté comme un petit jus de fruit sous l'effet du stress. Je fis signe à la serveuse de revenir prêt de nous pour une nouvelle tournée avec l'espoir que Riley puisse m'accorder un peu de temps.

«  Je t'offre un verre ? En souvenir de ma mâchoire. Tu me dois bien ça !  »

Le chantage n'allait probablement pas fonctionner, mais l'appel d'un petit verre pour se détendre après son show aurait peut-être plus d'impact. Pour ma part, un nouveau whisky pur arriva tout droit dans mes mains.  

«  Cette tenue te va à merveille !  »

C'était plus fort que moi. Les hormones d'un homme étaient un mystère de l'humanité non élucidé.. impossible de les refréner totalement. Je repris un peu de sérieux pour en savoir plus sur elle. Cela devait faire une dizaines d'années que nous ne nous étions pas revu. Comme quoi, le monde était petit !  

«  Tu bosses ici depuis longtemps !? Le retour n'a pas été trop dur ? »

Ma question n'était pas explicite pour tous, mais j'espérais qu'elle le soit à ses yeux. Je tentais de savoir si son retour à la vie réelle s'était bien passé. Mieux que le mien surtout, car malgré le fait qu'elle m'ait collé une vilaine droite, elle m'avait aussi épaulé dans mes débuts. A sa façon. Pas de grands câlins de réconfort ni de scènes mélodramatiques à pleurer mains dans les mains, mais des paroles justes et réconfortantes que personne d'autres n'avaient eu. J'avais pourtant commis une erreur tragique qui avait coûté la vie de l'un de ses collègues, une chose qui me restait encore en travers de la gorge... tout comme les centaines de personnes qui avaient trouvés la mort sous mes tirs. Après cet échec cuisant, certains m'avait tourné le dos, mais Wilson était resté, elle. Je n'avais plus pensé à la guerre depuis quelques jours, mais le moindre détail, la moindre rencontre provenant de mon passé avait le don pour faire ressurgir à la surface tout un tas de souvenirs. Des bons, des moins bons.
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle    [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle  EmptyLun 30 Avr - 23:24

En fuyant la pluie, on rencontre la grêle × feat Ethan Becker
Même depuis mon retour à la vie civile mon passé était omniprésent. Pour commencer je voyais très souvent d’anciens Fantômes tels que Raulne, Anders, la sublime Kat’ et cela n’avait rien à voir avec nos braquages. Je les voyais car ils étaient ma famille ! Et puis il y avait parfois ces histoires glauques concernant des gamins dont on parlait à la télé et qui étaient en rapport direct avec ma propre histoire. Cependant, il était plus rare que je tombe sur un ancien camarade et cela l’était encore davantage ici ! En même temps seule la chance m’avait fait reconnaître Becker parmi les clients du pub ; j’avais regardé dans sa direction au moment où il me regardait… sûrement étonné de me voir ainsi. Il faut dire que l’avantage de nos tenues de Fantômes était qu’elles me camouflaient bien.
Égale à moi-même je l’avais donc rejoint après avoir à nouveau enfilé ma tenue. Ok, il allait avoir le privilège de m’admirer de très près mais avec un peu plus qu’un simple string sur moi ! Je souriais lorsque je remarquais où est-ce que le regard d’Ethan se posait après que je me sois assise sur lui. Mais contraire à mes habitudes, je ne disais rien et ne l’affichais pas publiquement.
Après mon accueil très provocateur je riais à ses propos et avant de l’embêter je revenais sur un détail qui m’avait fait tiquer. Wilson ! Cette façon de s’adresser à moi me rappelait trop celle de mon chef adoré et Ethan n’était pas mon supérieur.



- Ici je suis Riley… pas Wilson ! lui dis-je en le fixant avant de revenir sur ses paroles. Et maintenant que tu as découvert cette belle personnalité tu vas arriver à dormir ? Parce que jeune… tu l’es encore non ? lui demandais-je taquine en ignorant les regards pesants des habitués du club qui n’avaient jamais rien obtenu de moi.


Du moins je les ignorais jusqu’à ce que cela commence à m’agacer voir même plus. Je jetais un coup d’œil vers ma boss qui se contenta d’hausser les épaules ce qui fit naître un sourire sur mon visage. Je portais alors mon attention vers les habitués avant de lancer sans crier gare.


- C’est l’exception qui confirma la règle comme le dit si bien un proverbe français !


Il était rare que les clients entendent ma voix et pour le coup ils avaient eu le droit à la version moqueuse. Rien de bien réjouissant pour eux mais qu’importe. Je reportais déjà mon attention sur Ethan qui me disait redevable ! Je fronçais les sourcils et le fixais à son tour. Le coup que je lui avais offert n’était rien face à la perte subi ! J’avais perdu un frère d’arme à cause de lui… mais je gardais le silence. Ressasser le passé et ce moment précis était inutile. Et puis je n’étais pas contre un verre.


- A vrai dire je ne te dois rien mais je ne dirais pas non à un verre… ou deux… ou plus à vrai dire ! répondis-je en souriant. Mais dans un coin plus tranquille !


Je me souvenais alors que le salon privé numéro trois ne devait pas être utilisé ; c’est d’ailleurs pour cela que j’avais laissé un sac d’affaires là bas. J’indiquais au videur d’interdire l’accès au salon alors que mon camarade d’autrefois me complimentait sur ma tenue. J’esquissais un sourire malicieux avant de répondre du tac-o-tac.


- C’est gentil ! Bien que je sois persuadée que tu as préféré le moment où je ne la portais plus.


Provocatrice ! Ils devraient mettre ma photo en face de ce mot… mais je redevenais un peu plus sérieuse aux questions suivantes et surtout à la dernière.
 

- Je dirais que ça va faire cinq ans que je bosse ici ! Puis je me levais et attrapais la main d’Ethan pour le faire se lever aussi. Viens ! On sera mieux là-bas. Je te laisse aller dans le salon privé gardé par le gorille terrifiant mais adorable, lui expliquais-je en lui indiquant la direction. Je vais chercher nos verres et je te rejoins.


Ni une, ni deux, je filais vers le bar et optais pour un plateau puisque je décidais de ramener une bouteille de Whisky même si j’aurais préféré du Rhum. Car oui, des retrouvailles ça se fêtait. Je retournais ensuite vers Ethan dans le salon privé qui n’était pas complètement couper du reste ! Il était fermé par un voilage qui laissait entrevoir ce qui se passait à l’intérieur et pour plus d’intimité il suffisait de tirer un autre rideau.
Une fois dans le salon je déposais le plateau, récupérais mon sac derrière la banquette et ôtais mes chaussures pour enfiler le pantalon en cuir noir que je venais de récupérer. Je faisais ensuite glisser ma tenue au sol sans aucune pudeur avant de prendre un bustier noir que je plaquais contre moi en souriant… Je tournais le dos à Ethan et reprenais enfin la parole.



- Hé beau gosse ! Tu m’aide à attacher ça s’il te plait.




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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle    [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle  EmptyMer 2 Mai - 16:11


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S’il y avait bien une chose dont je me souvenais au sujet de ma camarade c’était son caractère bien trempé ! Et à première vue, elle ne l’avait pas laissé sur les terrains de guerre. J’étais ravi de la revoir, intacte, fidèle à elle-même. J’avais fait le choix de quitter prématurément l’armée pour vaquer à une nouvelle-vie plu éloignée de la mort qui me détruisait à petit peu, mais je m’étais abstenu de prendre des nouvelles de mes « frères d’armes ». Peut-être par peur d’apprendre de tragiques nouvelles comme nous en avions eu bien trop de fois déjà. L’ignorance m’apaisait.
« Excuse petite ! Riley c’est pas mal aussi… Le noir cache mes cheveux gris, j’ai pris un coup de vieux alors j’espère avoir acquis assez de sagesse pour passer une nuit paisible. Toi, en revanche, tu n’as ps pris une ride à ce que je vois… »
Je posais ostensiblement mon regard enjoué sur ses formes généreuses, sans me priver de ce doux spectacle. Après-tout, j’étais client et elle danseuse, non ? J’étais donc pleinement dans mes droits et avait lorgné la demoiselle tellement de fois du coin de l’œil que je n’allais pas me priver de cette occasion en or. Toujours avec respect bien évidemment. Les regards alentours étaient très insistants, à tous les coups j’allais me faire charrier dès ma sortie de l’établissement. Des phrases d’hommes mariés et vicieux, alcoolisés jusqu’à la moelle qui me donnerait une bonne occasion de vider ma frustration.


- C’est gentil ! Bien que je sois persuadée que tu as préféré le moment où je ne la portais plus.
Je m’abstenais de répondre et me contentais de hocher la tête avec une moue déconfite, me remémorant intérieurement deux ou trois passage de son show.

Tout en me montrant un coin à l’écart dans la salle, elle m’invita à patienter là-bas un instant avant de m’y rejoindre. Je ne bronchais pas, comme un vaillant petit soldat s’exécutant sous les ordres de madame et m’installais sur les sofas, plus confortables et à l’abri de toutes ces fouines. Lorsque Wilson…enfin, Riley revint, elle n’arrivait pas les mains vides et tenait fièrement une bouteille de sky dans les mains. Une boisson que j’affectionnais particulièrement.  

«  Je t’ai proposé un verre… mais une bouteille c’est pas mal aussi ! Tu n’as pas perdu les bonnes habitudes, c’est déjà un bon point.»

S’il y avait bien une chose que j’appréciais chez Riley c’était son humour tranchant. Elle avait l’habitude de côtoyer des hommes et s’était faite sa place au sein du groupe, n’hésitant pas à en recadrer certain lorsqu’elle l’estimait utile. Je pouvais donc discuter avec elle sans prendre de pincettes et cela était appréciable après une longue journée de travail à afficher de faux sourires.
Elle était tellement à l’aise qu’elle opta pour une option assez… compliquée pour ma part : se changer devant mes yeux. Mais quelle merveilleuse idée ! Dans mon langage d’homme on appelait cela de la torture psychologique.
 
«  Tu m’en demande beaucoup là ! Approche donc… »


Je me redressais pour me rapprocher d’elle pour l’aider à attacher un bustier noir presque aussi séduisant que sa tenue précédente, dans un autre registre. Une fois terminée, je repris ma place avec la fierté immense d’avoir gardé mon self-control. Ce n’était pas comme si j’avais le choix en même temps... J’approchais les deux verres un peu plus près pour ne pas les faire tomber par maladresse et ajouta le précieux breuvage à l’intérieur avant de repousser l’un d’eux en direction de Riley. A présent, les conditions étaient optimales pour fêter nos retrouvailles.

«  A la nôtre !? Bordel, ça fait plaisir de te retrouver ! »

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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle    [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle  EmptyJeu 17 Mai - 15:20

En fuyant la pluie, on rencontre la grêle × feat Ethan Becker
Plissant les yeux je me penchais un peu plus pour observer la chevelure sombre de mon frère d’arme… Effectivement, le peu de lumière ne me permettait pas de dire s’il avait bel et bien des cheveux gris et le fait que je m’amuse à passer ma main dedans n’y changeait absolument rien. Mais j’aimais bien ! Donc je ne me gênais pas.
Cependant, je me reculais légèrement avec une moue sceptique en entendant la suite des paroles d’Ethan. Pourtant, il n’avait pas l’air de plaisanter ! Personnellement je ne me rendais pas vraiment compte des effets du temps sur moi même s’il était fréquent que l’on me dise que je faisais plus jeune que mon âge. Et pourtant… ma vie aurait du avoir des effets inverses sur mon physique ! Amusée, je haussais les épaules.



- Je suis la preuve vivante que les excès de la vie ne sont pas si néfastes alors… Nous aurait-on menti sur les effets de l’alcool, la malbouffe et le manque de sommeil ? Peut-être. Et concernant tes cheveux gris que je ne vois pas il paraîtrait que les femmes trouvent ça sexy, lui racontais-je sur le ton de la confidence avec un clin d’œil.


Ignorant les regards jaloux de tous les vicieux présents je continuais en taquinant Ethan concernant ce qu’il avait pu voir quand je n’étais que très peu vêtue. Il avait dû apprécier, je n’étais pas dupe ! Mon corps plaisait aux hommes et je l’entretenais dans le simple but de les faire crever d’envie. Bien sûr cet objectif ne visait pas les Fantômes ou tout autre ancien camarade. Avec eux, c’était plus de la plaisanterie que de la provocation. Mais manque de chance, Ethan n’entra pas dans mon jeu et se contenta de hocher la tête d’un air dépité ce qui m’amusa tout autant. Assez pour que j’accepte de perdre ma soirée en discussion et beuverie avec lui.
Un verre ne suffirait donc pas et l’endroit non plus. Voilà pourquoi j’indiquais à mon camarade un salon privé avant de filer vers le bar. Je récupérais une bouteille que je me faisais offrir par ma boss ! Ce serait mon cadeau de Noël en retard. Et ni une, ni deux, je retournais auprès d’Ethan avec une démarche sensuelle attirant l’attention de bien des gars devant lesquels je passais. Les plus pervers eurent le droit à mon ignorance tandis que j’offrais quelques clins d’œil aux jeunes beaux gosses. Parce que oui, il fallait leur donner envie de revenir à tous ces types !

A nouveau près de lui j’eus un léger rire aux propos d’Ethan. Un verre aurait été fini beaucoup trop vite à mon goût ! Et n’ayant plus envie de travailler je ne comptais pas non plus aller me coucher.



- Tu m’offriras un verre une autre fois ! Là c’est la maison qui paie, déclarais-je en récupérant mon sac.


Je savais que ce que j’allais faire pourrait rendre plus d’un type complètement dingue. Ethan en faisait sûrement parti mais je ne le voyais pas aussi fou que John. Il était évident que jamais je ne m’amuserais à faire ça devant ce dernier. Il aimait trop les femmes et était beaucoup trop impulsif.
Sans aucune gêne je tournais donc le dos à Ethan pour lui demander d’attacher mon bustier après avoir ôter ma précédente tenue et enfilé un pantalon. Ce haut était une merveille qui avait un décolleté de rêve ! Le sourire aux lèvres je reculais d’un pas lorsque l’homme me demanda d’approcher.



- J’imagine que tu dois plus avoir l’habitude de défaire ce genre de vêtement plutôt que de les rattacher, dis-je amusée pendant qu’il faisait ce que je lui avais demandé. Merci !


Et une fois vêtue de manière plus convenable je décidais de ne pas m’assoir en face d’Ethan mais à côté de lui. Le face à face avec distance c’était pour les clients ! Récupérant mon verre je le levais pour trinquer.


- A la notre et à nos retrouvailles ! déclarais-je en tapant mon verre contre le sien avant d’en boire une gorgée. Alors ! Tu as vu ce que je devenais mais qu’en est-il pour toi ? demandais-je curieuse.


Il me semblait qu’il avait quitté l’armée mais je ne savais pas quel choix de carrière il avait après ça.


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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle    [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle  EmptyJeu 17 Mai - 20:58


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Une chose était sure dans ce monde, dans l'instant présent : Riley était une femme splendide ! Son corps était entretenu avec soin et aucun pli de graisse n'avaient réussis à se frayer un chemin sur mon ventre svelte, sur ses cuisses en béton et son fessier... my god, parlons en de son fessier ! Ah non, on n'avait dit pas de regards malsains sur les camarades. Elle était prête, vêtue d'une nouvelle tenue certes plus habillée, mais néanmoins tout aussi provocante et séduisante.

«  C'est exact ! Si tu te rallies un jour à la cause masculine... Je me ferais une joie de te l'enlever. » Lui dis-je sur le ton de l'humour.

Nos verres tintèrent l'un contre l'autre avant que je porte le mien jusqu'à mes lèvres. La première gorgée était toujours la plus délicate après une longue période de sevrage, mais cette fois-ci, mon oeusophage l’accueilli avec le plus grand des plaisirs. Au départ venu pour souffler une petite heure après une journée éreintante devant les écrans, devant les courbes de la bourse, à parler chiffres et investissements plus de 9h d'affilées, ma soirée prenait une toute autre tournure qui me plaisait davantage. Je n'avais pas gardé de contact avec mes anciens compatriotes des sentiers de guerre, d'une part car mes cauchemars étaient encore très nombreux, malmenant mon sommeil plusieurs fois par semaine et d'autre part car j'étais sans aucun doute l'homme le moins intégré aux équipes à cause de mon statut particulier de sniper. J'avais évolué seul pendant dix années de ma vie, même si nous avions passé de belles soirées ensemble pendant de courtes permissions, le reste du temps, alors qu'ils avançaient les uns derrière les autres pour se protéger mutuellement, j'étais en planque en tête-à-tête avec mon PGM. Ces longues journées seul, paroifs avec mon maître de chambre d'une nature très peu bavarde m'avaient fait perdre la tête petit à petit. Au fil des balles, j'étais devenu barge et n'arrivaits plus à fermer les yeux. Chacun vivait la guerre à sa façon, mais personne n'en sortais véritablement indemne. Si sur le papier nous étions en vie et potentiellement heureux dans notre nouvelle vie, les blessures étaient là, enfouies en nous, dans notre chaire. Personne ne pouvait effacer tous ces douloureux souvenirs que nous avions vécus là-bas.

« Tout comme toi, j'ai eu une reconversion assez radicale. Je suis trader dans une grande entreprise, comme mon père à mon âge. C'est génétique à croire ! »

Je lui épargnais les détails sur la santé financière de mes multiples comptes secrets et sur mon petit trafic. Même si j'avais une entière confiance en Riley, elle ne faisait pas partie de ces bimbos qui se trémoussent sur une scène avec le cerveau vide et l'affaire Balkhog avait fait tellement de bruit dans les médias qu'elle arriverait très vite à faire le lien si je lui offrais plus d'informations. Contrairement à l'ensemble de mes nouvelles connaissances qui me voyaient comme un doux petit ourson, elle, elle savait que ce n'était pas le cas et que mon sang-froid n'avait pas de limites.

« Tiens, il me semble que nous avions parlé d'une conquête commune un jour... tu te souviens... ? Une certaine.. euh... Mickaëla Gomez ! Ça te parle ? »

Je jouais faussement le garçon naïf qui remettait sur la table des souvenirs sympathiques, genre bonne camaraderie. Pour autant, le simple fait de prononcer son nom m'avait fait dresser les poils et je trouvais refuge dans mon verre qui descendait à une allure folle sous l'effet de la colère. Retrouver Riley n'avait pas seulement ravivé des souvenirs de nos combats communs... je voyais dans ces retrouvailles une ultime possibilité de retrouver cette garce, planquée avec ma fille depuis plusieurs années déjà. Pire qu'un fantôme, sans allusion à l'équipe de la jeune femme, Mickaela avait disparue de la circulation et malgré tous mes efforts, malgré mes contacts, des détectives, de l'argent aligné en masse sur les tables pour que l'on me la rapporte sur un plateau... c'était le néant le plus total. Le début d'un nouvel espoir illuminait mon regard, impatient de connaître sa réponse. Avec un peu de chance, le charme ravageur de mademoiselle Wilson serait peut-être le point faible de ma proie. Ou peut-être pas...



Dernière édition par Ethan Becker le Sam 19 Mai - 8:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle    [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle  EmptyVen 18 Mai - 12:11

En fuyant la pluie, on rencontre la grêle × feat Ethan Becker
Ethan faisait parti de ces hommes séduisants qui auraient pu me plaire si je n’avais pas connu les travers de ces derniers avant les plaisirs qu’ils pouvaient offrir. Je m’étais tournée tout naturellement vers les femmes après la fin de ma séquestration car je n’avais pas envie de revivre le passé. Je savais que c’était ce qui arriverait si jamais je couchais avec un homme ! Ce dernier pourrait être quelqu’un de bien mais rien n’était sûr concernant ce que je pourrais ressentir… Le cerveau fonctionne de manière bizarre ! Certaines chansons agréables me faisaient revivre mes pires cauchemars par exemple. Pourquoi ? Bonne question ; moi-même je ne le savais pas. Du coup les femmes c’était ce qu’il y avait de mieux pour moi…
Oubliant toutes ces pensées je taquinais Ethan et malicieuse je me tournais vers lui à sa réponse. Je le regardais de la tête aux pieds en me mordillant la lèvre de manière aguicheuse. Qu’est-ce que j’aimais ces petits jeux !



- Je note l’information et sache que tu seras le premier averti, déclarais-je en lui offrant un clin d’œil.


Après avoir bu une gorgée de mon verre je frissonnais brièvement. Le goût du Whisky était, selon moi, plus agressif que celui du Rhum mais mon palais s’y faisait très vite. Égale à moi-même je me montrais curieuse vis-à-vis d’Ethan. Je n’avais que très peu de contact avec mes anciens frères d’arme ne faisant pas parti des Fantômes. Ces derniers étaient d’ailleurs soit morts, soit des braqueurs ! Mais les autres ? Qu’étaient-ils devenus ? Je n’en savais rien et je ne m’étais jamais vraiment posé la question jusqu’à maintenant. Bien sûr la donne changeait puisque je faisais face à un ancien militaire… J’essayais même de m’imaginer quel métier il pouvait exercer dans la vie civile. Flic ? Non… ça ne lui irait pas ! Mon index tapotant mes lèvres je me disais que je le verrais bien travailler dans la sécurité ou pourquoi pas comme garde du corps. Cette pensée me fit sourire alors que je l’imaginais dans le rôle principal du célèbre film « Bodyguard ».
Et là, j’avalais de travers la gorgée que j’étais en train de boire. Je toussotais légèrement avant de regarder l’homme avec des yeux comme des soucoupes. *Trader ! Quelle horreur !* Je me serais attendue à tout sauf à ça. Qu’est-ce qu’il devait se faire chier. Franchement, rester à mater des écrans toute la journée devait donner des envies de suicide. Je comprenais mieux sa présence ici maintenant.



- Putain ! C’est clair que c’est un sacré changement, lâchais-je toujours aussi surprise. Moi qui t’imaginais dans la sécurité ou garde du corps… j’étais vraiment à côté de la plaque ! Je buvais une gorgée avant de sourire. Dans mon cas c’est peut-être la génétique aussi… Difficile à savoir quand on est née sous X ! Mais une chose est sûre, les boulots statiques ne me conviennent absolument pas. Secrétaire ce n’est pas mon truc ! expliquais-je. Mais toi… Trader ! Tes journées doivent te paraître tellement loooooongues. J’espère que tu es bien payé pour subir ça, plaisantais-je, et que tu ne la joue pas à la Jordan Belfort. Quoique… si tu ne te fais pas choper !


Quoi ? Il y avait de quoi être tenté quand on voyait l’argent que les traders pouvaient voir passer sur ces fichus écrans. Cela aurait été d’une aide des plus précieuses pour le môme de Kat’ de pouvoir en détourner un peu. Mais je ne travaillais pas dans ce domaine et je n’en avais absolument pas les compétences. Et Ethan… et bien Ethan n’était pas un Fantôme. Dommage d’ailleurs ! Il aurait pu nous être utile. Récolter de la thune sans violence ni arme ça pouvait être pas mal aussi.
Mais très vite j’oubliais ces idées irréalisables pour froncer les sourcils. Une conquête commune ? Puis je me souvins immédiatement. J’eus un sourire !



- Si je me souviens ? Comment oublier Miky ! déclarais-je pensive. Sublime… voilà ce qu’elle était ; même pour une junkie, soupirais-je. Mais pourquoi tu me parle d’elle ? demandais-je curieuse. Elle t’a contacté pour t’annoncer que tu étais papa ? ajoutais-je en riant.


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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle    [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle  EmptySam 19 Mai - 19:39


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Si j'étais bien payé ? Évidemment. Je ne travaillais pas pour la gloire et un SMIC ne m'intéressait pas du tout... j'avais des ambitions bien plus grandes avec un grand nombre de zéro au compteur. Pourtant, je n'allais pas rentrer trop dans les détails car j'avais toujours la fâcheuse impression de passer pour le mec plein de tunes et snobinard au possible. Même si je l'étais un peu, fatalement. A mon arrivée, j'avais épié toutes les silhouettes présentes dans la salle, pour me rassurer moi-même sur le prix de mon costume, pour me placer psychologiquement au dessus de tous ces hommes... pathétique, non ?

«  Je gagne bien ma vie, suffisamment bien pour apprécier mes coltiner des chiffres toute la journée ! On a tous une part de Belfort en nous, surtout quand on est Trader. » Avec cette dernière phrase, j'ajoutais un clin d'oeil complice à Riley. Elle non plus ne devait pas être toute rose dans les affaires, très peu de gens à Europolis l'était. La fraude était une sorte de coutume dans le coin, un rituel de passage. Tu fraude ou tu crèves, globalement.

Wilson se rappelait visiblement très bien de « miky » comme elle disait, comment l'oublier en même temps ? Lorsqu'elle n'était pas sous l'emprise de la drogue, elle était une femme superbe. Un charme ravageur, un sourire à tomber et une joie de vivre qui donnait du baume au cœur dans des passages à vide. Le genre de femme que j'aurais été prêt à épouser sur un coup de tête si je n'avais pas vu l'envers du décors ; situation professionnelle instable, drogues, trafics... rien de très reluisant. Cependant, dans sa tentative d'humour Riley me plantait involontairement un couteau en plein cœur. Elle avait visé juste et l'image de Maria s'affichait en boucle dans ma tête comme dans un mauvais rêve. Je posais un regard sombre sur ma camarade, le regard d'un homme blessé au plus profond de son âme de ne pas savoir où se trouvait sa fille. Mickaela aurait très bien pu ne jamais rien dire, ma vie en aurait été que plus belle, mais ce n'était pas le cas. Pendant plusieurs mois j'avais eu le bonheur de faire des conversations vidéos avec cette gamine pleine de vie qui respirait la bonne humeur, puis, plus rien. Le néant total.

«  C'est ça. » Lui dis-je, la voix grave et fébrile à la fois.

Ma carapace d'homme sans pitié avait une brèche, une seule et unique entaille qui pouvait me faire douter et qui me ramenait les pieds sur terre avant de faire une connerie. Sans Maria dans mon esprit, Ethan Becker ne serait qu'un connard de plus, corrompu jusqu'à la moelle, mais à présent, je projetais une nouvelle vie que j'étais entrain de construire. Amasser assez de fric pour vivre paisiblement avec ma petite que je traiterai comme une vraie princesse.

«  Maria. Elle s'appelle Maria... Et Mickaela a disparu, impossible de la trouver... ça me rend fou. J'avais espoir que tu ais de ses nouvelles pour réussir à remonter sa trace. Dieu sait comme elle est maligne la garce... planquée dans l'ombre, certainement sous une nouvelle identité. »

Pour le coup, mes espoirs tombaient en miettes lorsque Riley m'annonçait qu'elle n'avait plus de contact avec elle. Je repartais à zéro, comme toujours. Un ascenseur émotionnel que je connaissais bien et qui commençait à me taper sur les nerfs. Une dernière option s'offrait à moi : payer un billet d'avion pour me rendre au dernier endroit où je l'avais vu... jouer à Sherlock homes à distance avait assez duré !

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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle    [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle  EmptyDim 20 Mai - 20:46

En fuyant la pluie, on rencontre la grêle × feat Ethan Becker
La question n’avait pour but que d’entretenir la discussion, de l’étoffer car il était difficile de reprendre une conversation après tant d’années de séparation ou pas ! Je me rendais compte que la reprise de contact se passait plutôt bien avec Ethan et ce, malgré mes provocations incessantes. Bref, je me doutais qu’il devait bien gagné sa vie et je l’enviais un peu sur ce point là. Kajsa me payait bien et les pourboires étaient plus que bien mais ce coltiner des pervers c’était autrement plus difficile que des chiffres. Ce qui me faisait rester c’était qu’au fond j’aimais bien danser et puis j’étais avec une sœur d’armes. C’était vraiment cool !
Je souriais donc à Ethan et ne lui faisais pas part des difficultés que représentait mon job. L’homme n’était pas con et il devait parfaitement le savoir. Puis je riais à sa répartie, il n’avait pas tort du tout… D’ailleurs je ne détournais pas des millions mais je braquais des fourgons ! C’était une autre façon de prendre du pognon qui ne m’appartenait pas… plus risquée mais aussi plus excitante.



- Sûrement mais on ne peut pas tous voler ou détourner, peu importe le terme, des millions en tapotant sur un clavier. Je marquais une pause. P’tain ! Heureusement que je ne fais pas ton job… Je serais trop tentée, reconnus-je.


Et cela n’aurait même pas été pour moi mais pour aider Kat’ ! C’était dans des moments comme ça que je regrettais d’avoir couper les ponts avec mes parents, ils avaient du pognon mais il était clair qu’ils ne m’en prêteraient pas si je leur en demandais. Ils avaient même dû me déshériter ! Pourtant on ne s’était jamais engueulé, on avait juste cessé de se voir. Je leur faisais honte, j’avais donc débarrassé leur plancher de ma présence !
Mais en parlant de regrets… Ethan était-il en train d’en avoir concernant la belle Miky ? Peut-être puisqu’il m’en parlait pour me demander si je me souvenais d’elle. Bien évidemment ! C’était ce que je lui répondais et égale à moi-même je lui demandais s’il venait d’apprendre qu’il était papa. Je manquais de m’étrangler avec ma gorgée de sky en entendant la réponse et je murmurais un
« Merde alors ! »


- Enfin, c’est cool j’veux dire… ou pas ?! demandais-je doucement en voyant l’expression de l’homme.


Il n’avait pas l’air aux anges du tout mais je ne savais pas pourquoi. Il ne voulait pas de gosses ? Non, ça n’avait pas l’air d’être ça. Il ne me semblait pas en colère mais blessé, triste même. Mais pourquoi ? Je ne le savais pas ! Son gosse n’avait quand même pas un souci de santé ? Ce serait le pompon !
Mais non, ce n’était pas ça ! C’était pire si je comprenais bien. Visiblement celle que je surnommais Miky le privait de voir sa môme et pire… Elle avait disparu ! Je ne savais pas quoi dire, pas quoi faire. Fait surprenant venant de moi je posais brièvement ma main sur la sienne.



- Désolée ! Je ne la pensais pas aussi garce. Puis je réfléchissais. Si tu pense qu’elle a une nouvelle identité il faut chercher du côté des faussaires… vivants ou morts ! précisais-je. Le truc c’est que les recherches classiques et gentillettes ne fonctionnent pas avec ces gens là, expliquais-je en haussant les épaules. Mais tu dois déjà le savoir ça !



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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle    [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle  EmptyMer 23 Mai - 18:40


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« Tu as bien d'autres arguments pour gagner de l'argent, je suis certain que tu n'es pas à plaindre ! Crois-moi, la tentation est présente en moi chaque matin ! Un jour peut-être.. comme tu le dis, il faudrait être sacrément fort pour détourner tout cet argent... »

Par sécurité et non pas par manque de confiance, je décidais de brouiller les pistes pour ne pas me faire soupçonner plus que nécessaire. Plus tard, si nous étions amenés à nous revoir, je lui révélerai une partie de mes petites affaires. Après tout, tous les nouveaux clients étaient bons à prendre, même s'il s'agissait d'anciens camarades de combat ! L'argent était le nerf de la guerre, de n'importe quel être humain sur cette planète. Sans fric, vous n'alliez nulle part hormis sur les trottoirs bétonnés et terriblement dangereux en pleine nuit... ni plus, ni moins. Ma reconversion était satisfaisante, celle de Riley l'était tout autant et semblait lui convenir, le scénario était plaisant ainsi ; deux anciens collègues qui se retrouvent pour fêter leur réussite. Sympathique, non ?
Le ton était plus grave lorsque nous parlions de Maria, je n'étais même pas capable de savoir si elle était toujours en vie. Vivre aux côtés d'une mère parfois droguée à ses heures perdues laissait planer le doute au-dessus de cette question.. Toutes ces histoires sordides dans les films, où les enfants sont abandonnés par leur génitrice en manque , retrouvés seul dans des appartements insalubres et menaçant de s'écrouler à chaque nouvelle minute qui commençait... Tous les soirs, avant de fermer les yeux, je tentais de me convaincre que tout allait bien pour elle et que je m'inquiétais pour rien dans le seul but de ne pas enchaîner les cauchemars trois heures de suite.
« J'imagine que c'est une bonne nouvelle, oui... J'ai toujours rêvé d'avoir des enfants. »


Cela dit, dans mes rêves, tout était bien différent. J'imaginais une famille unie, une femme amoureuse et des enfants qui courraient dans le jardin, qui m'accrochait les jambes pour aller faire un tour dans la piscine dès les premiers rayons de soleil, et cela, malgré une eau à 20 degrés... un chien, un gros chien, et une voiture familiale. Le parfait petit schéma de vie plan plan et qui pourtant, m'aurait tant plu. Au lieu de ça, je vivais avec une femme dont j'étais épris jusqu'à la moelle, avec qui je vivais tous les jours un véritable ascenseur émotionnel entre la haine et la passion. Une relation interdite avec une femme bien plus jeune et plus volage. Une fille en cavale. Une ex-femme qui tient la petite fille en cavale. Un frère toujours disparu... Fabuleux. Ce petit récapitulatif actuel me filait un mal de tête sans nom, je m'empressais donc d'avaler d'une traite le verre encore à moitié plein avant de m'en servir un nouveau. 

« Tu as raison... Mickaela avait déjà la bougeotte à l'époque, cela n'a pas du changer. Elle peut-être de partout, avoir changé totalement de pays.. c'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin crois-moi. Quand je t'ai reconnu sur scène, j'ai tout de suite eu un petit espoir... La chute est toujours brutale, mais toi et moi avons un point commun : nous sommes déterminés ! Et pour rien au monde, je stopperais mes recherches. Je la trouverai.... je me vengerai... ! » 

Discuter de cela avec une amie, à cœur ouvert et sans filtre me faisait un bien fou. Des enfants, j'en avais tué... beaucoup trop même, mais cette petite c'était ma chaire, alors où qu'elle soit... je finirai par la trouver ! Riley déposait sa main sur la mienne, compatissante à cette histoire dont elle ignorait tout avant ce soir. Mes doigts se crochetèrent sur les siens pour la remercier et lui montrer à quel point j'appréciais l'oreille attentive qu'elle me prêtait. Elle n'était pas une femme démonstrative, aucun soldat ne l'était plus vraiment, car nous avions vu la terreur, la souffrance, la haine, nous avions côtoyer la mort au quotidien. Pourtant, nous n'en restions pas moins des hommes avec des points faibles. Le mien, c'était elle : Maria. 

« Et toi ? Une femme partage ta vie à présent ? Tu as toujours des contacts avec le reste de l'équipe ? »


Par « équipe », je faisais allusion à certains membres qui me restaient en tête. Raulne et Kat' en particulier. Je n'étais pas affecté à une unité précise et bougeais en fonction des besoins. Une fois sur place, j'évoluais de mon côté et créer des liens n'était donc pas chose facile. Toutefois, j'étais curieux d'avoir des nouvelles...


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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle    [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle  EmptyDim 27 Mai - 21:26

En fuyant la pluie, on rencontre la grêle × feat Ethan Becker
Pas à plaindre ? Bien sûr que non même si certains devaient penser le contraire en voyant ma façon de vivre. Mais je ne voulais pas éveiller les soupçons et tous les autres Fantômes semblaient fonctionner ainsi. On assurait nos arrières en aidant le plus discrètement possible le môme de Kat’. Bien sûr, il y avait des fois où j’aurais voulu me barrer mais ma famille était ici et même si nos passe-temps me mettaient… nous mettaient en danger, je ne pouvais pas me tirer. Non ! C’était au-dessus de mes forces même si je ne le montrais jamais clairement depuis que nous avions rejoint la vie civile et même avant à bien y réfléchir.
Bref, je souriais à Ethan. Un de ces sourires charmeurs et un rien provocateur que je savais offrir. Je m’adressais à lui tout en me penchant légèrement pour lui laisser une vue imprenable sur mon décolleté.



- D’autres arguments ? Hmmm… Peut-être ! Mais tu as raison, je ne suis pas à plaindre. Si c’était le cas il y a longtemps que j’aurais changé de vie, dis-je en toute honnêteté. Et puis j’étais bien ici. Mais je ne m’égarais pas dans mes pensées et répliquais. Et bien… Quelle volonté de fer face à une telle tentation. Je suis admirative. Certains ne se gênent pas d’après ce que j’ai pu entendre, précisais-je en souriant.


Ce n’était effectivement pas le cas de tout le monde. Je me souvenais parfaitement avoir entendu parler de détournement de fonds impressionnants dont le type à l’origine était encore recherché. Un malin ce type ! Rusé comme un renard en y réfléchissant bien mais il n’était pas l’un des nôtres. C’était une certitude.

Puis d’une façon des plus radicales la situation entre Ethan et moi était devenue plus sérieuse. Grâce à qui ? A Miss Riley-Je-Mets-Les-Pieds-Dans-Le-Plat. Je ne savais pas trop comment réagir face à la nouvelle et encore moins en voyant l’expression de tristesse sur le visage de mon ancien camarade. J’étais incapable de déchiffrer ce qu’il laissait transparaître car je ne le connaissais pas assez. Nous n’avions jamais réellement abordé ce genre de sujet ce qui n’était pas pour me déplaire. Rares étaient les personnes à le savoir… D’ailleurs une seule personne savait en y réfléchissant bien. Seul Jean était au courant que même si je le voulais, il me serait impossible d’avoir un ou des enfants ! J’oubliais très vite cette pensée qui m’était toujours des plus désagréables.



- Il est rare d’entendre ça de la bouche d’un homme, dis-je en lui souriant. Enfin, je ne fais que répéter ce que j’entends… tu t’en doutes !


Je plaisantais gentiment… car oui je sais aussi le faire ! Ethan en avait besoin même si je comprenais vite que cela ne devait pas l’aider plus que ça. Michaela, la mère de sa môme ne l’empêchait pas seulement de voir la petite. Elle avait tout bonnement disparue et pour la retrouver cela devait forcément être très compliqué. Elle n’avait pas kidnappé Maria, elle était sa mère ! Et est-ce que l’homme avec qui je discutais avait reconnue l’enfant après avoir su qu’il était père ? Je n’en savais rien !
Mais j’oubliais cette question quand Ethan m’avoua qu’il avait retrouvé espoir en me reconnaissant. J’affichais une mine légèrement attristée… Il devait sûrement penser ou espérer que j’avais eu des nouvelles de Miky. Ce n’était pas le cas !



- Tu compte t’y prendre comment ?


La question était sérieuse et ne comportait pas cette intonation de désapprobation que beaucoup auraient ajoutée. Non. Je lui demandais sérieusement ! Avait-il déjà des pistes même infimes ? Je ne pouvais pas partir traquer nôtre ex commune car c’était auprès des Fantômes et surtout des Renards que j’étais la plus loyale mais cela ne m’empêcherait pas de lui filer un coup de main… si je le pouvais !
Lorsque nos mains se séparèrent, Ethan reprit sur un sujet tout aussi personnel mais me concernant. Je haussais les épaules en souriant.



- Non ! Aucune femme ne partage ma vie… Je ne m’engage pas assez d’après les très rares pseudos relations sérieuses que j’ai eus, expliquais-je en levant les yeux au plafond et en soupirant. Concernant les autres, oui, il m’arrive de les voir. On boit en verre ensemble ou alors on fait un repas en famille de temps en temps. J’aime bien ces moments ! dis-je rêveuse.


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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle    [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle  EmptyMer 30 Mai - 11:40


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Dans cette ville, les murs avaient des oreilles un peu de partout. Malgré les multiples tentatives de mon entreprise pour étouffer l’affaire et faire en sorte que les médias ne s’en emparent pas (car se faire détourner autant de fric sans réussir à trouver le responsable après déjà un an de fraude, ça faisait mauvaise pub), en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, une armée de journaliste s’étaient rués sur le directeur dès le lendemain de ma première opération. Il y avait une taupe ou une belle « poucave » dans la société. Ce petit coup de pub fut vite étouffé pour ne pas faire couler la société, mais pas assez vite pour échapper aux oreilles attentives des bonnes personnes. Souvent riches ou avec des projets ambitieux, cela m’avait permis de multiplier les opportunités de faire du bénéfice. De me faire flinguer la cervelle aussi, par la même occasion. Je me contentais d’acquiescer même si l’envie de tout lui raconter me démangeait de plus en plus.

« J’en ai entendu parler aussi… Certains sont plus malins que d’autres visiblement ! » Dis-je, accompagné d’un faux sourire envieux sur les lèvres.

La tournure de cette conversation devenait surprenante, elle n’était pas habituelle, surtout pas avec Riley. Nous n’avions jusqu’à présent jamais véritablement parlé de nos vies personnelles, parlé d’enfants, famille, chiens, Scénic 7 places. Pardon, je m’égare dans des clichés. Lors de nos dernières opérations communes l’ambiance était plutôt bonne camaraderie, à raconter nos exploits en matière de cassage de gueule, ou à se rappeler comment ELLE m’avait cassé la gueule. Les sentiments étaient un point faible redoutable sur un terrain de guerre, tout le monde le savait et nous tachions tous de la boucler à ce sujet pour paraitre intouchable mentalement. La moindre brèche psychologique pouvait nous couter la vie… Découvrir une nouvelle facette de Riley était plaisant, sous ses airs de guerrières se cachait encore un zest de sensibilité.

« Comme quoi ! Je ne suis pas encore pourri jusqu’à la moelle.» Enfin, c’était une conclusion un peu rapide tout de même. La pourriture était plutôt bien installée.

La question suivante me laissait de marbre, je me la posais en boucle et n’étais pas certain d’avoir une réponse convenable. Pister des criminelles, des ennemis, mettre en place des stratégies d’attaques,  c’était leurs jobs, aux hommes à terre. Mon job à moi c’était d’être perpétuellement prêt et alerte pour dézinguer le camp adverse pour assurer la bonne réussite des opérations. Alors, je n’avais pas vraiment de plans pour retrouver Maria. Juste du feeling.

« Aucune idée. J’ai déjà mis un enquêteur privé sur le coup, je vais me rapprocher des fournisseurs de faux papiers que je connais pour essayer de les faire parler à coup de billets… Et je vais probablement prendre l’avion pour retourner au point de départ. Remonter sa trace petit à petit… Je suis preneur de suggestions si t’as des idées ! T’es plus au point que moi sur ce genre de jeu. »

Je lui lançais un appel à l’aide subtilement déguisé pour l’inviter à ouvrir les oreilles si toutefois elle entendait des bruits de couloirs pouvant m’être utiles. Plus j’avais de monde sur le coup, de confiance évidemment et plus mes chances de la retrouver rapidement augmentait. Riley m’annonçait à présent qu’elle était toujours seule. Rien d’étonnant vu son caractère de feu pensais-je intérieurement. Toutefois, je fus déçu pour elle. Si elle s’en sortait professionnellement, l’affaire avait l’air plus complexe d’un point de vue sentimental.

« Je suis certain que tu trouveras la femme qu’il te faut. Et puis si tu ne trouves pas, je connais un homme franchement pas mal, plutôt beau garçon, ancien sniper bien conservé… Trêve de plaisanterie, levons notre verre au célibat ! J’ai rendez-vous avec Kat bientôt, c’est la période des retrouvailles ! Tu passeras le bonjour aux autres de ma part, enfin… a ceux qui se souviennent de moi. »

Ils ne devaient pas être nombreux.


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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle    [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle  EmptyJeu 31 Mai - 22:12

En fuyant la pluie, on rencontre la grêle × feat Ethan Becker
Détourner de l’argent n’était pas donné à tout le monde mais j’étais certaine qu’Ethan en aurait eu les capacités de le faire… s’il le voulait ! Visiblement ce n’était pas le cas et c’était plutôt une bonne chose. Je n’étais pas une sainte mais jamais je n’aurais braqué des fourgons si Kat’ n’avait pas eu besoin de pognon pour soigner son môme. Ok, j’aimais le goût de risque mais quand même… Jean avait raison ! Nous avions eu de la chance pour le moment. Cependant rien ne nous assurait que cela serait toujours le cas ! La taule ou la mort nous attendaient peut-être au prochain coup…
Chassant mes pensées, je vidais mon verre et m’en servais un autre en souriant à Ethan. Je me demandais ce qu’il pensait des braquages de fourgons mais je ne lui en parlais pas. Il était malin et je ne voulais pas lui mettre la puce à l’oreille.



- Plus malins ça reste à voir… Détourner l’argent est une chose mais ne pas se faire attraper en reste une autre je pense ! Quoiqu’il en soit je m’incline devant ce coup de maître, déclarais-je. Il fallait oser.


Puis la conversation dévia sur un sujet que je ne connaissais pas ! La famille, le désir d’enfant, d’une maison avec un chien et des vacances à la mer l’été. Très peu pour moi ! Une mimique désabusée sur le visage je secouais la tête pour effacer ces clichés qui m’étaient venus à l’esprit. Je ne voulais pas me pourrir l’esprit avec ça. Non pas parce que cela me donnait la gerbe mais parce qu’une infime partie de moi aurait voulu connaître ce genre de vie. Peut-être pas maintenant à l’âge adulte mais avant. J’aurais aimé courir dans le jardin de mes parents adoptifs plus longtemps, j’aurais adoré avoir un chien… un énorme, pas une espèce de chihuahua ! Et contre toute attente l’ombre d’un sourire bref se dessina sur mes lèvres.
Je hochais la tête aux paroles de mon camarade et tentais de l’imaginé en train de s’occuper d’une gamine. Je riais légèrement…



- Je suis certaine que tu seras le genre de papa qui se laisse mener par le bout du nez… Tu sais, le genre papa poule !


Car oui, j’étais persuadée qu’il retrouverait sa fille. Il le fallait et Ethan ferait tout pour retrouver la gamine. Je le voyais dans son regard et cela me toucha. Mes parents avaient-ils eu cette même détermination à me retrouver après mon enlèvement ? Je m’étais toujours posée la question et ce, dès mon retour chez eux. Mais je ne leur avais jamais demandé et ils évitaient le sujet à la perfection.  


- J’aurais aimé qu’ils me cherchent aussi après ma disparition, dis-je sans m’en rendre compte. Pas besoin de prendre l’avion, déclarais-je ensuite. J’ai encore des contacts là-bas et certains me doivent des services… Il va me falloir une photo récente de Miky et de la petite aussi, expliquais-je. Ça ne prendra pas une semaine mais ce sera toujours moins long que de te taper le voyage toi. Quand on aura les renseignements, on verra quoi faire. Si t’es d’accord !


On ? Oui, on ! J’allais l’aider… Je le faisais car il se comportait comme un véritable père, comme mes parents auraient du se conduire lors de mon enlèvement. Je soupirais ! Penser à eux n’était jamais très plaisant…
Heureusement, le nouveau sujet de discussion m’amusa et me fit oublier le reste. Je riais et adressais même un clin d’œil à Ethan.



- Fais attention ! Je pourrais te prendre au sérieux et me laisser tenter, dis-je taquine. Je levais ensuite mon verre et trinquais avec l’homme après avoir acquiescé de la tête pour transmettre le bonjour. Aux retrouvailles et au célibat !



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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle    [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle  EmptyDim 3 Juin - 17:57


" “En fuyant la pluie, on rencontre la grêle.”"
Comme au bon vieux temps... ou presque
Ft Riley Wilson
Je suis certaine que tu seras le genre de papa qui se laisse mener par le bout du nez… Tu sais, le genre papa poule !

Ses paroles me firent chaud au cœur, elle avait raison sur ce point. Un étage tout entier l'attendait déjà dans le somptueux loft dans lequel je vivais et lorsqu'elle arriverait un jour ou l'autre à mon domicile, elle deviendrait inévitablement la princesse des lieux. J'étais prêt à tout pour son bonheur, avocate, chirurgienne, coiffeuse, cela m'était égal, elle aurait l'avenir de ses rêves à l'abri du besoin. D'ailleurs, je m'étais fait la promesse de stopper toutes mes activités illégales dès son retour car d'ici là, nous aurions bien assez d'argent pour vivre une vie entière à l'abri du besoin. Tous ces projets en tête me firent sourire de joie et me redonnaient un peu d'espoir dans ma quête infinie.

Elle aurait aimé qu'ils la cherchent ? Je ne fut pas sur de comprendre et pourtant, il n'y avait pas tant de significations possibles à cette phrase. Que lui était-il arrivé ? Je fronçais les sourcils tout en marquant un temps d'arrêt sur le verre que j'étais en train de descendre à toute vitesse au fil de la conversation.

« C'est à dire ? Un enlèvement ? Tu n'as plus de contact avec tes parents depuis ?  »


Nous avions passé des jours et des nuits entières en équipe, mais rare étaient les moments où nous parlions de nos vies personnelles. Ressasser le passé ou parler de ses proches dans ces moments de guerre nous auraient ravagés de l'intérieur plus que nécessaire. Finalement, je ne connaissais rien de Riley en dehors de sa vie de soldat. Cette soirée aux côtés de la jeune femme s'avérait pleine de surprise, je découvrais une nouvelle facette, plus à l 'écoute et plus douce que celle de la brute qui m'avait mit une droite en plein visage. Aussi, lorsqu'elle employa le terme « on » pour parler de la suite des recherches de Maria, je ne pus m'empêcher d'être surpris, agréablement bien sur. Elle se ralliait à ma cause et me proposait son aide pour avance plus vite et m'épargner un long voyage. Je lui serait redevable d'un service, de taille et le bâtard d'Ethan Becker avait la réputation de toujours payer ses dettes malgré ses nombreux défauts.


« Je ne peux pas refuser de l'aide quand on m'en propose. J'en ai besoin... alors, si t'es prête à me filer un coup de main, sache que tu pourras compter sur moi en cas de besoin. Si tu peux juste me laisser la vie sauve et ne pas me foutre dans un bordel sans nom, ça serait cool... » lui dis-je avec humour.

En réalité, même dans un traquenard, je n'hésiterai pas une seconde à aller couvrir ses arrières. Ma dernière expérience de tir sur un homme trop intelligent qui malmenait ma couverture s'était montrée très réussie. Je n'avais pas perdu la main. J'étais certes, une brêle pour me défendre, mais les armes à feu et moi ne faisions qu'un. Profitant de la lumière d'un sport au dessus de nos têtes, je jetais un coup d'oeil sur ma montre qui affichait une heure bien avancée. Pour un petit passage éclair à la fin du travail, je m'étais laissé porté par nos retrouvailles, mais le devoir m'appelait. Agrat n'allait clairement pas apprécier me voir débarquer si tardivement avec l'haleine puant l'alcool à plein nez. J'étais un homme mort.

« Je serais resté avec plaisir mais... je n'habite pas seul ces derniers temps et il n'y a rien de plus redoutable qu'une femme en colère, n'est-ce pas ? Je vais devoir de te laisser... Nous restons en contact ? »


Je sortais un bout de papier de la poche de mon pantalon de costume ainsi qu'un crayon de ma veste pour y griffonner mes coordonnées. Il s'agissait de ma ligne personnelle, peu de personnes avaient ce numéro et lorsque le téléphone sonnait, j'avais pour habitude de me jeter dessus pour décrocher. Ainsi, si Riley avait des nouvelles à me communiquer au sujet de mon enfant, elle savait où je joindre.
Je m'approchais d'elle et lui adressais une accolade amicale en guise d’au revoir. Une fois suffisamment proche de sa nuque, je lui susurrais un « merci  pour tout »  à l'oreille. L'écoute dont elle avait fait preuve durant la soirée m'avait boosté et remis en selle. Cette fois-ci... je ne laisserai pas les années défiler sous mes yeux sans prendre de ses nouvelles....
D'un pas pressé, je m’éclipsais dans l'ombre du bar, titubant presque à cause des verres ingurgités sans m'en rendre compte.



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Riley Wilson
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle    [Livre I - Terminé] En fuyant la pluie, on rencontre la grêle  EmptyMar 5 Juin - 10:43

En fuyant la pluie, on rencontre la grêle × feat Ethan Becker
Je manquais d’empathie, ce n’était un secret pour personne ! Cependant, cela ne m’empêchait pas d’écouter les gens qui le méritait, les Fantômes étant les prioritaires sur les autres bien entendu. Et puis je disais toujours ce que je pensais. A la manière dont Ethan parlait de sa fille et son envie manifeste de vouloir la retrouver, j’étais persuadée qu’il ferait un bon père et je le lui disais. Je ne le faisais pas pour être gentille ou pour lui remonter le moral… Je partageais cet avis avec l’homme car c’était réellement ce que je pensais.
Cependant, je laissais échapper quelques mots concernant ma propre vie et ils ne tombèrent pas dans l’oreille d’un sourd. J’esquissais un sourire lorsque le beau gosse tomba juste ! Je hochais la tête pour confirmer ses paroles. Cependant je n’étais pas motivée à lui raconter mon histoire. Le lieu était mal choisi et ne s’y prêtait pas. Je buvais une gorgée avant de lui donner un début de réponse.



- Un kidnapping pour alimenter le trafic sexuel, déclarais-je posément. Mais c’est une histoire trop longue à raconter, surtout dans un lieu aussi bruyant, expliquais-je avec un signe de tête en direction de la sono qui se trouvait un peu plus loin. Quant à mes parents adoptifs, disons qu’ils préféraient la petite Riley d’avant.


C’est au moment où je racontais cela à Ethan que je me rendais compte que je ne savais plus s’il savait que j’avais été adoptée. La première réponse qui me venait à l’esprit était ‘non’ ; même certains Fantômes ignoraient cette information. Et puis lorsque nous étions en mission il était rare d’évoquer nos vies personnelles. Ces dernières étaient, la plupart du temps, trop chaotiques pour être contées. Les uns comme les autres on préférait déconner en parlant de tout et de rien. On faisait des plans sur la comète, des trucs qui n’arriveraient jamais mais au moins on se marrait et cela nous rapprochait.
Voilà pourquoi il était naturel pour moi de proposer de l’aide à Ethan. Je le ferais dans la mesure du possible et j’avais déjà les moyens de mener une enquête du côté que Miky avait ‘déserté’. Avec un peu de chance, elle était toujours là-bas, bien cachée. Dans le cas contraire, il faudrait que je voie qui savait quoi. Les faussaires seraient les premiers à être interrogés.
Je souriais aux paroles de l’homme qui se tenait près de moi.



- C’est normal que je t’aide, on ne laisse pas tomber les camarades ! déclarais-je, sincère. Dès que j’ai les photos je reprends contact avec mes anciennes connaissances pour savoir ce qu’il en est.


Pour ça il faudrait qu’Ethan ait mon numéro de téléphone. Je sortais mon portable du sac au moment même où l’ancien militaire me prévenait qu’il allait devoir partir. Je souriais en comprenant qu’il n’était pas si célibataire que ça puisqu’une femme l’attendait. Mais je gardais le silence ! Mon sourire parlait à ma place.


- En effet, rien n’est plus dangereux qu’une femme en colère, reconnus-je. Et oui, on reste en contact.


Je répondais à son accolade mais ne rajoutais pas un mot aux paroles murmurées. Mon clin d’œil était suffisant… Je regardais ensuite Ethan s’éloigner et j’enregistrais son numéro dans mon portable avant de taper un message afin qu’il puisse lui aussi me contacter en cas de besoin.



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