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 [Livre I - Terminé] We are Hunters
Jean Raulne
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Au revoir, à jamais
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MessageSujet: [Livre I - Terminé] We are Hunters   [Livre I - Terminé] We are Hunters EmptySam 28 Avr - 23:52

Je me lavais les mains. Mitaines laissées sur le côté du lavabo. Quelle heure était-il ? Deux heures ? Trois heures ? Le braquage n’avait eu lieu qu’en début de soirée. Il n’avait duré que quelques minutes. Fusillades nerveuses à bout portant, le temps de nettoyer toute opposition. Rien de plus. Les mitaines puent la sueur. Elles ont empêché mon arme de déraper dans mes mains au moment fatidique. Pas de prise perdue. Pas d’hésitation. Je sens la crosse cogner contre mon épaule et les balles fuser en traçant, défonçant les corps et perçant la chair rencontrée au passage. Je revois les corps tomber, dont cet homme, un type en costard qui portait un pistolet automatique, que j’abats d’une rafale courte de trois balles en pleine poitrine, le sang giclant partout derrière lui alors que les 5.56 vrillaient ses organes, défonçaient ses os et coupaient ses veines et artères. L’homme retombe. Le sang fait un tourbillon juste au dessus du siphon, avec l’eau qui coule. Une chose de faite avec la Sicilienne. Je ne savais pas encore quelles conséquences auraient ce que je venais de faire, de décider, mais je n’avais pas le choix. C’était mon fardeau de capitaine, de continuer envers et contre tout. Mon fardeau d’officier. De responsable de mes soldats.


La guerre n’était jamais terminée. Nous étions toujours en opérations. L’ennemi parlait notre langue. Mais il n’avait pas grand-chose en commun avec nous, en dehors à son recours à l’illégalité.


Je soupirais. Ma main gauche tremblait, contre l’évier. Je la regarde. Distant. Je ne sais pas quoi faire de cette main. Depuis Götterdämmerung. Depuis la Norvège. Minsk. Je ne me rendais pas compte de ce qu’était une vie normale, ça faisait tellement longtemps… Et tous ces risques, ces défis…


Je me demandais parfois, si je ne devrais pas liquider moi-même ceux qui m’étaient chers. Pour leur éviter les multiples souffrances qu’induiraient les conséquences de mes propres actes. Ce serait plus simple pour tout le monde. OU si je reportais le bout du canon du flingue posé sur le côté de l’évier contre ma propre tempe. Mes hommes ne s’en sortiraient pas sans moi. Pas la plupart, en tout cas, mais d’un autre côté, qu’y changeais-je au fond ? Je ne faisais que temporiser. Déplacer un drame jusqu’à l’autre. Je me sentais vieux, et crasseux, dans ma tenue noire. Mon treillis me collait à la peau. Mes cheveux étaient en bataille. J’avais du sang jusque dans la barbe. Une douche d’une heure, bouillante, me ferait du bien. Ca et une bouteille de whisky. J’étais millionnaire, putain. Et j’étais un putain de vainqueur, j’arrachais la victoire d’un coup de dents, jusque dans la gorge de la mort s’il le fallait. Je soupirais. Serrant le poing gauche pour réprimer le plus possible les tremblements. Je cogne dans le mur. Reprends le flingue, le glisse dans le holster, le silencieux en dépassant largement. Puis j’arrive dans le bureau du gérant du garage, qui nous tient lieu de QG éphémère pour ce soir. La blonde, à moitié à poil avec son décolleté plongeant et sa robe à ras-la-moule, est toujours attachée par ses serflex aux poings et aux chevilles. Deux épaisseurs à chaque fois, McHall avait joué la sécurité. Je viens sans masque. Et rallume la lumière, alors que ça fait longtemps maintenant qu’elle est ligotée dans le noir à sa chaise. Je lui retire le capuchon qui lui masque la tronche depuis trois heures, depuis qu’elle a mis un pied dans le fourgon. Je n’ai pas mon masque. Elle va me reconnaître.


Je m’allume une clope. Briquet en acier. Qui claque quand on le démarre. J’inspire, me remplit les poumons. Je ne fume qu’après le danger. Sinon, jamais.



| T’as vu ma gueule. J’ai vu la tienne. Tu sais donc que si tu me dis pas un truc qui me plaît VACHEMENT dans les trois minutes qui viennent, ton corps sera repêché dans le canal, à peine reconnaissable. | Je lui colle la clope entre les lèvres. | T’es peut être une pute, mais une pute qui égorge son homme avec un bris de verre. Tu m’as aidé, ce soir. Moi, et mon équipe. Et tu la fais sans savoir qui j’étais. Pourtant, c’est moi sur qui t’es « tombée » y’a dix jours. Je suis très con, mais je suis pas naïf. C’est pas un hasard. Tu me dis tout, tout de suite… | mon canon descend entre ses seins, sur son sternum, son abdomen, suivant son décolleté vertigineux. | Ou bien tu vas vivre la pire nuit de ta vie. Me raconte pas de bobards. Ton joli cul m’intéresse pas, alors, ça servira à rien d’agiter la marchandise sous mes yeux. Tu me dis la vérité, et si c’est possible, t’en réchappe en vie et entière. Si tu me mens, je te fais pire qu’aux défenseurs du Kremlin en 43. |


Je lui reprends ma clope. La finis. L’écrase sous mon talon. Reste accroupi devant elle. Flingue droit sur son front.
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Cassiopeia Fontaine
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] We are Hunters   [Livre I - Terminé] We are Hunters EmptyMar 1 Mai - 17:21

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Je ne savais pas vraiment depuis combien de temps j’étais attachée à cette putain de chaise. Trop longtemps c’était certain. Bordel, je détestais me retrouver dans ce genre de situation, surtout que la dernière fois que je m’étais retrouvée dans cette position ne remontait pas à s’y longtemps que ça. J’allais commencer à penser que je devenais de moins en moins douée dans mon taf… Ou que cette ville pourrissait encore plus vite qu’à l’accoutumé. Ouais, je penchais plus pour la deuxième option. Mes membres étaient engourdis à force de ne pas bouger et j’avais froid. Je portais toujours la robe que j’avais mise en me rendant au casino. J’aurais dû me casser la jambe lorsqu’on avait eu cette idée avec mon binôme. Ma vie était plus importante que des putains d’informations. Et il avait fallu, qu’en plus, je me fasse prendre en otage par ceux que je recherchais. C’était clairement l’arroseur arrosé là… Et je détestais ça. Putain c’était moi qui bouclé les autres, pas le contraire.

L’atmosphère changea dans la pièce. C’était infime, mais je le sentais. Je l’entendais surtout. La noirceur de la pièce et ce putain de sac sur la tronche altéraient ma vue, mais mon ouï compensait. Quelqu’un venait d’entrer dans la pièce. Mon interrogatoire allait surement commencer. Non c’était même certain d’ailleurs. Je savais pas ce qu’ils attendaient de moi. J’étais habillée en esorte de luxe. Je puais le luxe et la luxure… Enfin là je puais surtout la transpiration et j’sais pas trop quoi d’autre d’ailleurs. Ils m’avaient pas pris mes bijoux donc c’était pas après ça qu’ils en avaient alors quoi ? Je ne leur servais à rien. Putain mais je les avais même aidé, et je les avais suivi sans broncher, comme un bon petit soldat. Ils leur faillaient quoi de plus ?

Je jurais quand la lumière s’alluma tout à coup et le sac dégagea, m’éblouissant après tout ce temps passé dans me noir. Je fermais un instant mes yeux avant de les ouvrir doucement histoire de pas me déchirer les rétines une fois de plus. En voyant le visage de l’homme qui s’allumait une clope je ne pus m’empêcher de lâcher un rire ironique. Et bah, finalement la fois passé, j’avais fait une bonne pêche. Moi qui avait voulu des infos sur les Mad Fox, je me retrouvais face à l’un d’entre eux, un que j’avais déjà rencontré un peu plus tôt dans la semaine. Il tire sur sa clope avant de me la coller entre les lèvres. Contrairement à lui, je ne la fume pas mais plutôt que de la cracher au sol je la garde entre mes dents et l’écoute. Il parle encore et encore avant de jouer avec son arme. Je dois me retenir de lever les yeux au ciel et me fait violence pour pas lui balancer sa clope à la tronche, clope qu’il finit par récupérer. Mon visage est fermé et si mes yeux pouvaient lancer des éclairs il le ferait. Il resta accroupi face à moi, à me menacer de son flingue. Comme si cela allait m’impressionner. J’appuis de mon front sur son arme et lui dis. Mais je t’en prie tires donc et repeins cette pièce avec ma cervelle puisque t’as l’air d’en crever d’envie. A défaut de vouloir me sauter, puisque tu viens de dire que c’était pas mon cul qui t’intéresser. Je le provoquais, et je savais parfaitement ce que je faisais et les risques que je prenais. Je le regardais droit dans les yeux et continuais. Comme si j’avais la moindre manière de savoir que t’étais un braqueur. J’suis pas devin. Et vas-tu frappes moi donc ou tires moi une balle dans le corps si ça peut te faire prendre ton pieds. Tu seras pas le premier et surement pas le dernier. tout en le provoquant, je tirais sur mes différents liens, essayant de les défaire si cela était possible, de les briser si nécessaire d’ailleurs. Je le distrayais histoire de voir si j’avais moyen de me détacher, mais putain la personne qui m’avait attaché n’avait pas fait les choses à moitié. Et tout aussi forte que je l’étais, j’étais pas capable de dégager de cette foutue chaise. . Mais putain tu me veux quoi ? J’ai empêché tes gars de s’faire descendre. Tu devrais me remercier plutôt de que me traiter de la sorte et de pute. Et au passage, la soi-disant pute, elle t’emmerde. C’est pas moi qui est menti quand on s’est croisé la première fois, mais toi. J’ai jamais prétendu être quelqu’un d’autre moi.



Dernière édition par Cassiopeia Fontaine le Mar 1 Mai - 17:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] We are Hunters   [Livre I - Terminé] We are Hunters EmptyMar 1 Mai - 17:21

Le membre 'Cassiopeia Fontaine' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Action' :
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] We are Hunters   [Livre I - Terminé] We are Hunters EmptyMar 1 Mai - 18:22

Elle est plus difficile. Impossible de le nier. Plus récalcitrante. Avec Démétria, il y avait eu moyen de parler. Mais elle ? Qu’est ce qu’elle voulait, au fond ? Aucune idée. Je ne comprenais pas ses actions, mais je ne croyais pas aux coïncidences. Je ne pensais pas une seule seconde que sa présence ici était dûe au hasard, pour moi au moins c’était clair. Qui pourrait attribuer au destin qu’on se retrouve ici ? Et j’avais eu la confirmation au casino qu’elle était beaucoup plus coriace qu’il n’y paraissait. Je ne comprenais pas pourquoi elle avait agi. A mes yeux, c’était un mystère. Ca rafalait de partout, des dizaines de balles étaient tirées dans tous les sens et n’importe laquelle d’entre elles auraient pu l’abattre. Et pourtant elle avait bondi et elle avait à moitié égorgé cette nénette là. Etrange. Et pas qu’un peu. Je ne comprenais pas ses motivations. Alors, je débarquais, et même si je lui faisais comprendre que j’étais prêt à la descendre, mais que je pouvais être sympa. Je pensais que la clope, plus le reste de mes paroles, et bien ça la pousserait à comprendre qu’on pouvait peut être bosser ensemble. Si elle jouait pas à la conne.


Mais non. Cette connasse montrait un agacement incroyable, téméraire. Elle rejettait ce que je lui demandais, et c’est limite si cette pute ne me balançait pas d’aller me faire enculer.


Cette attitude me plaisait. Ca devait faire sa fierté, de savoir cracher comme ça à la face de la mort. D’un autre côté, il ne m’en fallait pas beaucoup plus que je presse la détente. Je pouvais aller aussi loin que nécessaire, et qu’elle ai tenu avec nous ne voulait rien dire tant que je n’avais pas compris ses motivations. Et son front se colle contre mon arme. Elle est complétement tarée. Mon instinct me disait de presser la détente. Mais non. Pas tout de suite. Je devais me dépêcher de trouver des informations. Il serait toujours temps de la buter après, cette conne. Je rebondis sur ce qu’elle me sort, alors que je reprends finalement la cigarette et que je tire dessus, emplissant mes poumons avec cet air vicié, qui me fit toutefois du bien.



| Pourquoi, parce que si je t’avais attachée pour te sauter, ça t’aurais plus plu ? Tu serais pas un peu tarée, toi ? Putain de merde. Cette ville est remplie de mecs qui ont un pète au casque. |


Cela dit, elle avait raison sur un point. Elle n’avait aucun moyen de savoir quand elle m’avait rencontré, que j’étais un braqueur. Sauf si quelqu’un avait parlé. Ce que je devais bien découvrir. Par tous les moyens. Je me masse les yeux du bout des doigts. La nuit allait être longue, bordel de merde. Je ne rechignais pas à torturer quelqu’un. Je l’avais déjà fait, pendant la guerre. En Lybie d’abord. Et quand des soldats de la compagnie ramenait des prisonniers lors de leurs patrouilles. J’étais parfois assisté, mais j’aimais procéder à ma manière. Et ça induisait presque toujours de bien connaître la personne en face de soi. De l’amener à se livrer, d’une manière ou d’une autre. Je hoche la tête.


| Merci d’avoir sauvé mes gars. On peut parler, maintenant, ou t’insistes pour crever comme une merde ? |


Si elle me provoquait encore, s’il n’y avait rien du tout à en tirer, je pressais la détente. J’étais trop fatigué, et blessé, assez pour ne pas avoir envie qu’un interrogatoire stérile ne s’éternise de trop. Mais je fronce les sourcils quand elle me dit qu’elle n’est qu’une soit disant pute, mais qu’elle m’a jamais menti.


| Il faudrait savoir. Ou alors, t’as du mal à savoir ce que t’es vraiment, à force d’accumuler les masques ? Alors, qui es-tu, qu'est ce que tu es? Tu m'as laissé sous entendre que t'étais ou pute, ou flic. Dis-moi ? Et qu’est ce que tu nous veux ? C’est la dernière fois que je pose la question. |

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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] We are Hunters   [Livre I - Terminé] We are Hunters EmptySam 12 Mai - 18:46

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Je lâche un rire mauvais à sa réponse et lève les yeux au ciel. Je ne suis peut-être pas en position de négocier quoi que ce soit, mais ce n’était pas pour autant que j’allais me laisser faire comme une victime. Je ne l’étais pas. Et je ne le serai jamais. Je pouvais incarner bien des rôles, mais pas celui là. Après ce que j’avais vécu, ça m’était impossible. Toutes ses femmes que je jouais, elles me ressemblaient toutes d’une manière ou d’une autre. Je m’éloignais de la réalité oui, mais elles avaient toujours une base solide, la même base que la mienne. Et c’était pour cela que j’étais aussi bonne quand j’étais sous couverture. Je ne me mélangeais jamais les pinceaux, jamais. Mes mensonges n’étaient jamais incohérents. Ils tenaient la route et ne se mélangeaient en aucune façon. On pouvait recouper ce que je disais et tout s’accordais parfaitement. J’avais des billes et des jokers plein les poches, et je savais quand jouer avec quoi.

Je comptais bien m’en sortir ce soir, comme toutes les autres fois d’ailleurs. Surtout que j’avais désormais une piste solide. Je savais qui et à quoi ressemblait l’un des braqueurs sur lesquels j’enquêtais. C’était bien ma veine je devais le reconnaître. J’avais fait une pierre deux coups sans même le vouloir, sans même le désirer d’ailleurs. Je le provoque parce qu’il le faut bien pour asseoir mon rôle, et pour aussi le tester. Je joue avec le feu, moi qui suis pourtant l’enfant des océans. Ais-je dis que j’ai envie que tu me sautes ? Ne prends pas tes rêves pour des réalités. Il risquait de m’en foutre une, mais je pouvais encaisser. Je pouvais encaisser au-delà de ce qu’il pouvait imaginer d’ailleurs. Je suis bien des choses mais putain, je suis pas tarée. Une pute quand il le faut ? Ouais. Mon corps est un outil, une arme dont je n’hésites pas à me servir. Mais la folie ? Ca nan. Je lui rappelles que j’avais aucune idée de qui il était et que, à la dernière nouvelle, je venais de sauver le cul de ses mecs. J’aurais pu les laisser se faire buter. Et c’est ce que j’aurais dû faire. Au diable les victimes humaines collatérales. La prochaine fois, j’y réfléchirais à deux fois avant de vouloir leur sauver les miches. Ca m’apprendra. C’est toi qui tient une arme contre mon front, pas le contraire. Tu veux qu’on parle ? Commences par ranger ton putain de flingue. Je suis attachée, tu veux que je fasse quoi d’autre que de te cracher à la tronche ? lui répondis-je en levant une fois de plus les yeux au ciel. Je le provoquais une fois de plus, mais bordel, je ne faisais qu’énoncer la putain de réalité. Tout aussi atlante que je l’étais, j’étais trop bien attachée pour m’échapper. Et franchement je ne prendrais finalement pas le risque. J’avais trop à perdre et tout à gagner s’il finissait pas me voir non plus comme une ennemi mais une allié potentielle. C’est toi qui penses que je suis soit une pute soit un flic. J’ai jamais dit que tu avais raison… Qui je suis ? Ce que je suis ? Si tu connais si bien que ça le monde de la nuit et les ténèbres d’Europolis, tu peux le deviner facilement. Allez, je t’aide. Remontes donc ma robe jusqu’au haut de ma cuisse droite. Je l’aurais bien fait mais je suis entravée… Et n’en profites pas. Toi et moi on a déjà établi qu’on touche pas. Les mots ne serviraient pas à grand-chose. Mais les marques, les faits, ça par contre… Quand je m’étais immergée pour démanteler le trafic d’âmes humaines, j’avais intégré leur rang, jusqu’aux plus hautes sphères. Et chaque promotion, j’avais été marqué à l’encre, pour démontrer mon nouveau statut. Cela avait commencé par un serpent, symbole du gang. Puis, s’y était ajouté plusieurs couronnes, trois en tout, tout autour pour signifiait que je faisais partie des hauts lieutenants. Ces symboles, ils étaient connus et reconnus de tous ceux qui trempés dans les trucs louches. Ca m’ouvrait bien des portes. Et là, j’espérais bien que ça le ferait tout autant. Surtout qu’il était de notoriété publique que ce groupe qui avait été démantelé était rivaux de la pègre, une pègre qui contrôlait le casino qu’il venait de braquer.



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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] We are Hunters   [Livre I - Terminé] We are Hunters EmptySam 12 Mai - 19:34

Les crétins m’agacent. Ils m’ont toujours agacé. C’était le pied quand même, en Russie ou en Chine. On prenait tellement de mecs en vie lors de certaines opérations ou patrouilles, qu’on avait que l’embarras du choix sur ceux qu’on allait massacrer au fur et à mesure. Mais celle-là est arrogante, bien trop arrogante. En fait on n’a jamais que deux choix quand on se retrouve face à un mec déterminé, armé, quand on est soi-même ligoté. D’une, on se préserve. On dit tout, y compris le nom de maman ou les sales habitudes de papa. De deux, on se rebiffe, et on encaisse. Mais pour ça, il faut encore savoir le faire. Ou être d’accord avec le fait qu’on risquait fort de mourir, si l’autre ne se dégonflait pas. Porter les armes, je faisais ça depuis vingt ans. Et j’avais tué plus de gens que je n’étais capable de m’en rappeler. Ma patience atteint ses limites. Si ce qu’elle a à me dire ne me plaît pas, je la tue. Proprement ou salement, ça dépendra surtout du flot d’immondices qui s’écoule de sa bouche. Je haussais les épaules à sa virulente dénégation. J’arque un sourcil, et oscille la tête, pesant le pour et le contre, bien au fait de comment les choses se passaient réellement dans ce genre de situation. De ce qu’il nous restait à nous dire. L’essentiel, et de loin.


| Ca ne jouerait pas plus en ta faveur, remarque. Je connais une tonne de malades. Aucun qui aurait sciemment baisé avec des tueurs. |


Pas totalement chtarbée alors. C’était toujours ça. Au moins on pourrait raisonner, ensemble. Et cela me confortait dans la viabilité des informations que j’espérais de sa part. Je soutiens son regard, quand elle me dit que c’est moi qui lui inflige mon flingue sous le nez. Pas le choix. C’était sa dernière chance ; on pouvait me demander autant d’efforts que possible, ranger mon flingue, ce serait le dernier que je concéderais. Maintenant il était temps de se mettre à table. Ou d’aller manger les pissenlits par la racine.


| Voilà, rangé. Soulagée ? Epargne ta salive, si ce n’est pas pour me dire ce que je veux savoir. |


Dernier avertissement. Après, je commencerais par ses délicats genoux. Une balle pour faire péter tous les os. A chacun. Ensuite, les ongles. Orteils et mains. Les dents. Les lacérations, si on devait en arriver là. Il y aurait aussi les menaces sexuelles, mais m’en sentais-je capable ? Sans doute. Je n’en avais jamais provoquées, mais si c’était la seule façon de la faire parler, je pouvais être aussi dégueulasse que possible, ne serait-ce que pour gagner. Je l’écoute donc, quand elle me dit que je dois remonter sa robe sur sa cuisse droite. Ca sent tatouage ou cicatrice. Je m’exécute donc. Sans douceur, sans brutalité. Je ne suis pas précautionneux, seulement occupé par ce que je dois faire ; les nécessités du devoir, et c’est donc en toute indifférence que je dévoile son corps. A mes yeux, à cet instant, elle n’est que de la viande. Un tas de chair, d’os et de vaisseaux sanguins que je peux faire gueuler jusqu’à la mort si j’y suis obligé. Et je le ferais sans aucune vergogne. En temps normal, dans d’autres circonstances, j’aurais sans doute apprécié le spectacle de ses cuisses. Pas là. Pas maintenant. Je découvre donc la fameuse marque. Plisse les sourcils. En tant qu’apprenti criminel, qui savait tout de la situation tactique dans laquelle je me plongeais mais peu du panorama stratégique, j’avais questionné Lauren et Kajsa sur tout ce que j’avais à savoir sur les groupes criminels d’importance en ville. Et j’en reconnaissais l’un des signes. Un groupe disparu. J’avais lu ça dans la presse, quelques mois plus tôt ? En tout cas, une gradée. Une femme d’importance.


| Ok, donc tu n’es peut être pas « une » pute, mais tu étais bien la pute de quelqu’un. Et je dois croire à la coïncidence de ta venue, sans qu’ils t’aient nui, et à ton intervention en notre faveur alors qu’elle te condamnerait certainement ? Je ne crois pas au dicton « l’ennemi de mon ennemi est mon ami ». Alors dis moi pourquoi t’es intervenue, concrètement. Ce que t’attendais de nous, de moi. Tu ne peux pas t’être condamnée à mort toute seule juste pour un futur gain hypothétique, ni par vengeance, comme t’as pas tué la pute que t’as menacée. Et pas de pipeau. Sinon tu sais que je vais pas rigoler. J’ia déjà tué deux personnes ce soir. Une de plus me dérangerait pas. Dis-moi pourquoi je devrais te relâcher, maintenant que tu connais mon visage. |
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] We are Hunters   [Livre I - Terminé] We are Hunters EmptyDim 20 Mai - 22:34

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J’ai conscience des risques que je prends à ne pas me montrer soumise et disciplinée comme il me demande de l’être. Je n’agis pas bêtement, mais en faisant preuve d’intelligence. Je calcule chacun de les coups avec un peu d’avance, m’adaptant à la situation et à l’homme en face de moi. Je ne le laisserais pas me buter comme une moins que rien. Je comptais bien repartir d’ici sur mes deux jambes et en vie. Et avec un peu de chance avec un putain de contact pour les faire tous tomber, lui et tous ses copains. C’est mon boulot et putain, c’est un boulot que je sais bien faire et qui me plait qui plus est. Je ne laisserais personne m’enlever mon mérite et mes compétences. Et ça commencerait pas avec le braqueur en face de moi.

Alors je le provoque jusqu’à le pousser à ranger son putain de flingue. Il finit par le faire, petite concession pour me délier un peu la langue. Il a fait un pas, maintenant c’était à moi de le faire. Je lui apporterais une réponse, mais de manière indirecte. Il veut savoir qui je suis et ce que ce que je fais dans la vie si je suis pas une pute ou une flic. Je lui indique de regarder les marques que j’aborde sur ma cuisse. Mon boss m’avait proposé de financer sur le dos de l’état de me faire enlever ses tatouages que j’avais eu à mesure de mon infiltration mais j’avais refusé. Cela me resservirait, j’en avais été certaine et putain, je ne m’étais pas trompée. L’homme remonte ma robe sur ma cuisse sans chercher à en profiter. Au moins c’était pas un putain de violeur. Il aurait de toute façon voulu abuser de moi, il l’aurait fait plus tôt. Ce n’était pas ce que je redoutais venant de lui. Il plisse les sourcils en voyant les motifs que l’encre forme sur ma cuisse. Sans être un expert, il était obligé d’en avoir entendu parler. Ca avait fait les gros titres et il vivait dans le monde de la nuit. Il ne pouvait pas ne pas la connaître, ou du moins ne pas l’identifier.

Je lâche un rire de mépris quand il finit par admettre que je suis pas une pute mais que je l’ai été de quelqu’un. Il continue sur sa lancée, se montrant méfiant comme tout bon chef de groupe se doit de l’être. J’avais déjà connu ça. J’étais déjà passée par ce genre de case. Il en fallait plus pour me destabiliser et me surprendre. J’avais été formée à ça et j’avais de l’expérience en plus. Je crache par terre avant de lui répondre d’un sourire mauvais. Ces connards nous ont balancé. Ou ont aidé les flics. Ils peuvent tous creuver, j’irais cracher et pisser sur leurs tombes. lui répondis-je avant de me ravancer vers lui, le plus près que je le pouvais et que mes liens le permettaient. Je le regardais droit dans les yeux et lui dis J’attends que dalle de vous… Je m’en balance de vos magouilles de merde. Ce que je veux, c’est rentrer chez moi et aller me pieuter.. Je me réadossais à la chaise avant de rire quelques instants. Pourquoi je suis intervenue ? Hein ? J’ai vu l’occas’ d’aider à enculer un peu la pègre, je l’ai saisis. Œil pour œil, dent pour dent tu connais ? Vous avez cassé mon coup de ce soir, mais vous les avez bien fait chier. Et comme tu l’as si bien deux, yen a deux en moins, de quoi me réjouir. Faites donc mumuse avec leur pognon. Ca ne peut que servir mes putains d’intérêt. Je veux les voir sombre… Voilà t’es content ? Maintenant tu vas me relâcher putain ?


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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] We are Hunters   [Livre I - Terminé] We are Hunters EmptyLun 28 Mai - 14:08

Je réfléchissais calmement à la situation. Pas seulement à ce que cette fille me disait, ou ce qu’elle ne me disait pas. C’était évident qu’elle lâchait mensonges et demies-vérités en pagaille, parce que c’était ce que faisaient tous les tueurs, surtout quand ils étaient en danger. Je n’avais connu qu’une poignée de mecs capables d’affronter purement et simplement ce qu’ils avaient fait et d’encaisser les conséquences sans se laisser démonter. C’était d’ailleurs surtout une histoire de circonstances. Si demain j’étais piégé, pieds et poings liés et forcé d’encaisser un procès devant la plèbe que j’avais contribué à défendre contre des menaces insoupçonnables pour le commun des mortels, et bien, j’assumerais. Je raconterais tout si le secret de nos opérations était déclassifié. Je n’aurais juridiquement pas le choix, mais j’estimais en sus qu’il était très important d’assumer ses actions dans la vie, de toujours rester droit dans ses baskets.


Même quand ça vous arrachait trois mètres de tripes et que ça foutait votre vie en l’air, pour moi, il n’y avait tout simplement pas le choix.


La blondasse ricane quand je reconnais le type de motif qu’elle a sur la peau. Elle m’explique alors que son groupe a été démantelé à cause des balances de la mafia. Mais quelque chose clochait un peu dans son histoire, quelque part. Loin de moi l’idée de considérer qu’un criminel avait un quelconque sens de l’honneur, puisque sa moralité était par définition à géométrie variable. Mais cela ne changeait pas le fait que la Mafia Sicilienne était plutôt connue pour ses vengeances à grand renfort de balles et de poudres, et n’impliquais pas la police. A moins qu’ils ne l’utilisent ? Ca tombait bien, la blonde ne le savait pas, mais j’avais justement une patronne de cette même mafia dans une pièce non loin, à qui je pourrais poser la question. Elle continue de me provoquer en jurant, mais je ne me laisse pas démonter.



| Non, je ne vais pas te relâcher maintenant. | dis-je d’un ton neutre.


| C’était quoi, ton coup de ce soir ? Et il nous reste autre chose à régler. Maintenant, ton visage sera sur la vidéosurveillance qui servira à l’enquête. Donc tu peux partir du principe que ces enculés vont vite découvrir ton identité, et qu’ils vont te traquer pour te buter. |


Je me fige juste devant elle, bien plus proche que nécessaire, les yeux dans les yeux. Ne transparaissait pas de sentiment dans les miens.


| Tu vas être notre complice. Tu vas être dans le même bateau que nous. T’as le choix. Ou bien tu bosses pour moi, maintenant, ou bien tu survis comme tu peux toute seule jusqu’à ce que ces enculés aient ta peau. Toi et moi, on sait tous les deux que tu n’as aucune chance toute seule. Et vue ton petit coup d’éclat de tout à l’heure, t’es loin d’être manchotte. Tu peux nous servir. |

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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] We are Hunters   [Livre I - Terminé] We are Hunters EmptyDim 10 Juin - 11:33

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Je regarde l’homme le temps qu’il prenne sa décision. Il avait deux choix : me libérer ou me tuer. Et, me tuer ne lui servirait à rien. Pas pour le moment en tout cas. Il l’avait bien vu, je pouvais être une alliée. Et je faisais partie du monde de la nuit, même s’il ignorait de quelle manière. Personne ne savait que j’étais Ariel, et personne ne le saurait jamais. Et pas question non plus qu’il découvre que je suis un agent d’interpole bien déterminée à l’arrêter lui et ses gars, peu importe le moyen qu’il faudrait employer pour cela. Si j’arrivais à m’infiltrer dans son groupe, ce serait tout bénef. Il semblait être le chef oui, mais il se pouvait qu’un autre plus haut tirait les ficelles. Je devais en avoir le cœur net avant de lâcher la meute de chiens policière à ses trousses.

J’avais fait tout ce que j’avais à faire pour sauver ma peau sans griller ma couverture. Ca passait ou ça cassait. Normalement cela passait. Je n’étais pas une amatrice et je savais très bien ce que je faisais. J’avais tout bien calculé et manœuvré comme je l’avais souhaité. Mais je n’étais pas face à quelqu’un que je connaissais et il pouvait décider de ressortir son arme et me tirer une balle dans le crâne. Tout aussi inhumaine que j’étais, je ne pourrais pas survivre… Il se décide de ne pas me relâcher… Pas tout de suite en tout cas, voulant me tirer un peu plus les vers du nez et me faire une proposition. Je fronce les sourcils et mon sourire se fait un peu plus mauvais alors que je lui réponds. Qu’ils essayent de me traquer et de me buter. Ils m’ont pas trouvé la première fois, ils n’y arriveront pas demain. Je sais me planquer. Je ne lui mentais pas. Tout comme je ne lui avais pas menti en lui disant que la pègre avait aidé à décimer « les Serpents ». J’avais trouvé un maillon faible mais assez bien placé malgré tout, je l’avais balancé à mon collègue et il l’avait fait parler à force de le travailler au corps. Il avait passé deux putains de jours à le harceler jusqu’à avoir des résultats, conscient que je comptais sur lui. On faisait la paire tous les deux. Je lâche ensuite un ricanement Et qu’est-ce que j’y gagne ? Qu’est-ce que je gagne à m’associer à toi et ton petit groupe ? Qu’est-ce qui me garantit que tu vas pas me balancer à la première occas ? Ou que tu vas pas me livrer à l’Autre de la pègre que t’as ramené avec toi ? Une place dans son groupe, c’était ce qu’il me fallait mais je n’allais pas crier victoire tout de suite ni accepté directement. Ce serait trop louche, trop étrange. Et cela ne collerait pas avec le rôle que je jouais, pas du tout même.

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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] We are Hunters   [Livre I - Terminé] We are Hunters EmptyDim 10 Juin - 12:52

La succession de décisions que je prenais unilatéralement ce soir traduisait certes ma position de chef de groupe, mais elle était aussi susceptible de tous nous tuer si je n’y prenais pas garde, si je me montrais incapable de faire preuve de discernement. Ce n’était pas simple de décider quoi que ce soit dans ma position. La sûreté voudrait sans doute que je l’abatte. Que je l’abatte, que je descende aussi la sicilienne et que je prenne mon pactole avant de me tirer chercher mes filles au pied du lit pour partir pour un endroit un peu éloigné de la guerre et du pognon, genre quoi, le Costa Rica ? Je savais que je n’avais pas une âme de fuyard, d’exilé, mais c’était comme ça que je voyais malgré tout les choses, d’un point de vue relativement objectif. Europolis n’était plus une issue depuis longtemps pour moi et il était clair qu’y rester ne ferait qu’accroître le niveau de danger avec le temps, et je n’étais pas vraiment sûr d’être préparé à ça. Bah, de toute manière… Si la fuite n’était pas un choix, je devais bien rester sur ma place jusqu’au bout, droit dans mes bottes jusqu’à ce que la mort ne vienne enfin me chercher.


Je pouvais toujours passer la photo que je prenais de sa gueule avec mon prépayé sur les réseaux pour voir si je trouvais quelque chose, au pire. Ca ne me filerait peut être aucune info, mais s’il y avait un article de journal sur son gang, ça pouvait quand même aider. En tout cas, c’est une teigneuse et elle joue aux durs. Mais elle n’est jamais qu’une petite frappe, une petite pute des bas quartiers qui a planté son type et qui se prend pour une tueuse de première. Je restais méfiant, malgré tout ; j’avais vu l’efficacité de son corps au moment de son attaque surprise.



| Faire profil bas ne suffit pas à échapper longtemps à une organisation qui a les revenus d’un petit pays du tiers monde. |


C’était un fait. Quand la mafia vous avait dans le collimateur, il y avait de grandes chances pour que vous passiez l’arme à gauche à plus ou moins long terme. C’était eux ou vous, ou alors il fallait encore se montrer capable, habile au compromis. Sinon rien ne marcherait jamais. Je lui offre un sourire.


| Parce que pour passer sous les radars de ces fils de pute il faut être un vrai fantôme. Ca tombe bien, on est de la même famille. 20K eurodollars en bonus sur ma part pour ton petit coup de main, et tu nous rancardes sur les prochains. Histoire de voir un peu si t’es vraiment comme nous ou pas, tu m’invites chez toi. Demain. On fait le point sur ce que tu sais de nos futures cibles potentielles. Tu touches un pourcentage. Mais tu n’entres en relation qu’avec moi ; les autres ont la gâchette encore plus facile que moi. Et si j’ai un doute sur toi ou tes motivations, je te fais un nouveau trou d’aération dans la tête. |


Avoir des « amis » et des informateurs, tant qu’ils étaient maîtrisés, sous contrôle, ça pouvait m’aider à avoir une longueur d’avance sur mes adversaires. Je lui lâche un sourire réjoui.


| J’adore les spaghettis, et notre aventure de ce soir m’a creusé l’estomac. |


Le message était clair ; j’allais m’inviter dans son intimité pour juger sa fiabilité, mais elle avait la carotte d’une belle source de revenus qui ne serait pas prête de se tarir si j’arrangeais le coup avec la garce de Palerme.

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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] We are Hunters   [Livre I - Terminé] We are Hunters EmptyLun 2 Juil - 20:49

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Je ne quittais pas l’homme du regard. Pas une seule seconde. Je plissais les yeux comme pour essayer de décrypter ce qu’il me disait, méfiante au possible. Même si j’étais en train d’obtenir ce que je désirais, je devais me montrer prudente, très prudente même. Un mauvais coup était très vite arrivé et il pouvait très bien se retourner rapidement contre moi. Je cherchais à comprendre dans quoi je mettais les pieds et les conditions qu’il m’imposerait. Je n’irais pas à l’aveugle. Ce n’était pas mon style. Je savais improviser oui, mais je ne comptais pas mourir bêtement. Je tenais à ma vie, aussi merdique pouvait-elle être. Et je croyais en mon boulot même si j’avouais sans mal que la justice dans cette ville avait bien des limites, des limites auxquelles je remédiais quand je le décidais. Je ne tuais jamais d’innocent. Tous ceux que j’avais éliminé le méritait amplement. J’avais débarrassé de cette ville des vermines même si tout le monde n’était pas de cet avis, mes collègues en premier. Je n’étais pas encore assez connue pour qu’on lance à mes trousses des troupes d’Interpole. Pas encore. Et je serais curieuse de savoir qui serait chargé de mener l’enquête d’ailleurs. Et pourtant jusque là cela ne m’a pas posé de problème. Ce n’est pas la première fois que je repère les lieux et ce ne sera pas la dernière fois. Je suis pas un fantôme, je suis invisible. Il pouvait regarder les caméras, il aurait dû mal à me trouver. Mais j’étais là, régulièrement, pour obtenir des infos, pour garder un œil sur ce qui se passait. J’étais un caméléon. C’est pour ça que j’étais bonne en infiltration. Il y avait sans doute meilleur que moi en effet. Je ne pouvais pas prétendre tout genre de rôles, et j’avais mes limites. Être dans la lumière, je n’en étais pas capable. Mais le milieu de la nuit, je le connaissais, je l’aimais, je m’y sentais à ma place. Je ne suis pas une pute, je pensais que cela était clair. Je m’en fous de ta tune. Tu n’as pas qu’à la garder. J’ai déjà tout ce dont j’ai besoin. lui dis-je en levant les yeux au ciel. Tu crois que je pouvais me payer une telle robe sinon ? Ok, il avait aucun moyen de le savoir en effet, mais ça m’empêchait pas de lui faire remarquer. Et tant que tu y es, dans mon pieu aussi. Nan sans façon. Il est pas question que tu saches où je crèche. Pour que tu viennes me trancher la gorge ou me balance à ta pote là-bas ? Je suis peut-être blonde, mais je suis pas conne. lui dis-je en levant une fois de plus les yeux. Non pas que je manquais de planques, pas du tout. Mais céder cela serait trop facile. C’est donnant-donnant. Tu veux voir ma baraque ? Va falloir que tu me montres la tienne aussi. Parait que je réussi très bien les tiramisus. On mange des pâtes chez toi et on finit le dessert chez moi. C’est non négociable. ajoutais-je le plus sérieux du monde. Je ne me ferais pas avoir. C’était trop simple que ce soit à moi seule de faire mes preuves. Lui devait le faire. Tu pourrais d’ailleurs commencer par me détacher et d’offrir à boire. Je crois que j’ai bien besoin d’un verre.
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] We are Hunters   [Livre I - Terminé] We are Hunters EmptyJeu 5 Juil - 23:29

La blonde ne semble pas vraiment me croire. C’est assez étrange comme sensation d’ailleurs ; elle a tellement d’aplomb et d’arrogance qu’elle donnerait presque l’impression de diriger elle-même l’interrogatoire que je lui infligeais. C’était destabilisant mais je ne comptais en aucun cas me laisser malmener. Tout pouvait simplement être réglé ; je n’avais qu’à dégainer mon flingue et presser la détente. Vite fait bien fait. Sa cervelle giclerait, ça salirait l’endroit, mais ce genre de salissure n’avait absolument rien d’insurmontable. Je n’avais pas besoin de camoufler le meurtre, dans les circonstances présentes. Prise d’otage qui avait mal tourné. De toute façon le groupe tout entier se verrait déjà accuser de plusieurs homicides vu comment les choses s’étaient passées dans le casino, alors un peu plus ou un peu moins à ce stade ça ne ferait sans doute plus la moindre différence. Je secoue la tête, désabusé.


| Tant mieux pour toi. Mais l’invisibilité ne dure qu’un temps. |


Simple constatation. Je ne comptais certainement pas la menacer ; c’était inutile, et ce n’était pas non plus une mise en garde. Elle était de toute façon suffisamment grande pour se démerde toute seule, selon l’évidence. Elle refuse le pognon, ce qui me faisait froncer les sourcils. Pas moyen d’acheter qui que ce soit dans une ville aussi pourrie ; tout le monde avait déjà été bien trop acheté avec des valises de billets, ce qui rendait toute nouvelle tentative plutôt périlleuse. Je haussais les épaules.


| Pas de fric, comme tu veux. |


Un frais annexe qui s’envolait en fumée et ce n’était pas plus mal. Je comprenais que le vengeance pouvait être une motivation bien plus forte, mais je doutais quand même. Je ne pouvais toutefois pas vraiment la liquider gratuitement maintenant, elle avait raison quand elle disait qu’elle avait sauvé un de mes soldats. Wilson en l’occurrence. Et totalement gratuitement. Ca ne pouvait pas être un flic. Sinon, la mafia aurait sans doute été au courant. Et elle n’aurait pas pris tant de risques. Je ne savais pas. Et elle se croyait encore en position de négocier. Putain, mais cette conne avait vraiment oublié où elle était, et dans quelle position ? Je la regardais le plus sérieusement du monde. Ca puait le coup fourré son affaire. Elle voulait se protéger ? Moi aussi. Déjà parce que mon instinct de survie était développé. Même quand je croyais pouvoir attendre bêtement la mort, je n’en étais jamais vraiment capable. Je me frotte la barbe une seconde. Soupire. Et me frotte les yeux avec l’intérieur de la paume.


| Ecoute moi bien. T’as aidé un de mes gusses à se tirer de ce guêpier, ok. Tu veux pas participer à tout ça, très bien. Et visiblement, tu t’en cognes de mourir. J’vais quand même te manifester ma reconnaissance pour Bloody, que t’as sauvé. Tu vas pouvoir partir d’ici vivante et entière. Mais je ne suis pas ton pote. Ni ton associé. Ni rien en fait. Tu ne veux pas te plier à mes conditions ? Vas te faire pendre ailleurs. |


Je cogne contre la porte, avant de revenir vers elle quand on entend des bruits dans le couloir.


| Dark va te déposer en banlieue. Après tu te démerdes. Merci pour le coup de main. Mais dans cette affaire, c’est moi qui commande. | Je me tourne vers Dark qui entre dans la pièce, flingue dans une main et couteau dans l’autre. | File-lui un peu d’eau et ramène la à Europolis. Ensuite, repart de ton côté. Je finis avec l’autre. |

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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] We are Hunters   [Livre I - Terminé] We are Hunters EmptyVen 17 Aoû - 21:02

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Je l’énerve, je le vois bien. Ca pourrait foirer. Ca allait surement foirer. Ouais, c’était même de plus en plus d’ailleurs. Il me glissait entre les pattes comme l’eau glisse des mains quand on essaye de la contenir. Mais je ne pouvais pas changer, non. Si je me montrais trop versatile, il comprendrait. Et surtout, je n’étais pas connue pour être docile. Il allait prendre ses renseignements c’était certain. Ca j’en doutais pas et je savais que j’avais rien à craindre de ce côté-là. Je couvrais très bien mes arrières et j’avais de multiples identités. Comme je lui avais dit, j’étais pas un fantôme, je suis invisible. Personne ne sait vraiment qui je suis, où je crèche non plus. Simplement que je suis l’ancienne bras droit et pute des Serpents qui se sont fait bouffer par les flics après avoir été dénoncés et démantelés. Je m’étais arrangée pour quelques-uns, des mineurs s’en sortent histoire que mon histoire soit crédible. Ils m’avaient suivi un temps, avant que je leur dise de faire profil bas et de se fondre dans le décor. Certains avaient rejoint d’autres gangs. D’autres étaient tout simplement partis… Ou avaient été tués allez savoir. Pour commencer à me plier à tes conditions, il faudrait déjà que tu fasses tes preuves. Tu es prudent ? Moi aussi. Si j’suis pas en taule ou au fond d’un trou c’est pas pour rien. lui dis-je après qu’il ait cogné contre une porte avant de revenir et me dire que son pote allait me déposer en ville, un pote qui venait d’entrer d’ailleurs. Détaches-moi. Garde ton pote avec toi si tu le veux. Ensuite on pourra parler affaire. J’suis pas ta pote. Ni ton associée comme tu l’as si bien dit. J’me suis fait trainée de force ici. Tu m’as séquestré. Tu m’as traité et me traine comme une vulgaire chienne alors que j’ai sauvé le cul de ta Bowi. Je lui balançais ça à la tronche, commençant à être passablement énervée. Je manquais de plus en plus de patience. Mais je devrais t’ouvrir la porte de chez moi et te laisser entrer sans demander de garanti ? Je suis peut-être Blonde et j’ai peut-être été une pute comme tu l’as si bien souligné plus tôt, mais je ne suis pas sans cervelle non plus. Je lâchais un rire mauvais avant de continuer Ose me dire droit dans les yeux que si c’était toi qui avait ton cul assis sur cette putain de chaise, attaché, à ma place, tu accepterais un deal pareil ? Tu veux des infos ? Je me balance de ton fric car j’en manque pas. Je veux des infos. Je veux en être quand il s’agit de foutre sur la tronche à ces connards. Les autres je m’en tape, mais eux ? Ils ont une dette de sang envers moi et ils vont la payer d’une manière ou d’une autre. Je le regardais avec cette haine qui bouillonnait en moi. Demain 18h. Je t’enverrai une fausse adresse non loin et je t’y rejoindrais. Si t’es seul et que t’as juste ton flingue comme compagnon, on ira chez moi. Si je vois un seul de tes gars, si tu essayes de m’arnaquer, je ferais ce que je fais de mieux : disparaitre. J’ai écouté ta proposition, voici la mienne.


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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] We are Hunters   [Livre I - Terminé] We are Hunters EmptyVen 17 Aoû - 23:55

J’étais fatigué. Physiquement bien sûr, vue la réalité des opérations du jour et leur tournure des plus éprouvantes… Mais pas seulement. J’étais aussi fatigué parce que je vieillissais, et parce que je n’avais sans doute plus toute ma tête. Mais j’étais surtout épuisé nerveusement. Les dernières semaines m’avaient fait me sentir renaître, me sentir bien mieux que précédemment. Mais d’un autre côté, rompre avec le train-train quotidien m’avait pas mal chamboulé et il était clair qu’on ne pouvait plus attendre de moi que je puisse gérer un demi-million de problèmes à la fois tout en continuant de me lever le matin comme si de rien n’était. Je devais gérer des problèmes plus graves qu’un témoin et une aide extérieure. La prudence voudrait qu’on lui colle une balle dans la nuque en sortant, mais je croyais à son histoire, et surtout, j’avais encore un rien de sens de l’honneur. Tuer n’importe qui d’accord, mais j’étais sûr que Wilson m’en voudrait de faire tuer sa sauveuse. Alors pour le moment… Je tergiversais dans ma tête, me demandant toujours si je devais la faire achever ou non. Je me retourne quand la blonde reprend la parole. Et me dis de faire mes preuve. J’arque un sourcil alors qu’elle joue les offusqués.


| Et tu as vu qu’on abattait tous ceux qui nous emmerdaient alors tu attendais quoi, un bon point ? |


Elle me fatiguait. Elle n’avait pas tout à fait tort, mais c’était épuisant de devoir gérer des civils. Ils n’avaient pas le sens du respect et de la discipline comme le commun de soldats. C’était regrettable. J’avais l’habitude de gérer des équipes délicates à manœuvrer, mais qui m’obéissaient au doigt et à l’œil une fois habituées à ma méthode de commandement. Elle ne nie pas avoir été une pute, tout en me tançant sur mon hypocrisie à propos de ce que je serais prêt ou non à accepter. Je la toise, la jauge de haut en bas. Je crois son histoire de haine et de revanche, pour quantité de raisons. Mais aussi et surtout parce que je lisais dans ses yeux tellement de colère et de désir de revanche qu’il devait bien y avoir eu quelque chose ; ce n’était pas le genre de ressentiment que l’on pouvait singer dans un moment aussi dangereux que celui-là. Je garde un long moment le silence. Et griffonne finalement sur sa main le numéro d’un prépayé de réserve.


| Demain, 18h. Si c’est toi qui cherche à m’enculer, je te fais passer dessus par des chiens et je te fous dans un sac poubelle qui rejoindra le bras de mer. Et je retrouverais et je tuerais aussi tous les gens à qui t’as pu tenir. Clair pour toi, pas vrai ? |


Clin d’œil.


| A demain. |
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