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 [Livre I - Terminé] Like a Dog Chasing Cars
Jean Raulne
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Au revoir, à jamais
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MessageSujet: [Livre I - Terminé] Like a Dog Chasing Cars   [Livre I - Terminé] Like a Dog Chasing Cars EmptyMar 27 Fév - 17:10


Je raccroche avec Anders. Pas moyen d’avoir sa sœur, prise ailleurs, mais il m’a promis de lui communiquer mon message. Ce soir, il ne serait pas là de toute façon, mais normalement Lauren était présente. Il lui laisserait un mot, en plus du message déjà laissé sur son répondeur. Je n’étais pas rentré dans les détails ; même si sa situation à elle lui imposait de rester la plus discrète possible il y avait toujours des chances pour que quelqu’un parvienne à intercepter l’appel, alors… Autant éviter de donner des billes à qui que ce soit, pas vrai ? On ne sait jamais. Je repassais chez moi, mais rapidement, sans m’y attarder, juste le temps de prendre une douche bien méritée après le travail, une journée de plus qui me tenait éloignée de nos réelles préoccupations, tandis que j’avais appris une nouvelle relativement intimidante pour un prochain coup en vue. Un fourgon, c’est bien. Deux, c’est plus dur. Surtout qu’un serait à vide et pas l’autre. Nos actions de ces dernières semaines n’étaient pas les seules attaques à mains armées que connaissait la ville ; le crime se développait maintenant que l’ombre de Vampyr s’était éloignée des bas-fonds d’Europolis. Du coup, les compagnies de transport de fonds et les banques avaient été forcées de réagir ; il leur fallait maintenant passer à la vitesse supérieure pour éviter d’envoyer trop de liquidités dans la nature…


Cela nous forçait de notre côté à savoir anticiper et réagir à l’emploi de ce genre de ruse. L’arme légère, quoiqu’on en dise, suffisait à un braquo « normal », dans des circonstances que l’on pourra qualifier de « régulières ». Les balles pouvaient transpercer les blindages, le risque existait suffisait à faire peur à la majorité des gardiens tandis qu’un plan bien préparé, à base de blocages, de tirs de saturation et d’une extrême rapidité, rendaient la chose possible. Mais comment arrêter deux camions lourds ? Le premier pouvait être stoppé, le second pouvait le doubler. L’équipe du second pouvait débarquer aussi, et ça ferait du monde dans un échange de feu à tenir et à remporter dans la plus grande vitesse possible, avec tous les impondérables liés au recours à un échange de coups de feu à courte distance. De fait, il nous faudrait donc du matériel plus lourd. Comment en requérir sans pour autant attirer l’attention des autorités ? Et cela dépendrait aussi de nos capacités logistiques et organisationnelles. Je devais donc voir Lauren… Douche prise, passage rapide dans le salon pour avaler un petit truc en regardant sur mon téléphone les photos de mes filles, je m’empêchais de penser à elles, à Jenna… Les choses iraient mieux un jour. Il le fallait.


C’était ça, ou me cramer en ville.


Je retrousse mes manches de chemise et je ressers en sortant mon col de veste. Il caille, en ce mois de janvier 2050. Ca rappelle la Russie… La Russie… Je dois aussi la sortir de mon esprit en me garant près de chez John, sortant de ma voiture avec une boite en bois à la main. Un vieux scotch écossais, qui coûte un rein… Mais sans plus de famille et sans avenir, je n’ai que peu de besoins, et j’ai appris depuis longtemps à gérer le stress, la solitude et les nuits d’angoisse avec ce malaise profond depuis « Götterdämmerung ». Le whisky, ou tout autre expédient, m’est indispensable pour passer à autre chose. Je sonne, même si je sais où Anders cache sa clef de secours. C’est plus poli.


Lauren doit m’aider, ce soir. Et je l’aiderais aussi, comme je peux. Sa croisade est liée à la nôtre, maintenant.
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Like a Dog Chasing Cars   [Livre I - Terminé] Like a Dog Chasing Cars EmptyMer 28 Fév - 21:49

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Jean ∞ Lauren
Depuis que j'ai retrouvé mon frère, celui-ci m'a offert un toit en plus de ce que je peux considérer comme une nouvelle "famille", si j'ose dire. Il faut dire qu'en tant que morte, il est difficile de se trouver un appartement. Bon, techniquement je pourrais me créer une fausse pièce d'identité, je pourrais trouver un nouvel appartement en ville et recommencer une certaine vie. Je pourrais même partir, dans le fond, quitter la ville, le pays même afin de recommencer à zéro. Pourtant, je me sens raccrochée à cette ville, et je ne veux pas partir. Maintenant que je suis de nouveau proche de mon frère, je ne veux plus le quitter. Et puis il y a autre chose qui me retient, je ne le dis jamais à voix haute car je sais que cela ne plaira clairement pas aux membres des Mad Foxes. Le fait est que je ne peux pas m'éloigner de l'homme qui reste toujours au fond de mon cœur, un policier qui a été mon amant pendant plusieurs années.
Oui, Christopher me pense morte et parfois je me permets de chercher pour voir s'il n'a pas une nouvelle femme dans sa vie. Le fait est qu'il n'en a toujours pas et cela me réchauffe le cœur d'une façon inqualifiable. Je veux retrouver cet homme, je veux retrouver ma vie d'avant d'une certaine manière, mais on ne peut vivre dans le passé. Je dois aller de l'avant et tout faire pour récupérer ce qui me tient à cœur. Pour cela, je dois absolument exterminer les Fire Metal, et ce jusqu'aux derniers.
Je ne saurais dire si rejoindre les Mad Foxes était une bonne idée, mais en cet instant cela me semble l'être. Peut-être que je le regretterais plus tard, peut-être pas. Seulement aujourd'hui je vis au jour le jour et je sais que pour le moment j'ai fais le bon choix. Jean connaît ma croisade, il connaît mon histoire et sait que les Fire Metal ont cherché à me tuer. Je sais aussi que toute seule, je ne pourrais jamais avoir ma vendetta. Il me faut de l'aide, ils ont besoin de mon aide, alors autant profiter de cette entraide afin de récupérer cette vie qui m'est chère.

John m'a prévenu que Jean me cherchait et je me demande ce qu'il peut bien me vouloir. J'ai effectivement vu ses messages, suite à l'avertissement de John et j'ai décidé de ne pas rappeler. Pourquoi ? Parce que mon frère m'a prévenu qu'il allait passer chez nous ce soir. A quoi bon parler au téléphone quand cela peut nous mettre en danger. Autant se parler en face à face, c'est toujours plus intéressant.
Le soir est déjà tombé et mon frère a quitté la maison. Je dois avouer que je préfère discuter avec Jean seul à seule. Ce n'est pas tant que je n'ai pas confiance en mon frère, c'est juste que des fois il prend beaucoup trop de place quand nous avons tout simplement besoin de parler sérieusement. Quand j'entends sonner à la porte, je sais exactement qui cela est. Je pourrais me méfier et je le fais malgré tout, par réflexe. J'ai une arme cachée dans le dos, dans notre milieu on ne sait jamais. Je finis par ouvrir et souris en regardant Jean qui me fait face. Il est le chef des Mad Foxes et pourrait rentrer comme il veut dans cette maison, il est un peu chez lui en sommes. Seulement j'aime le fait qu'il ait assez de respect pour ne pas se le permettre.
- Il paraît que tu me cherchais, je dis avant de me décaler afin de le laisser entrer.
Je ferme la porte et me permets alors de sortir mon arme pour la poser avant de me diriger vers le salon, le laissant me suivre à sa guise.
- Tu veux boire quelque chose avant que l'on s'installe et que tu m'expliques pourquoi tu as besoin de moi ?
Je me tourne vers lui pour le regarder, prête pour cet entretien même si je ne sais de quelle nature il est. Je sais que s'il a cherché à me joindre c'est quelque chose d'important, surtout s'il n'a pas voulu en parler à mon frère. Je suppose sans nul doute qu'il va avoir besoin de mes talents et je suis prête à l'écouter. En vérité, je suis terriblement curieuse de savoir ce qu'il veut de notre collaboration.
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Dernière édition par Lauren Anders le Dim 4 Mar - 18:13, édité 1 fois
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Jean Raulne
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Like a Dog Chasing Cars   [Livre I - Terminé] Like a Dog Chasing Cars EmptyJeu 1 Mar - 0:09

Il caille, dehors. Ca me rappelle la Russie, comme j’y pensais quelques minutes plus tôt. La Russie et toutes ses emmerdes. Heureusement que j’étais dans la Spéciale, avec les Fantômes. Ca nous a évité la route à pied et en véhicules blindés jusqu’à Moscou. Ca nous a évité le plus gros de l’hiver… Mais à chaque fois que je vois quelques flocons voleter, ou que je frissonne d’un froid glacial, je me rappelle cette opération Crépuscule des Dieux. Cette charge insensée d’hélicoptères dans le ciel biélorusse, en pleine tempête. Incroyable, absurde, dangereux pour tout le monde. Je revois encore, alors que le froid gèle et bloque mes poumons, les canons automatiques découper femmes guerrières et montures. Les roquettes fusaient, laissant d’ardentes traînées de fumées avant d’exploser en autant de roses noires et dangereuses, pourries et perclues de shrapnels. Je me rappelle de tout. Du cri de guerre tonitruant de ces femmes jusqu’aux « clacs » répétés et des chocs contre mon épaule, à chaque fois que mon HK416 expédiait une rafale en direction d’une ennemie. Je chasse toutes ces pensées, alors que j’entends un peu de bruit à l’intérieur. Lauren, ou son frère ? John avait toujours des difficultés à se déplacer, depuis notre coup de folie post-assassinat de divinités. La balle qu’il s’était lui-même tirée dans la jambe avait fait de gros dégâts ; seuls les progrès en matière de chirurgie lui avaient assuré un semblant d’avenir en terme de mobilité. Il pouvait toujours marcher…


Mais peinerait à envisager plus. C’était pour ça qu’on devait le laisser en arrière pour attaquer nos premiers fourgons ; il n’était pas assez mobile pour conduire nerveusement une voiture, ou taper des sprints en attaque comme en repli. Cela ne le rendait pas inutile pour autant… Et sa sœur, elle aussi, était mise à contribution. C’était la raison de ma venue, ce soir. La jeune femme m’ouvre, et j’ai un petit sourire poli sur le visage, mais qui a du mal à monter jusqu’à mes yeux. J’ai de la sympathie, pour Lauren. Elle est indispensable à notre succès, à la survie du gosse de Kat », en nous équipant et en nous ravitaillant. Mais d’un autre côté, sa présence complique encore la situation. Et depuis le départ de Jenna, barrée avec mes deux filles, j’ai un peu de mal à me réjouir de quoi que ce soit, même de la vue de ceux que je considérais comme plus que des amis. Je ne pensais pas que la fin programmée de mon mariage m’aurait autant impacté, et je n’étais toujours pas certain que ce soit ça.


Je note que Lauren est venue ouvrir armée. Dans sa situation, je peux le comprendre. Je ne pose pas de questions. La guerre m’a rendu paranoïaque. Elle a eu son propre conflit. J’opine du chef, en me débarrassant de mon manteau et de mon écharpe.



| C’est le cas. Bonsoir, Lauren. |


Je salue mes hommes et Kat’ d’un signe de tête, et de leur nom de famille. Lauren, malgré son « métier », est une civile. Je l’embrasse sur les deux joues et l’appelle par son prénom, plutôt. Pas de surnom ni rien. Ca me semble plus poli. Nous nous connaissons sans nous connaître, après tout. Nous nous connaissons au travers du prisme de ce que nous devons faire ensemble, pour survivre à nos propres épreuves, mais c’est tout. Je la suis lorsqu’elle se dirige vers l’intérieur. Je lui présente ma bouteille. Le sourire est plus franc, cette fois.


| Octomore 8.1, du hors d’âge. Cette bouteille est sortie quand j’étais encore gosse, je crois. Quelque chose du genre. L’avantage d’avoir bourlingué avec des soiffards… Tu aimes le scotch, je crois ? |


Je lui tends la bouteille, pour qu’elle l’apprécie avant même qu’on en boive. Mais je sais que Lauren n’aime pas les chichis, et je suis moi-même quelqu’un de plutôt direct.


| Je t’ai embêtée pour nous fournir fusils d’assaut, armes de poing, grenades et munitions. J’ai besoin de plus gros, aujourd’hui. J’ai besoin d’avoir de quoi stopper des fourgons, et pas seulement les ouvrir. Et aussi, accessoirement, je suis venu parce que je me fais du souci pour ton frère |


Plus frontal, tu meurs.

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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Like a Dog Chasing Cars   [Livre I - Terminé] Like a Dog Chasing Cars EmptyDim 4 Mar - 18:11

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Je dois avouer que sa venue me laisse perplexe. Il y a plusieurs raisons qui font qu'il veuille me voir et je dois avouer que j'ai hésité toute la fin de la journée pour savoir si cela allait être une bonne ou une mauvaise rencontre. Je sais que je n'ai rien à me reprocher, mais dans notre situation je préfère être méfiante que de faire confiance aux gens. Bien sûr que j'ai confiance en Jean, je sais qu'il est un bon chef des Mad Foxes, mais en tant que bon chef il peut aussi tuer afin de protéger ses hommes sans une once d'hésitation. Avec ce que j'ai vécu, je n'ose plus donner toute ma confiance. Après tout, ce sont bel et bien les Fire Metal qui ont programmé ma mort.
Tout cela pour dire que je ne sais pas ce qu'il me veut et que je préfère me montrer méfiante. Mais quand je le vois rentrer sans une once d'animosité dans la maison de mon frère je sais que cela n'est en aucun cas de l'ordre du conflit. Je me permets alors de me détendre et me prépare à entendre sa requête. Cela doit être important, et je suis déjà curieuse de savoir de quoi il s'agit.
Alors que je marche vers le salon, je lui demande s'il veut boire quelque chose avant de passer aux choses sérieuses. Certaines personnes aiment tourner autour du pot, ce n'est clairement pas mon cas. Pas besoin de dire cent mots quand il n'y en a besoin que de vingt. Je regarde finalement ce qu'il me tend avant de l'observer. Son sourire est grand, le plus grand que je ne lui ai jamais vu arborer. Je m'approche alors de lui et reporte de nouveau mon attention sur la bouteille qui me fait clairement envie.
- Octomore 8.1, du hors d’âge. Cette bouteille est sortie quand j’étais encore gosse, je crois. Quelque chose du genre. L’avantage d’avoir bourlingué avec des soiffards… Tu aimes le scotch, je crois ?
J'hausse un sourcil, un léger sourire aux lèvres montrant clairement mon intérêt. Je prends la bouteille dans ma main afin d'en observer la couleur ambrée. Il ne se moque clairement pas de moi avec cette bouteille et je dois avouer que j'apprécie son geste.
- Je vois que tu es parfaitement renseigné.
Je vais chercher des verres ainsi que des glaçons avant de les installer sur la table basse. L'invitant à venir sur le canapé alors que je suis en train de nous servir.
- Je t’ai embêtée pour nous fournir fusils d’assaut, armes de poing, grenades et munitions. J’ai besoin de plus gros, aujourd’hui. J’ai besoin d’avoir de quoi stopper des fourgons, et pas seulement les ouvrir.
Je prends note de ce qu'il est en train de me dire, réfléchissant à ce qui pourrait bien l'aider dans cette nouvelle mission. Je pense déjà à tout ce qui est classique du genre explosif à distance, bazooka, seulement je sens qu'il ne veut pas spécialement tout détruire, encore moins ce qu'il se trouve à l'intérieur.
- J'ai un laser qui peut traverser les fourgons, mais c'est certainement plus facile si tu as quelqu'un d'infiltré dans tes fourgons. Pour les stopper j'ai de quoi détruire totalement l'avant si tu es bien placé, cela ne laissera pas de survivant mais si tes fourgons sont aussi bien protégés que tu sembles le prétendre, ce qu'il y aura à l'arrière n'aura rien.
Je continue de réfléchir avant de finalement prendre mon verre et d'avaler une gorgée. Je souris d'approbation en hochant la tête, lui montrant clairement qu'il ne s'est pas trompé, c'est de la très bonne boisson.
- Et aussi, accessoirement, je suis venu parce que je me fais du souci pour ton frère.
Cette fois je pose mon verre et fronce les sourcils. Je ne sais pas de quoi il parle et si Jean s'inquiète, je commence clairement à m'inquiéter aussi.
- De quoi tu parles ? Parce que je commence du coup à me faire du souci pour lui du coup...
Oui, et je n'aime pas me faire du souci, encore moins pour mon frère. Mon frère est ma seule famille, la personne en qui j'ai le plus confiance surtout aujourd’hui. Je peux même sentir mon cœur battre plus vite mais je fais tout pour cacher ma plus grande angoisse. Comment ? En prenant une nouvelle gorgée du liquide ambrée et en savourant cette chaleur bien particulière couler dans ma gorge avant de glisser le long de mes veines. J'attends sa réponse tout en me donnant une certaine contenance, et l'alcool est la clé de celle-ci.
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Like a Dog Chasing Cars   [Livre I - Terminé] Like a Dog Chasing Cars EmptyDim 4 Mar - 19:17

J’étais franc et honnête, même si Lauren Anders n’était pas une Fantôme. Elle avait mon respect, parce qu’elle connaissait bien son frère, et elle ne s’était pas barrée en courant à son retour de guerre ; elle était restée avec lui, malgré ce qu’il était, malgré ce que nous étions tous. Cela ne pouvait prouver qu’une chose ; si elle ne pouvait pas nous comprendre pour ne pas avoir vécu les mêmes choses, il n’en restait pas moins qu’elle avait gardé le silence, et donc, qu’elle nous couvrait. Lauren nous comprenait assez pour ne pas faire de nous des cibles pour le public. Et c’était beaucoup. Du peu qu’elle avait su de mes activités militaires, ma femme n’avait pas voulu considérer que j’étais encore une personne normale. Qu’il fallait m’aider, qu’il fallait aussi que je me « confesse » en quelque sorte. Ce n’était pas le cas de la trafiquante d’armes ; elle n’avait pas besoin d’explications, et n’en attendait pas. Elle nous prenait pour qui nous étions. Pour ça, connaissant notre propre nature, je ne pouvais que la respecter, et l’admirer un peu aussi pour son ouverture d’esprit…


A sa place, je nous aurais peut-être balancés. Je hoche la tête à son compliment, alors qu’elle sert deux verres.



| J’ai mes sources. Vieille habitude d’officier ; bien connaître les hommes et les femmes de son unité. Anders n’a pas besoin d’être torturé de toute façon, pour parler de toi. |


Au moins, ce whisky a une jolie robe ambrée, d’une couleur très profonde, qui renvoie de beaux reflets aussI. Je la suis dans le petit salon de mon compagnon d’armes, et m’assoies dans un de ses fauteuils. John n’a jamais vraiment réussi à revenir, mentalement parlant, de ce temple des montagnes. Il a encore plus souffert que nous autres du contrecoup psychique de l’ordre 66, et a en plus dû affronter la rééducation suite à sa blessure au genou, qui ne lui avait en plus jamais permis de retrouver toute sa mobilité d’antan. Forcément… Ca avait impacté son retour à la vie professionnelle, et il était clair que son absence de job fixe avait enclenché un cercle vicieux dans lequel il était toujours aujourd’hui. En tout cas, la pièce est joliment agencée, même s’il a parfois dû composer avec les revers de fortune. Lauren m’explique alors qu’elle a un laser pour ouvrir les fourgons. Pas mal, ça m’intéresse. Finalement le laser avait surtout été utiliser pour guidage pendant la guerre, rarement pour les combats purs ; ce genre de procédé était encore horriblement coûteux. Je hoche la tête à sa seconde solution quand elle me dit qu’elle peut tout faire péter, et je lui offre un léger sourire taquin en trinquant.


| Je suis prêt à tuer si c’est nécessaire, mais j’aimerais bien éviter d’abattre du personnel de transport de fonds, pour la simple et bonne raison qu’on aura moins les flics à dos tant qu’on fera ça proprement, et on aura même un peu de considération de la part du public. Tu aurais de quoi transpercer leur pare-brise blindé ? ou défoncer l’essieu ou le bloc moteur ? |


J’aimerais aussi attirer le moins possible l’attention sur le fait qu’on avait du matériel militaire à disposition, et l’entraînement qui allait avec. La clef de la discrétion, c’était de lancer plutôt les enquêteurs sur de mauvaises pistes. J’avais déjà imaginé des tracts en signature, agraphés sur les tenues de nos prisonniers laissés sur place, peut être pour orienter les enquêteurs sur la piste de robins des bois d’extrême gauche. Rien de plus éloigné de nos propres motivations et de nos profils à chacun. Je bois aussi, alors que la jeune femme manifeste de l’inquiétude pour son frangin. J’essaie de la rassurer en secouant doucement la tête, avant de préciser ce que j’entendais par là.


| Rien de grave, t’inquiètes. Mais on repart en opé sans lui sur le terrain, il s’est aussi trouvé cette nouvelle copine là… Et je sais pas, je le trouve… A côté. Tu vois ce que je veux dire ? On est tous revenus changés, mais Anders... J’ai l’impression qu’il cache ça mieux que les autres. Et il se fait du souci pour toi aussi, je crois. Du nouveau du côté de ce gang, tu as pu avancer de ton côté ? |

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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Like a Dog Chasing Cars   [Livre I - Terminé] Like a Dog Chasing Cars EmptyDim 18 Mar - 12:57

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Le liquide semble glisser dans ma gorge, laissant un chemin de feu s'étendre finalement dans tout mon corps. C'est une sensation que certaines personnes détestent, moi je la trouve agréable. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison que j'ai l'impression d'être en vie. Oui, je suis encore vivante et j'ai survécu à mon tueur, seulement le fait de rester isolée du monde me met parfois le doute. Et si finalement j'étais en enfer, parce que cela pourrait presque y ressembler. La moindre sensation me permettant de me confirmer que je ne sombre pas est la bienvenue. Et rien de tel pour cela qu'un bon verre de whisky, surtout de cette qualité. Jean ne fait vraiment pas les choses à moitié et c'est appréciable. Une part de moi me dit qu'il fait aussi cela parce qu'il a besoin de mes services. Oui, c'est laid de douter, mais même si j'ai confiance en lui et en ses hommes, je préfère garder au fond de moi une part de doute. Pour plus de sécurité, pour ma santé mentale on dira aussi...

- Je suis prêt à tuer si c’est nécessaire, mais j’aimerais bien éviter d’abattre du personnel de transport de fonds, pour la simple et bonne raison qu’on aura moins les flics à dos tant qu’on fera ça proprement, et on aura même un peu de considération de la part du public. Tu aurais de quoi transpercer leur pare-brise blindé ? ou défoncer l’essieu ou le bloc moteur ?

J'hoche la tête en prenant une nouvelle gorgée.

- Le mieux serait alors de les neutraliser. J'ai de quoi transpercer le pare-brise mais cela ne les arrêtera pas forcément. En revanche, je peux préparer un gaz à l'intérieur pour les endormir. Ainsi peu de dégât et pas de morts. Enfin s'ils ne foncent pas dans un arbre au passage mais je me dis que si un homme les suit discrètement, au signal il se rapproche, peut ouvrir la portière et prendre le contrôle du camion. Le problème même en détruisant le bloc moteur, c'est la façon dont le véhicule et surtout le conducteur va réagir. Cela peut se terminer en tonneau, dans le fossé, contre un mur... Enfin pas besoins de t'en dire plus.

C'est une mission délicate qu'il me demande et je comprends qu'il ne veuille pas faire de dégâts, mais cela ressemble presque à une mission impossible. Presque. Ce qui nous laisse une petite marge pour penser et espérer que cela se passe exactement comme il le souhaite.

- Ou alors, il faudrait que l'un de tes hommes soit infiltré. Il ne pourrait être accusé car il sera endormi au même titre que son accompagnant, seulement juste avant il freinerait et limiterait donc les dégâts du camion.

Cela peut-être une possibilité mais il est difficile de faire entrer un homme dans ce genre dans les fourgons, surtout s'ils ont de la cargaison importante. Et si Jean les veut, c'est que c'est le cas.
Finalement il en vient à me parler de mon frère et à me dire qu'il s'inquiète pour lui. Il ne m'en faut pas plus pour m'inquiéter à mon tour même si je ne sais pas vraiment de quoi il en retourne.

- Rien de grave, t’inquiètes. Mais on repart en opé sans lui sur le terrain, il s’est aussi trouvé cette nouvelle copine là… Et je sais pas, je le trouve… A côté. Tu vois ce que je veux dire ? On est tous revenus changés, mais Anders... J’ai l’impression qu’il cache ça mieux que les autres.


Je ne peux m'empêcher de froncer les sourcils alors que je me rends compte que je ne sais pas vraiment tout sur mon frère, surtout depuis son retour. Il faut dire qu'il n'est pas spécialement bavard et que, en tant que squatteuse, je n'ose pas vraiment l'emmerder. Il manquerait plus qu'il me foute à la rue et je serais dans la merde. Je sais qu'il ne le fera pas dans le fond, mais je crois que ca marche ainsi entre nous. Je ne suis pas du genre plus bavarde que lui. Mais le fait d'entendre qu'il a une copine me rend suspicieuse. En vérité, je crois que j'ai tout simplement peur de la moindre personne qui s'approche de nous au vu des lourds secrets que nous possédons. Et cela ne semble pas du goût de Jean non plus.

- Je ne savais pas qu'il fréquentait quelqu'un. Il faut dire que si elle a lu quelque part que j'étais morte et qu'elle me reconnaissais ca craindrait. Mais je suis étonnée qu'il ne m'en ait même pas touché un mot... Est-ce mal si je dis que je l'aime pas sans la connaître ?, je demande en riant malgré tout, même si c'est sincère. Quant au fait de cacher nos émotions, je pense sincèrement que c'est de famille. On n'a jamais été réellement doué pour affronter les choses, la réalité. Le garder enfouis rend la chose moins réelle et donc plus facile à accepter.

Ce n'est pas forcément une excuse que je lui cherche, je lui explique simplement notre fonctionnement chez nous, les Anders.

- Et il se fait du souci pour toi aussi, je crois.

Cette fois, je suis réellement surprise. Je suis bien cachée en quoi il se ferait du souci...

- Qu'est-ce qui te fais croire ça ?

Je suis bel et bien curieuse de savoir car Jean ne dit jamais de chose à la légère.

- Du nouveau du côté de ce gang, tu as pu avancer de ton côté ?

Cette fois, je ne peux m'empêcher de sourire, grandement même.

- Oui, et des bonnes. J'ai eu une informations comme quoi il y avait une vente d'armes. Rien de plus illégitime que d'y aller en tant que Cold Blooded, ce qui n'éveille donc aucun soupçon. Il y aura trois Fire Metal, deux sous-fifres et par contre, un qui fait partie des hauts rangs. Un second de la hiérarchie supérieur. Sa perte fera beaucoup de bruit et moi, je ferais de beaux rêves ce soir-là. La vente a lieu dans deux semaines. Je suis en train d'analyser tous les plans pour m'en sortir et tuer sans me faire repérer. Je songe au poison aussi, mais cela voudra dire me rapprocher d'eux, et je ne doute pas que Sasha me reconnaisse malgré ma crinière rousse.

Deux semaines semblent être un bon timing, seulement c'est assez court en fin de compte si je veux que tout cela soit parfait, et je ne compte pas faire d'erreur. Ils ont voulu me tuer, ils vont le regretter, un par un.
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Like a Dog Chasing Cars   [Livre I - Terminé] Like a Dog Chasing Cars EmptyJeu 22 Mar - 13:28

L’odeur du whisky est forte. Elle m’emplit les narines. Je me sens las et fatigué, mais malgré tout un rien excité, emballé à l’idée de pouvoir marquer un nouveau grand coup. Nous avions besoin de thunes. Et plus nous souhaitions monter des coups ambitieux, et plus on avait besoin d’argent pour s’équiper en conséquence. L’argent appelait l’argent et il était clair à mes yeux qu’on ne pourrait pas s’arrêter de sitôt. D’une part parce que les membres de l’équipe renaissaient littéralement depuis le début de nos activités. D’autre part, parce qu’il était clair que nous pouvions maintenant rafler pas mal de blé avec nos compétences, notre détermination, et la valeur de notre matériel. Quoiqu’il en soit, Kat’ allait avoir besoin assez longtemps de notre renfort pour dégager assez de pognon pour soigner son gamin. C’est dans cet esprit que j’étais venu jusqu’ici pour voir Lauren. Nous avions besoin d’une planification efficace ; rentrer dans le tas ne pouvait pas porter des fruits véritablement pérennes dans le temps ; l’un de nous allait finir par se prendre une balle, ou bien nous allions manger des éclats, des véhicules en pleine course... Prévoir, c’est pouvoir. Savoir payer aide aussi, et Lauren ne pouvait qu’escompter un gros retour sur investissement vues les sommes engagées. Je réfléchis à ses options de gaz et de neutralisation. Ca sonnait un peu gadget et pas forcément plus sûr qu’une solution bien frontale.


| Ok pour les neutraliser, mais s’ils perdent conscience ou si on les tue on ne se sauve pas non plus d’un accident ou d’un coup de volant malencontreux. Non, j’ai besoin qu’on défonce le véhicule, et en un seul coup. Essieu ou moteur, peu importe, mais il ne doit pas pouvoir changer de direction ou repartir en cours de route. J’avais pensé à la mine antichar, ça l’ouvrirait en même temps, mais on ne peut pas vraiment se garantir de la conservation de la cargaison, à moins de savoir la faire péter sous le pare-choc avant, et je vois pas comment. |


La mine antichar, un bon vieux contre-projectile à charge creuse, pouvait rendre de grands services. Mais ça réduirait le personnel à l’état de purée, et il fallait la déclencher pile au bon moment, sans parler de sa disposition sur la chaussée... Impossible dans une ville avec un trafic aussi énorme qu’Europolis, on n’arriverait jamais à la placer sans être détecté. Il restait le coup des bons vieux lance-roquettes antichars, y compris à un coup, mais il fallait s’approcher, on ne pouvait pas tirer d’un bâtiment, et c’était infiniment moins discret qu’une arme automatique classique. Sans parler de la précision du tir, elle aussi problématique. N’allons pas pulvériser Bernadette et vaporiser ses deux gosses dans leurs sièges bébés, ou nous aurions la terre entière à nos trousses. Je secoue la tête quand elle parle d’infiltration.


| Si l’un de nous s’implique personnellement, ça sera la fin des haricots, ils arriveront forcément à remonter jusqu’à nous. On peut peut-être corrompre l’un d’eux... C’est une option. Mais la fenêtre de tir est très courte. |


Je me confie à Lauren sur mes inquiétudes à propos de John et de sa nouvelle copine. Je n’aimais pas que mes hommes fréquentent des gens à l’extérieur. Voyez-y de la jalousie si vous le désirez, mais c’était surtout de la prudence. Je n’avais jamais su à quel point Lauren connaissait son frère et ses violents penchants, des éléments qui lui avaient permis, jadis, de se montrer assez solide, violent et fou, pour rejoindre les Fantômes. Dans ces circonstances, c’était difficile pour moi de dire quelque chose, d’autant qu’elle me révéla bien vite ne pas savoir si son frère fréquentait quelqu’un. Je jetais donc un regard de connivence à la jeune femme, sirotant toujours mon verre, qu’elle comprenne qu’il ne fallait pas lâcher le morceau à John de ce que je venais de lui dire. Je souris quand elle dit qu’elle ne l’aimait pas sans la connaître ; je sens l’honnêteté poindre dans ses propos.


| Il ne veut pas finir seul. Pas comme Kat’, pas comme Tom, pas comme moi. Il est entouré de personnes qui ont perdu toute vie privée au fil du temps. Et lui... Il a toujours aimé les femmes. Trop sans doute. Mais il ne veut pas passer à côté de sa vie, pas avec sa jambe en plus... |


Je réfléchissais à haute voix. Mais j’étais à peu près sûr de mon constat. J’avais connu John dix ans en guerre. Dix ans à crever de peur, de rage et de haine, à tuer des gens et à protéger les nôtres.


| Toi aussi tu es seule. Et tu ne changeras pas ça dans trois jours. Je t’aiderais, pour cette embuscade. OK ? |
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Like a Dog Chasing Cars   [Livre I - Terminé] Like a Dog Chasing Cars EmptyJeu 19 Avr - 20:53

Like a Dog Chasing Cars
Jean ∞ Lauren
J'écoutais chaque détail de ce qu'il voulait, peaufinant un peu plus ce que j'allais devoir mettre en place afin de subvenir à ses besoins en armement. Je réfléchis et hoche la tête en souriant, ayant une idée.

- Je sais exactement ce qu'il te faut, il te faut un lancé à longue distance avec une mine antichar à puissance légèrement réduite. Si elle est aimantée elle s'accrochera parfaitement mais il te faut quelqu'un de confiance. Je sais aussi ce que je peux trafiquer afin de te donner ce qu'il te faut pour la mission mais il va falloir que j'aille faire un tour à l'extérieur. Je pourrais t'emprunter un ou deux hommes afin de nettoyer le terrain et pouvoir voler tranquillement ?

Je sais qu'il ne me dira pas non, mais le simple fait de ne pas saper son autorité est une certaine preuve de respect qui, sans nul doute doit le flatter. Mais ce qui m'inquiète un peu plus maintenant ce sont les révélations qu'il me fait concernant mon frère. Je sais que je suis certainement trop protectrice avec lui mais je le connais. Je sais aussi que je dois le protéger et je serais capable de tout afin de le faire. Même si cela ne m'enchante guère ce qu'il me dit, j'apprécie le fait que Jean m'en parle, j'aurais l'air moins idiote que si je prends mon frère sur le fait, ou que sa copine entre dans sa maison. Bon sang, j'espère qu'il ne la fera pas venir parce que malgré tout, je dois rester un fantôme tant que je n'ai pas fini ma mission.

- Il ne veut pas finir seul. Pas comme Kat’, pas comme Tom, pas comme moi. Il est entouré de personnes qui ont perdu toute vie privée au fil du temps. Et lui... Il a toujours aimé les femmes. Trop sans doute. Mais il ne veut pas passer à côté de sa vie, pas avec sa jambe en plus...

Je secoue la tête alors que je prends une nouvelle gorgée afin de terminer mon verre. J'en profite même pour me resservir.

- Il n'empêche que je n'aime clairement pas ça... Nous sommes des personnes qui doivent rester dans l'ombre, certainement pas rapporter des personnes qui sont susceptibles de nous nuire... Il faut en apprendre plus sur elle, et je pense que tu seras d'accord avec moi...

Je suis certaine qu'il sera d'accord avec moi et on prendra soin de créer un dossier sur cette personne qui semble prendre une place importante auprès de mon frère. Je connais mon frère et oui, je sais qu'il a toujours aimé les femmes. Mais entre le fait de s'en taper une de temps en temps et le fait d'en avoir une qu'il établit comme étant sa copine, c'est clairement autre chose. Et je sais une chose, je n'aime pas ça. Seulement je comprends ce que me dis Jean et je ne peux m'empêcher de me sentir coupable de ne pas le laisser un peu croire au bonheur. Après tout j'ai moi-même pour objectif de retrouver l'homme de ma vie après tout ce cauchemar. Seulement je ne sais pas si cela sera positif ou non, il risque de me rejeter plus qu'autre chose, ou alors il a trouvé quelqu'un d'autre et commence déjà à m'oublier... Bon sang, voilà que c'est moi qui démoralise au point de boire mon verre cul sec. Je pose le verre dans un bruit sec et regarde Jean droit dans les yeux.

- Ok, on regarde les plans pour ses Fire Metal que je dois tuer?

Car je suis plus motivée que jamais à en finir le plus rapidement possible.

Quelques heures plus tard, Jean finit par quitter la maison. Je dois avouer que cela m'a fait du bien de le voir et ma soif de vengeance est toujours plus grande. Nous sommes presque prêts pour sa cargaison, mais nous sommes surtout prêts pour la rencontre avec les Fire Metal, et rien que pour ça, sa visite m'a fait énormément de bien.
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