La vérité... la légendaire vérité.

La vérité... la légendaire vérité. × feat Ethan Weatherby

Je détestais les annulations de dernière minute mais je devais avouer que j’étais ravie que l’une de mes élèves ne puisse pas venir à son cours aujourd’hui ! En ce moment je n’avais plus vraiment de temps pour moi. Entre mon travail, mes recherches diverses, de mes sorties nocturnes et ma grossesse je ne pouvais plus vraiment fuir la ville et son brouhaha. D’ailleurs je ne savais pas si c’était le manque de sommeil mais j’avais eu l’impression à certains moments d’être observée, voir même suivie. C’était d’ailleurs pourquoi j’avais cessé de sortir la nuit pas le hall de mon immeuble… Je passais par les toits après avoir attendu une bonne demi-heure dans le noir ! Cela étant dit je n’avais toujours pas trouvé d’informations pouvant m’être utiles pour retrouver Jean…
Lâchant mon portable sur l’oreiller inutilisé je m’étirais en baillant. J’hésitais sur la marche à suivre. Est-ce que je tentais de me rendormir un peu ? Non ! Je sautais hors de mon lit et filais prendre une douche pour me réveiller complètement. Je m’habillais ensuite en tenue de sport assez chaude et je descendais boire une infusion pour saluer Isa, ma serveuse adorée et mon voisin de l’immeuble d’en face. Une fois cette boisson chaude avalée je saluais mon amie…

- Tu es folle de sortir faire du sport alors que tu aurais pu rester sous la couette. Et puis tu devrais te ménager !

- Je ne suis pas malade mais enceinte… Et puis la marche c’est conseillé ! déclarais-je en tirant la langue avant de filer.

Je prenais la direction du garage dans lequel se trouvait ma moto. J’avais de la chance ! C’est vrai que le temps était froid mais il ne neigeait pas. En plus de ça les températures basses avaient le don de démotivés les sportifs humains. Bien sûr cela n’allait pas m’empêcher de me rendre dans mon coin habituel et à l’abri des regards indiscrets.
Il me fallut un peu plus de temps pour y aller car la route était légèrement glissante et j’avais de nouveau eu cette impression d’être suivie. Je me demandais si Jean avait aussi ressenti cela à l’époque où je l’espionnais. Mais je ne m’interrogeais pas bien longtemps à ce sujet. Un sourire était apparu sur mes lèvres alors que la route se faisait de plus en plus étroite et rocailleuse. Ne préférant pas prendre le risque de chuter comme cela était déjà arriver je mettais pied à terre et dissimulais mon engin dans un bosquet. Vu le peu de passage cela n’était pas nécessaire et je ne le faisais pas habituellement. Il fallait croire que j’étais passée en mode parano pour une raison mystérieuse.
Histoire de m’échauffer je rejoignais mon lieu d’entrainement habituel en courant car ma grossesse ne me gênait nullement et je ne tardais pas à commencer. Mes mouvements étaient rapides et précis, comme toujours. D’un coup de pied je coupais un tronc tombé au sol en deux, puis je continuais. J’étais bien car être là m’aidait à me vider l’esprit… Mais ce petit moment hors du temps du se terminer car j’avais du boulot à la salle !
Bien que je n’aie aucun cours de prévu avant celui avec Christopher je devais mettre en place quelques nouvelles choses. Des tapis de yoga ! L’idée était venue d’une des mes élèves… Cela me permettrait de ne pas fermer ma salle de sport trop tôt vis-à-vis de ma grossesse.

Une fois de retour sur mon lieu de travail je prenais une douche rapide et m’habillais d’un legging de sport gris et blanc ainsi que de deux débardeurs. Un noir près du corps et un blanc plus ample qui ne dissimulait pourtant pas ma grossesse. Une fois dans la salle je la déverrouillais et allais dans un coin dégager de cette dernière où j’étalais le sticker « Yoga » que je devais mettre sur ma vitrine à côté de mes sacs de course. J’étais en train de sortir les tapis, puis les huiles essentielles quand la clochette de la porte fit entendre son agréable tintement.
Je me relevais pour faire face à un jeune homme d’une vingtaine d’années. Sûrement un qui ne connaissait pas la réputation de ma salle ! Avec un sourire je me dirigeais tout de même vers lui…

- Bonjour ! Je peux vous aider ?

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Dernière édition par Lily Bradbury le Mar 9 Avr - 9:56, édité 1 fois

« Je devrai commencer sérieusement à la chercher, pas vrai ? »

Anastasy me regarde avec des yeux ronds comme des billes avant de babiller joyeusement tout en trouvant très distrayant d'enlever sa chaussette pour la quatrième fois consécutive. Je la gronde un peu tout en lui remettant la chaussette. J'avais promis à sa mère de retrouver sa marraine, j'avais promis qu'elle serait entrainée et élevée comme une Amazone même si j'ignorais ce que ça voulait dire. Calliope nous avait sauvé tous les deux, Anastasy et moi, elle avait donné sa vie pour ça. Avant de se lancer dans ce combat perdu d'avance elle m'avait donné une lettre à remettre à la marraine qu'elle avait choisi à Anastasy. Je me rendais compte que je n'avais pas vraiment eu beaucoup de choix concernant ma fille, Calliope avait choisi son prénom sans me demander même mon avis, avait décidé de sa marraine et qu'elle n'aurait pas besoin d'un parent. Maintenant encore elle continuait de prendre des décisions pour notre fille, celle de la façon dont elle serait élevée. Les derniers mots de mon amie sont encore bien enregistrés dans ma tête et je n'avais pas franchement tout compris. Elle avait parlé très rapidement. Trouver une femme à Europolis qui répond au nom de Kethryn, lui dire une phrase dans une langue dont je ne sais rien sans même savoir ce que je vais lui dire, lui remettre une lettre scellée à la cire par un sceau qui se trouvait sur une chevalière que portait sans cesse Calliope. Je savais aussi que la femme en question était une policière ce qui réduisait mon angle de recherche. Ca ne réduisait pas, en revanche, mon absence totale d'envie de la retrouver.

« De toute façon si je ne la retrouve pas, ta maman va nous retrouver tous les deux et elle va me botter les fesses. Alors autant commencer quelque part. »

Quelque part mais pas trop prêt quand même. Je n'allais quand même pas me rendre dans les commissariats pour qu'on me dise presque immédiatement où se trouve le bureau de la policière que je cherche. Kethryn n'avait pas l'air d'un prénom très commun, même de ce côté de l'océan or je ne voulais pas que les choses aillent trop vite. Egoïstement j'aimais mon petit bonheur que je partageais avec ma fille. Lui trouver une nounou avait été un véritable parcours du combattant, je m'étais bien vite rendu compte que mes exigences de perfection étaient loin de pouvoir être seulement approchés. Je voulais d'une Mary Poppins, la magie et les histoires rocambolesques en moins. La perfection sans qu'il ne se passe jamais rien. Depuis mon arrivée à Europolis j'avais appris à aimer une chose que je n'ai jamais connu outre-atlantique : la routine. Tellement agréable et savoureuse, savoir à quoi ressemblera demain sans redouter de manquer de quoi que ce soit. Un bonheur inégalable.

Seulement je ne pouvais pas continuer éternellement à garder ma vie pour moi. Je devais honorer ma promesse, je ne me le pardonnerai pas. Calliope avait aussi rendu clair que notre petite fille était exceptionnelle mais ça, elle l'était de toute façon. C'est donc plein de doutes et de questions que j'habillais une Anastasy qui protestait copieusement contre les couches de vêtements qui s'empilaient.

« Allons, allons, mademoiselle. Tu n'as pas protesté la semaine dernière quand on est allée courir. En plus on va aller voir quelqu'un qui peut nous aider à trouver ta marraine. »

Pas de réponse, juste un petit mouvement des bras rendu difficile par la veste épaisse. Un bonnet sur la tête, des petits gants aux mains et direction la poussette. Une petite couverture pour ne pas qu'elle ait froid et direction l'extérieur. Anastasy ne dit rien, ne proteste pas, j'aime bien me dire qu'elle aime ces sorties. Aujourd'hui le trajet de mon jogging est différent, je me dirige vers un autre coin de la ville, vers un dojo géré par une femme uniquement pour des femmes. Ca peut paraître un détail mais que la mère de votre fille, avant de mourir, vous dit qu'elle a vécu longtemps sur une île où il n'y avait que des femmes, ce genre de détails attire l'attention. Je voulais simplement essayer d'en savoir plus sur la marraine de ma fille. Ne pas la rencontrer sans savoir un minimum à qui j'allais avoir à faire. Une tyran sans cœur ? Une femme pleine de bon sens et de sympathie ? Pas question de prendre le moindre risque quand il est question de Anastasy.

J'entre dans le dojo, attrapant Ana dans mes bras en laissant la poussette dans l'entrée et nous sommes rapidement rejoints par une femme qui s'inquiète de pouvoir nous aider. Je m'affaire rapidement à enlever son bonnet et ses gants à Ana avant qu'elle ne fasse remarquer avoir trop chaud. Les yeux grands ouverts elle regarde partout autour d'elle mais surtout la femme qui nous rejoint.

« Bonjour. J'espère que je ne vous dérange pas. Je m'appelle Ethan et voici Ana. Je sais que ça peut vous paraître étrange mais je cherche quelqu'un, la marraine de ma fille. Ma conjointe tenait à ce que sa marraine la voit grandir mais … malheureusement je n'ai que peu de renseignements pour la trouver. J'ai pensé que vous pourriez m'aider. »

Je me rendais soudain compte que j'avais peu pensé à cette rencontre et la façon dont j'allais amener les choses pour obtenir des informations sur Kethryn, si elle la connaissait, sans trop attirer l'attention sur Anastasy, moi et ce que je savais que je ne devais sans doute pas savoir sur les origines de ma défunte amie.

La vérité... la légendaire vérité. × feat Ethan Weatherby

Lorsque je rentrais de mon entraînement improvisé j’étais détendue et en quelques sortes sereine. Ma grossesse ne semblait pas m’affaiblir et c’était une bonne chose. Europolis donnait l’impression de sombrer de plus en plus et cela la rendais donc plus dangereuse. Les criminels étaient déjà assez nombreux dans les bas fonds lors de mon arrivée dans la ville mais à présent en plus d’être dangereux ils possédaient des aptitudes surhumaines. J’aurais pu m’en foutre et continuer de rechercher des fragments de Pierres d’Âmes si les paroles du lieutenant Hart ne cessaient pas de me revenir à l’esprit.
Pouvoir me rendre utile grâce à ma nature valkyrienne me donnait un objectif concret, un point d’ancrage. La recherche des Pierres me semblait tellement floue… et elle l’était devenue davantage après la disparition du chasseur de trésors ainsi que de l’experte en reliques et bijoux anciens. Ils avaient des métiers qui pouvaient être utiles à mes recherches alors que mon boulot en était vraiment très loin. Je soupirais… J’aurais dû réfléchir mieux que ça. J’aurais du faire en sorte de me trouver un métier qui puisse m’aider à effectuer des recherches pour retrouver mes sœurs et les Pierres. Au lieu de ça j’avais voulu venir en aide aux femmes qui n’étaient pas de mon peuple. Mais c’était une bonne chose non ? Je secouais la tête… Visiblement je ne m’étais pas assez défoulée pour cogiter autant. J’avais hâte que mon prochain cours ne commence mais malheureusement ce n’était pas pour de suite.

Autant mettre ce temps à profit ! Je déballais donc les affaires de « Yoga » que j’avais acheté et j’étais assez contente de ce qui s’étalait à présent devant mes yeux. J’allais ajouter ce genre de cours à ma salle afin de pouvoir travailler le plus longtemps possible. Et qui sait ? En me sachant enceinte d’autres futures mamans auraient peut-être envie de se mettre aussi au yoga. A cette pensée ma main se posa sur mon ventre déjà arrondi et visible malgré ma tenue de sport. Un sourire apparu sur mon visage ! Ne pas fermer la salle de sport était un vrai soulagement pour moi et l’aide de Kate y était pour beaucoup… Je ne pourrais jamais assez la remercier ! J’avais beau regretter de ne pas avoir choisi un métier capable de m’aider dans mes recherches liées à ma nature j’étais tout de même fière de ce que je faisais. J’aidais des femmes à prendre davantage confiance en elles, je les aidais à devenir plus fortes et avec les dangers que pouvait représenter cette ville ce n’était pas du luxe.
Soudain toutes mes réflexions furent interrompues par le tintement de la clochette que j’affectionnais tant. Il me rappelait celles que l’on pouvait parfois entendre au Grand Temple. J’apercevais très vite un jeune homme… donc méfiance ! Ma salle avait la réputation de ne pas accueillir d’hommes et les visites de ces derniers s’étaient faites de plus en plus rares. Mais très vite je remarquais la présence d’une enfant aux vues des couleurs des vêtements. Intriguée je m’approchais et demandais au jeune homme en quoi je pouvais lui être utile. Le bout de chou qu’il tenait dans ses bras était indéniablement trop jeune pour être inscrite à mes cours.

Je souriais d’ailleurs à la petite avant de reporter mon attention sur l’inconnu qui se présentait et faisait de même avec sa… fille ? Il paraissait jeune pour être père non ?! Et il était là parce qu’il cherchait la marraine de la petite… J’étais perdue et je me concentrais sur le moindre de ses mots.
Bon… il me prenait pour un centre de recherche visiblement ! Cela aurait pu m’agacer si je n’avais pas été touchée par l’histoire. Aider une petite orpheline de mère à retrouver sa marraine, c’était une bonne action à laquelle je voulais participer. Et puis s’il avait au moins un nom je pourrais demander de l’aider à Christopher.

- Non, non, vous ne me déranger pas ! Je m’occupais justement comme je pouvais… avouais-je. Je marquais une pause et regardais la petite. Il est vrai que je n’ai pas l’habitude que l’on me demande ce genre de service mais je peux essayer de vous aider, repris-je en fixant à nouveau le jeune homme. Avez-vous le nom de cette marraine ? Votre… conjointe, comment s-appelait-elle ?

Il fallait bien commencer quelque part ! Et avec un peu de chance je pourrais l’aider… De plus, comme le disais Isa, une petite fille aura toujours besoin d’une présence féminine comme un garçon aura toujours besoin d’une présence masculine. Technique qu’elle utilisait pour me convaincre de ne pas élever mon enfant seul… du moins c’était mon avis au sujet de ces propos.

- Vous voulez peut-être boire quelque chose ? demandais-je tout naturellement.

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Je ne sais pas si c'était une bonne idée de venir ici, après tout il s'agissait d'une salle de sport, enfin plus précisément d'un dojo réservé aux femmes. Donc si Ana y avait sa place, mais elle était définitivement encore trop petite pour apprendre à se battre quoi que puisse en dire sa marraine quand je l'aurai retrouvée, moi je n'y avais pas ma place. Je me sentais un peu gêné de m'y aventurer. Toutefois quitte à commencer sérieusement mes recherches, il semblait aussi logique qu'intelligent de les commencer à un endroit où j'aurai une petite chance de trouver un indice. Je sais de Calliope qu'elle était une amazone, je sais que sa Reine, la femme que je cherche et marraine de ma fille, est une amazone et je sais que les amazones ont vécu sur une île protégée de la vue de tous. Celle qui avait soudainement fait son apparition au milieu de l'océan il y a quelques années. Notez bien que, très sincèrement, au moment où c'est arrivé j'avais d'autres combats quotidiens à trouver comme ceux de trouver de quoi survivre dans le camp de survivants en ayant de quoi boire, manger et se soigner, plutôt que de courir après des informations sur une île mystérieuse soudainement apparue au milieu de l'océan. Donc quand Calliope m'en avait parlé, et je garde le pressentiment étrange qu'elle savait qu'elle allait mourir, j'avais le sentiment qu'elle m'avait préparée à cette éventualité en me parlant de la marraine de notre fille. En m'expliquant ce qu'avait été sa vie, l'île, les entrainements, les combats et ce qui avait été fait par les humains qui avaient découvert leur existence.

« Oui, je me doute que ça doit être inhabituel comme demande. »

Il y avait même de bonnes chances pour que ça soit aussi très idiot comme façon de faire mais bon, j'avais pris cette décision, je m'étais lancé, j'étais là, autant aller au bout des choses. De toute façon je devais à Calliope mais aussi à ma petite Anastasie de retrouver sa marraine. Aucun enfant ne devrait grandir sans une figure paternelle et une figure maternelle. Cela dit je n'aurai pas aimé entrer dans ce débat avec une amazone si elles étaient aussi redoutables guerrières que ne l'était la mère de ma fille.

« Je veux bien de l'eau, s'il vous plait. »

Ici c'était une demande tellement anodine. Dans le camp où j'avais grandis, jamais je n'aurai osé demander cela de cette façon presque désinvolte, même si on me proposait quelque chose à boire. Ici il suffisait de tourner un mitigeur d'eau pour avoir de l'eau. Dans le pays où j'avais vécu des gens se battaient parfois pour une bouteille d'eau faute d'en avoir assez. Et je ne parle même pas du luxe suprême de pouvoir se doucher quotidiennement. Beaucoup de choses étaient différentes ici et là-bas mais j'avais au moins la certitude qu'ici ma fille serait mieux. Et si un jour quelque chose devait arriver, que je devais rentrer au pays pour une raison ou une autre, une contrainte ou une obligation alors, si j'avais retrouvé la marraine de ma fille, je lui demanderai de la cacher, de la garder et de la protéger. Elle l’élèverait dans les règles amazones je n'en doute pas, dans leurs préceptes guerriers, ça sera une éducation mille fois trop dangereuses à mon goût mais je suis beaucoup trop protecteur de toute façon.

« Ma conjointe se nommait Calliope et de la marraine de Ana je ne connais que le prénom : Kethryn et son travail : policière. »

C'était vraiment peu de choses. Je connaissais son prénom. Je savais finalement vraiment peu de choses mais je faisais avec. Si je commençais dans cet endroit c'est que j'espérais, quelque part, que la femme face à moi soit une amazone, qu'elle puisse m'indiquer où trouver la femme que je cherche, la Reine de ma fille.

« Je suis conscient que c'est bien peu de choses pour la retrouver mais … Je sais qu'elle est très sportive, c'est pour ça que je commence mes recherches dans les salles de sport puisqu'elle est sportive et qu'apparemment c'est une combattante aguerrie. J'imagine que dans cette ville, tous les policiers doivent l'être. »

Sujet: Re: La vérité... la légendaire vérité.

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