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 (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier
Andreï S. Rostov
Andreï S. Rostov
Messages : 133
Célébrité : Luke Mitchell
Alias : Маленькая крыса (Malen'kaya krysa) - petit rat
Métier officiel/officieux : consultant en affaires internationales/bras armé de Тощие крысы (Rats Maigres)

Dossier Central
Equipe: Тощие крысы (Rats Maigres)
Points de Baston: 6
Points de Marave: 0
MessageSujet: (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier   (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier EmptyMar 19 Fév - 23:35

Andreï Stanislav Rostov

Andreï Stanislav Rostov

« Difficile de trouver quoi que ce soit d'ordonné dans la mort. »




Date de Naissance 29 février 2020
Ville et Pays de Naissance Iakoutsk, Russie
Groupe Freakshow
Capacité et Malus Sens surdéveloppés / Rage primale
Statut d'Etat Civil célibataire
Métier officiel sous un faux nom, Consultant en Affaires Internationales d'une société écran ;
Orientation hétéro
Penchant Mauvais
Alias Маленькая крыса (Malen'kaya krysa) - petit rat
Métier officieux Tueur à gages, bras armé de Тощие крысы (Rats Maigres) organisation spécialisée dans le trafic d’êtres humains et de drogues qui tente de s’implanter à Europolis depuis cinq ans maintenant ;
Crimes déjà commis trafic d’êtres humains, trafic de drogue, violence et meurtre, enlèvement, vols ; tout une panoplie
Est-ce que vous êtes déjà recherché? pas encore
Avatar Luke Mitchell
Crédit marelle


Violent ♠️ Instable ♦️ Intuitif et impulsif ♣️ Peur de l’abandon ♥️ Loyal • Enfant en quête d’attention ♠️ Egoïste et égocentrique ♦️ Vénal ♣️ Malhonnête ♥️ Dépendant & Vulnérable • Inadapté ♠️ Gourmand ♦️ Susceptible ♣️ Polyglotte ♥️ Méfiant  •

29 février 2020

Naissance de Stanislav Bolkonsky, sixième enfant, enfant de trop, dans une famille trop pauvre de Iakoutsk ; ses deux parents travaillent à l’usine, n’ont pas le temps d’élever des mômes ; n’ont même pas de quoi tous les nourrir ;

mars 2025

Stanislav est abandonné dans un orphelinat ; il n’a comme souvenir de ses parents que des impressions, des odeurs et la douleur de l’abandon ; une douleur qu’il transforme en colère : ne jamais faire confiance à qui que ce soit parce que personne ne reste jamais ;

juin 2029

Première arrestation par la police locale pour vol et agression ; son jeune âge lui permet de s’en tirer sans trop de casse mais il a un casier qui est ouvert à son nom et surtout, il attire l’attention d’une organisation, Тощие крысы ;

octobre 2030

L’Europe est instable, plus instable que jamais, le monde s’effondre et certains voient là l’occasion de s’arroger tous les droits ; Тощие крысы en fait partie avec à sa tête Georg Tchekov. L’organisation, à mi-chemin entre des laboratoires illégaux et des marchands d’armes, achète des orphelins un peu partout dans les coins reculés, ceux qui ne sont maintenus que par des lambeaux de législation ; les enfants les plus bagarreurs, les plus violents, sans attache et que personne ne regrettera ; ils sont formés pour devenir des armes et des cobayes, l’esprit des mômes est facile à modeler et à plier à sa volonté après tout ; Stanislav est sélectionné, en même temps qu’une demi-douzaine d’autres pauvres gosses ; ailleurs, ce sont tout autant de filles qui sont adoptées ; il sort rapidement du lot ; trop violent et sans aucune moralité ; Toute trace de l’existence de Stanislav disparaissent ; Andreï Rostov est créé de toute pièce ;

octobre 2032

Après deux ans de tests médicaux et physiques sur les sept jeunes achetés par Тощие крысы, les expérimentations commencent, allant de la résistance aux températures extrêmes à l’injection de diverses substances ; en parallèle, ils subissent un entraînement militaire violent et exigeant ; dès le premier mois, un des orphelins ne se réveillent pas ; peu à peu, le contingent se restreint à peau de chagrin ; apparition des premiers signes d’optimisation, les sens décuplés d’Andreï explosent autour de lui, font de lui le petit prodige des trois survivants, le chouchou de Georg et l’objet de davantage de tests ;

juin 2035

Première rencontre entre Andreï et Anastasia ; deux survivants du programme de Тощие крысы. Des garçons, il est le seul avec des capacités, des filles, elle est la seule à être sortie du lot ; on les met en binôme pour qu’ils s’entraînent ensemble, pour qu’ils apprennent à travailler ensemble et on commence à leur donner des missions ; au début, pas grand-chose : des vols principalement, des passages à tabac, des extractions d’informations ; ça devient un jeu entre eux : celui qui vaincra l’autre, qui fera mieux que l’autre ; une seule règle, édictée par Georg : ne s’attacher à personne et surtout pas à l’autre ; ce sont des armes, pas des tourtereaux ; il attend d’eux une obéissance aveugle et c’est bien la seule chose qui tienne : Georg est leur principal repère, le centre de leur univers ; et leur démon personnel qui n’accepte ni l’échec, ni l’insolence ;

août 2038

L’Asie s’embrase, la Russie déploie ses troupes à la frontière sud asiatique du pays ; la tension monte et fait le jeu de Тощие крысы qui s’implante dans tous les réseaux illicites ; Andreï et Anya deviennent peu à peu des espions et tueurs à gage sans la moindre limite, conditionnés depuis trop d’années ; ce sont les pions et les atouts de Georg, et les seuls survivants de l’expérience de Тощие крысы. Expérience trop coûteuse en temps, en argent, en investissement pour qu’il la reproduise pour le moment ;

2040

le jeu commence à prendre une autre tournure ; des gosses sélectionnés par Тощие крысы, ce sont les seuls à être sortis du lot, à s’en être sortis tout court ; ils sont tout l’un pour l’autre, ne connaissent que l’autre et les quelques scientifiques de l’Organisation ; en cachette de Georg, au détour d’une mission en Europe pour superviser l’implantation d’un trafic humain, Andreï et Anya cèdent et deviennent amants mais se font la promesse de ne surtout pas s’attacher l’un à l’autre ; juste du sexe, juste la suite logique de leur vie, mais certainement pas la désobéissance directe à ce que Georg leur a ordonnés ;

2042

leurs missions se multiplient : là où il y a des conflits, il y a de l’instabilité ; là où il y a de l’instabilité, il y a du profit ; Тощие крысы étend son réseau dans toutes les zones de guerre, s’empare des ruines pour acheter les corps, vendre des drogues, tout ce qui gangrène les populations mais surtout fait du fric ; Andreï et Anya voyagent, se rapprochent, se complètent ; prennent de plus en plus de liberté, trop jeunes, trop incontrôlables, trop loin de Georg qui perd un peu de son emprise sur eux. Amants, meilleurs amis, ils détournent les fonds, se font confiance et se couvrent l’un l’autre, échappe au contrôle de Тощие крысы ;

2043

 Georg découvre leur relation, découvre le pot aux roses, comprend qu’il a merdé quelque part et surtout que tant qu’ils seront tous les deux soudés comme les doigts d’une main, il court un risque : celui de voir ses pantins et marionnettes se retourner contre lui. Sous prétexte de les envoyer en mission, il les convoque l’un après l’autre. Leur donne à chacun quatre hommes de mains et deux cibles, strictement confidentielles ; travail de longue durée, sous couverture, l’un comme l’autre partent de leur côté sans avoir pu se revoir ; la mission d’Andreï est simple : il a deux cibles et des données à transmettre. La première des cibles est un informateur, la seconde est un traître à Тощие крысы. Les informations qu’il doit sécuriser concerne les différents lieux d’implantation d’Тощие крысы dans toute l’Asie dévastée ;

04 février 2044

Ca fait un an que la traque a commencé, et Andreï vient enfin de mettre la main sur  la première de ses deux cibles. Il tient entre les mains les papiers que la traître lui a transmis, découvre les fichiers de compte de Тощие крысы, des fichiers qui pourraient détruire toute l’organisation, qui pourraient détruire Georg lui-même, qui pourrait révéler son existence, qui auraient pu le faire tuer. Et pire que ça, Andreï tient le nom du traître qu’il est supposé traquer. Anastasia elle-même. Anastasia qui a trahi tout ce en quoi ils croyaient ; Andreï entre dans une fureur noire, contacte Georg, lui dit tout, lui avoue presque tout ; Georg feint la déception, lui confesse que Andreï a toujours été son préféré, qu’il faut abattre le chien malade avant qu’il ne ruine tout. Et le met au défi de lui avoir désobéi : ne vous attachez pas l’un à l’autre, leur avait-il ordonné, et le lui rappelle-t-il ; tuer Anya ne devrait pas lui poser de problème, non ?

05 février 2044

Andreï prend l’avantage sur Anya. Sa rage prend le contrôle, trop blessé d’avoir été trahi par sa plus proche amie, trop vexé de ne rien avoir vu, trop désireux d’avoir l’approbation de Georg puisqu’après tout, Georg est le seul qui compte maintenant et il doit réparer les dégâts qu’a causé la trahison d’Anya dans la confiance que Georg pouvait leur porter à tous les deux. Ils se sont souvent battus l’un contre l’autre en entraînement, Andreï a toujours eu le dessus au corps-à-corps, Anya réfléchit plus, le bat toujours lorsqu’elle prend un peu de distance ; pas cette fois. Il la laisse pour morte, presque morte, après lui avoir dit qu’il l’aimait. Persuadé qu’elle a voulu le faire tomber ; Andreï est rancunier, violent, impulsif et surtout malheureux ;

28 octobre 2045

Anastasia hors de l’équation, Andreï veut plus que tout retrouver la confiance de Georg, s’investit corps et âme, confesse les détournements de fonds, reçoit l’absolution ; de toute manière, la paix a été signée dans le sang pendant qu’il était en mission, les terrains de jeu de Тощие крысы  ont changé, le regard de Georg se tourne vers Europolis. Andreï est envoyé là-bas, pour préparer le terrain, pour prendre de la distance aussi ;

2047

 Il a préparé le terrain, il a implanté un réseau, lentement et sûrement, difficilement. Andreï ne fonctionne plus aussi bien qu’avant, sans Anastasia ; il sait intimider, il sait charmer, il sait se faire respecter mais ce n’est pas la même chose, il manque quelque chose ; Andreï est bancal, de plus en plus instable ; et ce Vampyr qui sabote ce qu’il essaye de faire n’arrange pas les choses ; plus le temps passe, plus Andreï perd en stabilité et en contrôle, plus il recommence à devenir une épine dans le pied de Georg qui n’est même pas sur place ; Тощие крысы connaît une passe difficile et Andreï se sent coupable, blâme une Anastasia absente parce que morte. Se sent plus seul que jamais ; ressasse encore et encore la trahison d'Anya ;

2049

Andreï se croit sujet à des hallucinations après avoir cru voir Anya à Europolis ; au même moment, suite logique de la chute de Vampyr, Georg vient enfin s’installer en ville prendre le contrôle de ce qu’Andreï a construit ; reprendre le contrôle du dernier survivant de l’expérience de Тощие крысы, aussi ; Andreï n’ose pas lui parler d’Anastasia, persuadé qu’il perdrait la confiance de Georg, craignant aussi que la perte de quasiment tous les contacts de Тощие крысы en Russie et dans le reste du monde ne soit la conséquence d’une Anya en vie, capable de démonter toute l’organisation ; et donc la conséquence de son échec ; Тощие крысы va mal, le monde d'Andreï est en ruines ; déjà qu'il n'était pas très stable, c'est pire que jamais.


Derrière l'écran

Derrière l'écran

Salut ! Moi c'est Céline mais appelez moi Marelle. J'ai connu le forum via je ne sais plus, mais PRD me l’a rappelé à mon bon souvenir et je pense que ça m’a tout l’air d’être un chouette forum où s’implanter !.
Sur une échelle de présence de 1 à 7, je pense être présent(e) 4/7.


Dernière édition par Andreï S. Rostov le Jeu 21 Fév - 23:11, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier   (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier EmptyMar 19 Fév - 23:38

Andreï Stanislav Rostov

Andreï Stanislav Rostov

« L’humanité se compose de plus de morts que de vivants. »






Iakoutsk, octobre 2030


Je n’aime pas l’orphelinat. Je n’aime pas les gens qui viennent, qui partent ; les gosses qui viennent, qui partent eux aussi. Ce sont les plus gentils qui partent les premiers, ce sont ceux qui ne me ressemblent pas qui partent les premiers. A chaque fois c’est la même chose. Tous les mois, c’est la même chose. On nous force à porter une chemise et un pantalon qui gratte, on nous oblige à nous laver, à nous tenir correctement. A nous tenir bien, debout, au garde à vous dans la cour même quand il neige, même quand il fait froid. Tenez vous bien, pas de grimace, ne mords pas ton voisin, ne pousse pas dans la boue les plus petits. Même les punis sont obligés de sortir de l’isoloir pour se tenir droits, les mains plaquées contre les cuisses. Ils n’ont juste pas le droit au pull. Je n’ai jamais droit au pull. Et c’est à ce moment-là qu’ils viennent. On chante l’hymne russe, on fait des petites démonstrations de gymnastique, de chant, que des trucs de nuls, et y’en a qui vont dans la salle commune, celle qui est chauffée, avec les adultes pour discuter. Et parfois qu’il y en a même qui sont adoptés. Les plus gentils, les plus propres, les plus mignons. Jamais moi.

Je n’aime pas l’orphelinat, j’aime pas non plus les premier dimanche du mois. Et plus ça va, moins je les aime.

Je suis en chemise, il neige, il fait froid, très froid. J’ai la lèvre fendue, un oeil au beurre noir, j’ai volé du pain au village et j’ai fait tomber le boucher dans la Léna gelée parce qu’il essayait de m’arrêter. Bien fait pour lui, j’ai pu courir sur la glace sans la briser, lui, il était trop gros pour me suivre. A l’orphelinat, ils ont pas aimé. Je sors tout juste de l’isoloir. J’ai froid, j’ai faim, j’ai mal partout, et je dois me tenir droit pour les gens qui viennent et qui me choisiront pas, qui me choisiront jamais. Pas assez bien pour eux, teuh. J’ai envie de cracher comme j’ai vu les grands faire, mais on me pointe du doigt. Je ne comprends pas. Il faut qu’un des surveillants de l’orphelinat vienne me tirer par le bras pour que j’avance. Ils parlent vite, ils parlent le russe des gens éduqués, celui de Moscow, de là-bas. On s’en fiche. Ils veulent bien de moi. Ils discutent. Me demandent de courir. De sauter. De montrer mes dents. On m’emmène dans la salle commune avec un autre, Boris, les autres rentrent dans les dortoirs. « Je m’appelle Georg. » Je le regarde sans répondre. « Est-ce que tu veux venir avec moi. » Je le regarde sans répondre, j’ai juste les sourcils froncés. Les gens ne donnent jamais sans attendre à recevoir un truc. Je sais ce que les gens veulent faire aux petits garçons. « Est-ce que tu veux partir d’ici. » Je le regarde. Je regarde Boris, qui enfile déjà un manteau. Il a accepté. Si Boris a accepté, alors je ne peux pas être plus trouillard que lui. « Oui. »

Omsk, octobre 2033


« Andreï, stop ! » Il en est hors de question. Je n’arrête pas de frapper Vladimir, je refuse d’arrêter. Vladimir a trois ans de plus que moi, il est plus fort, plus lourd, peut-être plus méchant encore. Si je m’arrête maintenant, il n’hésitera pas à se venger, et même pire encore. On est tous pareils. On n’est pas une famille, on n’est pas un groupe soudé, on est rien d’autres qu’un amas de freak incontrôlables. On nous apprend à nous battre, on nous apprend à tuer, à trahir, à mentir, à séduire, on nous apprend à survivre quand ils ne nous obligent pas à supporter un froid polaire, quand ils ne nous laissent pas complètement nus dans la neige, avant de nous balancer dans une fournaise, quand ils ne nous injectent pas des substances bizarres ; On est tous pareils : des tarés égoïstes : Piotr peut toujours s’amuser à me demander d’arrêter, il n’interviendra pas. Lui et Oleg me regardent frapper Vladimir, alors même qu’il a arrêté de bouger depuis longtemps mais n’interviennent pas. Parce qu’ils n’en voient pas l’intérêt, parce qu’on ne leur a pas appris à calmer les conflits, juste à les envenimer : on n’est pas une famille, on est les marionnettes de Georg. J’ai les poings ensanglantés. Son sang, le mien aussi. Il a volé ma couverture, j’ai voulu la récupérer. Ca a dégénéré. « Tu devrais arrêter. » Piotr essaye encore ? Je relève les yeux, je suis presque calmé, je peux m’intéresser à ce qu’il dit. Je me relève d'un bond.

Ils se sont tous écartés pour le laisser passer. Georg. Il n'est pas grand, il n'est pas imposant, il n'est même pas effrayant au premier regard, au regard d'un adulte. Mais je me redresse pour me mettre au garde-à-vous, les autres font de même. Parce que cet homme en blouse blanche est tout ce qu'on a. C'est notre univers. Notre unique repère. Le seul qui nous rassemble, qui nous pousserait à nous allier les uns aux autres pour le tuer, si on n’était pas trop occupé à nous battre pour avoir ses faveurs. « Oleg, va réveiller Vladimir et amène-le à l'infirmerie. » Il n'a pas besoin de hausser le ton. Oleg obéit immédiatement. Je m’écarte de Vladimir. La colère retombe aussi brutalement qu’elle est venue, j’ai les muscles qui tremblent, j’ai l’impression de sortir la tête de l’eau, de me réveiller. « Que s’est-il passé ici ? » Je fixe Georg. J’ai à nouveau que treize ans. « Andreï a encore pété les plombs, monsieur. » Piotr répond pour moi. Mon coeur accélère brutalement, quand le regard de Georg se pose sur moi. Encore. Les yeux de Piotr ricanent ce qu’on sait tous les deux : ce encore ne peut pas jouer en ma faveur. Nous avons été sept adoptés, nous ne sommes plus que quatre cobayes. Les pires, les plus violents, les plus résistants, les plus teigneux. « Ca fait cinq fois cette semaine. » J’ai le coeur qui s’emballe un peu plus, mais des excuses qui meurent dans la gorge : Georg déteste les excuses. Je serre le poing, les phalanges se craquèlent autour du sang qui commence déjà à sécher. Il me dévisage longuement, la fatigue commence à prendre le dessus. Finalement, il lâche « Viens avec moi. » Je le suis en un mot.

On ne forme pas une famille, on n’est même pas amis, on refuse de s’attacher les uns aux autres. Mais dans certaines circonstances, on se soutient, on s’encourage. Les yeux de Piotr ont cessé de ricaner, il me donne une tape dans le dos pour me donner un peu de force. Devoir suivre Georg n’est jamais bon signe. Surtout à deux heures du matin.

------

Je ne devrais plus en avoir peur. Je ne devrais plus avoir peur de tout ça, au bout de trois ans, et pourtant. Quand il me dit de m’installer sur le siège, de commencer à me préparer, de laisser mes veines saillantes pour une prise de sang et une injection, je commence à trembler. Je ne devrais plus avoir peur, ça fait trois ans que c’est notre routine. Mais ça ne fait qu’un an que la douleur est arrivée, de plus en plus marquée. Les sons sont devenus des hurlements, les lumières des rayons de soleil, les températures des extrêmes, les surfaces du papier de verre qu’on rape contre ma peau à chaque mouvement. Et à chaque injection ça empire. Je tremble. « Andreï, ne m’oblige pas à me répéter. » Je m'assois, obéissant. Parce que je n’ai pas le choix, parce qu’il a une voix douce et que je sais qu’il ne supporte pas qu’on l’oblige à se répéter, ni même qu’on le déçoive. J’ai un mouvement de recul quand il attache mes poignets, quand il pose sur mon torse et ma tête différents électrodes avant de prendre ma tension. « Pourquoi as-tu frappé Vladimir cette fois-ci ? » Sa question détourne mon attention de ma terreur grandissante. « Il m’a pris ma couverture. J’étais en colère. » Georg ne réagit pas, continue d’installer toutes les machines. Normalement, c’est la routine du matin, ça, pas celle du soir. Il est plus de deux heures du matin, il n’y a pas les assistants habituels. Il y a quelque chose qui ne va pas. « Et c’était une raison pour le tuer ? » J’ai les yeux paniqués. Pas par crainte d’avoir tué Vladimir, non, la mort est une réalité concrète, mais familière, inéluctable. Mais par crainte que la question de Georg cache un reproche ou une déception. « Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, il m'a énervé et j'ai vu rouge. C'est grave ? » Il s’immobilise, l’électrocardiogramme s’affole en même temps que moi.

« Ça s'est amplifié, n'est-ce pas ? » « Oui ». Je ne lui mens pas. Pourquoi lui mentirai-je ? Mon sang coule, va remplir des tubes, comme à chaque fois. Ça s'est amplifié. Au point qu'un rien m'irrite. Le moindre bruit, la moindre odeur. Le goutte à goutte du sang m’obsède et me rend fou. « Fascinant. Un simple déclencheur suffit. » Je fronce les sourcils mais ma panique recule. Il retire la seringue de mon bras. L'échange contre une autre. Il m'a prélevé du sang, maintenant il va m’injecter autre chose. Je veux reculer, le siège et les liens à mes poignets m'en empêchent. « Je suis puni ? »

Il a un grand sourire qui se veut peut être rassurant mais qui me fait pire que peur. « Non, bien au contraire, tu es mon préféré. Et mon petit prodige. »

Omsk, mai 2035


J'attends dans le dortoir. Je suis épuisé de tout entendre, de tout voir, de tout sentir. Ça fait deux mois que ça n’empire plus. Ca fait deux mois aussi que Piotr est mort. Ca fait deux mois qu’on n’est plus que deux, et qu’on se bat dès qu’on peut. Je ne supporte pas Oleg, je ne supporte pas l’idée d’avoir un concurrent, je ne supporte plus grand chose et si j’étais déjà violent et impulsif avant, ça ne s’est pas arrangé. Ça s'est amplifié. Tout ce que Georg a à faire, c'est presser le bouton.

Je me lève de mon lit, fais un tour de la chambre. Six lits. Boris était l'un de mes repères, il n'a même pas atteint la phase deux. Première injection, il ne s'est pas réveillé. Je fixe les marques que Nikolaï s'amusait à faire dans le mur pour compter les jours. Lui, c'est l’hypothermie qu'il n'a pas supportée. Puis à côté, c’était le lit de Sevastian. C’est Vladimir qui l’a tué : Sev’ avait reçu de Georg la mission de blesser Vladimir dans son sommeil, il a échoué. C'est là qu'on s'est rendu compte que personne ne serait jamais là pour nous sauver la mise. Pas même Georg. Certainement pas lui. Ne compter que sur nous même. Ne faire confiance à personne. Les autres ne sont pas nos amis, ne sont pas nos alliés. Notre loyauté ne va qu’à une seule personne.

Je tourne en rond dans le dortoir. Ne faire confiance qu’à une personne, ne dépendre que d’une personne : ça fait malgré tout cinq ans que je vis sans interruption avec Oleg, avec les autres quand ils étaient encore là. Cinq ans que je n’ai jamais été réellement seul. Je n’aime pas être seul. Ca fait deux heures que je suis enfermé dans le dortoir, que j’ai fini ma séance avec Georg, deux heures que j’ai cette sensation de brasier dans mes veines depuis la dernière injection. Deux heures et…

Des bruits de pas. Mon ouïe trop sensible prend les devants, j’attrape la seule arme à laquelle on a le droit dans le dortoir : celle qu’on a volée. Pour ma part, c’est un couteau, de ceux équilibrés qu’on a dans la réserve, qui se glisse facilement dans une manche. Les pas s’accélèrent, je reconnais le rythme, le parfum, la respiration. Je reconnais une tension supplémentaire, aussi. Mes yeux se plissent. Je n’aime pas ça. La porte s’ouvre sur Georg, je me redresse par réflexe. Chien obéissant. Il ne me lance pas un regard. Oleg le suit. « Faites vos sacs, dans cinq minutes vous êtes devant l’immeuble. » Il fait volte-face, n’attend aucune question, aucune protestation, juste qu’on s’exécute. Oleg est livide.

-------

Devant le bâtiment, pierre grise, immeuble délabré dans lequel j’ai passé cinq ans de ma vie, Georg nous attend. A côté de lui, deux filles sortent d’un véhicule. Même âge qu’Oleg et moi. Je plisse les yeux. Elles ont toutes les deux un sac du même type que les nôtres. Petit, pratique. Faire ses bagages, c’est anticiper, j’ai volé ce que je pouvais dans la réserve, Oleg a fait pareil, on a collaboré pour aller plus vite. En quelques mots, les règles sont simples, Georg nous donne une adresse, on doit la rejoindre. « Pourquoi ? » Le simple fait que j’ose poser une question semble surprendre Georg, son regard noir me donne envie de me recroqueviller et de m’excuser. Sauf qu’on ne s’excuse pas. « Andreï, je te rappelle que ta vie ne vaut pas trois roubles. Je suis celui décide de ta valeur, tu es celui qui obéit. » Oleg semble prêt à poser une autre question, Georg le met au défi de le faire. On se tait. Obéissants. « Vous n’avez plus aucune existence légale. Vous n’existez pas, vous n’avez donc aucun intérêt à vous faire repérer. Je vous attends à Moscou dans trois jours. » Une des filles demande si on va avoir du fric pour le trajet. Georg l’ignore, j’ai un sourire mesquin. Quelle conne, comme si on avait besoin de ça. « Ne me décevez pas. »

C’est la dernière chose qu’il nous dit avant de nous tourner le dos et rentrer dans la voiture, cracher trois mots au chauffeur. Et disparaître. Oleg et moi, on se regarde. Il ne nous l’a pas dit, mais on n’est pas dupe : c’est une nouvelle compétition. On se met tous les deux à courir en direction du centre-ville d’Omsk, que l’on connaît par coeur. Instinct de survie, rien à foutre des deux autres compétitrice. Oleg sort de sa poche un crayon, commence à raturer l’adresse, j’en profite pour lui foutre un croche-patte et le sonner. Un adversaire de moins, un peu d’avance de prise. J’en sais rien de ce que j’ai à perdre, mais je sais ce que je peux gagner : l’approbation de Georg. Et c’est tout ce qui compte.

-------

« Anastasia, Andreï, vous allez travailler ensemble désormais. Faites connaissance, même règle qu’avant : vous n’êtes pas amis, vous n’êtes pas alliés, vous ne vous attachez pas l’un à l’autre, vous cohabitez juste. » J’hoche la tête, la mâchoire serrée. Je n’aime pas l’idée de devoir m’entraîner avec une fille. Surtout avec elle. Elle est arrivée un jour avant moi à Moscow, elle m’a ridiculisé, elle m’a humilié. Oleg, lui, n’est pas arrivé. Ca fait deux semaines maintenant. L’autre fille non plus, Georg n’en a pas parlé. Il sort de la pièce sans m’accorder un regard. Je jette mon sac sur le premier lit qui vient. « Je te préviens, je t’aime pas. » Histoire que les choses soient claires dès le début.


Astana, Kazakhstan, décembre 2042


C’est amusant de voir que pour faire un noeud coulant ou menotter quelqu’un avec un fil de nylon, je réponds présent, mais lorsqu’il s’agit de faire un noeud de cravate, il n’y a plus personne. Je peste devant le miroir de la salle de bain. Ce n’est pas l’hôtel le plus chicos qu’on a pu faire, mais comparé aux autres du coin, c’est clairement du haut de gamme. Comme nos fringues, comme nos identités. Représentant français d’une des sociétés écrans qui couvrent les activités de Тощие крысы, et qui permettent de blanchir l’argent sans être inquiétés. Ca a de la gueule sur le papier, mais tout ce que je souhaite, c’est que je n’aie pas à l’ouvrir, ma gueule, pendant la soirée. Tout ce que je dois faire, c’est laisser Anya parler, et si ça ne fonctionne pas, c’est moi qui irai poser les questions. Ou kidnapper un môme ou une femme pour faire pression. Faire du repérage, laisser traîner mes oreilles et mes yeux, trouver les points faibles. Et ça commence par un noeud coulant, un bal organisé par un débile quelconque ; le monde est en guerre, et il y a encore des millionnaires capables d’organiser des bals. Et d’imposer des cravates. Je peste encore, rends les armes. « Anya, ramène ton cul, j’ai besoin d’aide » Je sens son parfum, son odeur, j’entends sa respiration dans la pièce d’à côté. Une chambre pour deux, ça fait des économies ; Georg n’est pas dupe, il sait qu’on est amant ; ça m’angoisse juste qu’il découvre un jour que j’ai baissé ma garde.

Je ne l’aimais pas, à la base. Trop parfaite, trop souvent meilleure que moi. Plus intelligente, plus réactive, plus souple, plus subtile, plus confiante, plus élégante, plus charmeuse que moi. Je ne l’aimais pas. Sauf qu’elle m’a appris à me tenir en société pour être n’importe qui, je lui ai appris à récupérer des informations de n’importe qui, et… Putain, qu’est-ce qu’elle fout ? Je m’arrache au miroir pour revenir dans la chambre où elle se prépare elle aussi. J’ai la gorge sèche. Et une vue plongeante sur le dos nu de sa robe, qui plonge, justement, bas, très bas, qui dévoile ses omoplates, ses tatouages, qui caresse ses épaules et laisse mon regard caresser sa colonne vertébrale. « Oh... » Faut pas chercher chez moi l’élégance et l’éloquence. Je suis la force brute, l’homme de main parfait, pas le diplomate ou le poète. « Georg s’est pas foutu de ta gueule. » Ni de la mienne. Elle se retourne, j’ignore son regard noir pour me concentrer sur… tout le reste. Tenter de me concentrer. « Je… » Et merde. Le poisson qu’elle doit ferrer ce soir n’a aucune chance. Et moi non plus. Ne pas s’attacher, juste des alliés, pas des amis, juste cohabiter, pas vivre ensemble. Les ordres de Georg, et il est intraitable là-dessus, me reviennent en mémoire. Le problème, c’est que Georg est à Paris. A des kilomètres de là. C’est que ça fait des mois qu’on ne l’a pas vu. Et que petit à petit, il ne devient plus si impressionnant que ça. Un écart de plus ou de moins.

On est supposé être à Astana pour négocier un contrat et un nouveau client, pour implanter les racines pourries de Тощие крысы dans le coin ; et comme à chaque fois depuis quelques mois, on va en profiter pour court-circuiter tout ça. Demander plus, casser quelques mâchoires en plus, et se remplir les poches. Mes doigts glissent dans ma poche, y trouvent un collier hors de prix, volé en magasin quelques jours plus tôt. Elle me bat dans la plupart des domaines, mais pour voler, l’orphelin de Iakoutsk reste le meilleur. Le long de la chaîne glisse la constellation de la grande ourse, dans le doux chuintement de l’argent. Je le lui tends dans un sourire nerveux. Avec le coeur qui s’emballe à mes oreilles et les doigts tremblants. J’aime pas les gens, je ne pense qu’à moi, je ne fais confiance à personne et je n’ai aucune moralité. Mais Anastasia s’est imposée pour m’arracher à la solitude qui m’angoisse, mine de rien. « Tiens. Ca ira bien avec la robe. » Je me sens ridicule. Mais si on continue comme ça, dans quelques mois, une quinzaine tout au plus, on aura de quoi disparaître même aux yeux de Georg. Et là, on pourra peut-être envisager d’être plus que des alliés.

Bordel, que je pense des conneries, parfois. Des rêves à la con.

??, 04 février 2044


« Il y a un traître dans l’organisation, Andreï. J’ai besoin que tu le trouves, j’ai besoin que tu le traques, j’ai besoin que tu l’abattes. » J’ai besoin de. Georg m’avait convoqué dans son bureau pour me dire ça, officiellement. Treize ans que ma vie ne tourne qu’autour de lui, qu’autour de ce qu’il veut, exige, réclame ; treize ans et jamais encore il n’avait eu besoin de moi. La fierté m’avait aveuglé, j’avais acquiescé, dans un sourire grave, et le regard de l’enfant comblé. J’ai besoin de toi. Bien sûr que j’allais le trouver, ce traître, et lui faire payer. Bien sûr. Ca mettait en pause tous nos plans d’évasion, à Anya et moi, ça mettait en pause notre petit trafic parallèle, ça mettait tout en pause, mais pour quelle récompense ? J’étais parti sans dire au revoir à Anastasia, sans l’embrasser, sans penser un seul instant à elle. J’ai besoin de toi.

Ca faisait un an, plus d’un an maintenant.
Quel con.

Je regarde la photo qu’a prise un des hommes que Georg m’a confié. Elle est floue, mais elle ne laisse aucune place au doute. « La salope. » J’ai du mal à le croire, j’ai du mal à y croire. Il m’avait prévenu, pourtant. Ne jamais s’attacher, ne jamais faire confiance. Je le savais depuis toujours, pourtant, mais non. Tout le monde finit toujours par partir, par trahir, par tourner le dos. Même Anastasia. Mon poing se serre. Je me sens glisser vers la perte de contrôle qui me fera perdre toute lucidité. J’ai la respiration qui s’affole, et même des larmes qui montent aux yeux. J’ai du mal à respirer. « Je veux une photo plus nette, je veux le lieu et l’heure de leur prochaine entrevue. » Je veux pouvoir la tuer de mes mains. Mais en attendant, le mec me laisse complètement seul dans notre planque misérable, et faute de pouvoir me tourner vers elle, je me tourne vers le centre de ma vie. Mon téléphone n’a qu’une poignée de numéros entrés dans le répertoire, je sélectionne le plus important. « Georg, je l’ai trouvé. Le traître » « Merci. Qui ? » Je prends mon inspiration. « Anastasia. » Le silence, mon coeur s’affole, j’entends le sien qui reste pourtant calme. Intraitable. « Je suis désolé. » Au moment où je prononce les mots interdits, et pour de mauvaises raisons, je me rends compte de mon erreur mais il est trop tard. Je panique, tétanisé. Le silence et la respiration de Georg me répondent encore pendant une éternité qui me met au supplice. « Tu sais ce que tu dois faire. » Cette fois, c’est moi qui me tais. « Andreï. » Ne m’oblige pas à me répéter. Ce que je dois faire. « Est-ce que tu m’es loyal ? » Aucune hésitation. « Oui. » Je balance entre la haine, la crainte et l’admiration pour lui. L’admiration et la crainte depuis toujours, la haine depuis que ses ordres sont devenus des chaînes et des freins. Mais ça ne change rien à ma loyauté. Et à la colère qui enfle. Est-ce que je suis prêt à faire ce qu’il attend de moi ? Elle l’a trahi. Mais nous nous apprêtions tous les deux à lui tourner le dos. « Andreï, dans les données qui ont été volées, il y a  toutes les données sur Тощие крысы. Il y a mon nom. Ton nom. Ma photo. Ta photo. » J’ai le souffle qui se coupe. Et la colère revient, encore plus forte. « Ce sera fait. »

Je la hais. Et je me hais d’avoir aussi mal, aussi. Et la haine, le dégoût, la déception et le gosse qui hurle face à la confiance brisé, ça, elle ne connaît pas, Anya. Elle m’a toujours vu voir rouge face aux autres. Jamais face à elle. Et bien elle va découvrir ce que ça fait, quand on se fout de la gueule d’Andreï. On sait tous les deux que la plus intelligente, c’est elle. Mais je ne suis pas con pour autant.

Et pas à un seul instant je n’envisage qu’elle puisse être innocente.

??, 05 février 2044


« Patronne, on l’a trouvé. » Celui qui m’a attrapé me jette au sol, mes mains liées et le coup que je me suis pris au côté m’empêchent de me relever immédiatement. Je me suis laisser prendre. Anastasia me connaît, me connaît très bien, trop bien. C’est peut-être, c’est même sûrement pour ça qu’elle était aussi insaisissable ces derniers mois. A savoir qui la traquait, quand moi, j’ignorais tout de ma cible. Elle me connaît, mais du coup, elle me sous-estime. Parce qu’elle comme moi, on sait que je suis prévisible, surtout lorsque je pète les plombs, que je ne réfléchis pas, que je ne prends pas le recul nécessaire. Je me suis pointé comme une fleur au lieu de son rendez-vous avec son informateur, je suis tombé dans le piège, je me suis laissé attraper. Lèvre fendue, arcade sourcilière explosée, je sens un hématome sur ma joue et mon oeil se cercler de noir. Mais j’ai connu pire. Quoiqu’il m’arrive, j’aurai toujours connu pire comme douleur, merci Georg. Le mec me jette au sol, je m’effondre en grognant. « Qu’est-ce qu’on en fait ? » Je me redresse, à genoux.

Aucun orgueil. Ce n’est pas de l’humilité, c’est juste que je sais ce que je veux faire, où je vais, comment faire. Anya m’a toujours surclassé dans tous les domaines. Sauf celui du corps-à-corps, sauf celui qui implique la survie pure, la violence, le vol. Si j’ai une seule chance de l’avoir à ma portée, je la saisirai, je m’en fais la promesse. Mes hommes se chargent de tuer l’informateur, de récupérer les données, avant qu’elles ne se dispersent. Moi, je suis l'appât, la distraction. Et j’ai les yeux rivés dans ceux d’Anya quand elle s’approche de moi. Ca fait plus d’un an qu’on ne s’est pas vu, mais son parfum est toujours ancré dans ma mémoire, le doux sifflement de sa respiration, sa démarche, sa silhouette, je pourrai redessiner chaque partie de son corps à l’aveugle. Même après un an. Et elle m’a trahi. Elle m’a laissé tomber. J’ai vérifié, Georg n’a pas menti. Il n’a jamais menti, en même temps. Elle allait réellement donner des documents permettant de me retrouver. De démanteler tout le réseau, tout notre univers. « Je sais tout ce que tu as fait, Anya... » Ma voix se brise. Elle n’a pas le monopole de l’hypocrisie et du mensonge. Elle me connaît trop bien, moi, je pensais la connaître. « Pourquoi tu ne m’as rien dit, à deux, on aurait pu le faire tomber. » Feindre la déception, la déception de ne pas avoir été mis dans la confidence. Tout en parlant, je laisse mes sens m’informer de tout ce que je ne vois pas. La respiration des hommes de main qu’il lui reste, leur localisation, même les armes qu’ils portent. Je sens l’odeur du flingue usé, du neuf. Tout en parlant, je cartographie la pièce. « Je pensais qu’on se soutenait. Qu’on était des alliés. » Voire plus. Dans un grognement, je me relève. Mes poignets jouent discrètement avec les liens, que j’ai desserrés tout du long. Mon pouce se déboite dans une crispation des épaules. Juste une respiration. « Je t’aimais, Anya... » Moi aussi, je sais mentir comme je respire. Ou utiliser la vérité au bon moment. Ses pupilles sont surprises, j’ai un demi-sourire, je me dégage de mes liens et je la frappe au plexus. Le mouvement dévoile une chaîne, autour de son cou.

Le collier que je lui ai offert.
J’oublie mon plan, j’oublie ma planification, j’oublie tout.
Je cède à la facilité de la colère.

Et je vois rouge.

Dans des moments comme ça, je ne contrôle plus rien. Quand le voile rouge retombe, quand je suis capable de reprendre le contrôle, tous les hommes sont morts, j’ai un flingue entre les mains, donc je me sers pour frapper Anya, encore et encore. Je me fige. Je suis assis sur elle, je l’ai immobilisée pour totalement la contrôler, elle n’a rien pu faire, pas quand je suis dans cet état-là. Son visage est tuméfié. Et moi, j’ai du sang plein les mains. Le sien. Le mien. Je n’en sais plus rien. J’ai la respiration qui s’affole. La colère qui retombe. Et, quelque part, une certitude.

Au moins, si je l’ai perdue, je n’aurai pas perdu Georg.
Le problème, c’est que pour la première fois de ma vie, cette certitude ne me suffit pas.

Anya ne respire plus, je ne sens plus rien sous mes doigts. Un infime filet d’air, un trop faible battement de coeur que je n’arrive pas à ignorer, mais qui ne promet rien, qui n’est que le prémice d’une déception. A chaque battement, je m’attends à ce que ce soit le dernier. Je me relève, les jambes tremblantes. Fouille ses poches, trouve son téléphone. Le numéro de Georg s’inscrit petit à petit sur l’écran. « C’est fait. » Le silence. « Envoie moi une photo, puis occupe toi du corps. » J’acquiesce. Son visage est presque méconnaissable, mais ses tatouages, eux, ne laissent aucun doute. Georg accuse réception. Bien. » C’est son seul commentaire. Et il ne me suffit pas le moins du monde.

« Je t’aime, Anya, mais t’aurais jamais dû faire ça. »


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Dernière édition par Andreï S. Rostov le Mer 20 Fév - 20:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier   (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier EmptyMar 19 Fév - 23:59

Bienvenue à toi =)
Penchant mauvais, super !
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MessageSujet: Re: (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier   (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier EmptyMer 20 Fév - 5:22

Bienvenue à toi !
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MessageSujet: Re: (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier   (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier EmptyMer 20 Fév - 7:54

Bienvenue à toi ! (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier 1228244124
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MessageSujet: Re: (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier   (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier EmptyMer 20 Fév - 8:42

Bienvenue petit monstre What a Face Ton personnage a l'air totalement charmant Ricane Bon courage pour la suite (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier 805311031
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MessageSujet: Re: (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier   (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier EmptyMer 20 Fév - 9:00

Bienvenue sur le forum ! La fiche m'a l'air déà bien avancée Smile
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MessageSujet: Re: (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier   (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier EmptyMer 20 Fév - 14:05

merci vous tous !! (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier 1483055286 en effet ma fiche est même quasi finie, je préfère toujours m'inscrire avec quasi tout prêt (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier 771325839 (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier 212900828 dernière relecture ce soir (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier 2934777710

J'espère que mon Dreï (et son Anya qui ne devrait pas tarder à arriver) vous plaira (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier 3770645020
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MessageSujet: Re: (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier   (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier EmptyMer 20 Fév - 15:31

Bienvenue parmi nous !
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MessageSujet: Re: (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier   (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier EmptyMer 20 Fév - 20:45

Merci Lara ! (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier 1483055286

Et du coup, tadaam, c'est fini (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier 212900828 (enfin, j'espère (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier 4240824841 )
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MessageSujet: Re: (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier   (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier EmptyJeu 21 Fév - 9:59

Hey !


Pour moi ta fiche est très bonne, tu n'es pas du tout impliqué malgré tes activités et ton origine dans les conflits mais ce n'est pas au coeur du personnage, et effectivement, dans toute guerre il y a toujours les "rats" qui en profitent en souterrain Smile. Rien à redire sur le fond comme sur la forme, c'est perf!

Pour les pouvoirs, par rapport au système de jeu tu voyais comment leur impact sur ton jeu?
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MessageSujet: Re: (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier   (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier EmptyJeu 21 Fév - 22:53

Ooooh, ça me fait vraiment plaisir tout en me rassurant, ce que tu me dis (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier 771325839 (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier 771325839

Côté pouvoir, je t'avoue que j'avais plus réfléchi côté malus que côté pouvoir hmm je me dis que dans un sens, ses sens sur-développés sont toujours là, donc ils "fonctionnent" toujours, en revanche, la conséquence directe c'est qu'il va être plus facile de l'étourdir avec un son fort et brutal, ou une lumière extrêmement vive hmm après d'un point de vue jeu, je t'avoue que j'ai aucune idée de comment le retranscrire Sad Peut-être côté dés actions / esquive ?

Côté malus, c'est plus simple hmm je l'aurai vu genre (je me base sur un D6 pour illustrer) : s'il a tous ses points de baston, il passe en mode *rage* quand il fait un 6, s'il a un point de baston en moins, il faut qu'il fasse un 5 ou 6 etc hmm et quand il passe en mode rage, il ne peut plus faire d'action, parce qu'il ne fait que taper hmm Ca te semble jouable ?

(j'ai édité mon premier post, j'avais fait une erreur dans la chrono : première rencontre anya-dreï en 2035, pas en 2038)
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MessageSujet: Re: (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier   (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier EmptyVen 22 Fév - 8:57

Alors le seul bug c'est que notre système de jeu ne se fait pas avec des D6 ah ah, ce sont des dés "d'action" qui te donnent directement un résultat Smile

Pour les sens développés on peut taper dans un autre type de bonus : je te propose quand tu réalises une action autre que combat, de jeter deux dés action et de garder le meilleur résultat Smile

Du coup ce que je peux te proposer, c'est que si tu prends des gnons, tu jettes un dé action pour voir si tu "résistes" à la rage. Si ça échoue, tu es forcé d'aller cogner! Si tu réussis, t'as le choix de garder la tête froide et de choisir ton action Smile
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MessageSujet: Re: (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier   (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier EmptyVen 22 Fév - 23:00

Ah ! Je me disais bien que je ne pouvais pas avoir tout juste Ricane écoute je te fais confiance, ça me semble super tout ce que tu proposes ! Il faut que je le note quelque part dans ma fiche ou dans mon profil ?
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MessageSujet: Re: (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier   (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier EmptyVen 22 Fév - 23:20

Je le rajoute dans ton profil Smile
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MessageSujet: Re: (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier   (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier EmptyVen 22 Fév - 23:30

Félicitations!
Félicitations!
Tu es validé(e)
!


Pfiou, tu l'as finie, ta fiche, et c'était top!

Maintenant, tu peux te lancer dans le jeu. Pour le faire dans de bonnes conditions, nous te recommandons de suivre ces quelques liens:
♥️ Si tu commences le jeu en étant recherché, tu peux personnaliser ton avis de recherche !
♣️ Tu peux personnaliser ton profil avec un rang .
♠️ Si tu as déjà contacté des membres ou vu avec ceux-ci avant ta validation pour rejoindre un groupe , tu peux poster dans ce sujet pour nous le signaler.
♦️ Si tu veux proposer des pré-liens et scénarios liés à ton personnage, tu peux le faire dans ce sujet.
♥️ N'oublie pas aussi de faire un tour du côté des animations du forum , notamment la mission votes!

Pour vous intégrer pour de bon au forum, rien de plus facile! Vous avez plusieurs canaux à utiliser pour cela:
♣️ Les demandes de liens vous permettront de vite trouver des potes et des ennemis!
♠️ Les demandes de rp sont là pour vous permettre de trouver des partenaires de jeu et vous lancer dans quelques sujets pas piqués des hannetons !
♦️ Les téléphones et réseaux sociaux vous permettent de garder le contact, en jeu mais en dehors de rp, avec vos différents liens !
♥️ Enfin, si vous souhaitez développer des pans de votre histoire que vous n'avez pu intégrer à votre fiche ou développer en jeu, vous pouvez le faire dans votre futur journal intime.

♣️ Enfin, si tu as des questions, tu peux nous faire un mp ou bien nous contacter dans la section appropriée , on se fera un plaisir de te répondre!



Bon jeu, amigo !
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MessageSujet: Re: (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier   (andreï) ▬ ri(rat) bien qui ri(rat) le dernier EmptyVen 22 Fév - 23:34

+ en combat vu ton endoctrinement/entrainement tu lanceras les dés A&P + !
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