Naissance de Andrew dans la grande cité d'Atlantide, sous le nom de Kaléëm.  

Première expédition de Kal en solitaire qui fugue de la cité atlante et parcourt de nombreux miles marins, sans l'accord de ses parents. Il gardera de cette journée certains de ses plus beaux souvenirs d'enfance et ce malgré la punition qui lui a été réservée. Cet épisode est le prélude de l'adolescence désobéissante et revêche de Kaléëm qui entrainera la disparition de sa soeur.

Une année marquée par les disputes familiales, Andrew reprochant à ses parents de ne pas être assez présents pour lui mais surtout pour sa soeur qui est alors seulement âgée de 5 ans. Les échanges n'aboutiront à rien.

Pas d'amélioration dans le comportement de ses parents, Kaléëm craque et décide de faire changer les choses. Il fugue la veille de leur nouveau départ et profite de ce temps libre pour explorer et participer aux jeux des atlantes de son âge, certain que ses géniteurs se montreront raisonnables. A son retour la maison est vide et il entre dans une rage folle en constatant que l'immaturité et l'appât du gain de ses géniteurs les ont encouragés à emmener leur propre fille de 6 ans chasser des trésors, l'exposant à des dangers réels.

Une semaine entière s'écoule sans que ses parents ou sa soeur ne se manifestent et rongé par l'inquiétude, perdu et incapable de se raisonner, Kaléëm alerte son peuple qui retrouvera plus tard les corps sans vie de ses deux parents. Sa soeur est portée disparue.  

Année qui marque la longue descente aux enfers de Kal, rongé par la culpabilité et la naissance de sa haine pour l'espèce humaine.

Début des recherches terrestres de Meyira. Ces premières expéditions marquent également la naissance de sa violence et de son indifférence pour les humains.

Meurtre d'Andrew Smith dont il usurpera l'identité après avoir fait disparaître le corps dans le fond des océans. Les recherches de Meyira se poursuivent sans aboutir.

Ouverture des portes du Tartare, Andrew se jette dans la bataille aux côtés de ses amis et soldats atlantes. Il est gravement blessé et évacué avant que les américains ne bombardent la cité, cette blessure lui a sauvé la vie aussi sûrement qu'elle l'a brisée.

Début de la vie à la surface, Andrew est anéanti et se dissimuler parmi les humains lui demande du temps et de l'organisation. Avec sa soeur toujours disparue et la destruction de son peuple, il en vient à se murer dans le passé et n'hésite pas à tuer pour se libérer du poids de sa culpabilité. Néanmoins, il reste dans l'ombre, ne s'attaque qu'à des rebuts de la société et n'adopte pas de mode opératoire précis qui permettrait de le relier aux meurtres.

Andrew se lance dans des études de biologie marine et décroche son master sans difficulté afin de pouvoir travailler au contact de son environnement.

Cette année, Andrew retrouve la trace de sa soeur qu'il croyait morte depuis longtemps et découvre qu'elle n'est autre qu'Ariel. Soucieux de faire équipe avec elle et de l'assister après tant d'années séparés, il assassine le célèbre chercheur en biologie marine de l'université des sciences d'Europolis et obtient son post, lui conférant ainsi un statut social qui lui permet de côtoyer les chercheurs et même quelques politiciens et de récolter des informations. Mais maintenant, il doit aussi dispenser des cours aux étudiants, rien d'évident pour un atlante qui méprise la race humaine.

Salut ! Moi c'est Juliette mais appelez moi Jujube. J'ai connu le forum via Tim & Yulia et je pense que l'univers est extra et la trame principale excellente !
Sur une échelle de présence de 1 à 7, je pense être présent(e) 5/7.

Les hommes de la terre sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches. Je suis né loin de ce monde, dans les profondeurs de l'océan, au coeur de la cité atlante, merveille d'architecture, de progrès, de culture et d'union. Et aujourd'hui il est si long, le chemin parcouru… Elles sont passées si vite, ces trente-cinq dernières années. Étrange mélange de sensations et d’émotions qui se côtoient sans jamais parvenir, toutefois, à s’accorder. Le temps s’écoule à une vitesse vertigineuse sans que l’on ait le temps de le voir passer, sans que l’on ait la possibilité de le retenir, sans que l’on ait pu réaliser que chaque jour qui passe est en réalité une nouvelle pierre posée sur l’édifice de notre histoire. Un rythme qui ne cesse de s’accélérer. Une vie qui, doucement, semble nous échapper… Trente-cinq ans. C’est si jeune et pourtant déjà si vieux. Parce que je vis dans l’angoisse de ceux qui ont fait le serment d’aller au bout et qui s’aperçoivent que le chemin se dérobe sous leurs pieds. Parce que je sais d’où je viens, mais que je ne sais pas où je vais. Parce que chaque rêve effleuré du doigt est un peu plus douloureux lorsqu’il s’éloigne. Parfois, la fatigue morale et physique prend le dessus. Je me surprends alors, l’espace d’un instant, à avoir l’envie de regarder ailleurs. Pourtant, au plus profond de moi, je sais que cette décision m’est impossible à prendre car renoncer à ma vie, c’est renoncer à ce que je suis. Alors, dans ces moments-là, je regarde en arrière et je me souviens.


« Nous repartons demain Kal, tu prendras soin de ta soeur jusqu'à notre retour.
- Quoi ?! Non, je ne peux pas, avec les copains on a prévu d'aller nager ce soir et d'observer la migration des raies.
- Chéri, écoute. Ton père et moi, c'est pour vous qu'on fait tout ça et...
- Menteuse ! On a pas besoin de tout cet argent de la surface, vous n'êtes jamais là, Meryia grandit sans vous et moi je... je... je me sens seul...
- Oh Kal, ne pleure pas, on sera rentré très vite et je te promets qu'on passera plus de temps ensemble, tous les quatre. En attendant, tu dois bien veiller sur ta soeur mon loup de mer. C'est d'accord ? »

Mensonge. Comme tous les autres, je le savais. Ce soir-là, animé d'un sentiment d'incompréhension et de colère, j'ai fugué, je suis parti pour ne rentrer que tard le lendemain et découvrir avec surprise que leur appât du gain et leur inconscience n'avaient aucune limite. Ils avaient emmené Meryia, âgé seulement de cinq ans, à la recherche de trésors perdus et oubliés. Qu'avais-je fait ? Rien ne s'était passé comme prévu, ils auraient dû être à la maison, à m'attendre pour une punition bien méritée au lieu de quoi, seul un mot me promettait des semaines privées de sortie. Un mauvais pressentiment m'a gagné ce soir-là et je l'ai ignoré, irrité par le chagrin et le sentiment d'abandon.


« Je suis désolé pour tes parents mon garçon, on a retrouvé leurs corps sans vie.
- Co... Comment ça ? Ils allaient bien il y a quatre jours, ils sont partis pour une nouvelle chasse et ils avaient l'habitude... Ils étaient forts et entraînés ! Vous devez vous tromp...
- Je suis navré Kaléëm, nous pensons qu'ils ont été tués par des hommes de la surface.
- Imp... Impossible. Et ma soeur ? Vous avez vu ma soeur ?! Elle était avec eux, elle était... C'est ma faute. Tout est de ma faute. »

Ils n'ont retrouvé aucune trace de ma soeur ni de son corps. Ce jour-là j'ai pleuré, j'ai beaucoup pleuré et j'ai goûté à la solitude, la vraie. Malgré l'entraide du peuple, malgré les atlantes qui m'ont tendu la main, je ne m'étais jamais senti aussi seul. Et le pire dans tout ça, c'était que peu importe ce que je faisais ou les remords que j'éprouvais, la vie continuait son cours. C’était ça le plus horrible de tout. La vie se fichait bien que je sois désolé, bouleversé, ou même à moitié fou de chagrin et de remords. Elle continuait. Le problème, c’est que moi non. Je n’y suis pas retourné, vers la vie. J'ai perdu l’appétit, le sommeil, j'ai abandonné plans et projets et essayé de comprendre pourquoi tout se fissurait en moi. Et autour de moi. Et puis, je me suis rendu à l'évidence : tout était à reconstruire.


Je l'ai cherchée, des années entières, j'ai retourné les océans, j'ai découvert la surface, j'ai affronté les hommes, j'ai même tué pour elle. Mais elle a continué de briller par son absence et moi par mon incompétence. Je fondais tous mes espoirs dans l'absence de corps et dans la certitude, au fond de moi qu'elle était vivante, quelque part, là-haut et qu'il était de mon devoir, en tant que frère, de la retrouver et de la ramener parmi les siens, là où était sa place. Qui sait ce que lui réservait à cet instant même les monstres que sont les hommes ? En grandissant, j'étendais mes recherches sur la terre ferme, me fondant parmi les humains, récoltant des informations, dénichant des pistes sans résultat. Je ne voulais pas perdre espoir malgré le temps qui s'écoulait mais l'espoir est cruel. A chaque nouvel indice, il me soulevait pour mieux me laisser retomber, me berçait pour me broyer ensuite. Encore et encore.

« Tu comptes le tuer lui aussi ?
- Et pourquoi pas ?
- Il ne sait rien, le tuer ne vengera pas tes parents et ne fera pas réapparaître ta soeur. Laisse-le partir Andrew, s'il-te-plaît. Ça ne te soulagera pas.
- Tu parles comme si tu savais alors que ce n'est pas le cas. Laisse-moi faire ce que j'ai à faire.
- Ce n'était pas ta faute Kal, tu n'es pas responsable de ce qui est arrivé. Cesse de t'en vouloir.
- Rentre chez toi, Kara.
- Tu as perdu de vu ton véritable objectif. Cesse de tourner en rond... »

Elle était morte et inconsciemment je l'avais accepté. L'amazone avait raison, je ne la cherchais plus réellement, je me vengeais, brutalement et simplement. Je tuais au hasard, pour soulager ma conscience ou me laisser croire que tout ça avait un sens, que toutes ces années, tout ce temps à devenir fort, à se relever, à avancer, n'était pas en vain. En réalité, j'avais renoncé en chemin.


J'ai cessé, j'ai arrêté les recherches, j'ai abandonné les meurtres et laissé le monde des hommes derrière moi. Je me suis concentré sur le présent, sur mon propre univers. Pas question de suivre les traces de mes géniteurs, j'ai rejoins la garde atlante où j'ai servi quelques années, ne rendant visite à Kara qu'occasionnellement jusqu'à l'année 2044, le déluge, la fin de tout. Je ne me souviens que de peu de choses de cette invasion : le chaos, l'horreur, l'affrontement, la douleur, la peur et la colère, l'impuissance, la résignation. Nos appels à l'aide se sont heurtés à la lâcheté des hommes qui a coûté la mort de mon peuple. Seule une blessure grave au début du combat, écopée d'un démon du Tartare, m'a sauvé de la destruction. Ce jour-là, j'ai vu partir des gens pour qui j'étais prêt à mourir.

« Ne bouge pas Drew, tu es encore blessé.
- Je dois y retourner.
- Il n'y a plus rien là-bas. Plus rien pour toi. Je suis désolée, Kal. »

Kara était ma seule attache à la surface, une amazone bien loin de son île et qui a su me supporter malgré mon humeur et mes caprices. Elle m'a poussé vers l'avant, m'a forcé à entamer des études pour me changer les idées, m'a empêché de faire beaucoup d'erreurs et m'a permis de me tenir là où je suis aujourd'hui, malgré nos trop nombreuses disputes. Soutien que je lui ai rendu lorsque deux années plus tard, un déluge à ravagé les îles Cyclades. Nous étions deux éclopés, bien loin de nos terres respectives, elle bien trop gentille, moi trop acariâtre mais nous fonctionnions bien ainsi et c'est encore vrai aujourd'hui.


L'eau, fascinante, hypnotique. Pour un atlante, nager c'est comme respirer, c'est un besoin, une nécessité. C'est donc tout naturellement que je me suis installé dans un appartement en bord de mer où je peux piquer quelques bains de minuit quand la tentation est trop forte ou bien que les vagues m'attirent. Et puis, plus que la possibilité de nager, c'est celle de pouvoir surveiller les eaux qui m'a décidé. Récemment, une atlante avait été il semblerait aperçue dans les environs. Je n'y croyais pas plus qu'aux trop nombreuses pistes nébuleuses précédentes mais au fond de moi, j'y voyais là peut-être un fantôme du passé. Je me suis vite rendu compte en observant et en enquêtant sur la jeune femme que c'était vrai. Je l'ai suivi longtemps, persuadé qu'il s'agissait bien d'une atlante sans pour autant oser m'en approcher. Alors, je n'ai pas été surpris de la reconnaître cette nuit-là, observant un trésor dans les profondeurs de la mer. Pas surpris mais ému. Je l'ai longuement regardée avant d'être certain que ce soit elle, qu'aucun doute ne subsiste. Bien sûr, elle avait changé en trente ans mais c'était elle. Je le savais, je le sentais.

« Ça fait longtemps que je te cherche, longtemps que je t’observe. Au passage, le roux te va à ravir même si tu es sacrément plus belle en blonde. »

A cet instant, j'avais l'impression de revivre vraiment, d'avoir accompli quelque chose et je me sentais bien, étrangement bien. Néanmoins, ce sentiment d'euphorie et de complétion allait être de courte durée.


Qui a dit que prendre soin de sa soeur était simple ? Qui a dit que prendre soin de sa soeur atlante élevée parmi les hommes était une partie de plaisir ? Pas moi, certainement pas moi. Le couteau qu'elle m'a planté dans le dos en témoigne. Et en plus, comme si les retrouvailles n'éteint pas assez difficile, elle est fiancée à l'un de ces lâches de l'espèce humaine. Néanmoins, quoiqu'il arrive, je ne la lâcherai plus désormais. Et il faudra que tôt ou tard elle accepte ce qu'elle est vraiment : une atlante.

« Alors, tu vas faire quoi maintenant que tu l'as retrouvée ?
- Enseigner.
- Pardon ?!
- Tu as très bien compris. J'ai décroché le post à la faculté des sciences.
- Toi, donner des cours à des étudiants ?! Laisse-moi rire. Et quel rapport avec ta soeur ?
- Bientôt Kara, bientôt. »

Ma célébrité :

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Mon métier officiel :

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Mon Groupe :

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