Naissance d'Isaac un soir de Noël, dans un hôpital d’Édimbourg, naissance providentielle pour l'ensemble de sa famille après que ses parents aient eu deux fausses-couches.  

Alors que lui et ses parents partaient voir ses grands-parents maternels. La famille les retrouve mort, suicidés dans leurs fermes. Ils avaient préféré en finir, asphyxiés par les charges économiques et la crise économique. Trop fier ils n'avaient jamais osé demander de l'aide à quiconque. Il se retrouve sans grands-parents.

La famille déménage finalement à Londres pour fuir Édimbourg cette ville maudite selon son père. Ils s'installent dans un appartement sordide situé dans un quartier mal-famé de Londres. Isaac se révèle durant cet été 2014 être très "fort" mentalement selon sa mère, mais il n'avait juste été que très peu ému par la mort de ses grand-parents, certes il comprenait enfin ce que voulait dire la mort, mais ça ne l'a pas beaucoup affecté.  

Rencontre de Jay, un fils de délinquant dans le collège de son quartier, les deux se lient rapidement d'amitiée, et commence à faire les 400 coups ensemble, Isaac délaisse ses études prématurément alors qu'il montre de nombreuses facilitées.

Son père succombe à la grippe, et Isaac sans vrai autorité continue de "s'amuser" avec Jay tombant de plus en plus dans l'illégalité. De violentes disputes éclatent entre lui et sa mère peu après l'enterrement.

Passage avec étonnamment succès du "A levels" ( équivalent du bac ), mais Isaac ne souhaite pas continuer ses études et part emménager avec son meilleur ami Jay dans un foyer encore plus sordide que celui de son enfance et adolescence.

Les deux amis effectuent de nombreux petits délit, vol à mains armé, menace, chantage. Des choses courante chez eux, malgré le caractère explosif de Jay les deux compères réussissent à ne pas se faire arrêter par les flics encore honnêtes. La pauvreté atteint des sommets et rien n'est immoral pour ce faire de l'argent.

Ils décident de tenter le plus gros coup de leur carrière naissante, cambrioler le pub d'un des gangs les plus influents de la ville. Les deux, surtout Isaac s'étaient illustrés en tant qu'excellent cambrioleur. Isaac traqué par l’entièreté d'un gang furieux qu'il ait brûlé leur bar est forcé de s'exiler en Écosse, il espérait reprendre contact avec des amis de la famille. Mais le vol tourne mal et Jay est tué dans une fusillade. Isaac traqué par l’entièreté d'un gang furieux qu'il ait brûlé leur bar est forcé de s'exiler en Écosse, il espérait reprendre contact avec des amis de la famille.

Le jeune homme presque à la rue, délaissé par les "amis" de ses parents, il est forcé d'effectuer des petits boulots dans des bars et restaurant de la ville. Par fierté il refuse de contacter sa mère et perd même le contact avec elle.

Fauché et presque à la rue, il est forcé de s'engager dans une armée européenne encore naissante. Heureusement pour lui, son casier est resté vierge et il passe avec facilité les tests physiques et mentaux de l'armée. Le psychologue en charge de son régiment fournit un excellent rapport concernant son mental et le qualifie même de soldat parfait.

Première opération en Algérie afin de pacifier le pays au bord de la guerre civile. De nombreuses missions de sabotage, torture et assassinat sont effectués dans le but d'accélérer la stabilisation du pays. Il démontre de nombreuses qualités de soldat et une promotion vient à ne pas tarder premièrement en Soldat de première classe puis plus tard en Caporal

Nouvelle affectation de lui et son régiment dans les Oasis du Sud de la Libye. Les combats sont violents et il reçoit une balle au niveau de la hanche, immédiatement ramené sur le continent il y restera en garnison pour quelque temps.

C'est lors de ce temps de pause dans sa vie qu'il fait la rencontre d'Olympe alors qu'il profite de vacance mérité à Lyon, c'est le coup de foudre des deux côtés. Il est le froid et elle le feu, mais pourtant cette combinaison fonctionne à merveille.

Mariage sur un coup de tête des deux amoureux. Il jure de la protéger par tous les moyens et les mariés décident de ne pas faire d'enfant pour ne pas perdre le feu qui est à la base de leur relation.

Il est intégré dans une unité "spéciale" nommé "Fantômes", tous les soldats ont été choisis minutieusement en fonction de leur état mental, et il est un des rares soldats à avoir déjà quelques années de service

Lui et son escouade suivent un entraînement très éprouvant, mais il n'en ressort que plus fort. Il n'a plus aucun doute, la vie de militaire est faite pour lui et il s'adapte facilement à ce nouveau groupe formé des pires psychopathes que l'armée à pu fournir. De toute façon il devait forcément s'en accommoder puisqu'il demeurait désormais sans famille, sa mère est finalement morte seule dans cet appartement de misère. Une crise cardiaque selon le courrier qu'il a reçu, comme quoi le cocktail alcool et tabac fait des ravages...

Isaac fait à présent partie du bataillon dont Jean Raulne, Riley Wilson, Lukas Eulewald font partie. Déploiement au Niger, afin d'effectuer une opération secrète nommé "Squelette", ils se transforment en traqueur et abattent sans pitié les monstres engendrés par les expériences d'Areva sur un possible traitement pour le cancer. Isaac prend goût à cet exercice et il apprécie de plus en plus cette sensation si puissante que lui procure son corps quand il tire sur la gâchette et qu'une silhouette au loin s'effondre. Promotion au rang de Sergent à la fin de l'opération.

De retour sur le continent, il emménage à Paris avec sa femme Olympe qui l'attendait depuis trop de temps à son goût. Les deux amoureux retrouvent la flamme de leur jeunesse et malgré cette promesse mutuelle faite il y a quelques années, elle tombe enceinte. Isaac l'incite à avorter mais elle refuse, c'est le premier grand différend entre les deux.

Alors qu'il débarque au Japon par voie aérienne et qu'il manque de se faire tuer lors des combats sanglants à Kyoto, sa fille Artémis naît dans une maternité de Paris, il ne l'apprendra qu'après la fin des combats à Kyoto, il sera mis au repos forcé après s'être fait entaillé au torse et aux bras, et avoir reçu un coup de couteau dans l'abdomen qui heureusement ne toucha aucun organe vital.

Remis des combats au Japon, il débarque en territoire chinois et débute une offensive sanglante jusqu'à Pékin. Isaac s'est laissé totalement envoûter par le sentiment de puissance que lui procure son arme de service et l'homme n'a presque plus aucun remord ni scrupule, il applique les ordres en bon petit soldat. Les horreurs chinoises qu'ils détruisirent ne firent que plus l'enfoncer dans cette drogue qu'on appelle "adrénaline". Le bataillon est éreinté, exsangue, mais lui veut encore se battre, ressentir à nouveau les balles sifflées autour de lui.  

Lancement de l'opération "Götterdämmerung" ou le Crépuscule des Dieux, il participe aux combats les plus violents qu'il n'ait jamais vus en Biélorussie face à des folles à dos de cheval, il n'a aucun scrupule à les tuer une à une alors qu'il frôle encore la mort de près. Il fit partie de l'équipe  envoyé dans le mystique temple. Lors de la déflagration, un déclic eu lieu dans son esprit déchiré et meurtrit. Les murs de ce maudit temple avaient commencé à le hanter... Et les visages de toutes ses victimes aussi, auparavant, il n'avait jamais pensé à eux. Mais à présent, l'explosion avait libéré leurs colères...

Retour atroce à la vie civile, Isaac entends encore le bruit des rafales dans les plaines Biélorusses, la guerre lui manque terriblement. Et agressé par des pulsions meurtrières de plus en plus forte, il s'enfonce dans le cercle vicieux des médicaments espérant atténuer ces noir sentiments. Olympe meurt lors d'un accident de voiture violent ce qui achève Isaac qui fou de colère ira tuer le conducteur du camion qui a percuté sa femme. Il est incapable de retrouver un boulot, jugé trop instable et troublé par la guerre, seul avec sa fille de 5 ans, il est au bout du rouleau encore.

Déménagement à Europolis et Isaac décident de reprendre une vieille activité pour pouvoir payer le loyer. Il effectue différents cambriolages de plus en plus osé, malgré cette malhonnête activité il peine à payer le loyer et à s'occuper de sa fille qu'il a finit par aimer plus que tout. Il a même peur de lui faire du mal car les pulsions de mort en lui ne cessent de se manifester malgré tous les traitements.

Il s'introduit dans une maison et il finit par céder à ses pulsions, il tue de sang-froid la famille de bourgeois qu'il allait cambrioler. Isaac renoue avec ce sentiment de puissance et d'adrénaline si intense.

Série de cambriolage et de meurtre sanglant surtout dans les quartiers riche de la ville. Il finit par se faire connaître sous le nom de "Le Bourreau" et sa fille commence à se douter que quelque chose cloche chez son père.

Salut ! Moi c'est Adrien mais appelez moi EaTh. J'ai connu le forum via TOP Site PRD et je pense que votre forum a un trop beau design et contexte et semble très actif et accueillant ! .
Sur une échelle de présence de 1 à 7, je pense être présent(e) 5/7.

La route défile, les champs passent à toute vitesse il se ressemble tous, mais pourtant, je n'arrive pas à détacher mon regard de ce vert à perte de vue, mon visage collé à la vitre je vois s'approcher une maison que j'ai l'impression de connaître, les vieilles briques et la toiture noir comme la nuit ont un air familier. Je suis déjà venu ici, de nombreuse fois même. La voiture s'arrête dans le jardin et mon père sort de la voiture laissant la portière ouverte, ma mère au volant l'observe s'éloigner vers la porte d'entrée. Il toque une fois, deux fois mais aucune réponse, il répète ce même manège plusieurs fois et je les vois s'inquiéter...Mais je ne sais pas pourquoi. Papa finit par prendre un grand élan son épaule en avant pour fracasser la porte qui cède mystérieusement. Il rentre et ma mère sort finalement de l'habitacle, avec une mine inquiète.

- Reste ici, Maman viendra te chercher bientôt ! Ordonna-t-elle.

Je me contente de faire un petit signe de la tête alors que tous les muscles de mon corps me poussent à sortir de la voiture. J'entends des cris et il n'en faut pas plus à ma curiosité pour sortir. Je m'approche de la porte d'entrée alors que les murs de la maison semblent immenses par rapport à moi. A l'intérieur, une odeur nauséabonde m'assaille. Je vois deux silhouettes les épaules voûtés, des cris s'échappant d'eux. Tel un animal je me rapproche et voit devant eux, deux autres silhouettes allonger par terre. Papi et Mamie, ils ont l'air tellement calme comme s'il dormait, leur visage est figé et cette même odeur s'échappe d'eux. Une flaque rouge s'étend autour d'eux et dès que ma Mère se rend compte de ma présence, elle s'empresse de me reconduire à l'extérieur. Je n'ai compris sa réaction que plus tard, ils étaient morts...C'était donc à ça que ressemblait la mort, pourtant aussi petit et innocent que j'étais, être confronté à la mort ne m'avait pas dérangé.



Jay marche à mes côtés, drapé de noir et encagoulé j'ai l'impression d'avoir une cible rouge dans le dos, nous sommes trop suspect et plus nous nous rapprochons du bar plus j'ai l'intuition que notre plan est foireux. Nous avons grillé des étapes, Jay m'a entraîné dans ce gros coup. Il dit que ça nous rendra riche, mais je ne suis pas aussi enthousiaste, j'ai même peur que nous ne trouvions que quelques billets et rien de plus. Je ne suis pas sûr que risquer notre vie pour 300 Eurodollars soit judicieux. Mais le goût du risque doit nous animer puisque nous nous retrouvons devant la porte arrière, je dépose mon sac par terre et sort mes outils dans une mécanique bien huilé. Clic, l'ancienne porte cède presque d'elle-même et alors qu'elle grince alors que nous nous intrusions dedans, j'ai toujours cette arrière-pensée que quelque chose cloche, tout est trop facile...La salle à l'air vide comme toutes les autres, les lumières sont éteintes. J'entends Jay se diriger rapidement vers notre but, ses pas sur le carrelage résonnent dans la bâtisse comme un éléphant dans un zoo. Dès qu'il fait un pas dans la fameuse pièce nommé sobrement le Coffre par le gang, les lumières s'allument et nous aveugles. J'entends des voix pas franchement amicale gueuler et le clic caractéristique des armes se répéter presque en écho.

Avec un instinct animal, mon corps me dicte de fuir et c'est ce que je fais. Alors que j'entends les enragés derrières nous, la porte de sortie n'est pas très loin mais soudain tout semble plus long. Nous dévalons les escaliers mais en bas d'autres silhouettes avance comme un seul homme vers nous, ils gueulent, ils ricanent nous sommes des moutons dans la tanière du loup. Une balle siffle à nos oreilles puis une autre, et le rythme ne semble pas faiblir, les coups de feu incessant éclairent notre chemin mais soudain Jay à mes côtés s'étale de tout son long par terre, cette tâche de sang si hypnotique se répandant par terre, mon cœur bat la chamade alors que tous mes sens semble en pleine alerte dans un dernier effort pour survivre. Ils jouent avec moi, mais je peux aussi jouer avec moi. Je m'allonge par terre derrière un vieux canapé et ouvre mon sac machinalement. M'empare d'une bouteille d'alcool reconverti en Molotov, comme si ça me semblait normal, j'allume la mèche et la jette au travers de la pièce. Tout s'enchaîne dans mon esprit, le feu les empêchera de me suivre, et alors qu'il seront occupés à essayer d'éteindre le feu je pourrais m'enfuir loin. Le plan semble infaillible et il l'est, je reprends ma course, puis je m'engouffre vers la porte. Mes jambes ont pris le contrôle et je cours jusqu'à m'effondrer à mon tour par terre, sans même me retourner une seule seconde.






J'ai faim et soif, j'ai mal au dos, aux jambes à la tête. Je ressemble à un mort et je me traîne vers un lieu que les miens ont toujours détesté. Mais je n'ai pas le choix c'est soit la boue et le sang soit le caniveau. Le choix est vite fait. Qui l'aurait cru Isaac Callum en bon petit soldat, le grand cambrioleur de l'Est qui défend maintenant la veuve et l'orphelin, ça sonne bien...En passant les portes de ce centre de recrutement j'ai l'air venu d'un cimetière dans ces locaux plus propre que ne l'aura jamais été celui de mes parents. Par moment j'ai même l'impression que le sol brille, les soldats ce sont donc reconvertis en femme de ménage, finalement ça ne me dépaysera peut-être pas. Quelqu'un m'appelle, je me lève aussitôt et pars à sa rencontre. C'est un vieil homme avec de petites lunette ronde, il m'observe, je l'observe. Nous nous défions du regard tel des cow-boys dans le désert, d'un geste sec il m'invite à m'asseoir.


Alors que nous évoluons de nuit, le poids de mon arme entre mes mains semble rassurant, des étendues orangés à perte de vue, décorer par quelques buissons solitaires, voici dans quoi nous sommes embarqué depuis quelques semaines. Selon Raulne notre mission dans ce trou perdu d'Afrique et de traquer les cobayes d'Areva et de les tuer si nécessaire, j'ai vu des choses affreuses en Libye, des gamins kamikazes et même des vieillards qui cachaient une Kalash sous leurs canapés mais ça. Alors quand vient l'ordre de tirer, ma main n'hésite pas, elle s'exécute. Ils commettent des choses affreuses, nous les tuons. Tout simplement, c'est une forme d'œil pour œil, dent pour dent sauf que dans ce cas nous sommes toujours les grands vainqueurs.
L'entraînement nous a appris à ne pas poser de questions, mais à juste exécuter notre devoir, mais la question ce pose pourquoi faisons-nous le sale boulot d'Areva ? Comment des expériences sur le cancer on put tourner aussi mal. Je crains de n'avoir jamais la réponse alors je fais feu tel un automate vers la forme qui accourt dans notre direction, un objet brillant entre les mains. Une balle dans la tête, un tir et la fin d'une vie tout ça en moins d'une seconde.


La lampe torche accrochée à mon arme éclaire faiblement les longs tunnels du métro à l'arrêt. J'évolue dans l'obscurité complète en compagnie de mes fidèles soldats Dallas et Abigail, le Niger nous a forgé et depuis nous sommes toujours ensemble à affronter les horreurs de la guerre. Je nous considère un peu comme l'élite des éclaireurs mais en première ligne à explorer ces tunnels sans fin, nous sommes loin d'en mener large. Chaque craquement est inquiétant, chaque grattement aussi. J'ai perdu le contact radio avec l'autre escouade de reconnaissance. Et le calcul est simple à faire, ils ont été tués par l'ennemi qui possède sûrement des lunettes de vision nocturne. Voici ce qui pourrait être une erreur fatale, quelle idée de s'enfoncer aussi vite dans les profondeurs de Kyoto sans une vraie préparation. Le canon de mon arme éclaire une porte de service rouillé, veillant à faire le moins de bruit possible, j'approche de la porte et l'ouvre doucement, nos lumières éclairant faiblement la pièce sûrement immense qui nous fait face. À peine nous trois rentrer, j'entends un froissement d'uniformes à quelques mètres de nous. Sitôt que ma lumière éclaire le militaire, tout s'enchaîne, lui tirant un coup de feu dans ma direction, moi me couchant à terre alors que mes coéquipiers sont assaillis par des militaires cachés dans la pénombre, leurs armes tombent à terre et éclaire comme des spots le combat à mains nues entrain de se dérouler. Je me relève, un objet brillant se dirige à toute vitesse sur moi instinctivement j'essaye de l'arrêter, mais la lame entaille le tissu de ma combinaison et mon bras, un autre coup, et encore un autre tout s'enchaîne et je suis de moins en moins capable de riposter le bout de sa lame entaillant mon torse et mes bras.
J'essaye de riposter, d'appliquer ce qu'on m'a appris, mais il a toujours un coup d'avance. Son couteau se fraie en chemin dans mon ventre, déchire ma peau, lui savoure sa victoire. Erreur fatale à son tour.


Ma main droite s'empare du couteau de chasse au niveau de ma cuisse et le plante avec violence dans le cou du japonais, un liquide chaud gicle sur mon visage, mais la forme s'effondre à terre. Tâché de sang, un air fou entre les yeux, je me retourne tel un possédé et m'élance vers la deuxième forme. La lame crantée ne fait que s'enfoncer légèrement dans son cou, mais il en suffit pour qu'il se fige à son tour, Dallas encore aux prises reprend l'avantage et n'ayant pas besoin de mon secours, il le fait trébucher et brise son cou avec la force d'un colosse.Tout les trois nous nous regardons, essoufflés, nos poitrines se soulevant dans un rythme effréné nos visages sont tâchés de sang, nos mains, nos uniformes aussi. Nous sommes vivants, mais soudain des vertiges me prenne, la réalité revient me faire payer son tribut tandis que l'adrénaline s'efface de mon corps. Je tombe à la renverse, ma tête heurtant violemment le sol tâché de sang. Je suis installé dans un lit de fortune, cet endroit sent la mort, des cris s'échappe à gauche et à droite et j'ai l'impression qu'un homme, c'est amusé à me planter des milliers d'aiguille dans le corps. Respirer m'est presque douloureux. Alors que je suis encore dans le flou, un médecin s'avance vers moi, il a un air dur. Pas de présentations, pas de remarque, il me tend simplement un téléphone satellitaire et déclare :

-Pour vous sergent Callum, c'est votre femmeJe hoche et tends la main pour prendre le téléphone que je porte difficilement à mes oreilles.

-Isaac ? Lança la voix hésitante d'Olympe. C'est une fille Isaac, elle s'appelle Artémis.
Des milliers de choses se bouleversèrent en moi et un silence de mort s'installa alors que le téléphone était tout près de ma bouche rendue soudain muette.







Le sol blanc s'étend à perte de vue, alors que nous sommes l'été. Les coups de feu retentissent comme une symphonie à mes oreilles, par endroit le blanc est tâché d'un sang presque noirâtre. La mort à perte de vue, alors que nous combattons des folles à cheval qui fonde sur nous, leurs lames éclatantes passe dans nos rangs, fauche des vies, mais alors qu'elle se redéploie, les balles transpercent leurs armures, leurs corps. La faucheuse observe le spectacle du ciel et se régale, je tire jusqu'à que mon chargeur soit vide, puis je le remplace. J'ai l'impression d'être sourd tellement la bataille est assourdissante, un cheval passe à quelques mètres de moi alors qu'une lame frôle mon corps, je tire sur le cheval, il devient fou et sa cavalière tombe par terre et est écrasé par son cheval. Je traîne vers elle, le regard noir, des corps s'entremêle j'ai l'impression d'évoluer dans une fosse commune. Je la contemple, une beauté fatale c'est le cas de le dire, elle me le lance un regard féroce, je jette mon arme de service devenu inutile sans munitions, et avec mon pistolet je lui ôte la vie comme elle vient de la faire avec nombre de mes frères. J'ai l'impression d'être une machine, je tue et je ne sais pas pourquoi, guider par l'adrénaline. Je tire, je tranche sans souffler jusqu'à que les derniers chevaux deviennent fou que la bataille prennent fin. Il ne reste autour de moi que quelques silhouettes éberluées, Abigaïl se tient à mes côtés, le regard dur. Elle n'a pas besoin de parler, je sais que Dallas est mort brave gars, j'espère qu'il aura droit à une tombe au moins, mais vu les corps qui forment un tableau macabre j'en doute.


Puis un second ordre est lancé, sous tous ces corps, il ne doit rester aucune âme vivante. Alors les silhouettes qui scrutaient le sol devenu rouge, se penchèrent. Tous ces visages figés, mais cette fois il n'avait pas l'air serein. Ils étaient tous morts dans la peine, le regret et la douleur. Le ciel était leur sinistre macabbé. Les folles savaient ce qui allait leur arriver, beaucoup m'observèrent d'un œil noir sans lâcher un seul mot sûrement fier. Je me penchais vers elle, et je me contentais de leur ôter la vie sans les faire souffrir, leurs combats avaient déjà été douloureux. Plus que jamais nous étions les Fossoyeurs de la paix. Je n'éprouvais aucun plaisir de tuer des personnes sans défense, cela ne me procurait aucune adrénaline, rien. Mais l'ordre était tombé, alors nous l'exécutions puisque l'honneur n'existe pas dans ce genre de guerre. Puis plongé dans cet étrange sentiment de fatigue et d'excitation malsaine je remonte à bord des hélicoptères de notre bataillon commandé par Raulne qui lui aussi en a réchappé. Pour nous diriger vers l'Acte final.
L'explosion me vrille les entrailles, au loin la montagne explose en des milliers de gravats qui s'écrasent dans la vallée. L'onde de choc résonne comme un cri dans nos têtes, tous à genoux. Nous nous prosternons devant quelque chose qui nous dépassait. J'ai l'impression d'être détruit de l'intérieur, tout mon corps cri de douleur. C'est comme si des milliers de couteaux me transperçaient. Je me roule par terre, cognant ma tête partout essayant d'expier toutes les funestes idées qui se bouscule en moi. Mon arme devient même la clé d'un répit pour toujours, mais je résiste pour je ne sais quelle raison. Peut-être pour Artémis, mais à cet instant-là, je n'ai qu'une envie. Tuer, tuer, tuer. Sentir mes muscles se tendre, mon esprit devenir presque animal et voir leurs corps tomber et mourir. Mais j'étais incapable d'accomplir ces sombres désirs, la douleur revenait par vague alors que leurs visages à tous apparaissaient dans mon esprit meurtris. Les évadés, les enfants, les folles, les japonais, les russes et tous ceux qui ne survécurent pas à notre rencontre, là avide de vengeance.











Je bois avec peu d'envie et une lenteur terrifiante le bouillon devant moi, Olympe devant moi et Artémis cette petite fille que j'ai finie par aimer plus que tout à ma droite. Les bruits des cuillères accompagnent la télé dans le fond de la pièce, qui débitent les mêmes infos sans intérêt. La colère monte en moi, je ne sais pour qu'elles raisons, les deux m'adressent des regards inquiets alors que tient mon couteau comme un forcené et que j'essaye de calmer ma respiration. Je regarde un point invisible de la pièce pour oublier les idées sordides qui me passent par la tête. J'entends alors qu'elles continuent de manger, les coups de feu, les cris et je sens l'odeur caractéristique de la mort, toutes ces sensations me manquent. Alors quand le présentateur commence à parler des remèdes de grand-mère re-découvert il y a quelques mois, j'atteins le point de rupture si dangereux. Tout le monde vit comme si rien ne c'était passé, comme si les politiques ne nous avaient pas envoyés à l'abattoir. Tout le monde ignore ce que j'ai fais pour qu'il ne parle pas russe, chinois ou encore japonais, ils s'en foutent. Olympe se doute que j'ai n'ai pas juste patrouillé et mener des offensives, j'ai fais pire, j'ai détruit des familles, des vies mais pourtant je suis toujours là à essayer de vivre une vie paisible que je suis incapable de mener. Je me lève comme une furie, quitte l'appartement en claquant la porte tellement fort qu'il est étonnant que les gonds ne ce soit pas détachés. Mon poing s'abat sur le plâtre du couloir, encore et encore jusqu'à que ma main soit tâché de sang et que je glisse à terre soudain crevé. Je m'allume une cigarette et reste là au pas de ma porte pour me calmer. Les cachets ne font pas effet, les docteurs sont incapables de me comprendre. J'ai peur de ne plus me contrôler un jour, car leurs voix me crient de les tuer, de ruiner ma vie dans une certaine forme de justice. Mais la douleur les fait taire, comme si mon malheur les satisfait.



Je rentre a pas de loup dans la chambre parental, les deux dorment comme si rien ne s'était passé. Je les observe, leurs présences n'avaient au final pas été un problème. Je restais là à les observer dans la pénombre alors que les voix criaient de les tuer, c'était devenu une habitude, mais cette fois elles étaient plus violentes et déterminées, elles voulaient leurs tributs, leurs lots de mort. Pour les faire taire, je sors le petit couteau cacher dans ma poche et entaille légèrement mon pouce. Mais elles redoublent, je vois à ce moment-là la silhouette féminine s'agiter, elle ouvre les yeux et me voit la lame à la main éclairer par la pleine lune. Elle ne crie pas de terreur dans un premier temps, mais ce colle au mur nu derrière elle, puis vint son cri strident qui rejoint ceux dans ma tête. Je souffle légèrement et m'avance vers elle, tords sa main qui essaye de me repousser et la plante avec professionnalisme, elle s'étouffe dans son propre sang ses yeux tournés vers moi. Son mari se réveille enfin et me regarde avec horreur, je m'avance vers lui mais il ne fait rien. Je voudrais qu'il se défende, qu'il essaye de m'arrêter. Je veux ressentir à nouveau l'adrénaline dans mon sang mais rien, il ne fait que geindre comme un pauvre animal, je le tue pour le faire taire. Je ne ressens rien à part une étrange satisfaction, celle de les voir figer dans la mort, inerte comme au bon vieux temps. Mais elles crient toujours, elles savent qu'il y a des enfants en bas. Leurs voix deviennent insupportables, je dois les faire taire pour au moins quelque temps. La partie encore saine de mon esprit s'efforce de me faire changer d'avis, que ce sont des gosses comme Artémis mais je ne peux pas vivre plus longtemps avec elles.

Je fus plus rapide, les deux petits corps restèrent presque intacts, à tel point que le lendemain les policiers crurent qu'ils dormaient encore. La fille me faisait penser à la mienne mais c'était plus fort que moi, je ne pouvais sacrifier ma santé mentale pour eux, des inconnus qui avaient toujours eu la vie facile. Je sais qu'elles reviendront me hanter mais au moins je sais comment les faire taire, enfin...

Ma célébrité

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Cillian Murphy <span class="Gp_Lost"> :spades: <a href="http://after-my-fate.forumsrpg.com/u139"><span class="Gp_Lost">Isaac Callum</span></a></span>

Mon métier officiel

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Sans-Emploi <span class="Gp_Lost"> :spades: <a href="http://after-my-fate.forumsrpg.com/u139"><span class="Gp_Lost">Isaac Callum</span></a></span>

Mon métier officieux

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Cambrioleur/Braqueur <span class="Gp_Lost"> :spades: <a href="http://after-my-fate.forumsrpg.com/u139"><span class="Gp_Lost">Le Bourreau</span></a></span>

Mon Alias

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Le Bourreau <span class="Gp_Lost"> :spades: <a href="http://after-my-fate.forumsrpg.com/u139"><span class="Gp_Lost">Isaac Callum</span></a></span> (<a href="Ne rien mettre ici. L ajout se fera par les modos du forum">Avis de recherche</a></span>

Mon Groupe

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